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mardi 26 août 2025

ORION. l'oeil d'Israël (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 299

L'Avion de reconnaissance Oron a joué un rôle essentiel dans la collecte de renseignements depuis le 7 octobre 2023, et notamment lors de l'opération iranienne de juin, en fournissant des alertes précoces et en soutenant la conduite d'attaques en temps réel. Coût : 1 millard de US $


Oron : Une Avancée Stratégique dans la Surveillance Aérienne


L’article de Dean Shmuel Elmas met en lumière l’importance cruciale de l’avion de reconnaissance Oron dans le dispositif de sécurité israélien. Développé conjointement par MAFAT, l’IAI (Israel Aerospace Industries) et l’IDF, l’Oron se distingue par sa capacité à fournir un renseignement en temps réel et à large couverture sur plusieurs fronts, du Nord du Liban à Gaza, voire au-delà, jusqu’à l’Iran ou le Yémen.

Multi-capteurs de nouvelle génération


Oron 


Oron est présenté comme un avion de surveillance persistante multi-capteurs. Il intègre radars, caméras et systèmes d’écoute sophistiqués, permettant de collecter et d’analyser des volumes massifs de données SIGINT (renseignement électromagnétique) et d’imageries radar. Sa particularité réside dans l’intégration avancée de l’intelligence artificielle (IA) pour traiter ces informations en temps réel. Comme le souligne un officier cité dans l’article, « sans l’IA, il est impossible de maximiser les capacités » de l’appareil, tant pour la prévention des attaques que pour le contrôle des opérations sur le terrain.



Cette approche rend Oron unique, notamment par rapport à d’autres systèmes de surveillance occidentaux tels que l’AWACS américain, car il combine plusieurs fonctions critiques dans un seul avion, optimisant à la fois la flexibilité opérationnelle et la portée stratégique.


Le développement d’Oron a dû surmonter des défis exceptionnels : la conversion d’un avion civil américain en plateforme militaire sophistiquée, la mise en place de systèmes complexes en quelques jours, et la coordination entre multiples agences et unités militaires. L’avion peut atteindre une altitude de 40 000 pieds en seulement 25 minutes et rester en mission pendant 10 heures, même par mauvais temps. Cette endurance lui permet de fournir une surveillance continue et en profondeur, essentielle dans des contextes de guerre asymétrique comme la guerre contre Hamas ou pour surveiller des menaces balistiques iraniennes.


Le rapport coûts-avantages est également notable. Bien que le prix d’un Oron (environ 1 milliard de dollars) soit inférieur à celui d’un F-35, ses capacités en matière de renseignement surpassent celles de nombreuses plateformes classiques, ce qui en fait un investissement stratégique hautement rentable.




Oron ne se limite pas à la collecte passive d’informations. Il offre un avantage tactique décisif, en permettant aux forces israéliennes de planifier des frappes précises, de coordonner des drones et de protéger les populations civiles contre les menaces. L’intégration avec les systèmes SIGINT et les satellites israéliens élargit encore la couverture, donnant une image complète du champ de bataille et facilitant la prise de décision stratégique.


En combinant intelligence humaine et capacités automatisées, Oron illustre la synergie entre technologie avancée et expertise militaire, donnant à Israël un avantage unique dans le renseignement aérien. Comme le souligne l’article, « la personne à la fin est celle qui décide », rappelant que malgré la sophistication technologique, l’intelligence humaine reste centrale pour exploiter pleinement le potentiel de la machine.


Oron fait partie d’une évolution progressive de la reconnaissance aérienne israélienne, après les modèles Shavit et Eitam. Chaque génération a intégré de nouvelles technologies, améliorant la portée, la rapidité et la précision des missions. Les développements actuels visent à créer des systèmes encore plus autonomes, capables de missions multi-théâtres, avec un volume de données exponentiel traité via l’IA.


L’avion incarne ainsi une vision stratégique de long terme, où la supériorité en renseignement devient un levier de sécurité nationale et de dissuasion. En remportant le Israel Defense Prize, Oron est reconnu non seulement comme un produit technologique avancé, mais également comme un outil opérationnel vital pour la défense et la sécurité d’Israël.




© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale 

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle 




English


The Oron reconnaissance aircraft has played a crucial role in intelligence gathering since October 7, 2023, notably during the Iranian operation in June, providing early warnings and supporting real-time attacks. Cost: $1 billion USD.


Oron: A Strategic Advancement in Aerial Surveillance

Dean Shmuel Elmas’s article highlights the critical importance of the Oron reconnaissance aircraft in Israel’s security apparatus. Developed jointly by MAFAT, IAI (Israel Aerospace Industries), and the IDF, Oron stands out for its ability to deliver real-time, wide-ranging intelligence across multiple fronts—from northern Lebanon to Gaza, and even beyond, reaching Iran and Yemen.

Next-Generation Multi-Sensor Capability

Oron is described as a persistent, multi-sensor surveillance aircraft. It integrates radars, cameras, and advanced listening systems, enabling the collection and analysis of massive volumes of SIGINT (signals intelligence) and radar imagery. Its unique feature is the advanced integration of artificial intelligence (AI) to process this information in real time. As an officer cited in the article noted, “without AI, it is impossible to maximize the aircraft’s capabilities,” both for attack prevention and operational control on the ground.

This approach makes Oron unique, especially compared to other Western surveillance systems such as the U.S. AWACS, as it combines multiple critical functions in a single aircraft, optimizing both operational flexibility and strategic reach.

The development of Oron had to overcome exceptional challenges: converting a U.S. civilian aircraft into a sophisticated military platform, implementing complex systems in just a few days, and coordinating multiple agencies and military units. The aircraft can reach 40,000 feet in just 25 minutes and stay on mission for 10 hours, even in bad weather. This endurance allows continuous and in-depth surveillance, essential in asymmetric warfare contexts like the war against Hamas or monitoring Iranian ballistic threats.

The cost-benefit ratio is also notable. While an Oron costs around $1 billion—less than an F-35—its intelligence capabilities surpass those of many conventional platforms, making it a highly strategic and profitable investment.

Oron is not limited to passive intelligence collection. It provides a decisive tactical advantage, allowing Israeli forces to plan precise strikes, coordinate drones, and protect civilians from threats. Integration with SIGINT systems and Israeli satellites further expands coverage, giving a comprehensive view of the battlefield and facilitating strategic decision-making.

By combining human intelligence and automated capabilities, Oron illustrates the synergy between advanced technology and military expertise, giving Israel a unique advantage in aerial intelligence. As the article notes, “the person at the end is the one who decides,” emphasizing that despite technological sophistication, human intelligence remains central to fully exploiting the machine’s potential.


Oron represents a gradual evolution in Israeli aerial reconnaissance, following the Shavit and Eitam models. Each generation incorporated new technologies, enhancing range, speed, and mission precision. Current developments aim to create even more autonomous systems, capable of multi-theater missions, processing exponential volumes of data via AI.

The aircraft embodies a long-term strategic vision, where intelligence superiority becomes a lever of national security and deterrence. By winning the Israel Defense Prize, Oron is recognized not only as an advanced technological product but also as a vital operational tool for Israel’s defense and security.


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction of this text is prohibited without authorization.


This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It is delicate to testify as a layperson, but in this blog I generally express a personal impression based on current events and my reading of the international press. Photos and videos are taken from the web, strictly for personal use.


Español

El avión de reconocimiento Oron ha desempeñado un papel crucial en la recopilación de inteligencia desde el 7 de octubre de 2023, especialmente durante la operación iraní de junio, proporcionando alertas tempranas y apoyando ataques en tiempo real. Costo: 1.000 millones de dólares.

Oron: Un Avance Estratégico en la Vigilancia Aérea

El artículo de Dean Shmuel Elmas destaca la importancia crítica del avión de reconocimiento Oron en el aparato de seguridad de Israel. Desarrollado conjuntamente por MAFAT, IAI (Israel Aerospace Industries) y las FDI, Oron se distingue por su capacidad para proporcionar inteligencia en tiempo real y con cobertura amplia en múltiples frentes, desde el norte del Líbano hasta Gaza, e incluso más allá, alcanzando Irán y Yemen.

Capacidad Multi-sensor de Nueva Generación

Oron se presenta como un avión de vigilancia persistente y multi-sensor. Integra radares, cámaras y sistemas avanzados de escucha, lo que permite recopilar y analizar volúmenes masivos de datos SIGINT (inteligencia de señales) e imágenes de radar. Su característica única es la integración avanzada de inteligencia artificial (IA) para procesar esta información en tiempo real. Como señaló un oficial citado en el artículo: “sin la IA, es imposible maximizar las capacidades del avión”, tanto para la prevención de ataques como para el control de operaciones en el terreno.

Este enfoque hace que Oron sea único, especialmente en comparación con otros sistemas de vigilancia occidentales como el AWACS estadounidense, ya que combina múltiples funciones críticas en un solo avión, optimizando tanto la flexibilidad operativa como el alcance estratégico.

El desarrollo de Oron tuvo que superar desafíos excepcionales: convertir un avión civil estadounidense en una plataforma militar sofisticada, implementar sistemas complejos en pocos días y coordinar múltiples agencias y unidades militares. El avión puede alcanzar una altitud de 40,000 pies en solo 25 minutos y permanecer en misión durante 10 horas, incluso con mal tiempo. Esta resistencia le permite proporcionar vigilancia continua y en profundidad, esencial en contextos de guerra asimétrica como la guerra contra Hamas o la supervisión de amenazas balísticas iraníes.

La relación costo-beneficio también es notable. Aunque un Oron cuesta aproximadamente 1.000 millones de dólares, menos que un F-35, sus capacidades de inteligencia superan a muchas plataformas convencionales, convirtiéndolo en una inversión estratégica altamente rentable.

Oron no se limita a la recopilación pasiva de información. Ofrece una ventaja táctica decisiva, permitiendo a las fuerzas israelíes planificar ataques precisos, coordinar drones y proteger a la población civil de amenazas. La integración con sistemas SIGINT y satélites israelíes amplía aún más la cobertura, proporcionando una visión completa del campo de batalla y facilitando la toma de decisiones estratégicas.

Al combinar inteligencia humana y capacidades automatizadas, Oron ilustra la sinergia entre tecnología avanzada y experiencia militar, otorgando a Israel una ventaja única en inteligencia aérea. Como señala el artículo: “la persona al final es quien decide”, recordando que, a pesar de la sofisticación tecnológica, la inteligencia humana sigue siendo central para aprovechar plenamente el potencial de la máquina.

Oron forma parte de la evolución gradual del reconocimiento aéreo israelí, después de los modelos Shavit y Eitam. Cada generación incorporó nuevas tecnologías, mejorando el alcance, la rapidez y la precisión de las misiones. Los desarrollos actuales buscan crear sistemas aún más autónomos, capaces de misiones multiteatro y procesando volúmenes exponenciales de datos mediante IA.

El avión encarna así una visión estratégica a largo plazo, donde la superioridad en inteligencia se convierte en un instrumento de seguridad nacional y disuasión. Al ganar el Israel Defense Prize, Oron es reconocido no solo como un producto tecnológico avanzado, sino también como una herramienta operativa vital para la defensa y seguridad de Israel.


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Reproducción del texto prohibida sin autorización.


Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional. Es delicado testimoniar como profano, pero en este blog generalmente expreso una impresión personal basada en la actualidad y en la lectura de la prensa internacional. Las fotos y videos se toman de la web, exclusivamente para uso personal.


Hebrew Version


מטוס המודיעין אורון שיחק תפקיד חיוני באיסוף מודיעין מאז ה-7 באוקטובר 2023, ובמיוחד במהלך המבצע האיראני ביוני, כאשר סיפק התרעות מוקדמות ותמך בביצוע תקיפות בזמן אמת. עלות: 1 מיליארד דולר.

אורון: התקדמות אסטרטגית במעקב אווירי

המאמר של דין שמואל אלמס מדגיש את חשיבותו הקריטית של מטוס המודיעין אורון במערך הביטחוני של ישראל. מטוס זה, שפותח במשותף על ידי מפת”ח, תעשייה אווירית והצבא, מתבלט ביכולתו לספק מודיעין בזמן אמת ובכיסוי רחב במגוון חזיתות – מהצפון בלבנון ועד עזה, ואפילו מעבר לכך, כולל איראן ותימן.

יכולות מולטיסנסור דור חדש

אורון מתואר כמטוס תצפית מתמיד ומולטיסנסורי. הוא משלב ראדארים, מצלמות ומערכות האזנה מתקדמות, המאפשרות איסוף וניתוח כמויות עצומות של נתוני SIGINT (מודיעין אותות) ותמונות ראדאר. ייחודו טמון בשילוב מתקדם של בינה מלאכותית (AI) לעיבוד המידע בזמן אמת. כפי שהדגיש קצין שהוזכר במאמר: “ללא הבינה המלאכותית, בלתי אפשרי למצות את יכולות המטוס”, הן למניעת תקיפות והן לשליטה על פעולות בשטח.

גישה זו הופכת את אורון לייחודי, במיוחד בהשוואה למערכות מודיעין מערביות אחרות כמו AWACS האמריקאי, שכן הו משלב מספר פונקציות קריטיות במטוס אחד, ומייעל גם את הגמישות המבצעית וגם את טווח ההשפעה האסטרטגי.

פיתוח אורון נדרש להתגבר על אתגרים יוצאי דופן: המרת מטוס אזרחי אמריקאי לפלטפורמה צבאית מתקדמת, התקנת מערכות מורכבות תוך ימים ספורים ותיאום בין סוכנויות ויחידות צבאיות רבות. המטוס מסוגל להגיע לגובה של 40,000 רגל תוך 25 דקות בלבד ולהישאר במשימה במשך 10 שעות, גם בתנאי מזג אוויר קשים. סיבולת זו מאפשרת מעקב מתמשך ומעמיק, חיוני במצבי מלחמה אסימטריים כמו המלחמה נגד חמאס או ניטור איומים בליסטיים איראניים.

יחס עלות-תועלת גם הוא משמעותי. אף על פי שמחיר מטוס אורון (כ-1 מיליארד דולר) נמוך מזה של F-35, יכולות המודיעין שלו עולות על רבות מהפלטפורמות הקונבנציונליות, מה שהופך אותו להשקעה אסטרטגית ורווחית במיוחד.

אורון אינו מוגבל לאיסוף מידע פסיבי בלבד. הוא מספק יתרון טקטי מכריע, ומאפשר לכוחות ישראליים לתכנן תקיפות מדויקות, לתאם רחפנים ולהגן על אוכלוסייה אזרחית מפני איומים. אינטגרציה עם מערכות SIGINT ולוויינים ישראליים מרחיבה עוד יותר את הכיסוי, ומספקת תמונה מלאה של שדה הקרב ומקלה על קבלת החלטות אסטרטגיות.

באמצעות שילוב מודיעין אנושי ויכולות אוטומטיות, אורון ממחיש את הסינרגיה בין טכנולוגיה מתקדמת למומחיות צבאית, ומעניק לישראל יתרון ייחודי במודיעין אווירי. כפי שנאמר במאמר: “האדם בסוף הוא זה שמחליט”, ומזכיר שגם עם ההתקדמות הטכנולוגית, המודיעין האנושי נשאר מרכזי למיצוי הפוטנציאל המלא של המטוס.

אורון הוא חלק מהתפתחות הדרגתית של המודיעין האווירי הישראלי, אחרי דגמי שביט ואיתם. כל דור הטמיע טכנולוגיות חדשות, ששיפרו את טווח, מהירות ודיוק המשימות. הפיתוחים הנוכחיים מכוונים ליצירת מערכות אוטונומיות עוד יותר, המסוגלות לבצע משימות רב-חזיתיות ולעבד כמויות עצומות של מידע באמצעות AI.

המטוס מגלם חזון אסטרטגי ארוך טווח, שבו עליונות במודיעין הופכת למנוף של ביטחון לאומי והרתעה. עם זכייתו בפרס ביטחון ישראל, אורון מוכר לא רק כמוצר טכנולוגי מתקדם אלא גם ככלי מבצעי חיוני להגנה וביטחון ישראל.


© 2025 JBCH. כל הזכויות שמורות. אסור לשכפל את הטקסט ללא אישור.


מאמר זה אישי; איני טוען להיות מדען, היסטוריון או עיתונאי מקצועי. קשה להעיד כבלתי מקצועי, אך בבלוג זה אני מביע בדרך כלל רושם אישי על סמך החדשות וקריאת עיתונות בינלאומית. התמונות והסרטונים נלקחו מהאינטרנט, לשימוש אישי בלבד.

lundi 25 août 2025

le Soudan oublié, seule compte la lutte contre Israël ... (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 298

La guerre de l'information paie, et les qataris par l image et la voix d'Al Jazeera, par Pallywood ont gagné, relayé par les medias occidentaux qui ont soif d'audimat et qui veulent faire plaisir à la gauche extrème, du moins pour le moment, car la vérité finit toujours par triompher.


La Haine d'Israël à l'ONU et chez les ONG soit disant bien pensantes comme Amnesty International, et des dizaines d'autres ...  il n'y a qu'un seul regard : celui de la lutte contre l'Etat d'Israël... 



"In Gaza, they film ... in Sudan, they die 

A Gaza,  le Hamas filme, pendant que les soudanais meurent !


Le texte de Michael Ehrenstein (Jerusalem Post) explore les disparités marquantes dans la couverture médiatique et les efforts humanitaires entre Gaza et le Soudan, révélant les influences politiques qui façonnent l'humanitarisme mondial.


À Gaza, les organisations comme la Phase Classificative Intégrée (IPC) publient des rapports sur la malnutrition, mettant en scène des images frappantes de famine pour attirer l’attention internationale. Cette visibilité s’explique par une couverture médiatique soutenue et une attention particulière aux standards IPC, souvent amplifiée par des acteurs comme le Hamas.




En revanche, au Soudan, où un conflit dévastateur a conduit à une crise humanitaire majeure, la situation reste largement ignorée. Plus de 24 millions de Soudanais font face à l’insécurité alimentaire et à des conditions de vie extrêmes, mais les efforts pour documenter ou soulager cette crise peinent à émerger.





L’auteur souligne que cette différence ne repose pas uniquement sur des faits objectifs, mais sur des choix politiques et institutionnels. À Gaza, la malnutrition est filmée et largement relayée, avec des photos et des films fabriqués, tandis qu’au Soudan, les femmes et les enfants meurent dans l’indifférence, leurs souffrances masquées par un manque de couverture médiatique.


Ehrenstein critique le rôle des Nations Unies (ONU) et des ONG, et l'aide de Sorros ou du Qatar qu’il accuse de manipuler les données et de bloquer l’aide pour maintenir une pression internationale, notamment sur Israël. Cette obsession institutionnelle, influencée par des agendas politiques, détourne l’attention des tragédies moins médiatisées comme celle du Soudan, où la famine est un enjeu quotidien pour des millions de personnes.




Le texte met en lumière une tragédie humaine au Soudan, où la mort de masse reste invisible. Des volontaires distribuent de la nourriture dans des conditions précaires, mais l’absence d’un effort coordonné international aggrave la situation.


Ehrenstein pointe du doigt l’inaction des grandes puissances et des organisations humanitaires, qui privilégient les narratifs politiquement chargés, comme celui de Gaza, au détriment d’autres crises. Il note que l’ONU, malgré ses rapports, semble paralysée par des intérêts géopolitiques, notamment liés à Israël, tandis que le Soudan sombre dans l’oubli.

Véritable famine au Soudan

Une analyse plus profonde révèle que cette sélectivité humanitaire a des conséquences dramatiques. À Gaza, l’attention internationale permet une certaine visibilité, bien que critiquée comme étant parfois instrumentalisée. Au Soudan, l’absence de pression mondiale laisse des millions sans aide, exposés à la famine et aux violences.


Ehrenstein suggère que cette disparité reflète un humanitarisme biaisé, où les priorités sont dictées par des considérations politiques plutôt que par l’urgence des besoins. Il conclut en interrogeant pourquoi le Soudan reste négligé, posant la question implicite : l’humanitarisme mondial est-il vraiment guidé par la compassion ou par des agendas cachés ? et je rajouterai et la haine du juif qui s'est réveillée.

Rebelles au Soudan


En somme, le texte dénonce une politique humanitaire sélective, où Gaza bénéficie d’une couverture médiatique et d’efforts visibles, tandis que le Soudan, malgré une crise tout aussi grave, est relégué à l’arrière-plan.


Cette inégalité de traitement met en évidence les limites d’un système international influencé par des intérêts politiques, et des ONG financés par le Qatar ou la Turquie, laissant des millions de vies en péril sans réponse adéquate.








© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale 

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle 



ENGLISH

The War of Information Pays: Gaza vs. Sudan

The war of information pays off, and through Al Jazeera’s images and voice, through Pallywood, the Qataris have won, relayed by Western media hungry for ratings and eager to please the extreme left—for now, because the truth always triumphs.

The hatred of Israel at the UN and among supposedly well-intentioned NGOs such as Amnesty International, and dozens of others… there is only one perspective: opposition to the State of Israel.

“In Gaza, they film; in Sudan, they die.”

Michael Ehrenstein (Jerusalem Post) explores the stark disparities in media coverage and humanitarian efforts between Gaza and Sudan, revealing the political influences that shape global humanitarianism.

In Gaza, organizations like the Integrated Phase Classification (IPC) publish reports on malnutrition, featuring striking images of famine to attract international attention. This visibility is fueled by sustained media coverage and a focus on IPC standards, often amplified by actors such as Hamas.

In contrast, in Sudan, where a devastating conflict has led to a major humanitarian crisis, the situation remains largely ignored. Over 24 million Sudanese face food insecurity and extreme living conditions, yet efforts to document or alleviate this crisis struggle to emerge.

Ehrenstein points out that this difference is not based solely on objective facts but on political and institutional choices. In Gaza, malnutrition is filmed and widely shared, often with fabricated photos and videos, while in Sudan, women and children die in indifference, their suffering masked by lack of media coverage.

He criticizes the role of the United Nations (UN) and NGOs, and the aid from Soros or Qatar, accusing them of manipulating data and blocking assistance to maintain international pressure, particularly on Israel. This institutional obsession, influenced by political agendas, diverts attention from less-publicized tragedies like Sudan, where famine is a daily struggle for millions.


The text highlights a human tragedy in Sudan, where mass death remains invisible. Volunteers distribute food under precarious conditions, but the absence of a coordinated international effort worsens the situation.

Ehrenstein blames the inaction of major powers and humanitarian organizations, who favor politically charged narratives, such as Gaza’s, at the expense of other crises. He notes that the UN, despite its reports, seems paralyzed by geopolitical interests, especially related to Israel, while Sudan sinks into oblivion.

Real Famine in Sudan

A deeper analysis shows that this selective humanitarianism has dramatic consequences. In Gaza, international attention provides some visibility, albeit sometimes criticized as instrumentalized. In Sudan, the lack of global pressure leaves millions without aid, exposed to famine and violence.

Ehrenstein suggests that this disparity reflects biased humanitarianism, where priorities are dictated by political considerations rather than urgent needs. He questions why Sudan remains neglected, implicitly asking: is global humanitarianism truly guided by compassion or by hidden agendas? I would add: and by the awakened hatred of Jews.

Rebels in Sudan

In short, the text denounces a selective humanitarian policy, where Gaza benefits from media coverage and visible efforts, while Sudan, despite an equally severe crisis, is relegated to the background.

This unequal treatment highlights the limits of an international system influenced by political interests and NGOs funded by Qatar or Turkey, leaving millions of lives at risk without an adequate response.


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction of the text is prohibited without authorization.


This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It is delicate to testify as an amateur, but in this blog, I generally express a personal reaction based on current events and my review of the international press.


The photos and videos are taken from the web, again for strictly personal use.


ESPAÑOL


La Guerra de la Información: Gaza vs. Sudán

La guerra de la información da frutos, y a través de la imagen y la voz de Al Jazeera, y de Pallywood, los cataríes han ganado, apoyados por los medios occidentales ávidos de audiencia y deseosos de complacer a la extrema izquierda—al menos por ahora, porque la verdad siempre triunfa.

El odio hacia Israel en la ONU y en ONG supuestamente bienintencionadas, como Amnistía Internacional y decenas de otras… solo tiene una perspectiva: la lucha contra el Estado de Israel.

“En Gaza, filman; en Sudán, mueren.”

Michael Ehrenstein (Jerusalem Post) explora las marcadas disparidades en la cobertura mediática y los esfuerzos humanitarios entre Gaza y Sudán, revelando las influencias políticas que moldean el humanitarismo mundial.

En Gaza, organizaciones como la Clasificación de Fase Integrada (IPC) publican informes sobre la desnutrición, mostrando imágenes impactantes de hambruna para atraer la atención internacional. Esta visibilidad se explica por la cobertura mediática sostenida y la atención a los estándares de IPC, amplificada a menudo por actores como Hamás.

En cambio, en Sudán, donde un conflicto devastador ha provocado una crisis humanitaria importante, la situación permanece en gran medida ignorada. Más de 24 millones de sudaneses enfrentan inseguridad alimentaria y condiciones de vida extremas, pero los esfuerzos por documentar o aliviar esta crisis apenas emergen.

Ehrenstein subraya que esta diferencia no se basa solo en hechos objetivos, sino en decisiones políticas e institucionales. En Gaza, la desnutrición se filma y se comparte ampliamente, con fotos y videos muchas veces fabricados, mientras que en Sudán, mujeres y niños mueren en la indiferencia, sus sufrimientos ocultos por la falta de cobertura mediática.

Critica el papel de las Naciones Unidas (ONU) y de las ONG, así como la ayuda de Soros o Catar, a quienes acusa de manipular datos y bloquear asistencia para mantener presión internacional, especialmente sobre Israel. Esta obsesión institucional, influenciada por agendas políticas, desvía la atención de tragedias menos mediáticas como la de Sudán, donde la hambruna es un desafío diario para millones de personas.

El texto pone de relieve una tragedia humana en Sudán, donde la muerte masiva permanece invisible. Los voluntarios distribuyen alimentos en condiciones precarias, pero la ausencia de un esfuerzo internacional coordinado agrava la situación.

Ehrenstein señala la inacción de las grandes potencias y de las organizaciones humanitarias, que privilegian narrativas políticamente cargadas, como la de Gaza, en detrimento de otras crisis. Observa que la ONU, pese a sus informes, parece paralizada por intereses geopolíticos, especialmente relacionados con Israel, mientras Sudán se hunde en el olvido.

Hambruna real en Sudán

Un análisis más profundo revela que este humanitarismo selectivo tiene consecuencias dramáticas. En Gaza, la atención internacional permite cierta visibilidad, aunque a veces criticada como instrumentalizada. En Sudán, la ausencia de presión mundial deja a millones sin ayuda, expuestos a la hambruna y la violencia.


Ehrenstein sugiere que esta disparidad refleja un humanitarismo sesgado, donde las prioridades son dictadas por consideraciones políticas en lugar de necesidades urgentes. Concluye preguntándose por qué Sudán sigue siendo ignorado, planteando implícitamente: ¿el humanitarismo mundial está realmente guiado por la compasión o por agendas ocultas? Yo añadiría: y por el odio al judío que se ha despertado.

Rebeldes en Sudán

En suma, el texto denuncia una política humanitaria selectiva, donde Gaza se beneficia de cobertura mediática y esfuerzos visibles, mientras Sudán, a pesar de una crisis igual de grave, queda relegado a un segundo plano.

Esta desigualdad pone de manifiesto los límites de un sistema internacional influido por intereses políticos y ONG financiadas por Catar o Turquía, dejando millones de vidas en riesgo sin una respuesta adecuada.

© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Reproducción del texto prohibida sin autorización.


Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador o periodista profesional. Es delicado dar testimonio siendo profano, pero en este blog generalmente expreso un golpe de corazón basado en la actualidad y mi lectura de la prensa internacional.


Las fotos y videos se toman de la web, también para uso estrictamente personal.


עברית (HEBREW)


מלחמת המידע משתלמת: עזה מול סודאן


מלחמת המידע משתלמת, והקטארים, באמצעות דימויים וקול של אל-ג’זירה ו”Pallywood”, ניצחו, בתמיכת מדיה מערבית הצמאה לרייטינג ורוצה לרצות את השמאל הקיצוני—לפחות לעת עתה, כי האמת תמיד תנצח.


השנאה לישראל באו״ם ובקרב ארגוני זכויות אדם כביכול כמו אמנסטי אינטרנשיונל ועשרות אחרים… יש רק מבט אחד: המאבק נגד מדינת ישראל.


“בעזה הם מצלמים; בסודאן הם מתים.”


מייקל אהרנשטיין (Jerusalem Post) חוקר את הפערים הבולטים בכיסוי התקשורתי ובמאמצים ההומניטריים בין עזה לסודאן, וחושף את ההשפעות הפוליטיות שמעצבנות את ההומניטריזם העולמי.


בעזה, ארגונים כמו Integrated Phase Classification (IPC) מפרסמים דוחות על תת-תזונה, ומציגים תמונות מרשימות של רעב כדי למשוך תשומת לב בינלאומית. נראות זו מוסברת בכיסוי תקשורתי מתמשך ובתשומת לב לסטנדרטים של IPC, לעיתים בהגברת פעולתם של שחקנים כמו חמאס.


לעומת זאת, בסודאן, שם סכסוך הרסני הביא למשבר הומניטרי חמור, המצב נשאר במידה רבה בלתי נראֶה. יותר מ-24 מיליון סודאנים מתמודדים עם חוסר ביטחון תזונתי ותנאי חיים קשים, אך מאמצים לתעד או להקל על המשבר מתקשים להתקיים.


אהרנשטיין מציין שההבדל הזה אינו מבוסס רק על עובדות אובייקטיביות, אלא על בחירות פוליטיות ומוסדיות. בעזה, תת-תזונה מתועדת ומשודרת באופן נרחב, עם תמונות וסרטונים שהוכנו לעיתים, בעוד שבסודאן, נשים וילדים מתים באדישות, וסבלם מוסתר מחוסר כיסוי תקשורתי.


הוא מבקר את תפקיד האו״ם וה- NGOs, ואת סיועם של סורוס או קטאר, אותם הוא מאשים במניפולציה של נתונים ובחסימת סיוע כדי לשמור על לחץ בינלאומי, במיוחד כלפי ישראל. אובססיה מוסדית זו, המושפעת על ידי אג’נדות פוליטיות, מסיטה את תשומת הלב מטראגיות פחות מתועדות כמו זו של סודאן, שבה הרעב הוא אתגר יומיומי למיליונים.


הטקסט מדגיש טרגדיה אנושית בסודאן, שבה מוות המוני נשאר בלתי נראה. מתנדבים מחלקים מזון בתנאים קשים, אך חוסר מאמץ בינלאומי מתואם מחמיר את המצב.


אהרנשטיין מצביע על חוסר הפעולה של המעצמות הגדולות ושל הארגונים ההומניטריים, שמעדיפים נרטיבים טעונים פוליטית, כמו זה של עזה, על פני משברים אחרים. הוא מציין שהאו״ם, למרות דוחותיו, נראה משותק על ידי אינטרסים גיאופוליטיים, במיוחד הקשורים לישראל, בעוד סודאן טובלת בשכחה.


רעב אמיתי בסודאן


ניתוח מעמיק יותר מראה שהומניטריזם סלקטיבי זה יש לו השלכות דרמטיות. בעזה, תשומת הלב הבינלאומית מספקת נראות מסוימת, אף שהיא לעיתים מבוקרת כהשתמשות פוליטית. בסודאן, חוסר הלחץ העולמי משאיר מיליונים ללא סיוע, חשופים לרעב ואלימות.


אהרנשטיין מציע שהפער הזה משקף הומניטריזם מוטה, שבו סדרי העדיפויות נקבעים לפי שיקולים פוליטיים ולא לפי הצורך הדחוף. הוא מסכם בשאלה מדוע סודאן נשארת מוזנחת, תוך שאלה מרומזת: האם ההומניטריזם העולמי מונחה באמת על ידי חמלה או על ידי אג’נדות נסתרות? ואני מוסיף: והשנאה ליהודים שהתעוררה.


מורדים בסודאן


לסיכום, הטקסט מגנה מדיניות הומניטרית סלקטיבית, שבה עזה נהנית מכיסוי תקשורתי וממאמצים נראים לעין, בעוד שסודאן, על אף משבר חמור באותה מידה, נדחקת לשוליים.


אי-שוויון זה מדגיש את מגבלות המערכת הבינלאומית המושפעת על ידי אינטרסים פוליטיים ו- NGOs הממומנים על ידי קטאר או טורקיה, ומשאיר מיליוני חיים בסכנה ללא מענה מתאים.


© 2025 JBCH. כל הזכויות שמורות. אין לשכפל את הטקסט ללא הרשאה.


מאמר זה אישי; איני טוען להיות מדען, היסטוריון או עיתונאי מקצועי. קשה להעיד כטירון, אך בבלוג זה אני מביע בדרך כלל תגובת לב על סמך חדשות עדכניות וסקירת עיתונות בינלאומית.


הצילום והסרטונים נלקחו מהאינטרנט, גם כן לשימוש אישי בלבד.


Et après les algorithmes ? (FR). JBCH N° 297

L’IA et la Redéfinition de la Culture : Une Synthèse

d'après une lecture d'un article de Joshua Rothman, The New Yorker, 1er et 8 septembre 2025]



Depuis deux décennies, les algorithmes des réseaux sociaux orchestrent nos vies, colonisant nos moments libres avec des flux incessants de contenu : Reddit le matin, Netflix le soir, TikTok entre deux. Joshua


Rothman, dans un essai introspectif, explore comment l’intelligence artificielle (IA) pourrait bouleverser encore davantage notre rapport à la culture, remplaçant l’hyperstimulation algorithmique par une nouvelle dynamique, à la fois libératrice et inquiétante.


Rothman décrit sa routine matinale, où il troque les distractions des réseaux pour des échanges avec des IA comme Claude ou Perplexity. Ces outils offrent des réponses factuelles, presque ennuyeuses, libérant du temps pour lire ou travailler, loin de la frénésie des algorithmes sociaux. Mais ce calme masque une transformation : le web sature de « slop IA » – contenus générés artificiellement, sites automatisés, influenceurs virtuels. Une étude citée révèle que plus de la moitié du texte en ligne est modifié par l’IA, alimentant la « théorie de l’internet mort » où l’humain semble évincé.





S’appuyant sur Norbert Wiener, pionnier de la cybernétique, Rothman rappelle que les sociétés reposent sur des messages entre humains et machines. Avec l’IA, ces échanges s’accélèrent, mais risquent d’imposer des visions simplistes ou erronées, défiant notre intelligence. L’auteur expérimente cette tension dans la création culturelle : via NotebookLM, il génère des podcasts personnalisés à partir de ses écrits, utiles mais dénués de l’étincelle humaine. L’IA excelle dans la reproduction de schémas, pas dans l’originalité.





Des créateurs comme l’équipe de « AI OR DIE » exploitent pourtant ce potentiel, utilisant l’IA pour concrétiser des idées cinématographiques autrefois irréalisables. Leur liberté créative évoque l’ère des auteurs des années 60-70, mais l’IA impose une esthétique standardisée et manque d’intention artistique. Jaron Lanier, pionnier technologique, imagine un futur où un « hub IA » fusionne musique, vidéo et jeux en flux personnalisés, effaçant les frontières des formes culturelles traditionnelles (chansons, pièces) au profit d’expériences éphémères, taillées pour chaque individu. Ce « simulacre de société » pourrait isoler, remplaçant les communautés réelles par des illusions algorithmiques.


Rothman contraste cette fluidité avec la culture humaine, incarnée par ses souvenirs d’Edmund White, professeur dont les cours incarnaient une transmission vivante. L’IA, sans individualité, peine à créer des récits authentiques, faits de contradictions et d’erreurs fécondes, comme l’explique la scénariste Carly Mensch. Si l’IA peut produire des soaps interminables, elle échoue à capturer le « care » qui rend une histoire universelle.





Enfin, l’IA devient un miroir intime. Avec des lunettes Ray-Ban Meta, Rothman « voit » sa fête familiale via une narration IA, presque thérapeutique. Mais Daniel Kwan, cinéaste, alerte : l’IA fracture la confiance collective, ces « histoires partagées » qui unissent. Comme dans un jeu de Jenga, retirer ces fondations menace l’édifice social. Pourtant, face à l’artificiel, l’humain pourrait redevenir précieux, comme les effets pratiques au cinéma face aux CGI.


En somme, l’IA promet une culture abondante mais potentiellement vide, où le volume étouffe l’authenticité.



Si les réseaux sociaux ont comblé nos vides avec du bruit, l’IA risque de les remplir d’un silence automatisé. Reste à savoir si nous saurons, dans ce flux, préserver l’espace pour nos voix uniques.









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Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale 

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle 




Les Juifs en Arabie pré-islamiste (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 296

La rencontre entre Moïse et Tsippora (ou Séphora) est relatée dans le Livre de l’Exode, chapitre 2, versets 15 à 22. Selon ce récit, Moïse, après avoir tué un Égyptien, fuit l’Égypte et se réfugie au pays de Madian. Là, il rencontre les sept filles de Jéthro, prêtre de Madian, en Arabie, qui viennent puiser de l’eau au puits. Moïse les défend contre des bergers, puis il aide à abreuver leur troupeau. En remerciement, Jéthro lui donne sa fille Tsippora en mariage. Cette alliance entre Israël et Arabie était conclue. 


La probable rencontre entre MBS et Nathanyaou, aurait eu lieu à Néom, à 50 Km d'Eilat, le 24 novembre 2020,. Il quitte en frégate Eilat et se rend sur le site de la future ville de Neom,  face à Sharm El Cheikh sur la mer Rouge ,  Ce jour, MBS promet au dirigeant israélien de rénover la ville de Khaybar, au nord de Médine en hommage aux juifs qui l’ont habité pendant plus de mille ans, prévoyant l’arrivée future de touristes juifs et israéliens. Un pacte aurait été concocté entre les deux dirigeants, discrètement car le Roi Salman y est opposé. MBS a besoin de la technologie israélienne, car cette ville se veut connectée et écologique, des sa fondation.



Tzippora


Le Judaïsme en Arabie avant l’Islam et la Reconnaissance d'Israël par MBS un retour !




Avant l’avènement de l’islam, le judaïsme occupait une place majeure dans certaines régions de la péninsule arabique, notamment dans le royaume de Himyar, au sud-ouest de l’Arabie actuelle. Comme l’analyse Christian Robin dans Himyar et Israël (2004), ce royaume, unifié au IIIe siècle et étendu au IVe siècle à l’Arabie centrale et occidentale, vit une conversion massive au judaïsme sous les règnes d’Abïkarib et Joseph. 


Cette domination juive dura près de 150 ans, avant l’arrivée de l’islam, et influença profondément la culture, le lexique et les pratiques religieuses qui se retrouveront dans le Coran. Robin souligne que cette implantation n’était pas seulement religieuse, mais aussi sociale et politique : le judaïsme servait à unifier des tribus dispersées en une “commune” unique placée sous l’autorité divine, 




Les sources externes, telles que les chroniques grecques, syriaques et byzantines,  confirment la vitalité de cette communauté. À Beth She’arim, en Israël, des caveaux sont réservés aux Himyarites, illustrant les liens étroits entre ces juifs arabiques et la terre d’Israël. 


À Himyar au sud et à Khatbar au nordmême dans d'autres lieux, les inscriptions royales et privées révèlent un judaïsme structuré : les rois soutiennent la réforme monothéiste sans nécessairement s’y convertir pleinement, tandis que les inscriptions privées utilisent des bénédictions, des noms juifs et des mentions d’Israël pour légitimer la communauté et ses pratiques. 



Les rois comme Joseph menèrent des actions militaires et religieuses pour affirmer la suprématie de leur foi, provoquant parfois des conflits avec les chrétiens voisins et l’Éthiopie aksoumite. Ainsi, le judaïsme préislamique n’était pas seulement une religion mais un vecteur d’organisation sociale et politique.


Le judaïsme himyarite influença directement l’islam naissant : la notion de communauté unique, les références bibliques et prophétiques, et certains termes religieux apparaissent dans le Coran. Robin souligne que Muhammad reprit l’idée d’une communauté unifiée , tout en fusionnant l’autorité religieuse et politique, à l’image de Joseph et de la structure himyarite. 


Les réformes d’Abïkarib et Joseph constituent donc un précédent significatif pour comprendre la naissance et l’organisation de l’islam, révélant que l’Arabie préislamique n’était pas homogène mais traversée par des dynamiques religieuses complexes.




Dans ce contexte historique, la récente initiative du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane (MBS) prend une dimension symbolique et diplomatique majeure. Lors de sa rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, MBS a souligné l’importance historique de la présence juive en Arabie. Il a proposé de restaurer les anciens monuments juifs, soulignant que préserver ce patrimoine historique est un geste de réconciliation et de reconnaissance des liens anciens entre Arabie et judaïsme. 








Cette démarche illustre une volonté de rétablir un dialogue culturel et historique entre Arabie et Israël, dépassant les enjeux politiques immédiats pour valoriser la mémoire et le respect des communautés anciennes.


MBS insiste sur le fait que le judaïsme a contribué à structurer l’Arabie préislamique et que reconnaître cette influence renforce la légitimité historique et culturelle de la région. Les projets de restauration et de coopération scientifique et touristique autour des sites juifs anciens symbolisent une ouverture inattendue dans un pays longtemps perçu comme exclusif sur le plan religieux. 




La démarche de MBS pourrait transformer les perceptions internationales et régionales, montrant que l’Arabie saoudite s’intéresse à son héritage multi-religieux et à l’histoire juive qui précède l’islam.


Le judaïsme en Arabie préislamique, et notamment dans le royaume himyarite, fut un facteur crucial de cohésion sociale, de structuration politique et d’influence religieuse sur l’islam naissant. 


La reconnaissance récente de cette histoire par MBS, par des gestes concrets comme la restauration de monuments et la mise en valeur du patrimoine juif, constitue un pont entre passé et présent, Arabie et Israël. 


Cette initiative illustre l’importance d’appréhender l’histoire de la péninsule arabique dans sa pluralité, où judaïsme et islam se sont croisés, et où la mémoire des Himyarites continue de résonner dans la diplomatie contemporaine.




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Anglais


The Meeting of Moses and Tsippora and the Importance of Judaism in Arabia Before Islam


The encounter between Moses and Tsippora (or Sephora) is recounted in the Book of Exodus, chapter 2, verses 15 to 22. According to this account, after killing an Egyptian, Moses fled Egypt and took refuge in the land of Midian. There, he met the seven daughters of Jethro, the priest of Midian in Arabia, who came to draw water from the well. Moses defended them against shepherds and helped water their flock. In gratitude, Jethro gave him his daughter Tsippora in marriage, establishing an alliance between Israel and Arabia.


The probable meeting between MBS (Mohammed bin Salman) and Netanyahu likely took place in NEOM, 50 km from Eilat, on November 24, 2020. He departed Eilat by frigate and visited the future site of the city of NEOM, facing Sharm El Sheikh on the Red Sea. On that day, MBS promised the Israeli leader to renovate the city of Khaybar, north of Medina, in honor of the Jews who had lived there for over a thousand years, anticipating the arrival of Jewish and Israeli tourists. A pact was reportedly discreetly arranged between the two leaders, as King Salman opposed it. MBS needs Israeli technology because this city is intended to be connected and ecological from its foundation.


Before the advent of Islam, Judaism held a major place in parts of the Arabian Peninsula, particularly in the Himyarite kingdom in southwestern Arabia. As Christian Robin analyzes in Himyar and Israel (2004), this kingdom, unified in the 3rd century and expanded in the 4th century to central and western Arabia, experienced a massive conversion to Judaism under the reigns of Abikarib and Joseph. This Jewish dominance lasted nearly 150 years before Islam’s arrival, profoundly influencing the culture, lexicon, and religious practices that appear in the Quran. Robin emphasizes that this influence was not merely religious but also social and political: Judaism served to unify scattered tribes into a single “commune” under divine authority.


External sources, such as Greek, Syriac, and Byzantine chronicles, confirm the vitality of this community. In Beth She’arim, Israel, tombs are reserved for Himyarites, illustrating the close ties between these Arabian Jews and the land of Israel. In Himyar in the south and Khaybar in the north, royal and private inscriptions reveal structured Judaism: kings supported monotheistic reform without fully converting, while private inscriptions employed blessings, Jewish names, and mentions of Israel to legitimize the community and its practices.


Kings like Joseph carried out military and religious actions to assert the supremacy of their faith, sometimes provoking conflicts with neighboring Christians and Aksumite Ethiopia. Thus, pre-Islamic Judaism was not only a religion but a means of social and political organization.


Himyarite Judaism directly influenced early Islam: the notion of a unified community, biblical and prophetic references, and certain religious terms appear in the Quran. Robin highlights that Muhammad adopted the idea of a unified community, while merging religious and political authority, similar to Joseph and the Himyarite structure.


The reforms of Abikarib and Joseph thus provide a significant precedent for understanding the emergence and organization of Islam, showing that pre-Islamic Arabia was not homogeneous but traversed by complex religious dynamics.


In this historical context, the recent initiative of Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman takes on a symbolic and diplomatic dimension. During his meeting with Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, MBS emphasized the historical importance of the Jewish presence in Arabia. He proposed restoring ancient Jewish monuments, highlighting that preserving this heritage is a gesture of reconciliation and recognition of the ancient links between Arabia and Judaism.


This approach illustrates a desire to restore cultural and historical dialogue between Arabia and Israel, beyond immediate political issues, valuing memory and respect for ancient communities. MBS insists that Judaism contributed to structuring pre-Islamic Arabia, and acknowledging this influence reinforces the historical and cultural legitimacy of the region. Restoration projects and scientific and touristic cooperation around ancient Jewish sites symbolize an unexpected openness in a country long perceived as religiously exclusive.


MBS’s initiative could transform international and regional perceptions, showing that Saudi Arabia cares about its multi-religious heritage and the Jewish history predating Islam. Pre-Islamic Judaism, especially in the Himyarite kingdom, was a crucial factor for social cohesion, political structuring, and religious influence on early Islam. The recent recognition of this history by MBS, through concrete gestures such as monument restoration and heritage promotion, forms a bridge between past and present, Arabia and Israel. This initiative underscores the importance of understanding the Arabian Peninsula’s history in its plurality, where Judaism and Islam intersected, and where the memory of the Himyarites continues to resonate in contemporary diplomacy.


Español


El Encuentro de Moisés y Tsippora y la Importancia del Judaísmo en Arabia Antes del Islam


El encuentro entre Moisés y Tsippora (o Séfora) se relata en el Libro del Éxodo, capítulo 2, versículos 15 a 22. Según este relato, después de matar a un egipcio, Moisés huyó de Egipto y se refugió en la tierra de Madián. Allí conoció a las siete hijas de Jetro, el sacerdote de Madián en Arabia, que acudían al pozo a sacar agua. Moisés las defendió de los pastores y ayudó a dar de beber a su rebaño. En agradecimiento, Jetro le dio a su hija Tsippora en matrimonio, estableciendo una alianza entre Israel y Arabia.


El probable encuentro entre MBS (Mohammed bin Salman) y Netanyahu habría tenido lugar en NEOM, a 50 km de Eilat, el 24 de noviembre de 2020. Partió de Eilat en fragata y visitó el sitio de la futura ciudad de NEOM, frente a Sharm El Sheikh en el Mar Rojo. Ese día, MBS prometió al líder israelí renovar la ciudad de Khaybar, al norte de Medina, en homenaje a los judíos que la habitaron durante más de mil años, anticipando la llegada futura de turistas judíos e israelíes. Se habría acordado un pacto discretamente entre los dos líderes, ya que el Rey Salman se oponía. MBS necesita la tecnología israelí, ya que esta ciudad se proyecta conectada y ecológica desde su fundación.


Antes del advenimiento del islam, el judaísmo ocupaba un lugar importante en partes de la Península Arábiga, especialmente en el reino himyarita en el suroeste de Arabia. Como analiza Christian Robin en Himyar y Israel (2004), este reino, unificado en el siglo III y expandido en el siglo IV a Arabia central y occidental, vivió una conversión masiva al judaísmo bajo los reinados de Abikarib y José. Esta dominación judía duró casi 150 años antes de la llegada del islam, influyendo profundamente en la cultura, el léxico y las prácticas religiosas que aparecen en el Corán. Robin subraya que esta influencia no era solo religiosa, sino también social y política: el judaísmo servía para unificar tribus dispersas en una “comuna” única bajo autoridad divina.


Fuentes externas, como crónicas griegas, siríacas y bizantinas, confirman la vitalidad de esta comunidad. En Bet She’arim, Israel, hay tumbas reservadas para himyaritas, ilustrando los estrechos vínculos entre estos judíos árabes y la tierra de Israel. En Himyar al sur y Khaybar al norte, inscripciones reales y privadas revelan un judaísmo estructurado: los reyes apoyaban la reforma monoteísta sin necesariamente convertirse completamente, mientras que las inscripciones privadas utilizaban bendiciones, nombres judíos y menciones de Israel para legitimar la comunidad y sus prácticas.


Reyes como José llevaron a cabo acciones militares y religiosas para afirmar la supremacía de su fe, provocando a veces conflictos con cristianos vecinos y la Etiopía aksumita. Así, el judaísmo preislámico no era solo una religión, sino un medio de organización social y política.


El judaísmo himyarita influyó directamente en el islam naciente: la noción de comunidad unificada, referencias bíblicas y proféticas, y ciertos términos religiosos aparecen en el Corán. Robin señala que Mahoma adoptó la idea de una comunidad unificada, fusionando la autoridad religiosa y política, similar a José y a la estructura himyarita.


Las reformas de Abikarib y José constituyen un precedente significativo para comprender el surgimiento y la organización del islam, mostrando que Arabia preislámica no era homogénea sino atravesada por dinámicas religiosas complejas.


En este contexto histórico, la reciente iniciativa del príncipe heredero saudí Mohammed bin Salman tiene una dimensión simbólica y diplomática importante. Durante su encuentro con el primer ministro israelí Benjamin Netanyahu, MBS subrayó la importancia histórica de la presencia judía en Arabia. Propuso restaurar antiguos monumentos judíos, destacando que preservar este patrimonio es un gesto de reconciliación y reconocimiento de los antiguos vínculos entre Arabia y el judaísmo.


Esta iniciativa refleja el deseo de restablecer un diálogo cultural e histórico entre Arabia e Israel, más allá de los asuntos políticos inmediatos, valorizando la memoria y el respeto a las comunidades antiguas. MBS insiste en que el judaísmo contribuyó a estructurar la Arabia preislámica y que reconocer esta influencia refuerza la legitimidad histórica y cultural de la región. Los proyectos de restauración y cooperación científica y turística en torno a antiguos sitios judíos simbolizan una apertura inesperada en un país percibido durante mucho tiempo como exclusivo en el ámbito religioso.


La iniciativa de MBS podría transformar la percepción internacional y regional, mostrando que Arabia Saudita se interesa por su herencia multirreligiosa y la historia judía que precede al islam. El judaísmo en Arabia preislámica, especialmente en el reino himyarita, fue un factor crucial de cohesión social, estructuración política e influencia religiosa sobre el islam naciente. La reciente reconocida de esta historia por MBS, mediante gestos concretos como la restauración de monumentos y la promoción del patrimonio, constituye un puente entre pasado y presente, Arabia e Israel. Esta iniciativa subraya la importancia de comprender la historia de la península arábiga en su pluralidad, donde judaísmo e islam se cruzaron, y donde la memoria de los himyaritas continúa resonando en la diplomacia contemporánea.


Hebreu


מפגשו של משה וציפורה וחשיבות היהדות בערב הסעודית לפני האסלאם


המפגש בין משה לציפורה (או ספורה) מסופר בספר שמות, פרק ב’, פסוקים 15–22. לפי סיפור זה, לאחר שהרג מצרי, ברח משה ממצרים ומצא מקלט בארץ מדין. שם פגש את שבע בנות יתרו, כהן מדין בערב הסעודית, שבאו לשאוב מים מן הבאר. משה הגן עליהן מפני רועים ועזר לשתות את עדרן. בתמורה, נתן לו יתרו את בתו ציפורה לנישואין, וכך נוצרה ברית בין ישראל לערב הסעודית.


המפגש הסביר ביותר בין מוחמד בן סלמאן (MBS) ובנימין נתניהו התקיים ככל הנראה ב-NEOM, במרחק 50 ק”מ מאלית, ב-24 בנובמבר 2020. הוא עזב את אילת במ fregatte וביקר באתר העיר העתידית NEOM, מול שארם א-שייח’ בים סוף. באותו יום, הבטיח MBS לראש ממשלת ישראל לשפץ את עיר ח’ייבר, צפונית למדינה, לכבוד היהודים שגרו שם יותר מאלף שנה, תוך חיזוי בואם העתידי של תיירים יהודים וישראלים. על פי הדיווחים, הוסכם הסכם סודי בין שני המנהיגים, כיוון שהמלך סלמאן התנגד לו. MBS זקוק לטכנולוגיה ישראלית, שכן העיר מתוכננת להיות מחוברת ואקולוגית מאז הקמתה.


לפני בוא האסלאם, היהדות תפסה מקום מרכזי בחלקים מסוימים של חצי האי ערב, במיוחד בממלכת החימר בדרום-מערב ערב של היום. כפי שמנתח כריסטיאן רובין ב-Himyar and Israel (2004), ממלכה זו, מאוחדת במאה ה-3 ומורחבת במאה ה-4 לערב הסעודית המרכזית והמזרחית, חוותה המרה מסיבית ליהדות בתקופת שלטונם של אביקריב ויוסף. שליטה זו של היהודים נמשכה כ-150 שנה לפני בוא האסלא



 האסלאם והשפיעה עמוקות על התרבות, הלקסיקון והמנהגים הדתיים שהופיעו בקוראן. רובין מדגיש שהשפעה זו לא הייתה רק דתית, אלא גם חברתית ופוליטית: היהדות שימשה לאיחוד שבטים מפוזרים ל”קומונה” אחת תחת סמכות אלוהית.


מקורות חיצוניים, כגון כרוניקות ביוונית, סורית וביזנטית, מאשרים את החיות של הקהילה הזו. בבית שערים, בישראל, קיימים קברים שהוקצו לחימריטים, מה שממחיש את הקשרים ההדוקים בין יהודים ערביים אלה לארץ ישראל. בחימר בדרום ובח’ייבר בצפון, כתובות מלכותיות ופרטיות חושפות יהדות מסודרת: המלכים תמכו ברפורמה מונותאיסטית מבלי להמיר דתם במלואה, בעוד שכתובות פרטיות השתמשו בברכות, שמות יהודיים והזכרת ישראל כדי להעניק לגיטימציה לקהילה ולמנהגיה.


מלכים כמו יוסף פעלו צבאית ודתית לחיזוק עליונות אמונתם, לעיתים מעוררים קונפליקטים עם נוצריים שכנים ואתיופיה אקסומית. לפיכך, יהדות ערב לפני האסלאם לא הייתה רק דת אלא גם כלי לארגון חברתי ופוליטי.


יהדות החימריטים השפיעה ישירות על האסלאם הצעיר: רעיון הקהילה המאוחדת, התייחסויות מקראיות ונבואיות, ומונחים דתיים מסוימים מופיעים בקוראן. רובין מדגיש שמוחמד אימץ את רעיון הקהילה המאוחדת תוך מיזוג סמכויות דתיות ופוליטיות, בדומה ליוסף ולמבנה החימריטי.


רפורמות אביקריב ויוסף מהוות אפוא תקדים משמעותי להבנת היווצרות האסלאם וארגונו, ומראות שערב הסעודית לפני האסלאם לא הייתה הומוגנית אלא עברה דינמיקות דתיות מורכבות.


בהקשר ההיסטורי הזה, היוזמה האחרונה של יורש העצר הסעודי מוחמד בן סלמאן (MBS) מקבלת משמעות סמלי ודיפלומטית רבה. במהלך מפגשו עם ראש ממשלת ישראל בנימין נתניהו, הדגיש MBS את החשיבות ההיסטורית של נוכחות יהודית בערב הסעודית. הוא הציע לשפץ את המונומנטים היהודיים העתיקים, והדגיש ששימור המורשת הזו הוא מחווה של פיוס והכרה בקשרים העתיקים בין ערב הסעודית ליהדות.


יוזמה זו ממחישה רצון לשקם דיאלוג תרבותי והיסטורי בין ערב הסעודית וישראל, מעבר לנושאים פוליטיים מיידיים, תוך הדגשת הזיכרון וכיבוד הקהילות העתיקות. MBS מתעקש שהיהדות תרמה למבנה ערב הסעודית לפני האסלאם, והכרה בהשפעה זו מחזקת את הלגיטימציה ההיסטורית והתרבותית של האזור. פרויקטי שיקום ושיתוף פעולה מדעי ותיירותי סביב אתרי יהודים עתיקים מסמלים פתיחות בלתי צפויה במדינה שנתפסה זמן רב כבלעדית מבחינה דתית.


יוזמת MBS עשויה לשנות תפיסות בינלאומיות ואזוריות, ולהראות שערב הסעודית מתעניינת במורשתה הרב-דתית ובהיסטוריה היהודית שקודמת לאסלאם. יהדות ערב לפני האסלאם, ובמיוחד בממלכת החימר, הייתה גורם מרכזי לאחדות חברתית, מבנה פוליטי והשפעה דתית על האסלאם הצעיר. ההכרה האחרונה בהיסטוריה זו על ידי MBS, באמצעות מחוות מוחשיות כמו שיקום מונומנטים וקידום המורשת, יוצרת גשר בין עבר להווה, בין ערב הסעודית לישראל. יוזמה זו מדגישה את חשיבות ההבנה של ההיסטוריה של חצי האי ערב ברב-גוניותה, שבה היהדות והאסלאם הצטלבו, וזיכרון החימריטים ממשיך להדהד בדיפלומטיה עכשווית.


La station-Service spaciale (FR). JBCH N° 295

Il ya tellement d'objets en panne dans l'espace qu'il était temps de trouver une solution : Soit des mécaniciens et des garages dans l'espace équipés de remorqueurs pour récupérer les objets en panne, soit des stations service afin de faire le plein ... Ca y est, les projets sont murs, et les lancements prêts ... 



L’ambitieux défi technologique que se sont lancé SpaceX et Blue Origin : la mise en place de stations de ravitaillement en orbite pour leurs missions lunaires et martiennes. L’idée est simple dans le principe mais complexe dans l’exécution : permettre aux engins spatiaux de refaire le plein en orbite plutôt que de transporter toute la quantité de carburant dès le lancement, ce qui allégerait le poids au décollage et offrirait plus de flexibilité pour transporter cargaisons, instruments scientifiques ou équipages. Cette approche, comparée à un “truck stop” dans l’espace, pourrait transformer la logistique des vols interplanétaires, mais elle soulève de nombreuses difficultés techniques.



Les principaux obstacles concernent le comportement des carburants cryogéniques en microgravité et leur tendance à s’évaporer. Les ingénieurs doivent gérer le transfert de propellants super-froids d’un réservoir à un autre dans le vide spatial, un processus rendu imprévisible par la microgravité où “le haut” et “le bas” n’existent plus de manière conventionnelle. 


De plus, le nombre de lancements nécessaires pour remplir un dépôt orbital reste incertain, certains experts évoquant entre 10 et 40 missions pour préparer un Starship pour la Lune ou Mars. Ces variables rendent la planification des missions extrêmement complexe et coûteuse.




SpaceX a déjà testé le transfert de carburant à l’intérieur d’un Starship et prévoit des démonstrations entre véhicules distincts, tandis que Blue Origin développe un transporteur orbital pour approvisionner ses engins en carburant. 


Les deux entreprises investissent également dans des technologies pour limiter la perte de carburant par évaporation et gérer son comportement en orbite. Ces innovations représentent un saut majeur par rapport aux méthodes traditionnelles de lancement, où la totalité du carburant était emportée dès le départ, comme pour les missions Apollo.





L’enjeu va au-delà de la technique : réussir le ravitaillement orbital pourrait réduire les coûts des vols spatiaux et ouvrir la voie à des missions plus ambitieuses vers Mars ou d’autres destinations profondes. Cela nécessite une coordination précise, une maîtrise des matériaux cryogéniques et une capacité à réitérer les lancements de manière quasi industrielle, ce qui reste un défi considérable. 


Si SpaceX et Blue Origin parviennent à surmonter ces obstacles, l’ère des vols spatiaux prolongés et modulables pourrait s’ouvrir, transformant radicalement la façon dont l’humanité explore le système solaire.


En résumé, le ravitaillement orbital, longtemps envisagé comme science-fiction, est en passe de devenir un élément central de la stratégie spatiale moderne. Les succès ou échecs des démonstrations prochaines détermineront si ces visions ambitieuses de l’exploration lunaire et martienne sont réalisables à l’échelle commerciale et scientifique.




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