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mardi 2 septembre 2025

Avec la ruse, attaque aérienne au Yemen. (FR, EN, ES). JBCH N° 320


J'ai pu, à travers diverses lectures et des rapports confidentiels m'apercevoir que l'aviation israelienne avait utilisé la ruse afin de décimer le gouvernement et les ministres du groupe terroriste yéménite Houtis, à la solde de l'Iran.



Intitulé Subterfuge des services de renseignement : la ruse d’Israël contre les Houthis avant l’attaque de Tsahal sur Sanaa, publié le 29 août 2025 par Amir Bohbot, décrit une opération militaire israélienne menée contre les Houthis au Yémen. 





Selon des sources de Tsahal (Forces de Défense d’Israël), cette frappe aérienne sur Sanaa, survenue le jeudi précédent (vraisemblablement le 24 août 2025, comme indiqué dans les illustrations), a été précédée d’une stratégie de tromperie élaborée. 


Israël a délibérément induit les dirigeants houthis en un faux sentiment de sécurité, en leur faisant croire que l’État hébreu manquait de renseignements fiables sur leurs positions. Cette ruse a permis une attaque surprise ciblant des hauts responsables houthis, rassemblés pour assister à un discours de leur leader, Abdul-Malik al-Houthi.




L’opération s’inscrit dans un contexte plus large de représailles israéliennes contre les tirs de missiles houthis sur Israël, tous interceptés par Tsahal. Le ministre de la Défense, Israël Katz, a qualifié l’attaque de « frappe contre les premiers-nés », évoquant une escalade potentielle similaire aux campagnes contre le Hezbollah et l’Iran. 



Les cibles incluaient des infrastructures militaires comme le palais présidentiel, des centrales électriques et un site de stockage de carburant. Les Houthis ont rapporté deux morts et 35 blessés. Cette analyse, structurée en deux pages équivalentes, examine les tactiques employées par les soldats et aviateurs israéliens, en mettant l’accent sur l’intégration de l’intelligence, la précision aérienne et les implications stratégiques.


La tactique centrale mise en lumière par l’article est le subterfuge des services de renseignement israéliens, qui a servi de fondement à l’opération. En feignant un manque de renseignements crédibles sur la localisation des dirigeants houthis, Israël a endormi l’ennemi dans une complaisance fatale. 


Cette approche rappelle les doctrines classiques de la guerre asymétrique, inspirées de Sun Tzu, où la tromperie est un multiplicateur de force. Les sources de Tsahal citées indiquent que cette ruse a été maintenue jusqu’au moment de l’attaque, permettant aux Houthis de se rassembler sans suspicion accrue. Ce rassemblement, coïncidant avec le discours d’al-Houthi, a offert une fenêtre d’opportunité idéale pour maximiser l’impact.



Du point de vue des soldats israéliens – ici entendus au sens large comme incluant les forces terrestres et de renseignement de Tsahal –, cette phase préparatoire démontre une maîtrise de l’intelligence humaine (HUMINT) et électronique (SIGINT). 


Bien que l’article ne détaille pas les méthodes spécifiques (probablement classifiées), on peut inférer l’utilisation de fausses fuites, de désinformation via des canaux interceptables, ou même d’opérations cyber pour simuler une ignorance. Cette tactique n’est pas nouvelle pour Israël : elle évoque les opérations contre le Hamas ou le Hezbollah, où la désinformation a précédé des frappes ciblées. L’efficacité réside dans la coordination inter-branches : les soldats au sol ou les analystes du renseignement ont fourni des données en temps réel, permettant aux aviateurs d’exécuter avec précision.


Critiquement, cette approche minimise les risques pour les forces israéliennes. En évitant une confrontation directe au sol – les Houthis contrôlant Sanaa rendent toute incursion terrestre hasardeuse –, Tsahal privilégie une guerre à distance, réduisant les pertes potentielles. Cependant, elle soulève des questions éthiques et légales sur les assassinats ciblés, qualifiés par Katz de « coup des premiers-nés », une référence biblique soulignant une intention punitive. L’article note que la confirmation des résultats est en attente, indiquant une évaluation post-opérationnelle rigoureuse, typique des tactiques israéliennes pour ajuster les futures actions.


Les aviateurs israéliens, au cœur de l’exécution, ont démontré une expertise en frappes aériennes de précision, utilisant des avions de chasse pour cibler des sites spécifiques à Sanaa. Les attaques sur un complexe militaire incluant le palais présidentiel, deux centrales électriques et un dépôt de carburant, dans le sud-ouest de la ville. Cette sélection de cibles hybrides – à la fois leadership et infrastructure – vise à paralyser à la fois le commandement et les capacités logistiques des Houthis. Le timing, synchronisé avec le discours d’al-Houthi, exploite un moment de vulnérabilité : les responsables rassemblés facilitent une frappe « décapitante », une tactique aérienne classique pour désorganiser l’ennemi.


Techniquement, les aviateurs ont probablement employé des munitions guidées par GPS ou laser, intégrant des drones de reconnaissance pour une confirmation en temps réel. L’article implique une surveillance étroite, car les sources sécuritaires israéliennes rapportent que les Houthis étaient cachés dans des bâtiments civils, augmentant le risque de dommages collatéraux. 



Pourtant, Tsahal semble avoir priorisé la minimisation de ces derniers, aligné sur sa doctrine de « toits frappés » (avertissements préalables, bien que non mentionnés ici). Le suivi de l’opération par Katz, le chef d’état-major Eyal Zamir et le Premier ministre Netanyahu souligne une chaîne de commandement centralisée, essentielle pour des missions à longue portée comme celle-ci (Israël-Yémen : environ 2 000 km).


Lors de l’attaque du 28 août 2025 à Sanaa, le Premier ministre des Houthis Ahmed al-Rahawi et plusieurs ministres ont été tués — au total, 12 membres du gouvernement ont péri 


Stratégiquement, cette tactique aérienne s’inscrit dans une escalade graduelle, comme l’article le prédit : l’éventail des cibles s’élargira, mirroring les campagnes contre l’Iran et le Hezbollah. Les aviateurs jouent un rôle pivot dans cette dissuasion, projetant la puissance israélienne au-delà des frontières sans engagement massif au sol. Les soldats, en soutien, assurent la défense anti-missile (interception des tirs houthis), créant un bouclier protecteur. 




Cependant, des faiblesses émergent : les Houthis ont revendiqué seulement deux morts, suggérant une résilience ou une surestimation israélienne. De plus, frapper des centrales électriques peut être vu comme une punition collective, risquant une backlash internationale.



En résumé, les tactiques des soldats et aviateurs israéliens dans cette opération combinent ruse intelligence, précision aérienne et timing opportuniste pour un impact maximal avec un risque minimal. La tromperie initiale a permis une surprise totale, tandis que les frappes démontrent une supériorité technologique. 





Cela renforce la posture dissuasive d’Israël face à l’axe iranien (Houthis soutenus par Téhéran). La  confirmation des assassinats et les rapports houthis indiquent une belle efficacité ,  Globalement, elle illustre l’évolution de Tsahal vers une guerre hybride, où l’intelligence prime sur la force brute



© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.

al un coup de coeur d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne







English 

Through various readings and confidential reports, I was able to realize that the Israeli air force used deception to decimate the government and ministers of the Yemeni Houthi terrorist group, backed by Iran.

Title: Intelligence Subterfuge: Israel’s Deception Against the Houthis Before the IDF Strike on Sanaa, published on August 29, 2025, by Amir Bohbot, describes an Israeli military operation conducted against the Houthis in Yemen.

According to sources from the Israel Defense Forces (IDF), this airstrike on Sanaa, which took place the previous Thursday (likely August 24, 2025, as indicated in the illustrations), was preceded by an elaborate deception strategy.

Israel deliberately lulled the Houthi leaders into a false sense of security, leading them to believe that the Hebrew state lacked reliable intelligence about their positions. This ruse enabled a surprise attack targeting senior Houthi officials gathered to attend a speech by their leader, Abdul-Malik al-Houthi.

The operation is part of a broader context of Israeli retaliation against Houthi missile attacks on Israel, all of which were intercepted by the IDF. Defense Minister Israel Katz described the attack as a “strike against the firstborn,” hinting at a potential escalation similar to campaigns against Hezbollah and Iran.

The targets included military infrastructure such as the presidential palace, power plants, and a fuel storage site. The Houthis reported two deaths and 35 injuries. This analysis, structured over two equivalent pages, examines the tactics employed by Israeli soldiers and airmen, focusing on the integration of intelligence, air precision, and strategic implications.

The central tactic highlighted in the article is the subterfuge of Israeli intelligence services, which served as the foundation for the operation. By feigning a lack of credible intelligence about the location of Houthi leaders, Israel lulled the enemy into fatal complacency.

This approach recalls classic doctrines of asymmetric warfare, inspired by Sun Tzu, where deception acts as a force multiplier. IDF sources cited indicate that this ruse was maintained until the moment of the attack, allowing the Houthis to gather without heightened suspicion. This gathering, coinciding with al-Houthi’s speech, provided an ideal window of opportunity to maximize impact.

From the perspective of Israeli soldiers—here understood broadly to include IDF ground and intelligence forces—this preparatory phase demonstrates mastery of human intelligence (HUMINT) and electronic intelligence (SIGINT).

Although the article does not detail specific methods (likely classified), one can infer the use of false leaks, disinformation through interceptable channels, or even cyber operations to simulate ignorance. This tactic is not new for Israel: it is reminiscent of operations against Hamas or Hezbollah, where disinformation preceded targeted strikes. The effectiveness lies in inter-branch coordination: ground soldiers or intelligence analysts provided real-time data, enabling airmen to execute with precision.

Critically, this approach minimizes risks for Israeli forces. By avoiding direct ground confrontation—since the Houthis control Sanaa, making any ground incursion hazardous—the IDF prioritizes remote warfare, reducing potential losses. However, it raises ethical and legal questions about targeted killings, described by Katz as a “firstborn strike,” a biblical reference emphasizing punitive intent. The article notes that confirmation of the results is pending, indicating a rigorous post-operation assessment, typical of Israeli tactics for refining future actions.

Israeli airmen, central to the execution, demonstrated expertise in precision airstrikes, using fighter jets to target specific sites in Sanaa. The attacks hit a military complex including the presidential palace, two power plants, and a fuel depot in the southwest of the city. This selection of hybrid targets—both leadership and infrastructure—aims to paralyze both the Houthi command and their logistical capabilities. The timing, synchronized with al-Houthi’s speech, exploited a moment of vulnerability: the gathered officials facilitated a “decapitation” strike, a classic air tactic to disorganize the enemy.

Technically, the airmen likely used GPS- or laser-guided munitions, integrating reconnaissance drones for real-time confirmation. The article implies close surveillance, as Israeli security sources report that the Houthis were hiding in civilian buildings, increasing the risk of collateral damage.

Yet, the IDF appears to have prioritized minimizing such damage, aligning with its “roof-knocking” doctrine (pre-warnings, though not mentioned here). The operation’s oversight by Katz, Chief of Staff Eyal Zamir, and Prime Minister Netanyahu underscores a centralized command chain, essential for long-range missions like this one (Israel-Yemen: approximately 2,000 km).

During the August 28, 2025, attack on Sanaa, Houthi Prime Minister Ahmed al-Rahawi and several ministers were killed—12 government members perished in total.

Strategically, this air tactic fits into a gradual escalation, as the article predicts: the range of targets will expand, mirroring campaigns against Iran and Hezbollah. Airmen play a pivotal role in this deterrence, projecting Israeli power beyond borders without massive ground engagement. Soldiers, in support, ensure anti-missile defense (intercepting Houthi fire), creating a protective shield.

However, weaknesses emerge: the Houthis claimed only two deaths, suggesting resilience or an Israeli overestimation. Additionally, striking power plants may be seen as collective punishment, risking international backlash.

In summary, the tactics of Israeli soldiers and airmen in this operation combine intelligence subterfuge, air precision, and opportunistic timing for maximum impact with minimal risk. The initial deception enabled total surprise, while the strikes demonstrate technological superiority.

This reinforces Israel’s deterrent posture against the Iranian axis (Houthis backed by Tehran). Confirmation of the assassinations and Houthi reports indicate significant effectiveness. Overall, it illustrates the IDF’s evolution toward hybrid warfare, where intelligence prevails over brute force.

© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction of the text prohibited without authorization.

This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It is delicate to bear witness as a layperson, but in this blog, I generally express enthusiasm based on current events and my daily reading of the international press.


Spanish 

A través de diversas lecturas y informes confidenciales, pude darme cuenta de que la aviación israelí utilizó el engaño para diezmar al gobierno y a los ministros del grupo terrorista yemení Hutí, respaldado por Irán.

Título: Subterfugio de los servicios de inteligencia: el engaño de Israel contra los hutíes antes del ataque de las FDI en Saná, publicado el 29 de agosto de 2025 por Amir Bohbot, describe una operación militar israelí llevada a cabo contra los hutíes en Yemen.

Según fuentes de las Fuerzas de Defensa de Israel (FDI), este ataque aéreo en Saná, que tuvo lugar el jueves anterior (probablemente el 24 de agosto de 2025, como se indica en las ilustraciones), estuvo precedido por una estrategia de engaño elaborada.

Israel indujo deliberadamente a los líderes hutíes a una falsa sensación de seguridad, haciéndoles creer que el Estado hebreo carecía de inteligencia fiable sobre sus posiciones. Este ardid permitió un ataque sorpresa dirigido a altos funcionarios hutíes reunidos para asistir a un discurso de su líder, Abdul-Malik al-Houthi.

La operación se inscribe en un contexto más amplio de represalias israelíes contra los disparos de misiles hutíes contra Israel, todos interceptados por las FDI. El ministro de Defensa, Israel Katz, calificó el ataque como un “golpe contra los primogénitos”, insinuando una posible escalada similar a las campañas contra Hezbolá e Irán.

Los objetivos incluyeron infraestructura militar como el palacio presidencial, centrales eléctricas y un sitio de almacenamiento de combustible. Los hutíes reportaron dos muertos y 35 heridos. Este análisis, estructurado en dos páginas equivalentes, examina las tácticas empleadas por los soldados y aviadores israelíes, centrándose en la integración de inteligencia, la precisión aérea y las implicaciones estratégicas.

La táctica central destacada en el artículo es el subterfugio de los servicios de inteligencia israelíes, que sirvió como base para la operación. Al fingir una falta de inteligencia creíble sobre la ubicación de los líderes hutíes, Israel adormeció al enemigo en una complacencia fatal.

Este enfoque recuerda las doctrinas clásicas de la guerra asimétrica, inspiradas en Sun Tzu, donde el engaño actúa como un multiplicador de fuerza. Las fuentes de las FDI citadas indican que este ardid se mantuvo hasta el momento del ataque, permitiendo a los hutíes reunirse sin sospechas elevadas. Esta reunión, coincidiendo con el discurso de al-Houthi, ofreció una ventana de oportunidad ideal para maximizar el impacto.

Desde la perspectiva de los soldados israelíes—entendidos aquí en un sentido amplio que incluye a las fuerzas terrestres y de inteligencia de las FDI—, esta fase preparatoria demuestra un dominio de la inteligencia humana (HUMINT) y electrónica (SIGINT).

Aunque el artículo no detalla métodos específicos (probablemente clasificados), se puede inferir el uso de filtraciones falsas, desinformación a través de canales interceptables o incluso operaciones cibernéticas para simular ignorancia. Esta táctica no es nueva para Israel: recuerda a las operaciones contra Hamás o Hezbolá, donde la desinformación precedió a ataques selectivos. La eficacia radica en la coordinación entre ramas: los soldados en tierra o los analistas de inteligencia proporcionaron datos en tiempo real, permitiendo a los aviadores ejecutar con precisión.

Críticamente, este enfoque minimiza los riesgos para las fuerzas israelíes. Al evitar una confrontación directa en tierra—dado que los hutíes controlan Saná, lo que hace peligrosa cualquier incursión terrestre—, las FDI priorizan una guerra a distancia, reduciendo pérdidas potenciales. Sin embargo, plantea preguntas éticas y legales sobre los asesinatos selectivos, descritos por Katz como un “golpe de los primogénitos”, una referencia bíblica que subraya una intención punitiva. El artículo señala que la confirmación de los resultados está pendiente, indicando una evaluación post-operacional rigurosa, típica de las tácticas israelíes para ajustar acciones futuras.

Los aviadores israelíes, centrales en la ejecución, demostraron experiencia en ataques aéreos de precisión, utilizando aviones de combate para atacar sitios específicos en Saná. Los ataques alcanzaron un complejo militar que incluía el palacio presidencial, dos centrales eléctricas y un depósito de combustible en el suroeste de la ciudad. Esta selección de objetivos híbridos—tanto liderazgo como infraestructura—busca paralizar tanto el mando como las capacidades logísticas de los hutíes. El momento, sincronizado con el discurso de al-Houthi, aprovechó un momento de vulnerabilidad: los funcionarios reunidos facilitaron un ataque “de decapitación”, una táctica aérea clásica para desorganizar al enemigo.

Técnicamente, los aviadores probablemente emplearon municiones guiadas por GPS o láser, integrando drones de reconocimiento para una confirmación en tiempo real. El artículo implica una vigilancia estrecha, ya que fuentes de seguridad israelíes informan que los hutíes se escondían en edificios civiles, aumentando el riesgo de daños colaterales.

Sin embargo, las FDI parecen haber priorizado la minimización de estos daños, alineándose con su doctrina de “toques en el tejado” (advertencias previas, aunque no se mencionan aquí). La supervisión de la operación por parte de Katz, el jefe de Estado Mayor Eyal Zamir y el primer ministro Netanyahu subraya una cadena de mando centralizada, esencial para misiones de largo alcance como esta (Israel-Yemen: aproximadamente 2,000 km).

Durante el ataque del 28 de agosto de 2025 en Saná, el primer ministro hutí Ahmed al-Rahawi y varios ministros fueron asesinados; en total, 12 miembros del gobierno perecieron.

Estratégicamente, esta táctica aérea se inscribe en una escalada gradual, como predice el artículo: el rango de objetivos se ampliará, reflejando las campañas contra Irán y Hezbolá. Los aviadores juegan un papel pivotal en esta disuasión, proyectando el poder israelí más allá de las fronteras sin un compromiso masivo en tierra. Los soldados, en apoyo, aseguran la defensa antimisiles (interceptando disparos hutíes), creando un escudo protector.

Sin embargo, emergen debilidades: los hutíes afirmaron solo dos muertos, sugiriendo resiliencia o una sobreestimación israelí. Además, atacar centrales eléctricas puede verse como un castigo colectivo, arriesgando una reacción internacional.

En resumen, las tácticas de los soldados y aviadores israelíes en esta operación combinan subterfugio de inteligencia, precisión aérea y un momento oportunista para un impacto máximo con un riesgo mínimo. El engaño inicial permitió una sorpresa total, mientras que los ataques demuestran una superioridad tecnológica.

Esto refuerza la postura disuasoria de Israel frente al eje iraní (hutíes respaldados por Teherán). La confirmación de los asesinatos y los informes hutíes indican una notable eficacia. En general, ilustra la evolución de las FDI hacia una guerra híbrida, donde la inteligencia prevalece sobre la fuerza bruta.

© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Prohibida la reproducción del texto sin autorización.

Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional. Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog, generalmente expreso entusiasmo basado en eventos actuales y mi lectura diaria de la prensa internacional.

lundi 1 septembre 2025

Une annexion de la Judée Samarie serait probable (FR). JBCH N° 319

Annexion de la Cisjordanie et formule la création  d'un émirat à Hébron


Le 31 août 2025, Reuters rapporte que le cabinet de sécurité israélien, dirigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, a discuté de l’extension de la souveraineté israélienne sur  la Judée-Samarie dans le discours israélien, en réponse à la reconnaissance imminente de l’État pour les arabes de palestine par plusieurs pays, notamment la France, le Royaume-Uni, et probablement l’Australie et le Canada, lors d’un sommet de l’ONU en septembre 2025. 

La Judée  et les tribus dans l'antiquité

Cette discussion,  reflète une stratégie de consolidation territoriale face à la pression internationale. L’ampleur et le calendrier de l’annexion restent incertains : elle pourrait cibler l’ensemble de la du terrtoire gané part les armes sur la Jordanie,  des implantations spécifiques comme Ma’ale Adumim, ou des zones stratégiques comme la vallée du Jourdain.

Israël en 2O25


La coalition de Netanyahu, incluant des figures d’extrême droite comme Bezalel Smotrich, ministre des Finances et fervent défenseur de l’annexion, revendique des liens historiques et bibliques avec la ces territoires pour justifier cette initiative. 


En 2020, un projet similaire avait été abandonné au profit des accords d’Abraham, normalisant les relations avec des pays arabes comme les Émirats arabes unis. Le retour de cette idée en 2025 s’inscrit dans un climat de tensions accrues, exacerbées par des initiatives comme le projet E1, qui prévoit 3 400 logements à l’est de Jérusalem, fragmentant la Cisjordanie et compromettant la viabilité d’un fsecond état pour les arabes. 

avant poste juif en Judée samarie


Une annexion de la Judée Samarie provoquerait une condamnation généralisée. Les pays arabes , qui revendiquent ce territoire pour un futur État, dénoncent déjà des projets comme E1 comme des « crimes de colonisation ». 


En 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a jugé l’administration israélienne des territoires administrés, y compris la Judée Samarie, illégale, exigeant un retrait rapide. La communauté internationale, incluant l’ONU, l’UE et plus de 50 pays musulmans, considère ces territoires comme  occupés, contrairement à la position israélienne, qui argue que ces terres sont contestées et non occupées, en raison de liens historiques.


Les précédentes annexions israéliennes, comme celles de Jérusalem-Est et du plateau du Golan, n’ont été reconnues par les USA et une dizaine de pays, sous l’administration Trump. 


En 2025, la position de l’administration Trump apporte son soutien , via l’absence de sanctions contre les bergers qu'on dit  violents, donne à Israël une certaine marge de manœuvre. Cependant, une annexion risquerait de tendre les relations avec des alliés européens et des pays arabes signataires des accords d’Abraham, et la Jordanie, pays créé artificiellement pour la famille hachémite d'Arabie par les britanniques avaient obéré la palestine mandataire de plus de 50% ,  elle s'oppose fermement à de telles mesures.

La coalition de Netanyahu, dominée par des partis religieux et nationalistes, pousse pour l’annexion depuis des années, voyant ces territoires bibliques comme partie intégrante d’Israël. Smotrich, en particulier, a appelé à « appliquer la souveraineté » pour contrer la reconnaissance d’un autre état arabe État , perçu comme une menace stratégique.

Cette initiative s’inscrit également dans un contexte de tensions internes chez les arabes, où l’opération militaire israélienne « Mur de fer » et les violences des arabes contre les bergers juifs ont exacerbé les tensions. 


Dans ce contexte, une proposition controversée a émergé : la création d’un émirat indépendant à Hébron, soutenue par certains cercles israéliens ,  Selon des informations relayées par des sources comme The Cradle (septembre 2025), cette idée vise à établir une entité autonome à Hébron, une ville clé de la Cisjordanie avec une forte population palestinienne et une présence israélienne dans des colonies comme Kiryat Arba. 


Un des cinq emirs d'Hébron


Cet émirat serait basé sur une structure tribale, potentiellement soutenue par des financements externes, notamment des Émirats arabes unis, dans une tentative de contourner la création d’un nouvel État  unifié.


L’idée d’un émirat à Hébron est perçue comme une stratégie pour diviser davantage le territoire. des arabes de  palestine, en créant des entités fragmentées plutôt qu’un État cohérent. Hébron, avec son importance religieuse (notamment le Caveau des Patriarches) et ses tensions historiques entre Palestiniens et juifs serait un choix symbolique. Cependant, cette proposition suscite des critiques majeures.  Les arabes la rejettent comme une tentative de démanteler leurs aspirations nationales, 

le Tombeau d'Abraham à Hébron


L’annexion de la Judée Samarie , combinée à l’idée d’un émirat à Hébron, reflète une stratégie israélienne visant à consolider le contrôle territorial tout en contrant les initiatives internationales pour un nouvel État arabe.  Le rôle des États-Unis est déterminant. L’administration Trump, est favorable à Israël, 


L’annexion potentielle de ce territoire biblique et la proposition d’un émirat à Hébron illustrent les tensions croissantes autour du conflit israélo-arabe. Ces initiatives, motivées par des considérations idéologiques et stratégiques, risquent de provoquer des remous.


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Jakob Rosenfeld héros chinois (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 318

Toujours célébré par les chinois, pour son amour et son désintéressement, Jakob Rosenfeld, est né en 1903 à Vienne en Autriche et décédé en 1952, en Israël.

Il était un médecin juif ashkénaze qui a marqué l'histoire par son engagement héroïque en Chine pendant la Seconde Guerre mondiale. J'ai été passionné par son histoire, et j'ai voulu en parler suite à la lecture d'un petit entrefilet dans le Jérusalem Post.


Fuyant la persécution nazie, il fut arrêté en 1938 et incarcéré un an avant de s'échapper vers la Chine en 1939, grâce à un visa salvateur délivré par le consulat général chinois à Vienne. Comme des dizaines de milliers de réfugiés juifs, il trouva refuge dans les villes chinoises, alors même que la Chine était en guerre contre le Japon.




Arrivé à Shanghai, Rosenfeld ouvrit rapidement une clinique prospère spécialisée en urologie, gynécologie et obstétrique. Cependant, influencé par son intérêt passé pour le socialisme et par un groupe de lecture marxiste animé par un compatriote autrichien juif, il décida de quitter cette vie confortable pour s'engager dans la résistance chinoise.


En 1941 , il rejoignit l'Armée nouvelle quatrième du Parti communiste chinois (PCC) en tant que personnel médical. Servi en province du Shandong, il impressionna le général Chen Yi par son dévouement, opérant souvent sans égard pour sa propre sécurité, ce qui lui valut une recommandation pour une adhésion spéciale au PCC en 1942. Il obtint l'équivalent du rang de général dans l'armée chinoise, devenant l'un des rares étrangers à recevoir cet honneur.




Ses accomplissements médicaux furent exceptionnels dans des conditions extrêmes. Face à une pénurie sévère de médecins, Rosenfeld fonda l'École médicale de Huazhong, formant des professionnels indispensables aux forces révolutionnaires. Il exerça comme chirurgien pour les soldats blessés, réalisant parfois des dizaines d'opérations par jour dans des environnements précaires, comme sur un petit bateau.


Surnommé affectueusement le "Docteur divin au grand nez" par les Chinois, il sauva notamment une membre d'une troupe artistique d'un coma de 21 jours dû à la fièvre typhoïde, alors qu'elle était sur le point d'être enterrée. Au-delà des soins individuels, il conçut un hôpital de campagne de 100 chambres, baptisé "Hôpital Rosenfeld" par les locaux, et innova en adaptant les connaissances médicales européennes aux contraintes locales : il utilisa des brindilles simples pour enseigner l'immobilisation des membres blessés, bien avant des technologies modernes comme les exosquelettes.




Rosenfeld endura des privations intenses dans les zones de base communistes, manquant de nourriture et de vêtements, mais il ne se plaignit jamais, démontrant une résilience exemplaire. Ses contributions allèrent au-delà du champ de bataille : il forgea des amitiés profondes avec les leaders révolutionnaires, comme le maréchal Chen Yi, futur ministre des Affaires étrangères de la Chine (1958-1972). Il accoucha même du fils aîné de Chen Yi, Chen Haosu, et exprima son mécontentement culturel juif face à l'absence du père au front, soulignant ses valeurs familiales.


Ces liens personnels renforcèrent son intégration dans le mouvement communiste. De 1941 à 1949, son engagement transforma les soins médicaux dans les zones contrôlées par les communistes, laissant un legs durable en médecine de guerre et en éducation sanitaire.


Pourquoi ces accomplissements ? Rosenfeld fut motivé par une vision humaniste et une conviction antifasciste. Témoin des atrocités japonaises et inspiré par la résilience chinoise, il abandonna une vie aisée pour soutenir la résistance nationale du PCC, pilier de la lutte contre l'agression japonaise. Son choix reflète un sacrifice personnel pour une cause universelle : la lutte contre le fascisme et pour la libération nationale, transcendant les barrières culturelles et idéologiques.



Aujourd'hui, en 2025, Jakob Rosenfeld est célébré comme un symbole d'héroïsme international, de sacrifice et d'amitié entre la Chine, Israël et l'Autriche. Son legs est honoré pour plusieurs raisons profondes. D'abord, il incarne l'aide mutuelle entre peuples en temps de crise : les Chinois offrirent refuge aux Juifs fuyant l'Holocauste, et Rosenfeld, en retour, contribua à la victoire chinoise dans la Guerre de résistance contre l'agression japonaise (1931-1945), qui causa plus de 35 millions de victimes chinoises. Son histoire met en lumière le rôle sous-estimé de la Chine comme principal champ de bataille oriental de la Seconde Guerre mondiale, souvent éclipsé par les récits eurocentriques. Ensuite, il représente les valeurs universelles de courage, d'innovation et de solidarité antifasciste, inspirant les jeunes générations à quitter leur zone de confort pour combattre l'injustice. Comme l'a dit son neveu, le Dr Menashe Rosenfeld, "une nation qui ne connaît pas son histoire a un avenir incertain", et la Chine, avec sa civilisation millénaire, honore ses héros pour enseigner ces leçons.




Enfin, dans un contexte contemporain de résurgence du militarisme et du fascisme, Rosenfeld sert d'avertissement contre la distorsion historique, le nationalisme extrême et le racisme, comme l'a souligné l'ambassadeur chinois Xiao Junzheng. Son souvenir encourage la vigilance contre toute glorification du nazisme ou du militarisme, promouvant un ordre international pacifique.


Comment est-il célébré ? En Chine, une statue de 4 mètres trône devant un hôpital du comté de Junan, immortalisant "Général Luo Sheng Te" (son nom chinois). Sa mémoire est chérie par le peuple chinois, qui le considère comme un frère adoptif.


À l'international, des cérémonies marquent son impact : le 28 août 2025, au Musée Chaim Herzog du Soldat juif pendant la Seconde Guerre mondiale à Jérusalem, l'ambassadeur Xiao a commémoré le 80e anniversaire de la victoire alliée, en présence de membres du gouvernement et du neveu de Rosenfeld. Une médaille commémorative lui fut remise, et une plaque inscrite par Chen Haosu (fils de Chen Yi, âgé de 83 ans) fut offerte au musée. Cet événement, coïncidant avec les préparatifs chinois pour le 3 septembre 2025 (discours de Xi Jinping), met en avant Rosenfeld comme épitome des Juifs engagés sur le front oriental.




Des propositions de coopération entre musées chinois et israéliens visent à enrichir les expositions sur Rosenfeld, favorisant les échanges culturels. En Israël, il symbolise les 1,5 million de soldats juifs de la guerre, souvent méconnus.


Globalement, son histoire inspire des relations sino-israéliennes florissantes : absence d'antisémitisme en Chine, augmentation de 40 % des visas israéliens vers la Chine en 2025, et succès israéliens aux Jeux mondiaux de Chengdu.


Rosenfeld transcende les frontières, rappelant que "les pays sont interconnectés et l'humanité partage un avenir commun", comme l'a conclu l'ambassadeur. Son legs, 73 ans après sa mort en Israël, continue d'inspirer la paix et la coopération.

J ai appris à connaître ce grand médecin qui s'est mis au service de la Chine, un exemple reconnu pour les liens tissés entre ces deux peuples présents sur terre depuis 5000 ans : Israël et la Chine .



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English

Jakob Rosenfeld: A Hero of Humanity

Still celebrated by the Chinese for his love and selflessness, Jakob Rosenfeld was born in 1903 in Vienna, Austria, and died in 1952 in Israel. He was an Ashkenazi Jewish doctor who left an indelible mark on history through his heroic commitment in China during World War II. I was captivated by his story and wanted to share it after reading a brief article in the Jerusalem Post.

Fleeing Nazi persecution, Rosenfeld was arrested in 1938 and imprisoned for a year before escaping to China in 1939, thanks to a lifesaving visa issued by the Chinese consulate general in Vienna. Like tens of thousands of Jewish refugees, he found refuge in Chinese cities, even as China was embroiled in a war against Japan.

Arriving in Shanghai, Rosenfeld quickly established a thriving clinic specializing in urology, gynecology, and obstetrics. However, influenced by his earlier interest in socialism and a Marxist reading group led by a fellow Austrian Jew, he chose to abandon this comfortable life to join the Chinese resistance.

In 1941, he enlisted in the medical staff of the Chinese Communist Party’s (CCP) New Fourth Army. Serving in Shandong Province, he impressed General Chen Yi with his dedication, often operating with no regard for his own safety, earning him a special recommendation for CCP membership in 1942. He was granted the equivalent rank of general in the Chinese army, a rare honor for a foreigner.

His medical achievements were extraordinary under extreme conditions. Facing a severe shortage of doctors, Rosenfeld founded the Huazhong Medical School, training essential professionals for the revolutionary forces. He worked as a surgeon for wounded soldiers, sometimes performing dozens of operations a day in precarious environments, such as on a small boat.

Affectionately nicknamed the “Divine Doctor with the Big Nose” by the Chinese, he famously saved a member of an artistic troupe from a 21-day typhoid fever coma, just as she was about to be buried. Beyond individual care, he designed a 100-room field hospital, named “Rosenfeld Hospital” by locals, and innovated by adapting European medical knowledge to local constraints: he used simple twigs to teach the immobilization of injured limbs, long before modern technologies like exoskeletons.

Rosenfeld endured intense hardships in communist base areas, lacking food and clothing, yet never complained, demonstrating exemplary resilience. His contributions extended beyond the battlefield: he forged deep friendships with revolutionary leaders, such as Marshal Chen Yi, China’s future foreign minister (1958–1972). He even delivered Chen Yi’s eldest son, Chen Haosu, and expressed his Jewish cultural disapproval of the father’s absence at the front, highlighting his family values.

These personal bonds strengthened his integration into the communist movement. From 1941 to 1949, his commitment transformed medical care in communist-controlled areas, leaving a lasting legacy in war medicine and health education.

Why these accomplishments? Rosenfeld was driven by a humanist vision and antifascist conviction. Witnessing Japanese atrocities and inspired by Chinese resilience, he gave up an easy life to support the CCP’s national resistance, a cornerstone of the fight against Japanese aggression. His choice reflects a personal sacrifice for a universal cause: the struggle against fascism and for national liberation, transcending cultural and ideological barriers.

Today, in 2025, Jakob Rosenfeld is celebrated as a symbol of international heroism, sacrifice, and friendship between China, Israel, and Austria. His legacy is honored for several profound reasons. First, he embodies mutual aid between peoples in times of crisis: the Chinese offered refuge to Jews fleeing the Holocaust, and Rosenfeld, in return, contributed to China’s victory in the War of Resistance Against Japanese Aggression (1931–1945), which claimed over 35 million Chinese lives. His story highlights China’s underrecognized role as the main Eastern battlefield of World War II, often overshadowed by Eurocentric narratives. Second, he represents universal values of courage, innovation, and antifascist solidarity, inspiring younger generations to step out of their comfort zones to fight injustice. As his nephew, Dr. Menashe Rosenfeld, said, “A nation that does not know its history has an uncertain future,” and China, with its millennia-old civilization, honors its heroes to teach these lessons.

Finally, in a contemporary context of resurgent militarism and fascism, Rosenfeld serves as a warning against historical distortion, extreme nationalism, and racism, as emphasized by Chinese Ambassador Xiao Junzheng. His memory encourages vigilance against any glorification of Nazism or militarism, promoting a peaceful international order.

How is he celebrated? In China, a 4-meter statue stands in front of a hospital in Junan County, immortalizing “General Luo Sheng Te” (his Chinese name). His memory is cherished by the Chinese people, who consider him an adopted brother.

Internationally, ceremonies mark his impact: on August 28, 2025, at the Chaim Herzog Museum of the Jewish Soldier in World War II in Jerusalem, Ambassador Xiao commemorated the 80th anniversary of the Allied victory, in the presence of government officials and Rosenfeld’s nephew. A commemorative medal was awarded, and a plaque inscribed by Chen Haosu (Chen Yi’s son, aged 83) was presented to the museum. This event, coinciding with Chinese preparations for September 3, 2025 (Xi Jinping’s speech), highlights Rosenfeld as the epitome of Jewish engagement on the Eastern front.

Proposals for cooperation between Chinese and Israeli museums aim to enrich exhibitions about Rosenfeld, fostering cultural exchanges. In Israel, he symbolizes the 1.5 million Jewish soldiers of the war, often overlooked.

Globally, his story inspires flourishing Sino-Israeli relations: the absence of antisemitism in China, a 40% increase in Israeli visas to China in 2025, and Israeli successes at the Chengdu World Games.

Rosenfeld transcends borders, reminding us that “countries are interconnected, and humanity shares a common future,” as the ambassador concluded. His legacy, 73 years after his death in Israel, continues to inspire peace and cooperation.

I came to know this great doctor who devoted himself to China, a recognized example of the bonds forged between these two peoples, each with a 5,000-year history: Israel and China.

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This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It is delicate to bear witness as a layperson, but in this blog, I generally express a passion inspired by current events and my reading of the international press.

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Español

Jakob Rosenfeld: Un héroe de la humanidad

Aún celebrado por los chinos por su amor y desinterés, Jakob Rosenfeld nació en 1903 en Viena, Austria, y falleció en 1952 en Israel. Fue un médico judío asquenazí que marcó la historia por su compromiso heroico en China durante la Segunda Guerra Mundial. Me apasionó su historia y quise hablar de ella tras leer un pequeño artículo en el Jerusalem Post.

Huyendo de la persecución nazi, fue arrestado en 1938 y encarcelado durante un año antes de escapar a China en 1939, gracias a una visa salvadora emitida por el consulado general chino en Viena. Como decenas de miles de refugiados judíos, encontró refugio en ciudades chinas, incluso cuando China estaba en guerra contra Japón.

Al llegar a Shanghái, Rosenfeld abrió rápidamente una clínica próspera especializada en urología, ginecología y obstetricia. Sin embargo, influenciado por su interés pasado en el socialismo y un grupo de lectura marxista dirigido por un compatriota judío austríaco, decidió abandonar esta vida cómoda para unirse a la resistencia china.

En 1941, se alistó en el personal médico del Nuevo Cuarto Ejército del Partido Comunista Chino (PCC). Sirviendo en la provincia de Shandong, impresionó al general Chen Yi con su dedicación, operando a menudo sin preocuparse por su propia seguridad, lo que le valió una recomendación especial para ser miembro del PCC en 1942. Obtuvo el rango equivalente a general en el ejército chino, un honor raro para un extranjero.

Sus logros médicos fueron excepcionales en condiciones extremas. Frente a una grave escasez de médicos, Rosenfeld fundó la Escuela Médica de Huazhong, formando profesionales indispensables para las fuerzas revolucionarias. Trabajó como cirujano para soldados heridos, a veces realizando decenas de operaciones al día en entornos precarios, como en un pequeño bote.

Apodado cariñosamente el “Doctor divino de la nariz grande” por los chinos, salvó, entre otros, a una miembro de una troupe artística de un coma de 21 días por fiebre tifoidea, cuando estaba a punto de ser enterrada. Más allá de la atención individual, diseñó un hospital de campaña de 100 camas, llamado “Hospital Rosenfeld” por los locales, e innovó adaptando conocimientos médicos europeos a las limitaciones locales: usó ramitas simples para enseñar la inmovilización de miembros heridos, mucho antes de tecnologías modernas como los exoesqueletos.

Rosenfeld soportó privaciones intensas en las zonas comunistas, careciendo de comida y ropa, pero nunca se quejó, demostrando una resiliencia ejemplar. Sus contribuciones fueron más allá del campo de batalla: forjó amistades profundas con líderes revolucionarios, como el mariscal Chen Yi, futuro ministro de Asuntos Exteriores de China (1958-1972). Incluso dio a luz al hijo mayor de Chen Yi, Chen Haosu, y expresó su descontento cultural judío por la ausencia del padre en el frente, destacando sus valores familiares.

Estos lazos personales fortalecieron su integración en el movimiento comunista. De 1941 a 1949, su compromiso transformó la atención médica en las zonas controladas por los comunistas, dejando un legado duradero en medicina de guerra y educación sanitaria.

¿Por qué estos logros? Rosenfeld fue motivado por una visión humanista y una convicción antifascista. Testigo de las atrocidades japonesas e inspirado por la resiliencia china, abandonó una vida acomodada para apoyar la resistencia nacional del PCC, pilar de la lucha contra la agresión japonesa. Su elección refleja un sacrificio personal por una causa universal: la lucha contra el fascismo y por la liberación nacional, trascendiendo barreras culturales e ideológicas.

Hoy, en 2025, Jakob Rosenfeld es celebrado como un símbolo de heroísmo internacional, sacrificio y amistad entre China, Israel y Austria. Su legado es honrado por varias razones profundas. Primero, encarna la ayuda mutua entre pueblos en tiempos de crisis: los chinos ofrecieron refugio a los judíos que huían del Holocausto, y Rosenfeld, a cambio, contribuyó a la victoria china en la Guerra de Resistencia contra la Agresión Japonesa (1931-1945), que causó más de 35 millones de víctimas chinas. Su historia destaca el papel subestimado de China como el principal campo de batalla oriental de la Segunda Guerra Mundial, a menudo eclipsado por narrativas eurocéntricas. Segundo, representa valores universales de valentía, innovación y solidaridad antifascista, inspirando a las generaciones jóvenes a salir de su zona de confort para combatir la injusticia. Como dijo su sobrino, el Dr. Menashe Rosenfeld, “una nación que no conoce su historia tiene un futuro incierto”, y China, con su civilización milenaria, honra a sus héroes para enseñar estas lecciones.

Finalmente, en un contexto contemporáneo de resurgimiento del militarismo y el fascismo, Rosenfeld sirve como advertencia contra la distorsión histórica, el nacionalismo extremo y el racismo, como destacó el embajador chino Xiao Junzheng. Su memoria fomenta la vigilancia contra cualquier glorificación del nazismo o el militarismo, promoviendo un orden internacional pacífico.

¿Cómo se le celebra? En China, una estatua de 4 metros se alza frente a un hospital en el condado de Junan, inmortalizando al “General Luo Sheng Te” (su nombre chino). Su memoria es apreciada por el pueblo chino, que lo considera un hermano adoptivo.

A nivel internacional, ceremonias marcan su impacto: el 28 de agosto de 2025, en el Museo Chaim Herzog del Soldado Judío en la Segunda Guerra Mundial en Jerusalén, el embajador Xiao conmemoró el 80º aniversario de la victoria aliada, en presencia de funcionarios del gobierno y el sobrino de Rosenfeld. Se le otorgó una medalla conmemorativa, y una placa inscrita por Chen Haosu (hijo de Chen Yi, de 83 años) fue entregada al museo. Este evento, que coincide con los preparativos chinos para el 3 de septiembre de 2025 (discurso de Xi Jinping), destaca a Rosenfeld como el epítome de los judíos comprometidos en el frente oriental.

Propuestas de cooperación entre museos chinos e israelíes buscan enriquecer las exposiciones sobre Rosenfeld, fomentando intercambios culturales. En Israel, simboliza a los 1,5 millones de soldados judíos de la guerra, a menudo olvidados.

En general, su historia inspira relaciones sino-israelíes florecientes: la ausencia de antisemitismo en China, un aumento del 40% en las visas israelíes a China en 2025 y éxitos israelíes en los Juegos Mundiales de Chengdu.

Rosenfeld trasciende fronteras, recordándonos que “los países están interconectados y la humanidad comparte un futuro común”, como concluyó el embajador. Su legado, 73 años después de su muerte en Israel, sigue inspirando paz y cooperación.

Conocí a este gran médico que se dedicó a China, un ejemplo reconocido de los lazos forjados entre estos dos pueblos, cada uno con una historia de 5,000 años: Israel y China.

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Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional. Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog generalmente expreso una pasión inspirada por la actualidad y mi lectura de la prensa internacional.

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Hébreu (עברית)

יעקב רוזנפלד: גיבור האנושות

עדיין נחגג על ידי הסינים בזכות אהבתו ומסירותו, יעקב רוזנפלד נולד ב-1903 בווינה, אוסטריה, ונפטר ב-1952 בישראל. הוא היה רופא יהודי אשכנזי שהותיר חותם בל יימחה בהיסטוריה בזכות מחויבותו ההרואית בסין במהלך מלחמת העולם השנייה. התלהבתי מסיפורו ורציתי לשתף אותו לאחר שקראתי ידיעה קצרה בעיתון ג'רוזלם פוסט.

בורח מהרדיפות הנאציות, הוא נעצר ב-1938 ונכלא למשך שנה לפני שברח לסין ב-1939, הודות לויזה מצילת חיים שהונפקה על ידי הקונסוליה הסינית הכללית בווינה. כמו עשרות אלפי פליטים יהודים, הוא מצא מקלט בערים הסיניות, אף שסין הייתה שקועה במלחמה נגד יפן.

בהגיעו לשנגחאי, רוזנפלד פתח במהירות מרפאה משגשגת שהתמחתה באורולוגיה, גינקולוגיה ומיילדות. עם זאת, בהשפעת עניינו המוקדם בסוציאליזם וקבוצת קריאה מרקסיסטית שהובלה על ידי יהודי אוסטרי, הוא החליט לנטוש את החיים הנוחים ולהצטרף להתנגדות הסינית.

ב-1941 הוא התגייס לצוות הרפואי של הצבא הרביעי החדש של המפלגה הקומוניסטית הסינית (PCC). בשירותו במחוז שאנדונג, הוא הרשים את הגנרל צ'ן יי במסירותו, כשהוא מבצע ניתוחים לעיתים תוך התעלמות מבטיחותו האישית, מה שהקנה לו המלצה מיוחדת לחברות ב-PCC ב-1942. הוא זכה בדרגה שוות ערך לגנרל בצבא הסיני, כבוד נדיר לזר.

הישגיו הרפואיים היו יוצאי דופן בתנאים קיצוניים. לנוכח מחסור חמור ברופאים, רוזנפלד ייסד את בית הספר הרפואי הואז'ונג, והכשיר אנשי מקצוע חיוניים לכוחות המהפכניים. הוא עבד כמנתח לחיילים פצועים, לעיתים ביצע עשרות ניתוחים ביום בסביבות לא יציבות, כמו על סירה קטנה.

הכינוי החיבה שלו, "הרופא האלוהי עם האף הגדול", ניתן לו על ידי הסינים, והוא הציל, בין היתר, חברה בלהקה אמנותית מתרדמת בת 21 יום עקב קדחת טיפוס, כאשר כבר היו עומדים לקבור אותה. מעבר לטיפול פרטני, הוא תכנן בית חולים שדה עם 100 חדרים, שנקרא "בית החולים רוזנפלד" על ידי המקומיים, והמציא פתרונות על ידי התאמת ידע רפואי אירופאי למגבלות המקומיות: הוא השתמש בענפים פשוטים כדי ללמד קיבוע של גפיים פצועות, הרבה לפני טכנולוגיות מודרניות כמו שלדים חיצוניים.

רוזנפלד סבל ממחסור קשה במזון ובבגדים באזורי הבסיס הקומוניסטיים, אך מעולם לא התלונן, והפגין חוסן מעורר השראה. תרומתו חרגה משדה הקרב: הוא יצר קשרי ידידות עמוקים עם מנהיגים מהפכניים, כמו המרשל צ'ן יי, שר החוץ העתידי של סין (1958–1972). הוא אף סייע בלידת בנו הבכור של צ'ן יי, צ'ן האוסו, והביע את מורת רוחו התרבותית היהודית על היעדרות האב בחזית, תוך הדגשת ערכי המשפחה שלו.

קשרים אישיים אלה חיזקו את שילובו בתנועה הקומוניסטית. בין השנים 1941 ל-1949, מחויבותו שינתה את הטיפול הרפואי באזורים שבשליטת הקומוניסטים, והותירה מורשת מתמשכת ברפואת מלחמה ובהשכלה רפואית.

מדוע הישגים אלה? רוזנפלד הונע על ידי חזון הומניסטי והשקפה אנטי-פשיסטית. כעד לזוועות היפניות ובהשראת החוסן הסיני, הוא ויתר על חיים נוחים כדי לתמוך בהתנגדות הלאומית של ה-PCC, עמוד התווך של המאבק נגד התוקפנות היפנית. בחירתו משקפת הקרבה אישית למען מטרה אוניברסלית: המאבק נגד הפשיזם ולמען שחרור לאומי, תוך חציית מחסומים תרבותיים ואידיאולוגיים.

כיום, בשנת 2025, יעקב רוזנפלד נחגג כסמל לגבורה בינלאומית, הקרבה וידידות בין סין, ישראל ואוסטריה. מורשתו מכובדת מכמה סיבות עמוקות. ראשית, הוא מגלם את העזרה ההדדית בין עמים בזמני משבר: הסינים הציעו מקלט ליהודים שנמלטו מהשואה, ורוזנפלד, בתמורה, תרם לניצחון הסיני במלחמת ההתנגדות נגד התוקפנות היפנית (1931–1945), שגבתה למעלה מ-35 מיליון קורבנות סינים. סיפורו מדגיש את תפקידה הלא מוכר של סין כשדה הקרב המזרחי העיקרי במלחמת העולם השנייה, שלעיתים מוצל על ידי נרטיבים אירופוצנטריים. שנית, הוא מייצג ערכים אוניברסליים של אומץ, חדשנות וסולידריות אנטי-פשיסטית, ומעורר השראה בדורות צעירים לצאת מאזור הנוחות שלהם כדי להילחם בעוול. כפי שאמר אחיינו, ד"ר מנשה רוזנפלד, "אומה שאינה מכירה את ההיסטוריה שלה, עתידה לא ברור", וסין, עם תרבותה בת אלפי שנים, מכבדת את גיבוריה כדי ללמד לקחים אלה.

לבסוף, בהקשר עכשווי של התעוררות המיליטריזם והפשיזם, רוזנפלד משמש כאזהרה נגד עיוות היסטורי, לאומנות קיצונית וגזענות, כפי שהדגיש השגריר הסיני שיאו ג'ונז'נג. זכרו מעודד ערנות נגד כל האדרה של הנאציזם או המיליטריזם, ומקדם סדר בינלאומי של שלום.

כיצד הוא נחגג? בסין, פסל בגובה 4 מטרים עומד מול בית חולים במחוז ג'ונאן, ומנציח את "הגנרל לואו שן טה" (שמו הסיני). זכרו מוקיר על ידי העם הסיני, שרואה בו אח מאומץ.

בזירה הבינלאומית, טקסים מציינים את השפעתו: ב-28 באוגוסט 2025, במוזיאון חיים הרצוג של החייל היהודי במלחמת העולם השנייה בירושלים, השגריר שיאו הנציח את יום השנה ה-80 לניצחון בעלות הברית, בנוכחות נציגי ממשלה ואחיינו של רוזנפלד. מדליה זיכרון הוענקה, ולוחית שנכתבה על ידי צ'ן האוסו (בנו של צ'ן יי, בן 83) הוצגה במוזיאון. אירוע זה, שחפף להכנות הסיניות ל-3 בספטמבר 2025 (נאום של שי ג'ינפינג), מדגיש את רוזנפלד כדוגמה מובהקת למעורבות יהודית בחזית המזרחית.

הצעות לשיתוף פעולה בין מוזיאונים סיניים וישראליים שואפות להעשיר את התערוכות על רוזנפלד, ולקדם חילופי תרבות. בישראל, הוא מסמל את 1.5 מיליון החיילים היהודים במלחמה, שלעיתים נשכחים.

באופן כללי, סיפורו מעורר השראה ליחסים סינו-ישראליים משגשגים: היעדר אנטישמיות בסין, עלייה של 40% בוויזות ישראליות לסין ב-2025 והצלחות ישראליות במשחקי העולם בצ'נגדו.

רוזנפלד חוצה גבולות, ומזכיר לנו ש"מדינות מחוברות והאנושות חולקת עתיד משותף", כפי שסיכם השגריר. מורשתו, 73 שנים לאחר מותו בישראל, ממשיכה לעורר שלום ושיתוף פעולה.

למדתי להכיר את הרופא הגדול הזה שהקדיש את עצמו לסין, דוגמה מוכרת לקשרים שנרקמו בין שני העמים הללו, שכל אחד מהם בעל היסטוריה של 5,000 שנה: ישראל וסין.

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מאמר זה הוא אישי; אינני מתיימר להיות מדען, היסטוריון או עיתונאי מקצועי. עדות כלא מקצועי היא עדינה, אך בבלוג זה אני מבטא בדרך כלל התלהבות בהשראת האקטואליה וקריאת העיתונות הבינלאומית שלי.

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