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samedi 9 août 2025

La Fabrique du Mensonge : Hamas ... (FR,EN, ES, HE). JBCH N° 207

Je me suis demandé comment le Hamas a conçu, bien avant le 7 octobre 2023, une machine de propagande mondiale — ses canaux, ses relais, et les mensonges clés qui ont été repris dans les Universités les plus célèbres, par la presse internationale par des ONG en principe neutres, par des gouvernements et même par l’ONU.





La guerre des mots avant la guerre des armes






Bien avant que les dizaines de milliers de  missiles  ne soient tirées et que les commandos franchissent la frontière israélienne, le Hamas avait déjà déclenché une autre offensive : celle de l’information. 


Depuis plusieurs années, ses stratèges ont compris qu’au XXIᵉ siècle, la bataille de l’opinion mondiale peut être aussi décisive que celle des champs de bataille. 


L’objectif : préparer le terrain idéologique, façonner les perceptions, diaboliser Israël, et présenter toute action armée même diaboliques comme une « résistance légitime ».


Pour ce faire, le Hamas a mis en place un réseau coordonné de propagande reposant sur quatre piliers :



  1. La presse et la télévision régionales (notamment Al Jazeera, financée par le Qatar, et des chaînes arabes publiques ou privées alignées sur la cause palestinienne).
  2. Les réseaux sociaux (X/Twitter, TikTok, Instagram, Facebook, Telegram), utilisés à la fois pour diffuser des images, recruter des sympathisants et imposer des hashtags pro-Hamas.
  3. Les relais intellectuels (professeurs d’université, thèses de PHD, chercheurs, associations culturelles et ONG militantes) qui habillent le discours militant d’un vernis académique.
  4. Les influenceurs très suivis et militants à l’étranger qui, souvent sans lien organique direct, reprennent et amplifient les narratifs du Hamas, les adaptant aux codes visuels et émotionnels du public occidental, souvent surtout dans le domaine des écologistes à la recherche de buts politiques.


La fabrication des mensonges clés

La propagande du Hamas repose sur des messages courts, émotionnels, facilement partageables. Les éléments de langage sont conçus pour survivre à toute vérification factuelle, car ils jouent sur l’image, l’émotion brute et le choc visuel. Parmi les mensonges les plus répandus avant et après le 7 octobre, on retrouve :


  • La négation de la violence interne : Le Hamas s’est présenté comme un défenseur du peuple palestinien, minimisant ou cachant ses exécutions sommaires de dissidents, ses détournements d’aide humanitaire et ses répressions sanglantes contre les habitants de Gaza eux-mêmes.
  • Le mythe du “blocus total” imposé par Israël : Oubli volontaire que l’Égypte, qui elle aussi, ferme sa frontière pour des raisons sécuritaires, et que des flux massifs d’aide entrent régulièrement à Gaza, toujours détournés par le Hamas à des fins strictement militaires et dans des comptes bancaires personnels .
  • La manipulation des chiffres : Avant même le 7 octobre, des bilans de victimes gonflés et non vérifiables étaient systématiquement transmis par le “ministère de la Santé” organe de propagande du Hamas, et repris tels quels, sans vérification ni contrôle par l’ONU et de grands médias internationaux.
  • La diabolisation d’Israël comme “État colonial” : Un cadrage idéologique qui efface l’histoire millénaire du peuple juif dans la région, et permet de justifier toute attaque comme un acte de décolonisation, alors qu'Israël est le fruit d'une lutte permanente pour son indépendance depuis 2000 ans.
  • L’omission volontaire du contexte du 7 octobre: Dans la narration du Hamas, les massacres, viols,  éviscerements, décapitations et enlèvements sont soit passés sous silence, soit justifiés comme une réponse à "75 ans d’occupation" 




Les relais internationaux : une machine bien huilée




Le Hamas a investi dans des partenariats médiatiques tacites avec certaines rédactions arabes et internationales surtout avec l'AFP, basée à Chypre. 


Al Jazeera a joué un rôle clé, diffusant en continu des images soigneusement sélectionnées pour montrer des enfants blessés, des destructions, tout en minimisant l’usage des civils comme boucliers humains. 


Dans les capitales occidentales, ils semblaient se réjouir sadiquement de diffuser  ces images sans contre-vérification, car elles s’inscrivaient dans un récit déjà bien installé.


Les réseaux sociaux ont servi à amplifier cette couverture. Des comptes coordonnés ont inondé TikTok et Twitter/X de vidéos coupées hors contexte, de montages accusant Israël de frapper intentionnellement des écoles ou des hôpitaux. 


L’algorithme, friand de contenus choquants, a permis à ces séquences de devenir virales.


Les universités occidentales ont parfois été un terrain fertile. Certains professeurs, sous couvert d’analyses “post-coloniales” ou “intersectionnelles”, ont légitimé à tord les actions du Hamas comme un acte de lutte contre l’oppression. 


Ce discours, habillé d’un vocabulaire académique, a pénétré les médias généralistes et influencé des générations d’étudiants, futurs journalistes ou diplomates, les cadres du monde de demain.


Enfin, les ONG liées à la cause palestinienne, certaines financées par le Qatar ou d’autres bailleurs alignés sur le Hamas, ont fourni des “rapports” et “enquêtes” truquées, repris sans recul critique par les agences onusiennes, donnant un vernis institutionnel à des narratifs biaisés.



L’ONU comme caisse de résonance involontaire



Antonio Guitteres, Francesca Albanèse,en sont les moteurs actifs, l'ONU n’a pas créé cette propagande, mais elle l’a amplifiée. 


En reprenant systématiquement les bilans fournis par le ministère de la Santé du Hamas, sans mentionner que cette entité est un organe du mouvement terroriste, l’ONU a offert une crédibilité mondiale à des chiffres contestés. 


Ses résolutions, en ne nommant jamais directement le Hamas comme agresseur, et en oubliant les utages kidnappés dans leurs kibboutz,  ont renforcé l’idée qu’Israël serait l’unique responsable des souffrances à Gaza.


Dans certaines agences spécialisées (UNRWA notamment), l'embauche volontaire et  l’infiltration de sympathisants ou de membres du Hamas a permis un relais direct de cette propagande au sein même du système onusien. 


Catherine Colona : Un rapport tronqué  à l'ONU 



Résultat : la désinformation, conçue à Gaza, se retrouve quelques jours plus tard citée par des diplomates à New York, puis relayée par des médias de référence.



Conclusion : une victoire stratégique avant le premier tir


Le 7 octobre n’a pas été le début, mais le point culminant d’une campagne d’influence planifiée. Le Hamas avait préparé le terrain psychologique et politique pour que, quel que soit le degré de violence de ses attaques, la riposte israélienne soit immédiatement perçue comme illégitime. 


Dès le 8 Octobre 2023, la rapidité avec laquelle les slogans “genocide in Gaza” un mois avant même qu'Israël ne contre-attaque  et “Free Palestine” ont envahi les rues et les réseaux prouve l’efficacité de cette préparation.


En inversant la réalité, le Hamas a remporté une victoire stratégique : il a transformé des actes terroristes en symboles de résistance, il a transformé ses victimes en coupables, et il a trouvé dans la presse internationale et l’ONU des relais — souvent complices, parfois naïfs — qui ont donné une portée mondiale à ses mensonges.


Un bon prétexte pour certains politiques de se lancer dans une nouvelle lutte contre l'Etat juif et de laisser se propager l'antisémitisme dans le monde ... 



Evyatar David, 24 ans, torturé depuis deux ans





En Juillet 2025, Macron  leur donne une entière satisfaction en promettant de reconnaître un nouvel état pour les arabes vivant sur la palestine mandataire tel que notifié dans les accords de San Rémo parafés par la SDN, Société des Nations.


© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation.






English


I wondered how Hamas, long before October 7, 2023, conceived a global propaganda machine — its channels, its networks, and the key lies that were echoed in the most prestigious universities, by the international press, by supposedly neutral NGOs, by governments, and even by the UN.


The war of words before the war of arms


Long before tens of thousands of rockets were fired and commando units crossed the Israeli border, Hamas had already launched another offensive: an information war.


For several years, its strategists understood that in the 21st century, the battle for global opinion could be as decisive as the one fought on the battlefield.


The goal: prepare the ideological ground, shape perceptions, demonize Israel, and present even the most heinous armed actions as “legitimate resistance.”


To achieve this, Hamas built a coordinated propaganda network resting on four pillars:

  1. Regional press and television (notably Al Jazeera, funded by Qatar, and other public or private Arab channels aligned with the Palestinian cause).

  2. Social networks (X/Twitter, TikTok, Instagram, Facebook, Telegram), used to spread images, recruit sympathizers, and impose pro-Hamas hashtags.

  3. Intellectual relays (university professors, PhD theses, researchers, cultural associations, and activist NGOs) dressing militant discourse in academic language.

  4. Influential foreign activists — often without direct organic links — who adapt Hamas narratives to Western visual and emotional codes, particularly among environmentalist circles in search of political causes.


The fabrication of key lies


Hamas propaganda relies on short, emotional, and easily shareable messages. These talking points are designed to survive any fact-checking because they operate on imagery, raw emotion, and visual shock. Among the most widespread lies before and after October 7:

  • Denial of internal violence: Hamas portrays itself as the defender of the Palestinian people, downplaying or hiding its summary executions of dissidents, diversion of humanitarian aid, and bloody repression of Gaza’s own residents.

  • The “total blockade” myth: Conveniently omitting that Egypt also closes its border for security reasons, and that massive flows of aid regularly enter Gaza — always diverted by Hamas for military purposes or private enrichment.

  • Manipulation of casualty figures: Even before October 7, inflated and unverifiable death tolls were systematically provided by the “Ministry of Health” — a Hamas propaganda organ — and repeated verbatim, without verification, by the UN and major international media.

  • Demonization of Israel as a “colonial state”: An ideological framing erasing the millennia-old history of the Jewish people in the region, justifying any attack as an act of “decolonization,” whereas Israel is the product of a 2,000-year struggle for independence.

  • Deliberate omission of October 7 context: In Hamas’s narrative, massacres, rapes, dismemberments, beheadings, and kidnappings are either ignored or justified as a response to “75 years of occupation.”


International relays: a well-oiled machine


Hamas invested in tacit media partnerships with certain Arab and international editorial boards, particularly AFP, based in Cyprus.


Al Jazeera played a key role, continuously broadcasting carefully selected images of wounded children and destruction, while minimizing the use of civilians as human shields.


In Western capitals, such footage was often aired without verification, fitting neatly into a pre-established narrative.


Social media amplified this coverage. Coordinated accounts flooded TikTok and Twitter/X with out-of-context videos and edited clips accusing Israel of deliberately striking schools or hospitals. Algorithms, drawn to shocking content, made these sequences go viral.


Western universities often proved fertile ground. Under the guise of “post-colonial” or “intersectional” analysis, some professors wrongly legitimized Hamas actions as anti-oppression struggles. This academic discourse infiltrated mainstream media and shaped future generations of journalists, diplomats, and decision-makers.


Finally, NGOs aligned with the Palestinian cause — some funded by Qatar or other Hamas-aligned donors — produced fake “reports” and “investigations” readily adopted by UN agencies, lending institutional credibility to biased narratives.


The UN as an unwitting echo chamber


Figures like Antonio Guterres and Francesca Albanese have been active drivers. The UN did not create this propaganda but amplified it.


By systematically repeating figures from Hamas’s “Ministry of Health” without mentioning its nature as a terrorist organ, the UN gave global credibility to disputed numbers.


Resolutions that never directly name Hamas as the aggressor, and that ignore kidnapped hostages from their kibbutzim, have reinforced the notion that Israel is solely responsible for Gaza’s suffering.


In some specialized agencies (notably UNRWA), the voluntary hiring and infiltration of Hamas sympathizers or members ensured direct propagation of Hamas messaging within the UN system.


The result: disinformation conceived in Gaza is echoed days later by diplomats in New York, then relayed by reference media outlets.


Conclusion: a strategic victory before the first shot


October 7 was not the beginning, but the climax of a planned influence campaign. Hamas had psychologically and politically prepared the ground so that, regardless of the violence of its attacks, Israel’s response would be instantly perceived as illegitimate.


As early as October 8, 2023, the speed with which slogans like “genocide in Gaza” — even before Israel counter-attacked — and “Free Palestine” filled the streets and social media proved the efficiency of this preparation.


By reversing reality, Hamas achieved a strategic victory: it turned terrorist acts into symbols of resistance, turned its victims into culprits, and found in the international press and the UN relays — sometimes complicit, sometimes naïve — that gave global reach to its lies.


In July 2025, Macron gave them full satisfaction by promising to recognize a new state for Arabs living in the former British Mandate of Palestine, as noted in the San Remo agreements endorsed by the League of Nations.


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction prohibited without permission.


Español


Me pregunté cómo el Hamás, mucho antes del 7 de octubre de 2023, concibió una máquina de propaganda mundial — sus canales, sus redes, y las mentiras clave que fueron repetidas en las universidades más prestigiosas, por la prensa internacional, por ONG supuestamente neutrales, por gobiernos e incluso por la ONU.


La guerra de las palabras antes de la guerra de las armas


Mucho antes de que se dispararan decenas de miles de misiles y que comandos cruzaran la frontera israelí, Hamás ya había lanzado otra ofensiva: la de la información.


Desde hace varios años, sus estrategas comprendieron que, en el siglo XXI, la batalla por la opinión pública mundial puede ser tan decisiva como la que se libra en los campos de batalla.


El objetivo: preparar el terreno ideológico, moldear percepciones, demonizar a Israel y presentar cualquier acción armada, incluso las más atroces, como una “resistencia legítima”.


Para ello, Hamás creó una red coordinada de propaganda basada en cuatro pilares:

  1. Prensa y televisión regionales (en particular Al Jazeera, financiada por Catar, y otros canales árabes públicos o privados alineados con la causa palestina).

  2. Redes sociales (X/Twitter, TikTok, Instagram, Facebook, Telegram), utilizadas para difundir imágenes, reclutar simpatizantes e imponer etiquetas pro-Hamás.

  3. Correas de transmisión intelectuales (profesores universitarios, tesis doctorales, investigadores, asociaciones culturales y ONG militantes) que revisten el discurso activista con un barniz académico.

  4. Influenciadores extranjeros muy seguidos — muchas veces sin vínculos orgánicos directos — que retoman y amplifican las narrativas de Hamás, adaptándolas a los códigos visuales y emocionales del público occidental, especialmente en círculos ecologistas que buscan causas políticas.


La fabricación de las mentiras clave


La propaganda de Hamás se basa en mensajes breves, emocionales y fácilmente compartibles. Los elementos de lenguaje están diseñados para resistir cualquier verificación factual, ya que apelan a la imagen, la emoción cruda y el impacto visual. Entre las mentiras más difundidas antes y después del 7 de octubre se encuentran:

  • Negación de la violencia interna: Hamás se presenta como defensor del pueblo palestino, minimizando o escondiendo sus ejecuciones sumarias de disidentes, el desvío de ayuda humanitaria y la represión sangrienta contra los propios habitantes de Gaza.

  • El mito del “bloqueo total”: Se omite voluntariamente que Egipto también cierra su frontera por razones de seguridad, y que masivos flujos de ayuda entran regularmente en Gaza — siempre desviados por Hamás con fines estrictamente militares o de enriquecimiento personal.

  • Manipulación de cifras: Incluso antes del 7 de octubre, balances inflados e imposibles de verificar eran sistemáticamente transmitidos por el “Ministerio de Salud” — órgano de propaganda de Hamás — y repetidos tal cual, sin verificación, por la ONU y grandes medios internacionales.

  • Demonización de Israel como “Estado colonial”: Un encuadre ideológico que borra la historia milenaria del pueblo judío en la región y permite justificar cualquier ataque como un acto de “descolonización”, cuando Israel es fruto de una lucha por su independencia que dura 2000 años.

  • Omisión voluntaria del contexto del 7 de octubre: En la narrativa de Hamás, las masacres, violaciones, mutilaciones, decapitaciones y secuestros son silenciados o justificados como respuesta a “75 años de ocupación”.


Los intermediarios internacionales: una máquina bien engrasada


Hamás invirtió en asociaciones mediáticas tácitas con ciertas redacciones árabes e internacionales, especialmente con la AFP, con base en Chipre.


Al Jazeera desempeñó un papel clave, difundiendo de manera continua imágenes cuidadosamente seleccionadas para mostrar niños heridos y destrucción, minimizando al mismo tiempo el uso de civiles como escudos humanos.


En las capitales occidentales, estas imágenes se emitían sin verificación, encajando perfectamente en un relato ya establecido.


Las redes sociales amplificaron esta cobertura. Cuentas coordinadas inundaron TikTok y Twitter/X con vídeos sacados de contexto y montajes que acusaban a Israel de atacar intencionadamente escuelas u hospitales. El algoritmo, ávido de contenidos impactantes, hizo que estas secuencias se volvieran virales.


Las universidades occidentales fueron a veces terreno fértil. Bajo la cobertura de análisis “poscoloniales” o “interseccionales”, algunos profesores legitimaron erróneamente las acciones de Hamás como una lucha contra la opresión. Este discurso, revestido de vocabulario académico, penetró en los medios generalistas e influyó en generaciones de estudiantes, futuros periodistas o diplomáticos.


Finalmente, ONG vinculadas a la causa palestina — algunas financiadas por Catar u otros patrocinadores alineados con Hamás — produjeron “informes” y “investigaciones” falsos, adoptados sin crítica por agencias de la ONU, lo que dio un barniz institucional a narrativas sesgadas.


La ONU como caja de resonancia involuntaria


Antonio Guterres y Francesca Albanese han sido motores activos. La ONU no creó esta propaganda, pero sí la amplificó.


Al repetir sistemáticamente las cifras proporcionadas por el Ministerio de Salud de Hamás, sin mencionar que es un órgano de un movimiento terrorista, la ONU otorgó credibilidad mundial a datos cuestionados.


Sus resoluciones, que nunca nombran directamente a Hamás como agresor y omiten a los rehenes secuestrados en sus kibutz, reforzaron la idea de que Israel es el único responsable del sufrimiento en Gaza.


En algunas agencias especializadas (como UNRWA), la contratación voluntaria y la infiltración de simpatizantes o miembros de Hamás permitió un relevo directo de esta propaganda dentro del sistema de la ONU.


El resultado: la desinformación concebida en Gaza se cita días después por diplomáticos en Nueva York y es retomada por medios de referencia.


Conclusión: una victoria estratégica antes del primer disparo


El 7 de octubre no fue el inicio, sino el punto culminante de una campaña de influencia planificada. Hamás había preparado el terreno psicológico y político para que, sin importar el grado de violencia de sus ataques, la respuesta israelí fuera inmediatamente percibida como ilegítima.


Desde el 8 de octubre de 2023, la rapidez con que los lemas “genocidio en Gaza” — incluso antes de que Israel contraatacara — y “Free Palestine” invadieron las calles y las redes sociales demuestra la eficacia de esta preparación.


Al invertir la realidad, Hamás logró una victoria estratégica: convirtió actos terroristas en símbolos de resistencia, transformó a sus víctimas en culpables y encontró en la prensa internacional y en la ONU aliados — a veces cómplices, a veces ingenuos — que dieron alcance mundial a sus mentiras.


En julio de 2025, Macron les dio plena satisfacción al prometer reconocer un nuevo Estado para los árabes que viven en la Palestina del Mandato, tal como figura en los Acuerdos de San Remo refrendados por la Sociedad de Naciones.


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Prohibida su reproducción sin autorización.


  גרסה בעברית (Hébreu)


תהיתי כיצד חמאס, זמן רב לפני 7 באוקטובר 2023, תכנן מכונת תעמולה עולמית — ערוציה, שלוחותיה, והשקרים המרכזיים שהדהדו באוניברסיטאות היוקרתיות ביותר, בתקשורת הבינלאומית, בארגונים לא־ממשלתיים שלכאורה ניטרליים, בממשלות ואף באו״ם.


מלחמת המילים לפני מלחמת הנשק


זמן רב לפני שנורו עשרות אלפי רקטות ולפני שיחידות קומנדו חצו את גבול ישראל, חמאס כבר פתח במתקפה אחרת: מלחמת המידע.


כבר שנים שמפקדיו הבינו כי במאה ה־21 המאבק על דעת הקהל העולמית עלול להיות מכריע לא פחות מהמאבק בשדה הקרב.


המטרה: להכין את הקרקע האידאולוגית, לעצב תפיסות, לשטנֵא את ישראל, ולהציג כל פעולה צבאית—even האכזריות ביותר—כהתנגדות לגיטימית.


לשם כך הקים חמאס רשת תעמולה מתואמת הנשענת על ארבעה עמודי־תווך:

  1. העיתונות והטלוויזיה האזוריות (במיוחד אל־ג׳זירה הממומנת ע״י קטר, וערוצים ערביים ציבוריים או פרטיים המזוהים עם העניין הפלסטיני).

  2. הרשתות החברתיות (X/Twitter, טיקטוק, אינסטגרם, פייסבוק, טלגרם) – להפצת תמונות, לגיוס תומכים, ולהטמעת האשטגים פרו־חמאסיים.

  3. שלוחות אינטלקטואליות (מרצים באוניברסיטאות, עבודות דוקטור, חוקרים, אגודות תרבות ועמותות פוליטיות) המלבישות את השיח האקטיביסטי במעטה אקדמי.

  4. משפיענים פופולריים בחו״ל — לרוב ללא קשר ארגוני ישיר — המאמצים את נרטיבי חמאס ומתרגמים אותם לקודים החזותיים והרגשיים של הקהל המערבי, במיוחד בחוגים ירוקים המחפשים מטרות פוליטיות.


ייצור השקרים המרכזיים


תעמולת חמאס נשענת על מסרים קצרים, רגשיים, קלים לשיתוף. השפה בנויה כך שתשרוד כל בדיקה עובדתית, משום שהיא פועלת באמצעות דימויים, רגש גולמי והלם חזותי. בין השקרים הנפוצים ביותר לפני ואחרי 7 באוקטובר:

  • הכחשת האלימות הפנימית: חמאס מציג עצמו כמגן העם הפלסטיני, תוך הקטנה או הסתרה של הוצאות להורג ללא משפט, ניצול סיוע הומניטרי, ודיכוי אכזרי של תושבי עזה עצמם.

  • מיתוס ה״מצור הכולל״: התעלמות מכך שגם מצרים סוגרת את גבולה מסיבות ביטחוניות, ומתעלמת מכניסת סיוע מסיבית לעזה — שתמיד מנותבת ע״י חמאס למטרות צבאיות או חשבונות פרטיים.

  • מניפולציה של נתוני נפגעים: עוד לפני 7 באוקטובר, דו״חות מנופחים ובלתי ניתנים לאימות סופקו ע״י ״משרד הבריאות״ — זרוע תעמולה של חמאס — ואומצו ללא בדיקה ע״י האו״ם וכלי תקשורת בינלאומיים מרכזיים.

  • שִׂטוּן ישראל כ״מדינה קולוניאלית״: מסגור אידיאולוגי המוחק את ההיסטוריה היהודית בת אלפי השנים באזור, ומאפשר להצדיק כל מתקפה כ״דה־קולוניזציה״ — למרות שישראל היא תוצר של מאבק בן 2000 שנה לעצמאות.

  • הסתרת ההקשר של 7 באוקטובר: בסיפור של חמאס, טבח, אונס, התעללות, עריפת ראשים וחטיפות — מושמטים או מוצדקים כהתגובה ל״75 שנות כיבוש״.


השלוחות הבינלאומיות: מכונה משומנת היטב


חמאס השקיע בשיתופי פעולה תקשורתיים שבשתיקה עם מערכות חדשות ערביות ובינלאומיות, במיוחד עם סוכנות הידיעות AFP שבסיסה בקפריסין.


אל־ג׳זירה מילאה תפקיד מרכזי, בהקרנת תמונות שנבחרו בקפידה של ילדים פצועים והרס, תוך צמצום הצגת השימוש באזרחים כמגנים אנושיים.


בערי הבירה המערביות, צילומים אלה הוקרנו ללא בדיקה, משום שהתאימו לנרטיב שהושרש מראש.


הרשתות החברתיות שימשו להגברת הכיסוי הזה. חשבונות מתואמים הציפו את טיקטוק ו־X/Twitter בקטעי וידאו מחוץ להקשר, בעריכה שמאשימה את ישראל בתקיפת בתי ספר או בתי חולים בכוונה תחילה. האלגוריתם, הצמא לתוכן מזעזע, הפך את הקטעים הללו לויראליים.


האוניברסיטאות במערב שימשו לעיתים קרקע פורייה. במסווה של ניתוחים ״פוסט־קולוניאליים״ או ״אינטרסקציונליים״, מרצים מסוימים העניקו לגיטימציה — בטעות — לפעולות חמאס כהתנגדות לדיכוי. שיח זה, בלבוש אקדמי, חדר לתקשורת הכללית והשפיע על דורות של סטודנטים — עיתונאים, דיפלומטים ומנהיגי העתיד.


לבסוף, ארגונים המזוהים עם העניין הפלסטיני — חלקם במימון קטר או גורמים פרו־חמאסיים אחרים — הפיקו ״דוחות״ ו״חקירות״ מזויפים, שאומצו ללא ביקורת ע״י סוכנויות או״ם, והעניקו לנרטיבים המוטים מראית עין מוסדית.


האו״ם כקול הד המוני שלא במתכוון


אנטוניו גוטרש ופרנצ׳סקה אלבנזה פעלו כמנועים פעילים. האו״ם לא יצר את התעמולה הזו, אך הגביר אותה.


בהעברת נתונים ממשרד הבריאות של חמאס, מבלי לציין שמדובר בזרוע של ארגון טרור, העניק האו״ם לגיטימציה עולמית לנתונים שנויים במחלוקת.


החלטותיו, שמעולם לא מציינות במפורש את חמאס כתוקפן ומתעלמות מהחטופים בקיבוצים, חיזקו את הרעיון שישראל היא האחראית הבלעדית לסבל בעזה.


בסוכנויות ייעודיות (ובמיוחד אונר״א), העסקה יזומה והסתננות של תומכי חמאס או חבריו אפשרו העברת המסרים של חמאס ישירות מתוך מערכת האו״ם.


התוצאה: דיסאינפורמציה שנוצרה בעזה מצוטטת ימים לאחר מכן בידי דיפלומטים בניו־יורק, ומשודרת ע״י כלי תקשורת בעלי שם.


סיכום: ניצחון אסטרטגי לפני הירייה הראשונה


7 באוקטובר לא היה ההתחלה, אלא השיא של מסע השפעה מתוכנן. חמאס הכין את הקרקע הפסיכולוגית והפוליטית כך שבלי קשר לעוצמת מתקפותיו, התגובה הישראלית תיתפס מיידית כבלתי לגיטימית.


כבר ב־8 באוקטובר 2023, המהירות שבה התמלאו הרחובות והרשתות בסיסמאות כמו ״Genocide in Gaza״ — עוד לפני שישראל הגיבה — ו״Free Palestine״, הוכיחה את יעילות ההכנה הזו.


בהפיכת המציאות על פיה, חמאס השיג ניצחון אסטרטגי: הוא הפך פעולות טרור לסמלי התנגדות, את קורבנותיו לאשמים, ומצא בתקשורת הבינלאומית ובאו״ם שלוחות — לעיתים שותפות, לעיתים תמימות — שהעניקו לשקריו תהודה עולמית.


ביולי 2025 העניק להם מקרון סיפוק מלא כשהבטיח להכיר במדינה חדשה לערבים החיים בשטח המנדט הבריטי לשעבר על־פי הסכמי סן־רמו שאושרו ע״י חבר הלאומים.


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vendredi 8 août 2025

La panne d'électricité du mois d'Avril en Espagne : Une Cyber attaque ? (FR,EN,ES) JBCH N° 206


cyberattaque criminelle présumée en Espagne


Lundi 28 avril 2025 , un incident de type blackout survient sur la péninsule Ibérique : à 12 h 33, deux incidents comparables à une perte de production surviennent en quelques secondes, conduisant à la déconnexion de 15 GW de production électrique. La péninsule Ibérique se déconnecte du réseau européen, à 12 h 38.



🇫🇷  Cyberattaque en Espagne : 

une panne géante cache-t-elle un sabotage numérique ?


Une intrusion criminelle ? La gigantesque coupure de courant d'Avril 2025 inquiète


La panne électrique qui a plongé une large partie de l’Espagne dans le noir en juin 2025, quelques semaines seulement après une autre défaillance massive en avril, a semé le doute dans les esprits. S’agit-il d’un simple incident technique ? 


Ou bien sommes-nous face à un acte de sabotage numérique, voire à une cyberattaque criminelle délibérée ? La question est désormais sur toutes les lèvres, en Espagne comme en Europe.


Ce qui choque, au-delà de la brutalité du black-out, c’est l’opacité de la situation. Deux mois après les faits, aucune explication officielle n’a été fournie. 


Des millions d’Espagnols privés d’électricité, des hôpitaux, transports, entreprises et services publics paralysés, sans qu’aucune cause définitive n’ait été confirmée. Pour un pays membre de l’Union européenne, doté d’infrastructures modernes, c’est une situation inédite — et profondément inquiétante.


Le black-out du 28 avril : 15 gigawatts évaporés en 5 secondes





Le 28 avril 2025, la perte brutale de 15 gigawatts de puissance électrique en seulement cinq secondes a provoqué une réaction en chaîne dans le réseau espagnol. Cela représentait environ 60 % de la capacité nationale. La chute soudaine a conduit à la déconnexion automatique de plusieurs centrales, entraînant une défaillance généralisée.


L’INCIBE (Institut national de cybersécurité), rattaché au ministère de l’Économie et de la Transformation numérique, a immédiatement ouvert une enquête. L’organisme s’est notamment tourné vers les exploitants d’installations d’énergies renouvelables — parcs solaires et éoliens — afin de vérifier l’état de leur cybersécurité : mises à jour logicielles, accès à distance, protections des réseaux, etc.


Les autorités soupçonnent que des failles dans ces installations, souvent de petite taille, auraient pu être exploitées par des acteurs malveillants pour provoquer cette panne.


Une transition énergétique vulnérable ?



L’Espagne est un leader européen des énergies renouvelables. En 2023, plus de 50 % de l’électricité du pays provenait de sources vertes. Mais cette transition s’est accompagnée d’une forte décentralisation du réseau : des milliers de petites unités de production, souvent autonomes, se sont connectées au système national.


Le gestionnaire du réseau, Red Eléctrica, déclare surveiller environ 4 000 de ces installations en temps réel. Toutefois, Redeia, sa maison mère, reconnaît que de nombreuses unités de petite taille (moins de 1 MW) ne transmettent pas assez de données pour une supervision efficace.


Or, dans un réseau numérique, chaque maillon faible peut devenir un point d’entrée pour une attaque. Une seule faille dans une petite centrale solaire peut provoquer un effet domino sur l’ensemble du système. Et si c’est ce qui s’est passé en avril, cela signifie que la résilience de l’infrastructure énergétique espagnole est gravement compromise.





Avril 2025 : nouvelle panne, nouveau doute


Le black-out de juin, survenu dans un contexte encore plus tendu, a renforcé la suspicion d’un acte coordonné. Le fait qu’aucune hypothèse ne soit exclue par le gouvernement laisse entendre que la piste cybercriminelle est bien prise au sérieux.


Officiellement, les autorités espagnoles se veulent prudentes. Un porte-parole du gouvernement a affirmé que « toutes les hypothèses restent sur la table ». Pourtant, certains hauts responsables s’inquiètent ouvertement de la faiblesse de la cybersécurité dans les installations d’énergies renouvelables.


S’agit-il d’une attaque test en avril, suivie d’une attaque généralisée en juin ? Ou de deux incidents sans lien ? Le manque de communication officielle entretient le doute, et laisse la place à toutes les spéculations.


Sécurité nationale et européenne en jeu


Si les incidents d’avril et de juin sont bien le fruit d’une cyberattaque, alors les conséquences sont lourdes. Il ne s’agit plus simplement d’un problème technique espagnol, mais d’un enjeu stratégique européen. Car ce qui est arrivé à Madrid pourrait arriver demain à Paris, Berlin ou Rome.


L’Espagne est une plaque tournante énergétique, et sa vulnérabilité pourrait fragiliser l’ensemble du système interconnecté européen. Les États doivent désormais renforcer d’urgence la cybersécurité de leurs réseaux énergétiques, en particulier ceux qui intègrent massivement des sources renouvelables.


Urgence, transparence et mesures concrètes


L’heure est à la clarté. Le gouvernement espagnol doit communiquer les résultats de l’enquête en toute transparence. L’INCIBE doit renforcer ses capacités de contrôle, notamment sur les installations de moins de 1 MW. Et des audits de cybersécurité obligatoires doivent être instaurés pour tous les producteurs d’électricité, quel que soit leur niveau de production.


Le Premier ministre Pedro Sánchez a déclaré que les énergies renouvelables n’étaient pas responsables de la panne. Mais cette déclaration ne suffit pas. Ce ne sont pas les sources d’énergie qui sont en cause, mais leur intégration dans un système numérique exposé, hétérogène, et mal sécurisé.


La confiance du public est fragilisée. Le blackout de 2025 peut devenir un tournant décisif — à condition que les leçons soient tirées et que les mesures soient prises rapidement.


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🇬🇧 

Suspected Cyberattack in Spain: A Nation Brought to a Standstill – The Urgent Need for Clarity


A Criminal Intrusion? The June 2025 Outage Raises Alarm


The unprecedented blackout that paralyzed much of Spain in June 2025, following a massive electrical failure in April, has raised serious concerns. Could it be a case of a sophisticated cyberattack? For many observers, the signs are troubling. Spain — a modern European democracy — was plunged into near-total darkness, and yet months later, the authorities still haven’t disclosed a clear cause.


The situation is alarming: an entire country brought to a standstill in seconds, disrupting businesses, hospitals, transportation, and even communication networks. This level of vulnerability prompts an urgent question: has there been a coordinated criminal intrusion, possibly through unsecured renewable energy infrastructure?


The April 28 Blackout: 15 Gigawatts Lost in Five Seconds


On April 28, 2025, Spain lost 15 gigawatts of electrical capacity in just five seconds — a staggering 60% of its national supply. This triggered the disconnection of several other plants, causing a chain reaction that destabilized the national grid. Though power was eventually restored, the suddenness and scale of the event alarmed cybersecurity experts and government officials alike.


The National Institute for Cybersecurity (INCIBE) — the country’s leading cyber agency under the Ministry of Economy and Digital Transformation — launched a series of inquiries into the incident. Focused particularly on renewable energy companies, INCIBE sent detailed questionnaires to operators of wind and solar farms to assess if their infrastructure could have been remotely accessed, tampered with, or lacked critical software updates.


Renewable Energy: A Cybersecurity Blind Spot?


Spain’s energetic transition is one of the most ambitious in Europe. In 2023, over 50% of its electricity came from renewables. This transformation has led to a highly decentralized grid, made up of thousands of small and medium-sized installations. While beneficial for environmental goals, this decentralization presents new risks. Each installation, especially those under 1 MW, could represent a potential point of entry for hackers.


The operator Red Eléctrica monitors around 4,000 renewable installations in real time, but its parent company Redeia admitted in its annual report that small installations may not always provide sufficient data for effective monitoring.


The concern is not abstract. As energy systems become more digital, they become more exposed. A cyberattack on a weak link — even a small solar farm — could ripple across the entire network, as possibly seen in the April blackout.


An Investigation Still in Progress


So far, no official cause of the April blackout has been confirmed. A government spokesperson emphasized that “no hypothesis is excluded” and that all avenues — from technical malfunction to criminal intrusion — remain under investigation. Nevertheless, high-ranking officials have expressed concern over the cybersecurity standards of smaller renewable energy providers.


Could the June blackout be linked to the April incident? Was it a test of Spain’s defenses, followed by a coordinated strike? The absence of clear answers deepens suspicion and frustration. If this was a cyberattack, the implications for national security and European energy policy are profound.


The Need for Urgency and Transparency


Spain must act fast. As the world shifts toward decentralized, renewable energy, the need to reinforce digital defenses becomes paramount. Delays in investigation or reluctance to address the possibility of criminal sabotage can only embolden malicious actors.


While Prime Minister Pedro Sánchez has dismissed claims that renewables are to blame, public trust in the system is waning. The INCIBE investigation is a critical step, but the government must ensure transparency, share findings, and take decisive actions to secure all levels of the grid — especially its most vulnerable nodes.


The blackout of 2025 may be a turning point — but only if its causes are fully understood and its lessons are heeded.


🇪🇸 

Intrusión Criminal en España: ¿Sabotaje Digital a Gran Escala? Un País Paralizado y Preguntas sin Respuesta


¿Un Ataque Criminal? La Crisis Eléctrica del Mes de Junio Alerta a Todos


La gran caída del sistema eléctrico que afectó a España en junio de 2025, tras un apagón igualmente alarmante en abril, ha hecho sonar todas las alarmas. ¿Estamos ante un ciberataque? Para muchos expertos y ciudadanos, la magnitud del evento y la falta de explicaciones convincentes sugieren que sí.


Es difícil minimizar lo sucedido: un país entero paralizado, sin electricidad, comunicaciones ni servicios básicos. La sospecha de una intrusión cibernética criminal — quizás a través de instalaciones renovables mal protegidas — gana fuerza con el paso de los días.


El Apagón del 28 de Abril: 15 Gigavatios Perdidos en 5 Segundos


El 28 de abril, España perdió 15 gigavatios de electricidad en solo cinco segundos, es decir, el 60% de su suministro nacional. Esta pérdida repentina desestabilizó la red, desconectando otras plantas y provocando un colapso en cascada del sistema.


Aunque la electricidad fue restablecida, el Instituto Nacional de Ciberseguridad (INCIBE), dependiente del Ministerio de Economía y Transformación Digital, lanzó una investigación a fondo. Tres empresas operadoras de parques solares y eólicos recibieron cuestionarios detallados sobre la seguridad de sus instalaciones, actualizaciones de software y posibles accesos remotos sospechosos.


Energía Renovable: ¿Un Punto Débil Cibernético?


España lidera en energías renovables, alcanzando en 2023 el 50,4% de generación eléctrica mediante fuentes limpias. Sin embargo, esta transición ha implicado una fuerte descentralización del sistema, con miles de pequeñas instalaciones de menos de 1 MW.


Según la operadora Red Eléctrica, se reciben datos en tiempo real de unas 4.000 instalaciones renovables. Pero su empresa matriz, Redeia, ha advertido en su último informe que muchas instalaciones pequeñas no ofrecen datos suficientes para garantizar un control eficaz.


Esto plantea un grave problema de seguridad: cada instalación vulnerable podría ser un punto de entrada para un ciberataque. El apagón de abril podría haber sido resultado de una intrusión digital iniciada en una planta aparentemente insignificante.


Una Investigación sin Conclusiones


Hasta la fecha, el gobierno español no ha identificado una causa oficial del apagón. Un portavoz ha declarado que “todas las hipótesis siguen sobre la mesa”. Sin embargo, hay preocupación entre altos funcionarios sobre las “debilidades en la ciberseguridad” de muchas instalaciones pequeñas.


¿Está conectado el apagón de junio con el de abril? ¿Fue el primero un ensayo? Las autoridades no lo descartan, pero el silencio oficial genera incertidumbre y preocupación. Si fue un ciberataque, el impacto no es solo español: toda Europa debe tomar nota.


Urgencia, Transparencia y Acción


España debe actuar sin demora. La transición energética no puede ir por delante de la seguridad digital. Cada instalación renovable debe contar con sistemas robustos de defensa cibernética.


La investigación del INCIBE es esencial, pero también lo es que el gobierno informe con claridad. La ciudadanía necesita respuestas. No basta con promesas ni con minimizar el problema. Se trata de seguridad nacional.


Pedro Sánchez ha negado que el modelo renovable sea el culpable, pero la confianza pública está en juego. El apagón de 2025 puede marcar un antes y un después — si se entiende su origen y se aplican las lecciones que nos deja.


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Aller sur Mars OK ! mais à quel coût ?? (FR, ES ). JBCH N° 204

The summary draws from the provided text and general knowledge about Mars colonization, focusing on the financial, scientific, and political dimensions of the endeavor. 


J'ai toujours révé en observant les planètes et les milliards d'étoiles, qu'un jour, les Hommes iront a leur conquête ... Après la lune : Mars ...


À quel prix coloniser Mars ?

La colonisation de Mars, souvent comparée à une « nouvelle Lune », est devenue un objectif ambitieux pour les grandes puissances spatiales, notamment les États-Unis et la Chine. 


Cependant, derrière les promesses triomphantes d’Elon Musk et de l’administration Trump, qui visent à établir une présence humaine sur Mars d’ici 2029-2033, se cachent des défis financiers, techniques et éthiques colossaux. Le coût de cette entreprise est astronomique, et les choix politiques risquent de compromettre la recherche scientifique au profit d’intérêts industriels.





Les programmes spatiaux, comme Mars Sample Return de la NASA et de l’Agence spatiale européenne, estimé à 10 milliards de dollars, visent à rapporter des échantillons martiens pour étudier les origines du Système solaire et la possibilité de vie extraterrestre.


 Cependant, les coupes budgétaires imposées par l’administration Trump, qui privilégie les missions habitées nationales, menacent ces initiatives. Les projets de colonisation, portés par des entrepreneurs comme Elon Musk (SpaceX) et Jeff Bezos (Blue Origin), absorbent des crédits publics massifs, souvent au détriment de la coopération internationale et de la science fondamentale. 





Ce phénomène, qualifié d’« astrocapitalisme » par le sociologue Arnaud Saint-Martin, transforme l’exploration spatiale en un système de rente où les priorités scientifiques sont subordonnées aux intérêts industriels et électoraux.


En parallèle, la Chine avance rapidement, avec des missions comme le rover posé en 2021 et un projet de retour d’échantillons prévu pour 2031. Cette compétition géopolitique exacerbe les tensions, mais elle met aussi en lumière l’irrationalité de certaines décisions, comme la réduction des budgets scientifiques au profit de projets prestigieux mais incertains.





 Coloniser Mars nécessiterait des investissements de plusieurs centaines de milliards de dollars, incluant le développement de technologies pour surmonter les défis énergétiques, les radiations cosmiques et les conditions hostiles de la planète. À ce prix, la question n’est pas seulement financière, mais aussi éthique : la conquête de Mars doit-elle primer sur les besoins terrestres et la science collaborative ?





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English: At What Cost to Colonize Mars?

The dream of colonizing Mars, often dubbed a “new Moon,” has captured the imagination of global powers, with the United States and China leading the charge. Visionaries like Elon Musk and the Trump administration have set ambitious timelines, aiming for human footsteps on Mars by 2029-2033. Yet, the financial, technical, and ethical costs of this endeavor are staggering, raising questions about the true price of such a conquest and its implications for scientific progress.

Programs like NASA’s Mars Sample Return, in collaboration with the European Space Agency, carry a price tag of nearly $10 billion to bring Martian soil back to Earth, offering insights into the Solar System’s origins and the potential for extraterrestrial life. However, budget cuts under the Trump administration, which prioritizes national manned missions, have jeopardized this project. Private ventures led by tech moguls like Elon Musk (SpaceX) and Jeff Bezos (Blue Origin) are siphoning off public funds, often at the expense of international cooperation and fundamental research. Sociologist Arnaud Saint-Martin describes this as “astrocapitalism,” a system where scientific priorities are subordinated to industrial and electoral interests, resembling a rent-seeking model.

Meanwhile, China is making rapid strides, landing a rover on Mars in 2021 and planning a sample return mission by 2031, aiming to challenge U.S. space dominance. This geopolitical race highlights the irrationality of prioritizing symbolic victories over collaborative science. The cost of colonizing Mars could reach hundreds of billions of dollars, factoring in the development of technologies to address energy challenges, cosmic radiation, and the planet’s hostile environment. Beyond the financial burden, the ethical question looms: should humanity prioritize Mars colonization over pressing terrestrial needs and cooperative scientific efforts?


Español: ¿A qué precio colonizar Marte?

La colonización de Marte, a menudo comparada con una «nueva Luna», se ha convertido en un objetivo ambicioso para las grandes potencias espaciales, especialmente Estados Unidos y China. Visionarios como Elon Musk y la administración Trump han establecido plazos audaces, con el objetivo de que el ser humano pise Marte entre 2029 y 2033. Sin embargo, los costos financieros, técnicos y éticos de esta empresa son colosales, lo que plantea interrogantes sobre el verdadero precio de esta conquista y sus implicaciones para el progreso científico.

Proyectos como Mars Sample Return, liderado por la NASA y la Agencia Espacial Europea, con un costo estimado de 10 mil millones de dólares, buscan traer muestras marcianas a la Tierra para estudiar los orígenes del Sistema Solar y la posibilidad de vida extraterrestre. No obstante, los recortes presupuestarios de la administración Trump, que prioriza misiones tripuladas nacionales, han puesto en peligro esta iniciativa. Las empresas privadas, lideradas por magnates tecnológicos como Elon Musk (SpaceX) y Jeff Bezos (Blue Origin), están absorbiendo fondos públicos masivos, a menudo en detrimento de la cooperación internacional y la investigación fundamental. El sociólogo Arnaud Saint-Martin describe esto como «astrocapitalismo», un sistema donde las prioridades científicas se subordinan a intereses industriales y electorales, asemejándose a un modelo de búsqueda de rentas.

Mientras tanto, China avanza rápidamente, habiendo logrado aterrizar un rover en Marte en 2021 y planificando una misión de retorno de muestras para 2031, con el objetivo de desafiar el dominio espacial de Estados Unidos. Esta carrera geopolítica pone de manifiesto la irracionalidad de priorizar victorias simbólicas sobre la ciencia colaborativa. El costo de colonizar Marte podría alcanzar cientos de miles de millones de dólares, considerando el desarrollo de tecnologías para superar los desafíos energéticos, la radiación cósmica y las condiciones hostiles del planeta. Más allá de la carga financiera, surge una pregunta ética: ¿debería la humanidad priorizar la colonización de Marte sobre las necesidades terrestres urgentes y los esfuerzos científicos cooperativos?