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vendredi 1 août 2025

Les Justes du Chambon sur Lignon


Le Chambon-sur-Lignon : un village de Justes face à la barbarie



Nichée dans les montagnes de Haute-Loire, sur les plateaux du Vivarais-Lignon, la petite commune du Chambon-sur-Lignon reste, aujourd’hui encore, l’un des symboles les plus éclatants de la résistance humaniste à la barbarie nazie. 

Ce village protestant de quelques milliers d’habitants s’est rendu célèbre pendant la Seconde Guerre mondiale pour avoir sauvé plusieurs milliers de Juifs, au péril de la vie de ses habitants. Ce n’est pas une légende locale, mais un fait historique reconnu, commémoré et étudié.






 

Une résistance civile fondée sur la foi et la conscience



Lorsque la France tombe sous l’occupation allemande en 1940, le Chambon-sur-Lignon se trouve en zone sud, sous le régime de Vichy. Rapidement, des familles juives tentent de fuir la répression nazie. Certaines trouvent refuge dans cette région reculée, peu accessible, mais surtout habitée par une communauté protestante habituée à la persécution.


Les Cévennes et le Vivarais sont profondément marqués par l’histoire des Huguenots, protestants français persécutés aux XVIIe et XVIIIe siècles pour leur foi. Cette mémoire collective de l’oppression a laissé une trace dans les consciences : la solidarité envers les persécutés est devenue une valeur centrale.





Dès les premières années de la guerre, des pasteurs comme André Trocmé et Édouard Theis, accompagnés de leurs épouses, exhortent les habitants à désobéir aux lois injustes, à cacher les Juifs, et à leur fournir de faux papiers ou des passages vers la Suisse. Ils ne le font pas par militantisme politique, mais par devoir moral. « Nous ne savons pas ce qu’est un Juif, nous ne connaissons que des hommes », dira André Trocmé.







Une organisation discrète mais efficace



Le Chambon et ses hameaux environnants vont devenir un réseau de solidarité improvisé mais extraordinairement efficace. Près de 3 000 à 5 000 Juifs, en majorité des enfants, seront cachés dans des granges, fermes, maisons privées, pensionnats protestants, orphelinats, ou envoyés en Suisse grâce à des filières de passeurs.


Les familles du village ne dénoncent personne, malgré les risques considérables : les rafles, les arrestations, la déportation. En 1943, la Gestapo arrête plusieurs figures de ce réseau, dont le pasteur Trocmé lui-même, mais aucune trahison ne brise l’élan collectif. Même lorsque l’armée allemande occupe la région, le silence des habitants est total.


Cette résistance civile, non violente et profondément enracinée dans la foi et l’hospitalité, est sans équivalent à cette échelle en Europe.







Qu’est-ce qu’un Juste parmi les Nations ?



La distinction de Juste parmi les Nations, décernée par Yad Vashem (le mémorial de la Shoah à Jérusalem), honore les non-Juifs qui, au péril de leur vie, ont sauvé des Juifs pendant la Shoah, sans aucune contrepartie.





Le Chambon-sur-Lignon est l’un des rares villages au monde à avoir reçu collectivement cette distinction, en 1990. Plus de 70 habitants ont été personnellement reconnus comme Justes, mais la communauté tout entière est honorée comme telle. Une plaque à Yad Vashem porte l’inscription :

“Les habitants du Chambon-sur-Lignon” – Justes parmi les Nations.


À ce jour, environ 28 000 Justes ont été reconnus dans le monde, dont plus de 4 200 en France.









Un protestantisme enraciné dans la résistance morale



La particularité religieuse du Chambon n’est pas un détail. Dans cette région à majorité protestante, les valeurs bibliques de fraternité, responsabilité individuelle, désobéissance à l’injustice et accueil de l’étranger ont été transmises de génération en génération.


Le protestantisme cévenol, marqué par le désert (la clandestinité religieuse des Huguenots), a préparé les esprits à la résistance de conscience. Il ne s’agit pas d’un hasard géographique, mais d’une culture morale profonde. Ce n’est pas un hasard non plus si André Trocmé cite souvent l’Évangile, mais aussi les penseurs non-violents comme Tolstoï ou Gandhi.




Un héritage universel



Aujourd’hui, la mémoire du Chambon-sur-Lignon est vivante. Le village accueille un Lieu de mémoire, inauguré en 2013, qui retrace l’histoire des Justes et rend hommage à tous les sauveteurs et sauvés. Des chercheurs, des historiens, mais aussi des descendants de réfugiés juifs viennent s’y recueillir.


Ce village isolé, loin des capitales et des honneurs, a su faire preuve, au moment le plus noir du XXe siècle, d’une lumière morale rare. 

Par son action, il nous enseigne que le courage, l’humanité et la désobéissance peuvent vaincre la peur et la haine.


© 2025 JBCH. Reproduction interdite sans autorisation.




Devarim et 2025 (FR HE)

 Devarim, les dernières paroles de Moïse


Quand la Paracha Devarim fait basculer l’histoire… 

Un message pour Israël, le monde juif, et l’humanité en 2025


La Paracha Devarim, première portion du dernier livre du Pentateuque, marque un tournant capital dans la Torah comme dans l’histoire trois fois millénaire du peuple juif. 

Jusqu’ici, les récits ont été ceux de la création, de l’exil, de la sortie d’Égypte, de la traversée du désert, ponctués d’ordres divins et de miracles visibles. 

Avec Devarim, c’est Moïse, le plus grand des prophètes, qui reprend la parole en son nom propre. Il devient narrateur, pédagogue, et surtout témoin. 

Ce basculement du récit divin vers un témoignage humain est une révolution : la Torah devient vivante, elle s’adresse à des hommes libres, conscients, capables de mémoire, de responsabilité, et surtout de transmission.



Une Torah pour la maturité des peuples


Dans Devarim, Moïse ne se contente pas de répéter : il interprète, il synthétise, il met en perspective. Il relit les événements passés – la faute des explorateurs, les révoltes dans le désert, la justice rendue – non plus comme des anecdotes miraculeuses, mais comme des choix humains, des erreurs collectives et des leçons pour l’avenir. 



La voix de Dieu se fait plus discrète. 

Moïse, en préambule, dit :


  “Dieu nous a parlé au Sinaï, mais maintenant il est temps d’entrer en terre promise, avec votre propre force.” 


Le peuple juif passe alors de la minorité à l’âge adulte, de la dépendance au libre arbitre. Il devient responsable de son histoire, de sa souveraineté, de sa morale.

C’est un moment fondateur : pour la première fois dans un texte religieux, un peuple assume sa propre histoire, avec ses failles et ses grandeurs. 

Ce modèle d’auto-critique et de fidélité à l’éthique, enraciné dans Devarim, inspirera plus tard la démocratie, la justice sociale, la mémoire collective. 

En cela, Devarim change non seulement le cours de la Torah, mais celui de l’Histoire universelle.


Et en 2025 ? Un monde troublé face à la même exigence


Aujourd’hui, en 2025, alors que le monde semble encore secoué par les conflits, les désordres climatiques, les crispations identitaires, Devarim nous parle avec une acuité saisissante. Ce n’est plus le temps de l’attente passive d’un miracle. 

C’est le temps de la lucidité, du souvenir actif, du courage politique. Moïse ne caresse pas son peuple. Il le met face à ses responsabilités. Il le prépare à la souveraineté. L'essentiel est de transmettre ...

Israël, redevenu un État souverain sur sa terre après plus de deux mille ans d’exil, vit un moment similaire. Il n’est plus un peuple dispersé attendant le salut, mais une nation debout, confrontée à des défis immenses : sécuritaires, moraux, technologiques. 






Devarim enseigne à Israël que le pouvoir exige l’éthique, que la mémoire ne doit pas servir de refuge mais de levier pour l’action, que la fidélité à l’Alliance implique lucidité et audace.


Moïse ne mettra pas les pieds sur la Terre promise, il s'éteindra sur le Mont Nébo,  seul, ayant reçu la satisfaction que le peuple sous la conduite de Josué perpétuera ce qu'il a commencé. 


Pourquoi le monde doit suivre la politique d’Israël ?


La Torah nous enseigne, dès Devarim, que la souveraineté d’Israël n’est pas un caprice mais un projet spirituel. Moïse rappelle les frontières légitimes de la Terre promise, les avertissements contre l’injustice et les devoirs envers les peuples voisins. 

Israël ne se définit pas par la conquête, mais par l’exemplarité. C’est en étant fidèle à sa vocation morale et historique qu’il gagne le respect des autres nations.

Dans un monde de désinformation et d’hostilité souvent irrationnelle à l’égard d’Israël, Devarim rappelle que la parole claire, le souvenir des promesses, et l’ancrage dans une éthique sont les meilleures réponses. 

Ceux qui jugent Israël à travers des standards biaisés  dus aux médias sociaux, à une Presse hostile, à des TV qui tronquent l'information, aux mails qui sortent d'usines. à trolls, devraient relire ce texte fondateur : Israël ne réclame pas l’immunité, mais la légitimité — légitimité historique, morale, biblique. 

Respecter la politique d’Israël, c’est reconnaître qu’un peuple ayant survécu à l’exil, aux pogroms, à la Shoah, a le droit, et même le devoir, de se défendre, de décider de son destin, et de se gouverner en paix sur sa terre ancestrale.


Un message pour tous les peuples





Mais Devarim n’est pas seulement un livre pour les Juifs. C’est un appel universel. Il proclame que la souveraineté doit s’accompagner de justice, que la mémoire est un devoir, que la liberté est exigeante. 

Il invite chaque peuple à relire son histoire avec vérité, à éduquer ses enfants dans le respect, et à bâtir des sociétés qui honorent la vie à transmettre des valeurs morales, c'est là le rôle de l'éducation, celle des parents, et celle de l'école.


En cela,  Devarim n’est pas un simple discours d’adieu. C’est une boussole pour 2025 et les années à venir . Une invitation à la responsabilité, à la lucidité, à l’amour de la terre sans haine de l’autre. 

Y arrivera-t-on un jour ?


© 2025 JBCH. Reproduction interdite sans autorisation.


Hébreux : 


מסר לישראל, לעולם היהודי ולאנושות כולה בשנת 2025
פרשת דברים, הפרשה הראשונה בספר החמישי של התורה, מסמנת תפנית מכרעת הן בטקסט המקראי והן בהיסטוריה בת שלושת אלפי השנים של העם היהודי. עד כה, הסיפורים עסקו בבריאה, בגלות, ביציאת מצרים ובמסע במדבר, כשהם מלווים בציוויים אלוקיים ובניסים גלויים. בפרשת דברים, משה – גדול הנביאים – נוטל את רשות הדיבור בשמו הפרטי. הוא הופך למספר, למחנך, ובעיקר לעד. המעבר הזה מדיבור אלוקי לעדות אנושית הוא מהפכה של ממש: התורה נעשית חיה, היא פונה לבני חורין, מודעים, בעלי זיכרון, אחריות, ובעיקר – יכולת למסירה מדור לדור.

בפרשת דברים משה אינו מסתפק בחזרה על הדברים. הוא מפרש, מסכם, ומעניק פרספקטיבה. הוא קורא מחדש את ההתרחשויות – חטא המרגלים, המרידות במדבר, עשיית הדין – לא עוד כמעשים ניסיים, אלא כבחירות אנושיות, שגיאות קולקטיביות, ולימוד לעתיד. קולו של אלוהים נחלש. משה פונה לעם ואומר במבוא: “ה’ דיבר אלינו בסיני, אך כעת הגיעה העת להיכנס לארץ בכוחכם שלכם”. העם עובר ממעמד של קטינות לבגרות, מתלות לרצון חופשי. הוא נעשה אחראי להיסטוריה שלו, לריבונותו, למוסריותו.
זהו רגע יסוד: לראשונה בתולדות הספרות הדתית, עם נוטל אחריות מלאה על סיפורו – על כישלונותיו ועל גדולתו. המודל הזה של ביקורת עצמית ונאמנות מוסרית, ששורשיו בדברים, יהפוך בעתיד למקור השראה לדמוקרטיה, לצדק חברתי ולזיכרון קולקטיבי. בכך, דברים לא רק משנה את פני התורה, אלא גם את מהלך ההיסטוריה העולמית.

כיום, בשנת 2025, כאשר העולם כולו ממשיך להיטלטל בין סכסוכים, משבר אקלים ומשברים זהותיים – דברים פונה אלינו בעוצמה יוצאת דופן. אין זה עוד הזמן להמתין לנס. זהו זמן לפיכחון, לזיכרון פעיל, ולאומץ פוליטי. משה אינו מחניף לעם – הוא מציב אותו מול אחריותו. הוא מכין אותו לריבונות.
מדינת ישראל, ששבה להיות ריבונית על אדמתה לאחר אלפיים שנות גלות, חווה רגע דומה. אין זה עוד עם מפוזר המצפה לישועה, אלא אומה עומדת, הניצבת מול אתגרים עצומים: ביטחוניים, מוסריים, טכנולוגיים. דברים מלמד את ישראל כי ריבונות מחייבת אתיקה; שהזיכרון אינו מפלט אלא מנוף למעש; שנאמנות לברית דורשת בהירות ואומץ.

התורה מלמדת אותנו כבר בדברים כי ריבונותו של עם ישראל אינה גחמה אלא תכנית רוחנית. משה מזכיר את גבולותיה הלגיטימיים של הארץ, את האזהרות מפני עוול, ואת החובות כלפי העמים השכנים. ישראל אינה מוגדרת על פי כיבוש – אלא על פי מופת. רק דרך נאמנותה לשליחותה המוסרית וההיסטורית תזכה להערכה מצד העמים.
בעולם של דיסאינפורמציה ושל עוינות בלתי רציונלית כלפי ישראל, דברים מזכירה: דבר ברור, זיכרון ההבטחות, ועיגון מוסרי – הם המענה הנכון. אלה השופטים את ישראל לפי אמות מידה כפולות, ראוי שיקראו את הטקסט היסודי הזה: ישראל אינה דורשת חסינות – אלא לגיטימיות. לגיטימיות היסטורית, מוסרית, תנ”כית. לכבד את מדיניותה של ישראל פירושו להכיר בזכותו של עם ששרד גלות, פוגרומים ושואה – להגן על עצמו, לקבוע את גורלו, ולחיות בשלום על אדמתו הקדומה.

אבל ספר דברים אינו מיועד רק ליהודים. זהו קול אוניברסלי. הוא מכריז כי ריבונות מחייבת צדק, כי הזיכרון הוא חובה מוסרית, וכי החירות דורשת אחריות. הוא קורא לכל עם לעיין מחדש בהיסטוריה שלו באמת, לחנך את ילדיו בכבוד, ולבנות חברה שמקדשת את החיים.

תורה לבשלותם של עמים

ומה ב-2025? עולם מוטרד מול אותה דרישה מוסרית

מדוע על העולם לכבד את מדיניותה של ישראל?

מסר לכלל האומות

לכן דברים איננו נאום פרידה בלבד – אלא מצפן לשנת 2025. קריאה לאחריות, לפיכחון, ולאהבת הארץ ללא שנאת האחר.


jeudi 31 juillet 2025

Le Droit d'asile est-il dévoyé en France ?



Cette affaire arrive juste après la désinscription de l'étudiante gazaouie Nour Attalah, pour des propos antisémites et pro-nazis de Sciences-Po Lille.




Voila pourquoi l’accueil en France de Fady Hossam Hanona "journaliste"issu de Gaza suscite aussi la controverse.


Qui est Fady Hossam Hanona ?

Il a été présenté par France 24 (mi-juillet 2025) comme un journaliste palestinien réfugié à Paris, ayant fui la guerre à Gaza. 

Il est accueilli en France, selon l’émission, dans le cadre de la protection des journalistes menacés.

Il porte bien le pseudonyme de Fady Hanona, fixeur et collaborateur régulier de quelques  médias internationaux, travaillant depuis Gaza et bien introduit auprès du Hamas. 

Le New York Times aurait rompu avec un journaliste de Gaza pour avoir incité au meurtre d’Israéliens.





Pourquoi la controverse ?


Fady Hanona aurait publié par le passé des messages antisémites et pro-terroristes sur ses réseaux sociaux, notamment en 2014-2015 :

    • glorification de groupes comme le Hamas ou les Brigades Al-Qassam,
    • appels à la violence contre les Israéliens ou les Juifs,
    • ou encore diffusion de fausses informations de photos tronquées et de films produits par le Hamas. (Palywood)
    • Il est reproché aussi au New York Times d’avoir travaillé avec lui sans transparence sur ses antécédents idéologiques ou militants. (le New York Times qui s'est distingué en réalisant une "Une" mensongère cette semaine).
    • Le fait que la France lui accorde l’asile ou une protection spéciale est vu comme un signal politique problématique, si ses propos passés ne sont pas à nouveau examinés avec rigueur.

Le problème en droit et diplomatie côté français :

  • Le droit d’asile ne couvre pas les auteurs de crimes graves ni les apologistes de terrorisme (Convention de Genève, Code de l’entrée et du séjour des étrangers - CESEDA).
  • Si Hanona a réellement tenu des propos incitant à la haine ou à la violence, son statut pourrait être remis en cause.


Côté perception publique :

  • Pour les critiques dans la presse , c’est un échec du filtrage des demandes d’asile, voire un encouragement implicite à des idéologies radicales.
  • Pour d’autres, Hanona est un journaliste de terrain exposé, victime collatérale d’un conflit, et son accueil relève de l’humanité et de la liberté de la presse.

L’affaire pose un problème grave si :

  • l’intéressé a exprimé ou continue de défendre des positions haineuses ou pro-terroristes,
  • et qu’il bénéficie d’un statut de protection sans examen critique de ses propos passés, ce qui semble le cas.
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Philppe Meyer Président du BB France au sujet des manuels scolaires


 

Philippe Meyer, Président du B’nai B’rith France

alerte sur un scandale éducatif ignoré depuis plus de vingt ans

 


Dans une récente déclaration, Philippe Meyer, président du B’nai B’rith France, a ravivé un sujet trop longtemps passé sous silence : le financement européen de manuels scolaires palestiniens truffés de contenus antisémites et antisionistes.





« Cela fait plus de deux décennies que ce problème est connu. Et pourtant, rien n’a véritablement changé. »


Déjà en 2003, François Zimeray, alors député européen, avait mis en garde ses collègues et les institutions de l’Union européenne : des fonds européens servaient, via l’aide à l’Autorité Palestinienne, à financer des programmes scolaires incitant à la haine d’Israël et des Juifs.


À l’époque, son cri d’alerte dérangeait. Il fut souvent accusé d’exagération ou simplement ignoré. Pourtant, les faits étaient là : cartes de géographie effaçant Israël, glorification de « martyrs » ayant commis des attentats, rhétorique antisémite déguisée en lutte politique.





Aujourd’hui, plus de 20 ans après, les enquêtes d’organismes indépendants comme IMPACT-se ou l’Institut Georg Eckert en Allemagne confirment que les manuels palestiniens n’ont pas été corrigés, malgré les injonctions européennes et les promesses d’audit.


Philippe Meyer écrit ce jour :

"On marche sur la tête !

La France s’en prend maintenant aux manuels scolaires israéliens qui ressemblent à tous ceux des démocraties dans le monde, basés sur l’enseignement, le savoir et la culture. En revanche, l’UE et la France ont financé et accepté depuis des années les manuels scolaires palestiniens remplis de haine des Juifs et d’appels au meurtre des Juifs. Tout est documenté et prouvé, Ces mêmes manuels ont été distribués par l’UNRWA à Gaza. Avec les conséquences que l’on connaît. Et comme une étude du @BnaiBrithFrance l’avait montré, des manuels français d’histoire de classes Terminales contenaient des éléments à charge contre Israël aussi dangereux qu’inacceptables.




De qui se moque-t-on ? La situation est en train de vriller complètement. Sans boussole, la France perd le nord dans sa fuite en avant. Reste à espérer qu’il n’arrive rien de grave contre des Français Juifs. Le terrain commence à être préparé."


"L’Europe finance  la perpétuation d’un discours de haine dans les écoles palestiniennes, aux frais du contribuable européen », martèle Philippe Meyer. Nous connaissons les résultats appliqués le 7 Octobre 2023 le massacre, l'horreur commise par le Hamas, après vingt ans de scolarité à Gaza ou il n'est sorti que de la Haine pure, appuyée avec le soutien de l'UNWRA et l'ONU"



 


🔍 Une question de cohérence morale


Comment l’Union européenne, si prompte à dénoncer les discours de haine dans ses propres États membres, peut-elle continuer à soutenir un système éducatif qui nie l’existence d’un État membre de l’ONU, et encourage l’endoctrinement idéologique dès l’enfance ?


La question dépasse le simple cadre israélo-palestinien. Elle touche aux valeurs fondatrices de l’Europe 

la paix, 

la tolérance, 

la coexistence. 


Soutenir un tel système éducatif, c’est compromettre l’avenir même d’une solution pacifique, car aucune paix durable ne peut naître d’un enseignement fondé sur le rejet de l’autre

Un appel à la lucidité


Philippe Meyer, à l’instar de François Zimeray à l’époque, n’accuse pas le peuple palestinien, mais ceux qui instrumentent son éducation pour perpétuer la haine et le conflit. 

Il en appelle à la lucidité morale des responsables européens, pour qu’enfin les fonds publics soient conditionnés à des contenus éducatifs respectueux des droits humains et de la vérité historique.


Il ne s’agit pas d’un débat marginal. 
Il s’agit de l’avenir de toute une génération.

 

NB : Dernière minute : 🇺🇸 Les États-Unis imposent des sanctions à des entités de l’Autorité palestinienne et de l’OLP:  Motifs invoqués : Incitation à la haine dans le système éducatif palestinien

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mercredi 30 juillet 2025

Magnitude de 8,9, la Terre se met à trembler

Tremblement de terre au Kamchatka : 

la base nucléaire russe a-t-elle été touchée ?


Le 30 juillet 2025, un séisme d’une magnitude exceptionnelle de 8,8 a frappé les fonds marins à l’est de la péninsule du Kamchatka, secouant non seulement la Russie extrême-orientale mais aussi provoquant des alertes tsunami du Japon à la Californie. Si les dégâts civils restent limités, une question géostratégique cruciale surgit : la base de sous-marins nucléaires russes de Vilyuchinsk a-t-elle été atteinte ou compromise ?


Un épicentre inquiétant





L’épicentre du séisme a été localisé à environ 120 km au large de Petropavlovsk-Kamchatsky, à une profondeur de 19 km. Il s’agit de la plus forte secousse enregistrée dans la région depuis le mégaséisme de 1952. Aussitôt, des vagues de 3 à 5 mètres ont été détectées sur les côtes russes du Pacifique, notamment à Severo-Kurilsk et le long de la baie d’Avacha. Le Japon, touché indirectement, a enregistré des vagues de 60 cm à Hokkaido, Tokyo Bay et Sendai, conduisant à l’évacuation préventive de milliers d’habitants. Un état d’urgence a été déclaré dans plusieurs oblasts russes.


Or, dans cette zone sensible se trouve la base navale ultra-stratégique de Vilyuchinsk, à quelques kilomètres à peine de l’épicentre. Elle abrite une flotte de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), notamment de la classe Delta III et potentiellement de la classe Borei, porteurs d’ogives nucléaires intercontinentales.


Aucune annonce officielle : 

silence radio… ou prudence stratégique ?




Fait remarquable : aucun communiqué militaire russe n’a évoqué de dommages à la base. Les agences d’État n’ont signalé que des coupures d’électricité, inondations locales et fermetures temporaires d’installations portuaires dans la région de Petropavlovsk. Mais cela suffit-il à écarter le scénario du pire ?


Certains experts militaires occidentaux, cités anonymement par Reuters ou DefenseOne, estiment que les installations russes sont conçues pour résister à des séismes majeurs, la région étant connue pour son instabilité tectonique. La baie d’Avacha, où se trouve la base, est naturellement protégée par sa topographie semi-enfermée. Aucun signal radioactif anormal n’a été détecté par les satellites américains ou japonais, ce qui milite pour l’absence de sinistre nucléaire.


Une leçon d’histoire : la nature a déjà ciblé les bases militaires





Ce n’est pas la première fois qu’un événement sismique menace des infrastructures sensibles. En 2006 et 2007, deux séismes supérieurs à 8,0 au large des îles Kouriles avaient généré des tsunamis atteignant l’Alaska et le Japon, sans affecter les installations militaires. Mais en 1952, un tsunami de 18 mètres avait rasé Severo-Kurilsk, tuant 2 336 personnes. La vulnérabilité existe.


Dans ce contexte, la base de Vilyuchinsk n’est pas seulement une cible de la nature, mais aussi un enjeu stratégique mondial. Une détérioration majeure y serait un signal de faiblesse pour Moscou, en pleine recomposition militaire avec ses flottes déployées en Arctique, en Méditerranée et en mer Noire.


Entre réalités sismiques et rivalités géopolitiques


Le risque majeur aujourd’hui n’est peut-être pas l’explosion nucléaire, mais l’instrumentalisation d’un accident, réel ou fictif. Certains sites ukrainiens, comme United24Media, ont d’ailleurs relayé l’idée que le séisme pourrait avoir “endommagé la flotte stratégique russe”. Difficile de vérifier : la Russie verrouille l’information sur ces zones sensibles, et les bases militaires sont classées secret-défense.


Il est cependant plausible que certaines infrastructures secondaires aient été endommagées partiellement : quais, dépôts, radars, câblages sous-marins. Des opérations de maintenance ou de déploiement pourraient en être retardées.


La fragilité de la puissance


Ce séisme rappelle crûment que les arsenaux nucléaires, aussi puissants soient-ils, restent soumis aux lois de la géologie. Même la plus redoutable des flottes sous-marines ne résiste pas nécessairement à la tectonique des plaques. Ce sont des forces naturelles indifférentes à la dissuasion.


Pour l’instant, aucune catastrophe majeure n’a été enregistrée, mais l’inquiétude demeure. Car si un tel séisme devait provoquer une fuite, un incident nucléaire ou une désorganisation stratégique, les conséquences pourraient dépasser de loin la seule Russie. L’écho des bombes sous-marines, cette fois, viendrait non d’une guerre mais de la Terre elle-même© 2025 JBCH. Reproduction interdite sans autorisation.