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mercredi 30 juillet 2025

CyberArk ou le grand succes des entrprises israeliennes

Wiz par Google (35 milliards $) et CyberArk par Palo Alto Networks (25 milliards $) en un I mois Israël montre sa puissance par ses start up et aucun pays n’égale ces succès malgré la guerre sournoise que ses ennemis lui imposent.



L’écosystème de la cybersécurité israélienne 

 un terreau d’innovation





Un vivier de talents issu de l’armée



Israël a transformé ses contraintes géopolitiques en levier technologique. L’un des principaux moteurs du succès de la cybersécurité israélienne est le rôle central de Tsahal, notamment via des unités d’élite comme 8200, spécialisée dans le renseignement électronique. 

Cette unité est considérée comme l’équivalent israélien de la NSA américaine.


Les anciens de l’unité 8200 et d’autres unités technologiques (comme 81 ou Matzov) créent ensuite des startups, forts de leur expertise unique, de leur réseau de contacts et d’une culture de résolution rapide de problèmes complexes sous pression.



Une culture entrepreneuriale tournée vers l’innovation rapide



Israël est souvent surnommé la “Start-up Nation” : un pays de moins de 10 millions d’habitants, avec l’un des plus hauts nombres de startups per capita. 

Le secteur de la cybersécurité y occupe une place prépondérante : en 2023, environ 40 % des investissements mondiaux en cybersécurité hors États-Unis se sont dirigés vers Israël.


L’écosystème favorise la création, le test rapide, le pivot stratégique et la revente : les fondateurs ne cherchent pas toujours à bâtir des géants, mais souvent à développer des produits ciblés, les rendre indispensables, puis les vendre à de grands groupes américains ou européens.



Soutien de l’État et des universités



Le gouvernement israélien, conscient de l’atout stratégique de la cybersécurité, soutient l’innovation via des programmes publics, des subventions à la R&D et des partenariats public-privé. 

Des universités comme le Technion ou l’Université Ben Gourion sont reconnues pour leurs départements de cybersécurité. Israël a même fondé une ville entière autour de ce secteur : Beer Sheva, devenue un pôle mondial dans le domaine. 

Il est fortement dommageable que de nombreuses universités européennes et américaines rompent leurs liens qui étaient solides avec Israël, cédant aux chants des sirènes habilement orchestrés par les terroristes financés par le Qatar.




 Wiz, CyberArk… et les autres : 

une série de succès à haute valeur stratégique





 Wiz (Google, 35 Mds $) : le joyau du cloud sécurisé



Fondée en 2020 par des anciens de Microsoft et de l’armée israélienne, Wiz a connu une croissance fulgurante grâce à sa capacité à identifier les failles de sécurité dans les environnements cloud complexes. 


Son approche innovante de la visibilité et de la hiérarchisation des risques a convaincu les plus grandes entreprises.


Le rachat de Wiz par Google pour 35 milliards de dollars en 2025 est la plus grosse acquisition technologique jamais réalisée en Israël. Cela positionne Israël non seulement comme un fournisseur de talents, mais comme une source stratégique d’innovation dans la guerre cybernétique mondiale.



CyberArk (Palo Alto, 25 Mds $) : le vétéran stratégique








CyberArk, fondée en 1999, est l’une des rares entreprises israéliennes à avoir résisté à la tentation de la vente précoce. 


Cotée au Nasdaq, elle s’est spécialisée dans la gestion des accès privilégiés (PAM), un segment crucial de la cybersécurité. Sa base de clients comprend des gouvernements, des banques et des infrastructures critiques.


Le rachat par Palo Alto Networks pour 25 milliards $ marque la 2ᵉ plus grosse acquisition dans l’histoire tech israélienne. 


Cette opération vise à intégrer les solutions PAM de CyberArk dans une plateforme de cybersécurité complète, face à une demande croissante pour des solutions unifiées.






Une logique géopolitique et industrielle



Israël est vu comme un laboratoire technologique en conditions réelles, confronté à des cyberattaques constantes. 

Les produits israéliens sont donc “testés au feu” avant d’être commercialisés. Cela donne une légitimité mondiale aux solutions israéliennes, souvent plus innovantes et plus flexibles que celles des grands groupes occidentaux.


Par ailleurs, pour les géants comme Google, Microsoft ou Palo Alto, racheter en Israël permet de s’approprier non seulement une technologie, mais une culture. 

Beaucoup maintiennent les centres de R&D sur place, ce qui renforce encore l’écosystème.

Le succès des startups israéliennes comme Wiz et CyberArk illustre la maturité exceptionnelle d’une économie centrée sur l’intelligence, la rapidité d’exécution et la résilience.


Israël ne vend pas seulement des logiciels, mais un savoir-faire stratégique devenu indispensable à la sécurité numérique globale. 


Et cette dynamique ne fait que commencer : de nombreuses autres pépites attendent dans les coulisses, prêtes à révolutionner à leur tour l’univers de la cybersécurité.


En cette année 2025, la guerre est entrée dans notre environnement, nous subissons ce jour une guerre hybride, nos ennemis s’attaquent à tous nos outils informatiques, à tous les réseaux sociaux et à nos comptes bancaire voire même nos vies intimes et personnelles,. Au niveau national et International à toute notre information, réussissant à tromper les agences de presse et les journalistes. L'exemple du New York Times est flagrant 





L’utilisation de l’IA est leur atout principal … que nos gouvernement s’alarment et construisent les parades, je leur dit … « Avant qu’il soit trop tard, ouvrez les yeux, rapprochez vous d’Israel, éloignez vous des forces de l’ombre qui vous manipulent !! »


© 2025 JBCH. Reproduction interdite sans autorisation.

La Grande Bretagne reste toujours la perfide Albion"

La perfide Albion, toujours perfide … 

 La politique britannique au Proche-Orient : 
 

Entre calculs impérialistes et ambiguïtés durables 

Des promesses contradictoires : les accords Sykes-Picot et la déclaration Balfour Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne mène une politique clairement opportuniste au Proche-Orient, dictée par ses intérêts coloniaux. 


Skyes et Picot en 1917


 En 1916, elle signe avec la France les accords Sykes-Picot, qui se partagent les provinces arabes de l’Empire ottoman : la France obtient la Syrie et le Liban ; la Grande-Bretagne, la Mésopotamie et la Palestine Ottomane. 

 En 1917, Londres ajoute une nouvelle promesse, cette fois faite aux sionistes, par la déclaration Balfour, qui affirme le soutien britannique à l’établissement d’un “foyer national juif en Palestine mandataire”. 






Le gouvernement britannique cherche à obtenir à la fois le soutien des juifs pour l’effort de guerre (notamment aux États-Unis et en Russie) et à garder le contrôle stratégique de la Palestine mandataire, car elle permet de sécuriser l’accès au canal de Suez et au pétrole du Moyen-Orient.
 
En 1921, ces accords sont paraphés avec la Société des Nations (SDN)  par le Traité de San Remo. Ces accords n’ont jamais été annulés jusqu’à ce jour. 






La politique britannique au Proche-Orient : 
entre calculs impérialistes et ambiguïtés durables Des promesses contradictoires : 


Création soudaine de la Jordanie : 


Abdallah 1er de Jordanie

Par surprise, à travers le cadre du mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), Londres crée en 1921 un Émirat de Transjordanie, confié à l’émir Abdallah un ami, issu de la famille hachémite. Amputant de près de 50% le territoire de la Palestine mandataire. 

Cette décision est prise unilatéralement, sans consultation des populations locales. Le but réel est double : récompenser les Hachémites pour leur alliance pendant la guerre et se ménager un État tampon entre ce qu’il reste de Palestine mandataire et les nationalistes arabes du Hedjaz, tout en contournant sournoisement les engagements pris et signés à San Remo et négligeant ce qu'ils avaient promis aux juifs. 

La Jordanie, cet état inventé par les anglais deviendra officiellement indépendante en 1946, toujours sous parrainage britannique, et conservera une armée de bédouins dirigée par des officiers britanniques jusqu’en 1956. 

Ce découpage arbitraire et illégal du Proche-Orient est symptomatique de la volonté britannique de créer des entités politiques dépendantes, instrumentalisables, et capables de maintenir l’ordre sans affaiblir la domination impériale. 


Le mandat britannique en Palestine : 

 Entre blocage de l’immigration juive et répression entre les deux guerres, les tensions augmentent dans ce territoire entre les populations arabes et juives. 

Les Britanniques, qui entendent maintenir la stabilité tout en gardant le contrôle du territoire, mènent une politique de plus en plus restrictive et répressive à l’égard du projet sioniste, celui de retrouver sa souveraineté sur sa terre historique et ancestrale, qu’ils ont toujours habitée. 

Dans les années 1930 et surtout après 1939, alors que les persécutions nazies s’intensifient, Londres limite sévèrement l’immigration juive en Terre sainte par le Livre blanc de 1939. Ce livre veut apaiser le soulèvement de la population arabe de Palestine en limitant la vente de nouvelles terres aux Juifs. 



La Grande Bretagne crée la Légion Arabe





La Légion arabe créée par les anglais pour le roi Abdallah


Principalement composée de bédouins sous commandement d'officiers britanniques, ils mettent sur pieds une armée solide entrainée qui a résisté en 1948 aux contre-attaques des israéliens et qui a conservé la vieille ville de Jérusalem, qu'elle perdra en 1967, lors de la guerre des 6 jours.




Une brigade juive est créée et sert avec honneur aux côtés du Général Montgomery en Libye. 

Drapeau de la Brigade Juive dans l'armée britannique de Montgomery




Brigade juive qui défile en Libye



Cette politique devient moralement inadmissible après la Shoah : les survivants juifs des camps d’extermination, entassés dans des camps de réfugiés en Europe, puis à Chypre et se voient refuser l’entrée en en Terre promise. 

La Royal Navy intercepte des navires d’immigrés … ( juifs de retour des camps de la mort) devenus illégaux (comme l’Exodus), et les renvoie en Europe. 

Exodus 1947


Dans le même temps, la résistance juive notamment l’Irgoun, la Haganah le Groupe Stern et d’autres mènent des actions violentes contre les infrastructures et les forces britanniques, ce qui entraîne une répression brutale, avec de nombreuses pendaisons. 

L’Hôtel King David qui abritait l’État-Major britannique explose faisant de très nombreuses victimes.


Attentat Hotel King David à Jérusalem


Londres, dépassée, transfère finalement la question à l’ONU en 1947. 
 
La réticence à reconnaître Israël, et les ambiguïtés persistantes Londres s’abstient lors du vote du plan de partage de l’ONU de 1947. 

Lors de la proclamation de l’État d’Israël en 1948, la Grande-Bretagne ne reconnaît pas immédiatement le nouvel État et adopte une attitude neutre, voire hostile. 


Déclaration d'indépendance del'Etat d'Israël

 
Officiellement, elle se retire du mandat ; en réalité, elle conserve des liens étroits avec la Jordanie, qui occupe avec sa bénédiction un nouveau territoire en Judée et en Samarie qu’elle appellera pour la première fois la Cisjordanie, en 1948, dès la première guerre israélo-arabe. 

Les habitants sont donc des jordaniens, les juifs qui habitaient ces territoires et dans la vieille ville de Jérusalem, ont été soit exterminés, soit ont eu la chance de s’enfuir, tous les biens des juifs saisis illégalement et attribués à de nouveaux arrivants arabes.

L’hostilité initiale britannique s’explique par plusieurs facteurs : ses intérêts pétroliers dans les pays arabes, le ressentiment envers les attaques des groupes indépendantistes juifs, et une volonté de ménager les États arabes avec lesquels elle entretient de d'intéressantes relations stratégiques. 

Ce passé explique le manque de chaleur durable des relations anglo-israéliennes, malgré une normalisation diplomatique progressive. 

Keir Starmer et la reconnaissance d’un État palestinien : déclaration de Juillet 2025; 




Une nouvelle ambiguïté ? Une nouvelle trahison ? En 2024, Keir Starmer, leader travailliste devenu Premier ministre en 2025, annonce son soutien à la reconnaissance d’un État qu’il appelle palestinien.

Cette position, partagée par plusieurs chancelleries européennes dont la France, s’inscrit dans une volonté affichée de relancer un processus de paix. 

Mais elle est perçue par certains comme une réédition de l’approche équivoque britannique, consistant à faire des annonces symboliques sans garantir la sécurité d’Israël ni exiger des réformes réelles du côté arabe. 


Le Royaume-Uni, historiquement responsable d’avoir semé la confusion entre les promesses faites aux Arabes et celles faites aux Juifs, continue d’entretenir une posture d’équilibre instable, jugée parfois hostile par les soutiens d’Israël. 


La reconnaissance d’un État dit de palestine unilatéral, en l’absence de négociations, pourrait raviver de vieux soupçons : celui d’un soutien britannique aux équilibres géopolitiques traditionnels au détriment des droits. 


Les rues de Londres ressemblent aujourd'hui à une rue arabe du moyen orient, les manifestations anti-sionistes et antisémites sont quotidiennes, le Maire, d'origine pakistanaise laisse faire, le gouvernement est dépassé et semble vouloir calmer les arabes et les musulmans du pays, devenu depuis le 7 Octobre 2023 pro Hamas.


Mais a Grande Bretagne reste toujours « La Perfide Albion » quand en 1415, à la bataille d’Azincourt, les anglais , malgré leurs promesses ont exécuté les soldats français prisonniers, au détriment de l’Honneur. 

Aujourd’hui, ce dicton reprend force et vigueur, la Grande Bretagne trahit une nouvelle fois son allié : Israël.







© 2025 JBCH. Reproduction interdite sans autorisation.




mardi 29 juillet 2025

Le plus mystérieux de tous les pays : Le Bhoutan

Ce tout petit pays m’a toujours intrigué . Il a choisi de vivre en autarcie, se privant de presque tout les contacts avec un monde qu’il ressent hostile .
Son gouvernement contrôle les frontières et interdit internet il sélectionne l’entrée des touristes … va t il être rattrapé par la mondialisation ? 


Le Bhoutan : entre mystère, tradition et modernité discrète




Un royaume bouddhiste sous monarchie constitutionnelle






Le Bhoutan, petit royaume enclavé dans l’Himalaya entre la Chine (Tibet) et l’Inde, est dirigé par une monarchie constitutionnelle. Depuis 2008, le roi Jigme Khesar Namgyel Wangchuck incarne la stabilité politique du pays. 





Bien que le Bhoutan se soit doté d’un parlement bicaméral (l’Assemblée nationale et le Conseil national), le roi conserve une autorité morale considérable, veillant à l’unité nationale et au respect des traditions.


Ce pouvoir royal s’inscrit dans une philosophie bouddhiste singulière qui irrigue tous les aspects de la vie publique. 

Le pays s’est rendu célèbre pour avoir remplacé le produit intérieur brut (PIB) par le Bonheur National Brut (BNB) comme indicateur de développement. 

Ce concept reflète un modèle de gouvernance fondé sur la spiritualité, la préservation culturelle, l’équilibre économique et la durabilité écologique.








Une fermeture partielle au monde extérieur : entre choix et protection



Le Bhoutan est souvent qualifié de “royaume fermé”. Ce n’est pas un isolement total, mais un contrôle rigoureux de ses frontières, des influences extérieures et de la modernisation. Cette attitude découle d’une volonté claire : préserver son identité culturelle et religieuse face aux pressions de la mondialisation.


L’immigration est strictement limitée, l’accès aux médias internationaux encadré, et le tourisme, bien que possible, est hautement régulé. Les visiteurs doivent payer un forfait journalier élevé (entre 200 et 250 USD par jour), destiné à financer des infrastructures durables et à éviter le tourisme de masse. 

Ce “modèle à faible volume et à forte valeur” vise à préserver l’environnement et le mode de vie traditionnel bhoutanais.





Un pays montagneux, riche de paysages contrastés et d’une population modeste



Malgré sa petite superficie (environ 38 000 km²), le Bhoutan offre une diversité géographique spectaculaire. Son territoire s’étend des contreforts subtropicaux du sud (altitude de 200 à 1 500 mètres) aux hautes montagnes himalayennes du nord, culminant à plus de 7 500 mètres. 

Forêts, vallées fertiles, rivières profondes, villages suspendus et monastères perchés dessinent un paysage d’une rare beauté.


Le Bhoutan compte environ 800 000 habitants, en majorité de l’ethnie Drukpa. Le dzongkha est la langue officielle, et le bouddhisme Vajrayāna la religion d’État. La capitale, Thimphou, située à 2 300 mètres d’altitude, regroupe environ 120 000 habitants. Elle est le centre administratif, culturel et économique du pays, bien que la ville de Paro soit plus accessible grâce à l’unique aéroport international du pays.






Une économie émergente, guidée par l’autosuffisance et le développement durable



L’économie bhoutanaise est principalement rurale : plus de 60 % de la population vit de l’agriculture de subsistance et de l’élevage. Cependant, l’hydroélectricité constitue la première source de revenus du pays, grâce à des rivières puissantes alimentant des barrages. La majorité de cette énergie est exportée vers l’Inde, partenaire économique stratégique.


Le gouvernement mise aussi sur le tourisme de luxe, les technologies de l’information, et des industries artisanales (textiles, encens, etc.). L’économie reste fragile, vulnérable aux chocs climatiques et à sa dépendance envers l’Inde. Le Bhoutan vise une autosuffisance alimentaire et énergétique à l’horizon 2030, tout en respectant ses engagements climatiques (le pays est actuellement “carbone négatif”).





Relations internationales : une diplomatie prudente et sélective



  • Avec l’Inde : Le Bhoutan entretient une relation étroite et historique avec l’Inde, qui lui apporte soutien économique, militaire et diplomatique. L’Inde est son principal partenaire commercial et financier. En contrepartie, le Bhoutan suit une politique étrangère alignée sur celle de New Delhi. Une base militaire indienne est même présente sur son territoire.
  • Avec la Chine : Les relations sont plus complexes. Les deux pays n’ont pas de relations diplomatiques formelles, et un différend frontalier ancien oppose Pékin à Thimphou. La Chine tente toutefois depuis quelques années d’accroître son influence dans la région, ce qui inquiète le Bhoutan et son allié indien. Néanmoins, des discussions bilatérales sont en cours depuis 1995 pour régler les différends frontaliers.
  • Avec les États-Unis et l’Union européenne : Le Bhoutan n’a pas de relations diplomatiques officielles avec les États-Unis. L’Union européenne apporte un soutien humanitaire, en matière d’éducation et d’environnement. Le pays reste toutefois en marge des grandes alliances mondiales, par choix stratégique et culturel.
  • Avec Israël : Les deux pays ont noué des relations diplomatiques en décembre 2020, dans un esprit de coopération technologique, notamment dans l’agriculture et la gestion de l’eau. Ce rapprochement, discret mais significatif, témoigne d’une ouverture progressive et ciblée du royaume vers l’innovation extérieure, sans remettre en cause ses fondamentaux spirituels.



       Le Bhoutan ne dispose pas d’une armée nationale proprement dite. Sa sécurité est                 assurée principalement par la police royale du Bhoutan et, en cas de besoin, par le                 soutien militaire de l’Inde. Cette dépendance reflète sa politique de neutralité et sa                 volonté de limiter les dépenses militaires.


Le Bhoutan demeure un exemple rare dans le monde contemporain : une nation qui tente de préserver son identité tout en entrant prudemment dans la modernité. Dirigé par un roi jeune et apprécié, ce pays montagnard choisit la qualité de vie plutôt que la croissance effrénée. 

Sa diplomatie sélective, sa régulation du tourisme et sa philosophie politique fondée sur le bonheur national brut en font un cas d’étude unique, qui interroge nos modèles de développement. 

Pourtant, son avenir dépendra aussi de sa capacité à préserver ses équilibres face aux défis économiques, climatiques et géopolitiques grandissants.


© 2025 JBCH. Reproduction interdite sans autorisation.