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samedi 6 septembre 2025

Les nouvelles armes de défense d'Israël. (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 337




J'admire la Start Up Nation et la résilience du peuple juif. Malgré les embargos, les manifestations de haine,  Israël se hisse au niveau des plus grandes Nations . 

Pendant des décennies, l’image de l’industrie militaire israélienne a été incarnée par l’Uzi, ce pistolet mitrailleur emblématique des années 1960-1980. Léger, robuste, utilisé par de nombreuses armées et forces spéciales dans le monde, il symbolisait la capacité d’Israël à transformer des besoins de survie nationale en innovations militaires concrètes. 

Mais l’Israël d’aujourd’hui a profondément évolué.Israël, géant de l’industrie mondiale de l’armement : ses innovations, et ses succès commerciaux font face à la jalousie française, celle du  du Quai d'Orsay.


Son fleuron n’est plus l’armement léger, mais les systèmes de défense avancés, et en particulier la défense antimissile. L’Iron Dome, devenu mondialement célèbre pour intercepter les roquettes tirées depuis Gaza, n’est en réalité que la couche la plus basse d’une architecture complexe : Arrow 2, Arrow 3 et désormais Arrow 4




L'Iron Beam, développé là aussi par Rafael, est déjà livré à l'armée israélienne et a été largement utilisé avec succès dans la lutte contre le Hezbollah terroristes ayant pris en otage le Liban. Il est composé de canons laser plus puissants que ceux qui ont été utilisés en conditions réelles sur le champ de bataille. Ces armes ont une portée minimale de 10 kilomètres et délivrer  par un laser d'une puissance de 100 kW.


Dans les deux cas, l'avantage de ces lasers à haute puissance, c'est leur capacité à neutraliser immédiatement et surtout le coût d'exploitation très faible par rapport à celui d'un missile d'interception. 


Sur les vidéos diffusées par Rafael, on peut ainsi voir l'arme verrouiller sa cible et brûler l'aile d'un drone en quelques secondes. Cela engendre sa perte de contrôle et sa destruction. Le ministère de la Défense israélien et la firme qui a conçu le système viennent, en tout cas, de communiquer conjointement sur ce laser qui est désormais opérationnel et qui viendra donc compléter le fameux Iron Beam.


Ces technologies placent Israël dans une catégorie unique : un petit pays de 10 millions d’habitants, mais à la pointe mondiale dans un domaine vital où même les grandes puissances peinent.


L’article rappelle que les exportations d’armement israélien ont atteint 14,8 milliards de dollars en 2024, un record qui place Israël au 7ᵉ rang mondial, juste derrière le Royaume-Uni et devant des pays émergents comme la Corée du Sud ou la Turquie. 


Ce succès n’est pas qu’économique : il constitue aussi un bouclier diplomatique. Les pays clients — Allemagne, Royaume-Uni, Inde, États-Unis, Roumanie, l'Azerbaidjan  et la Serbie  deviennent des partenaires stratégiques  car leur propre sécurité dépend de ces systèmes.


L’un des arguments majeurs de l’industrie israélienne est que ses armes sont testées en conditions réelles


L’Iron Dome, les systèmes Arrow, le Barak, l'Iron Beam ou encore le blindage actif Trophy pour chars, ne sont pas des prototypes mais des systèmes éprouvés au combat.

Le Trophy, installé sur les chars Merkava israéliens, a été vendu à l’armée américaine pour équiper les M1 Abrams. Face aux missiles antichars du Hezbollah ou du Hamas, il a démontré une efficacité redoutable,

Le Spike NLOS, missile guidé à très longue portée, a séduit l’armée américaine, qui l’a intégré à ses hélicoptères Apache

Le système Barak, co-développé avec l’Inde, est désormais utilisé par les deux pays et exporté à plusieurs marines de l’OTAN.



Ce caractère « battle-tested » constitue une valeur ajoutée incomparable. Les armées qui doivent faire face à des menaces immédiates, comme l’Allemagne face à la Russie, préfèrent acheter un système déjà opérationnel plutôt que d’attendre le développement incertain d’un projet européen. 


C’est ce qui explique la décision allemande d’acquérir l’Arrow 3, au grand dam d’Emmanuel Macron, qui dénonçait un manque de souveraineté européenne. Les Allemands ont répondu simplement : ils ont besoin d’un système éprouvé, pas d’un projet théorique.





La France occupe une place singulière. Depuis la décision du général de Gaulle en 1967 d’imposer un embargo sur les ventes d’armes à Israël après la guerre des Six Jours, Paris s’est volontairement coupée d’une coopération qui aurait pu être fructueuse. Alors que Dassault cherchait à obtenir des licences israéliennes dans le domaine des drones, la France a refusé. Résultat : elle accuse aujourd’hui un retard quasi irrattrapable dans ce secteur.


Cette situation s’est aggravée récemment. Lors du salon du Bourget et d’Eurosatory, la France a imposé des restrictions humiliantes aux exposants israéliens : stands camouflés derrière des écrans noirs, limitation de leur visibilité. Officiellement, ces décisions s’expliquent par la guerre à Gaza. Officieusement, elles traduisent une crainte économique : les industriels français perdent des contrats face à la compétitivité israélienne.


Il est révélateur qu’Emmanuel Macron, tout en dénonçant l’achat par l’Allemagne de systèmes israéliens, vole à bord d’un avion présidentiel équipé… d’un système de protection anti-missiles israélien. 


La contradiction est flagrante : la France reconnaît dans les faits la supériorité technologique israélienne, mais refuse d’en faire un partenaire officiel pour des raisons politiques et de rivalité industrielle.

L'avion de la Présidence fraçaise protégé par un système israélien


Au-delà des contrats, l’industrie israélienne a bâti une stratégie globale. Plutôt que de se limiter à vendre, elle crée des joint-ventures, des filiales locales et des partenariats de long terme. Cela lui permet d’intégrer ses technologies dans les chaînes de production de l’OTAN et même de contourner certaines pressions diplomatiques. 


Cette approche garantit à Israël une résilience face aux tentatives d’isolement. Même quand Londres ou Paris ferment des stands ou restreignent des ventes, les grandes entreprises israéliennes (IAI, Rafael, Elbit) continuent de pénétrer les marchés grâce à ces partenariats.


Le « grand prix » visé reste les États-Unis. Donald Trump, avec son projet de Golden Dome, veut un programme 100 % américain. Mais les industriels américains eux-mêmes savent que le raccourci le plus efficace passe par l’expertise israélienne. Les futurs contrats porteront donc l’empreinte d’Israël, même sous bannière américaine. C'est un marché de plusieurs billions de US $ pour les trois années à venir.

Israël s’est donc  imposé comme l’un des leaders mondiaux de l’armement, grâce à trois facteurs clés : l'Innovation constante et pragmatique : chaque produit naît d’un besoin vital et urgent l'Expérience de combat : les armes sont testées et améliorées en conditions réelles. La Stratégie diplomatique et commerciale : les partenariats verrouillent les marchés et protègent Israël.



À l’inverse, la France paie très cher ses choix politiques passés. L’embargo de De Gaulle strictement suivi par le quai d'Orsay et le refus d’intégrer la technologie israélienne ont laissé un vide technologique, notamment dans les drones qui lui ont tant manque dans la guerre du Sahel, et la défense antimissile. 


Aujourd’hui, Paris se contente d’ériger des barrières symboliques dans les salons internationaux, mais ces gestes trahissent davantage la jalousie que la puissance.


Ironie ultime : alors que la France se veut indépendante et critique, elle utilise discrètement certaines technologies israéliennes pour protéger ses propres dirigeants. Ce paradoxe illustre la réalité : Israël ne se contente plus d’être un fournisseur parmi d’autres. Il est devenu un acteur incontournable de la sécurité mondiale, au point que même ses adversaires de façade ne peuvent se passer de ses innovations.



 © 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne🇬🇧 English 


I admire the Start-Up Nation and the resilience of the Jewish people. Despite embargoes and waves of hatred, Israel has risen to the level of the greatest nations.


For decades, the image of Israel’s military industry was embodied by the Uzi, the iconic submachine gun of the 1960s–1980s. Light, robust, and used by many armies and special forces around the world, it symbolized Israel’s ability to transform national survival needs into tangible military innovations.


But today’s Israel has profoundly evolved. Israel is now a giant of the global arms industry: its innovations and commercial successes face French jealousy, especially from the Quai d’Orsay.


Its flagship is no longer light weaponry but advanced defense systems, particularly missile defense. The Iron Dome, world-famous for intercepting rockets from Gaza, is only the lowest layer of a complex architecture: Arrow 2, Arrow 3, and now Arrow 4.


The Iron Beam, also developed by Rafael, has already been delivered to the Israeli army and widely used with success against Hezbollah terrorists holding Lebanon hostage. It uses powerful laser cannons capable of neutralizing drones and projectiles within seconds at very low operating costs compared to missiles.


Such technologies place Israel in a unique category: a small country of 10 million inhabitants, but at the global forefront in a vital field where even major powers struggle.


In 2024, Israeli arms exports reached a record $14.8 billion, ranking Israel 7th worldwide, just behind the UK and ahead of South Korea and Turkey. These exports are not only economic successes, but also diplomatic shields, turning client states such as Germany, the UK, India, the US, Romania, Azerbaijan, and Serbia into strategic partners.


Israeli systems are “battle-tested.” The Iron Dome, Arrow, Barak, Iron Beam, the Trophy tank defense, and Spike missiles are proven in real combat, making them far more attractive than theoretical European projects. Germany’s purchase of Arrow 3, despite Macron’s protests, showed the preference for proven systems.


France, however, pays the price of its past choices. De Gaulle’s 1967 arms embargo and France’s refusal to integrate Israeli technology left a technological void, notably in drones and missile defense. Today, Paris imposes restrictions on Israeli exhibitors in defense fairs — gestures more symbolic of jealousy than power.


The ultimate irony: while France criticizes Israel, even Macron’s presidential plane is equipped with an Israeli anti-missile system.


Israel’s industry has built a global strategy of partnerships, joint ventures, and integration into NATO supply chains, ensuring resilience against diplomatic pressure. Even when boycotted, Israel’s defense giants (IAI, Rafael, Elbit) remain indispensable players.


Israel’s leadership rests on three pillars: constant innovation, real combat experience, and strategic diplomacy. Unlike France, which clings to symbols, Israel has become an indispensable global security actor — one even its rivals cannot ignore.


🇪🇸 Español


Admiro la Start-Up Nation y la resiliencia del pueblo judío. A pesar de los embargos y de las manifestaciones de odio, Israel se ha elevado al nivel de las naciones más grandes.


Durante décadas, la imagen de la industria militar israelí estuvo encarnada en el Uzi, la ametralladora icónica de los años 1960–1980. Ligera, robusta y utilizada por muchos ejércitos y fuerzas especiales en el mundo, simbolizaba la capacidad de Israel de transformar sus necesidades de supervivencia nacional en innovaciones militares concretas.


Pero el Israel de hoy ha cambiado profundamente. Israel es un gigante de la industria mundial de armamento: sus innovaciones y éxitos comerciales provocan la envidia francesa, en particular la del Quai d’Orsay.

Su buque insignia ya no son las armas ligeras, sino los sistemas avanzados de defensa, en especial la defensa antimisiles. La Cúpula de Hierro, famosa en todo el mundo por interceptar cohetes desde Gaza, es solo la capa más baja de una arquitectura compleja: Arrow 2, Arrow 3 y ahora Arrow 4.

El Iron Beam, también desarrollado por Rafael, ya ha sido entregado al ejército israelí y utilizado con éxito contra los terroristas de Hezbolá. Sus cañones láser de 100 kW neutralizan drones y proyectiles en segundos, con un costo de operación muy bajo frente a los misiles interceptores.

Estas tecnologías sitúan a Israel en una categoría única: un país pequeño de 10 millones de habitantes, pero a la vanguardia mundial en un campo vital donde incluso las grandes potencias tienen dificultades.

En 2024, las exportaciones de armas de Israel alcanzaron un récord de 14,8 mil millones de dólares, situando al país en el 7º puesto mundial, justo detrás del Reino Unido y por delante de Corea del Sur y Turquía. Estos contratos no solo son éxitos económicos, sino también escudos diplomáticos que convierten a Alemania, Reino Unido, India, EE.UU., Rumanía, Azerbaiyán y Serbia en socios estratégicos.

La ventaja israelí es que sus sistemas están “probados en combate”: Cúpula de Hierro, Arrow, Barak, Iron Beam, Trophy o Spike no son prototipos, sino sistemas reales. Alemania lo entendió al comprar el Arrow 3, a pesar de las críticas de Macron.

Francia, en cambio, paga caro sus decisiones del pasado. El embargo de De Gaulle en 1967 y el rechazo de la tecnología israelí dejaron un vacío tecnológico, sobre todo en drones y defensa antimisiles. Hoy, París limita la visibilidad de las empresas israelíes en ferias, una medida más simbólica de celos que de poder.

La ironía final: mientras Francia critica a Israel, el avión presidencial francés está protegido por un sistema israelí

La industria israelí ha creado una estrategia global de alianzas, filiales y joint ventures, asegurando resiliencia frente a las presiones diplomáticas. Incluso boicoteada, sigue siendo imprescindible.

El liderazgo de Israel descansa en tres pilares: innovación constante, experiencia de combate real y estrategia diplomática y comercial. A diferencia de Francia, Israel ya no es un proveedor más: es un actor imprescindible en la seguridad mundial.


🇮🇱 תרגום לעברית


אני מעריץ את אומת הסטארט-אפ ואת החוסן של העם היהודי. למרות אמברגו והפגנות של שנאה, ישראל התעלתה לרמתן של האומות הגדולות ביותר.


בעשורים קודמים, תדמית תעשיית הביטחון הישראלית התגלמה ב”אוזי”, תת־המקלע האיקוני של שנות ה־60–80. נשק קל, חזק, ונפוץ בצבאות ויחידות מיוחדות ברחבי העולם – הוא סימל את יכולתה של ישראל להפוך צורכי הישרדות לאומית לחדשנות ביטחונית ממשית.


אבל ישראל של היום השתנתה מן היסוד. ישראל היא כעת ענקית בתעשיית הנשק העולמית: החידושים וההצלחות המסחריות שלה מעוררים קנאה בצרפת, ובעיקר במשרד החוץ בפריז.


גולת הכותרת כבר איננה נשק קל, אלא מערכות הגנה מתקדמות – ובייחוד הגנה מפני טילים. כיפת ברזל, שהתפרסמה בכל העולם ביירוט רקטות מעזה, היא רק השכבה הנמוכה במערך מורכב: חץ 2, חץ 3, וכעת גם חץ 4.


מערכת “קרן ברזל” (Iron Beam), שפותחה גם היא על ידי רפאל, כבר נמסרה לצה”ל והוכיחה הצלחות רבות במאבק בטרור חיזבאללה. היא עושה שימוש בתותחי לייזר רבי־עוצמה שמסוגלים לנטרל רחפנים וקליעים בתוך שניות, ובעלות תפעול נמוכה בהרבה מזו של טילי יירוט.


טכנולוגיות אלה מציבות את ישראל בקטגוריה ייחודית: מדינה קטנה של 10 מיליון תושבים, אך בחזית העולמית בתחום חיוני שבו מתקשות גם מעצמות גדולות.


בשנת 2024 הגיעו יצואי הנשק של ישראל לשיא של 14.8 מיליארד דולר, מה שמציב את המדינה במקום השביעי בעולם – אחרי בריטניה ולפני דרום קוריאה וטורקיה. הצלחה זו היא לא רק כלכלית אלא גם דיפלומטית: מדינות הלקוחות – גרמניה, בריטניה, הודו, ארה”ב, רומניה, אזרבייג’ן וסרביה – הופכות לשותפות אסטרטגיות.


יתרון מרכזי של התעשייה הישראלית הוא היות המערכות שלה “מנוסות בקרב”. כיפת ברזל, מערכות חץ, ברק, קרן ברזל, “מעיל רוח” וטילי ספייק אינם אבטיפוס, אלא מערכות מבצעיות שהוכחו בשדה הקרב.


צרפת, לעומת זאת, משלמת ביוקר על החלטות העבר. האמברגו של דה־גול בשנת 1967 והסירוב לשלב טכנולוגיה ישראלית יצרו פער טכנולוגי, במיוחד בתחום המל”טים והגנת הטילים. כיום, פריז מטילה מגבלות על מציגים ישראלים בתערוכות נשק – יותר ביטוי של קנאה מאשר של עוצמה.


האירוניה הבולטת: בזמן שצרפת מותחת ביקורת על ישראל, מטוסו של נשיא צרפת מוגן באמצעות מערכת ישראלית.


התעשייה הישראלית בנתה אסטרטגיה עולמית של שותפויות, מיזמים משותפים והשתלבות בשרשראות האספקה של נאט”ו. גם כשהיא מוחרמת – היא נשארת שחקן הכרחי.


מנהיגותה של ישראל נשענת על שלושה יסודות: חדשנות מתמדת, ניסיון קרבי אמיתי, ואסטרטגיה דיפלומטית־מסחרית. בניגוד לצרפת, ישראל איננה עוד ספק אחד מבין רבים – היא הפכה לשחקן מרכזי בביטחון העולמי, עד כדי כך שגם יריביה אינם יכולים להתעלם ממנה.




Le Massacre des JO de Munich il y a 53 ans (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 336

Je faisais mes valises ce 5 Septembre 1972,  et préparais mes billets d'avion de la Compagnie UTA pour Abidjan, afin de  partir accomplir mes obligations du Service Militaire, lorsque sur Europe 1 ma radio préférée à l'époque, retentit un flash spécial d'information :"Attaque de Septembre noir et prise d'otage d'athlètes israéliens sur le village olympique pendant les jeux" : Impossible sacrilège d'un espace de Paix et d'Amour ... je restai sidéré ...



Le 5 septembre 1972, les Jeux olympiques de Munich furent en effet le théâtre d’une attaque terroriste sans précédent. Huit membres du groupe arabe Septembre Noir, affilié à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), infiltrèrent le village olympique. 




Armés de fusils d’assaut et de grenades dissimulés dans des sacs de sport, ils franchirent une clôture et pénétrèrent dans les appartements de la délégation israélienne. Leur objectif était clair : capturer des otages pour exiger la libération de 236 prisonniers terroristes de palestine détenus en Israël.


Dès les premières minutes, les assaillants tuèrent deux Israéliens : Moshe Weinberg, entraîneur de lutte, et Yossef Romano, haltérophile. Neuf autres athlètes et entraîneurs furent retenus en otage. 


Pendant près de 24 heures, un bras de fer dramatique opposa les terroristes à la police ouest-allemande, mal préparée à gérer une telle crise. Les négociations piétinèrent, jusqu’à ce qu’un transfert des otages vers la base aérienne de Fürstenfeldbruck, près de Munich, soit organisé pour un prétendu départ en avion.


Mais la tentative d’assaut par les forces allemandes tourna au désastre : les échanges de tirs et d’explosifs aboutirent à l’exécution des neuf otages israéliens restants. 


Cinq des terroristes furent abattus, tandis que trois furent capturés vivants. Ceux-ci furent néanmoins relâchés quelques semaines plus tard, après le détournement d’un avion de la Lufthansa par un autre commando terroriste. L’échec de l’opération marqua durablement l’image de l’Allemagne, accusée d’impréparation et de laxisme.

Le massacre fit 11 morts parmi les membres de la délégation israélienne, tous des sportifs ou entraîneurs :


Un policier allemand, Anton Fliegerbauer, trouva également la mort.


Les funérailles en Israël, marquées par une émotion nationale immense, soulignèrent la vulnérabilité d’Israël face au terrorisme international. Plusieurs familles furent brisées, comme celle de Weinberg, dont le fils Guri interpréta plus tard son père dans le film Munich de Steven Spielberg.



Face à ce drame, la Première ministre israélienne Golda Meir ordonna le lancement de l’« Opération Colère de Dieu », menée par le Mossad. L’objectif était de traquer et d’éliminer un à un les responsables et soutiens de l’attentat, ce qui fut accompli. Tous les terroristes ont été tués.


Cette campagne, menée en Europe et au Moyen-Orient, illustra la détermination d’Israël à ne plus laisser impunis ceux qui s’attaquent à ses citoyens.


En Allemagne, l’affaire eut des répercussions politiques majeures : la police fut sévèrement critiquée pour son amateurisme, et le pays créa par la suite des unités d’élite spécialisées dans l’antiterrorisme, comme le GSG 9. 


Plus tard, des enquêtes révélèrent que des néo-nazis allemands, notamment Willi Pohl, avaient aidé les Palestiniens à préparer l’opération, en leur fournissant des faux papiers et des armes.




Aujourd’hui, 53 ans après, le souvenir de Munich reste vif. Le ministère israélien des Affaires étrangères rappelle régulièrement que cette attaque fut le symbole de la haine visant les Israéliens simplement parce qu’ils étaient israéliens. 


Dans un communiqué récent, il a établi un parallèle entre les otages israéliens assassinés à Munich et ceux encore détenus par le Hamas à Gaza, soulignant une continuité du terrorisme  contre Israël.


Le massacre de Munich fut plus qu’un crime contre des sportifs : il révéla au monde la montée d’un terrorisme international prêt à exploiter les grandes scènes médiatiques. 


Pour Israël, il confirma une conviction douloureuse : la survie de ses citoyens dépendrait avant tout de sa propre force et de sa capacité à agir, sans attendre la protection d’autrui.




Cet événement, qui a marqué l’histoire des Jeux olympiques demeure pour moi un symbole tragique : de la nécessité constante pour Israël de garantir lui-même sa sécurité.


Cet événement est un véritable sacrilège, aucun sanctuaire ne devrait être atteint, surtout pendant un évènement qui célèbre la Paix et la Fraternité de tous les Hommes sur Terre... 


Quelques mois plus tard, le jour de Kippour, je me trouvais dans l'école israélienne d'Abidjan, et j'apprenais alors que de nouveau, Israël était attaqué par surprise sur tous les fronts :  jordaniens, syriens et égyptiens, le Guerre du Kippour avait commencé.








 © 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne


🇬🇧 English 


I was packing my bags on September 5, 1972, preparing my UTA airline tickets to Abidjan in order to fulfill my military service obligations, when suddenly, on Europe 1, my favorite radio station at the time, a breaking news flash burst out: “Black September attack and hostage-taking of Israeli athletes at the Olympic Village during the Games.” An impossible sacrilege in a space of Peace and Love… I was stunned.


On September 5, 1972, the Munich Olympic Games became the stage of an unprecedented terrorist attack. Eight members of the Arab group Black September, affiliated with the Palestine Liberation Organization (PLO), infiltrated the Olympic Village.

Armed with assault rifles and grenades hidden in sports bags, they climbed over a fence and entered the apartments of the Israeli delegation. Their goal was clear: to capture hostages in exchange for the release of 236 Palestinian terrorists held in Israel.

In the first minutes, they killed two Israelis: wrestling coach Moshe Weinberg and weightlifter Yossef Romano. Nine other athletes and coaches were held hostage.

For nearly 24 hours, a dramatic standoff opposed the terrorists to the West German police, ill-prepared to handle such a crisis. Negotiations dragged on until a transfer of the hostages to the Fürstenfeldbruck airbase, near Munich, was organized for a supposed flight departure.

But the German rescue attempt turned into disaster: gunfire and explosions led to the execution of the nine remaining Israeli hostages.

Five of the terrorists were killed, three captured alive—but released only weeks later after another Palestinian commando hijacked a Lufthansa plane. The failed operation left a lasting stain on Germany, accused of unpreparedness and laxity.

The massacre claimed 11 lives among the Israeli delegation, all athletes or coaches. A German policeman, Anton Fliegerbauer, was also killed.

The funerals in Israel, marked by immense national grief, highlighted Israel’s vulnerability to international terrorism. Several families were shattered, like that of Weinberg, whose son Guri later portrayed his father in Steven Spielberg’s Munich.

In response, Israeli Prime Minister Golda Meir ordered the launch of Operation Wrath of God, conducted by the Mossad. Its mission: to track down and eliminate one by one those responsible for the attack. The operation succeeded—every terrorist involved was killed.

This campaign, carried out across Europe and the Middle East, illustrated Israel’s determination never again to leave unpunished those who harm its citizens.

In Germany, the event had major political repercussions: the police were heavily criticized for their amateurism, and the country later created elite counterterrorism units such as GSG 9.


Investigations later revealed that German neo-Nazis, including Willi Pohl, had assisted the Palestinians in preparing the operation by providing fake documents and weapons.


Today, 53 years later, the memory of Munich remains vivid. Israel’s Ministry of Foreign Affairs regularly recalls that this attack symbolized hatred against Israelis simply because they were Israelis. In a recent statement, it even drew a parallel between the murdered Israeli hostages in Munich and those still held by Hamas in Gaza, underlining a tragic continuity of terrorism against Israel.


The Munich massacre was more than a crime against athletes: it revealed to the world the rise of international terrorism ready to exploit major media stages. For Israel, it confirmed a painful conviction: the survival of its citizens would depend above all on its own strength and its capacity to act—without relying on the protection of others.


This event, which scarred Olympic history, remains for me a tragic symbol: the constant necessity for Israel to guarantee its own security.


It was a true sacrilege—no sanctuary should ever be desecrated, especially during an event that celebrates Peace and the Brotherhood of all humanity.


A few months later, on Yom Kippur, I was at the Israeli school in Abidjan when I learned that once again, Israel was attacked on all fronts: Jordanians, Syrians, and Egyptians— the Yom Kippur War had begun.


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction prohibited without permission.


This article is personal. I do not claim to be a scientist, historian, or journalist. It is delicate to testify as a layman, but in this blog, I generally express heartfelt reactions inspired by current events and my daily international press review.


🇪🇸 Español


El 5 de septiembre de 1972 estaba haciendo mis maletas y preparando mis billetes de avión de la compañía UTA para Abiyán, con el fin de cumplir con mis obligaciones del servicio militar, cuando de pronto, en Europa 1, mi emisora de radio favorita en esa época, sonó un boletín especial: “Ataque de Septiembre Negro y toma de rehenes de atletas israelíes en la Villa Olímpica durante los Juegos.” Un sacrilegio imposible en un espacio de Paz y Amor… Me quedé paralizado.


El 5 de septiembre de 1972, los Juegos Olímpicos de Múnich fueron escenario de un ataque terrorista sin precedentes. Ocho miembros del grupo árabe Septiembre Negro, afiliado a la Organización para la Liberación de Palestina (OLP), se infiltraron en la Villa Olímpica.


Armados con fusiles de asalto y granadas escondidas en bolsas de deporte, saltaron una valla y penetraron en los apartamentos de la delegación israelí. Su objetivo era claro: capturar rehenes para exigir la liberación de 236 prisioneros palestinos en Israel.


En los primeros minutos asesinaron a dos israelíes: Moshe Weinberg, entrenador de lucha, y Yossef Romano, levantador de pesas. Otros nueve atletas y entrenadores fueron tomados como rehenes.


Durante casi 24 horas, se desarrolló un dramático pulso entre los terroristas y la policía de Alemania Occidental, mal preparada para manejar una crisis de este tipo. Las negociaciones se estancaron hasta que se organizó un traslado de los rehenes a la base aérea de Fürstenfeldbruck, cerca de Múnich, para un supuesto vuelo.


Pero el intento de rescate alemán resultó un desastre: los tiroteos y explosiones llevaron a la ejecución de los nueve rehenes israelíes restantes.


Cinco de los terroristas fueron abatidos, mientras que tres fueron capturados vivos. Sin embargo, fueron liberados pocas semanas después, tras el secuestro de un avión de Lufthansa por otro comando palestino. El fracaso marcó profundamente la imagen de Alemania, acusada de impreparación y negligencia.


La masacre dejó 11 muertos de la delegación israelí, todos atletas o entrenadores. También murió un policía alemán, Anton Fliegerbauer.


Los funerales en Israel, cargados de una enorme emoción nacional, subrayaron la vulnerabilidad de Israel frente al terrorismo internacional. Varias familias quedaron destrozadas, como la de Weinberg, cuyo hijo Guri interpretó más tarde a su padre en la película Munich de Steven Spielberg.


Frente a esta tragedia, la primera ministra israelí, Golda Meir, ordenó el lanzamiento de la Operación Ira de Dios, dirigida por el Mossad, con el objetivo de localizar y eliminar uno a uno a los responsables. Todos los terroristas fueron finalmente eliminados.


Esta campaña, llevada a cabo en Europa y Oriente Medio, mostró la determinación de Israel de no dejar nunca impunes a quienes atacan a sus ciudadanos.


En Alemania, el caso tuvo importantes repercusiones políticas: la policía fue duramente criticada por su amateurismo, y el país creó posteriormente unidades de élite antiterroristas como el GSG 9.


Más tarde, investigaciones revelaron que neonazis alemanes, entre ellos Willi Pohl, habían ayudado a los palestinos a preparar la operación, proporcionándoles documentos falsos y armas.


Hoy, 53 años después, el recuerdo de Múnich sigue vivo. El Ministerio de Asuntos Exteriores de Israel recuerda regularmente que este ataque fue símbolo del odio contra los israelíes simplemente por ser israelíes. En un comunicado reciente, incluso estableció un paralelo entre los rehenes asesinados en Múnich y los aún detenidos por Hamás en Gaza, subrayando la continuidad del terrorismo contra Israel.


La masacre de Múnich fue más que un crimen contra deportistas: reveló al mundo el auge de un terrorismo internacional dispuesto a explotar los grandes escenarios mediáticos. Para Israel, confirmó una dolorosa convicción: la supervivencia de sus ciudadanos dependería, sobre todo, de su propia fuerza y capacidad de actuar, sin esperar la protección de otros.


Este evento, que marcó la historia olímpica, sigue siendo para mí un símbolo trágico: la necesidad constante de que Israel garantice por sí mismo su seguridad.


Fue un verdadero sacrilegio: ningún santuario debería profanarse, y menos aún durante un acontecimiento que celebra la Paz y la Hermandad de todos los hombres en la Tierra.


Algunos meses más tarde, el día de Kipur, me encontraba en la escuela israelí de Abiyán, cuando supe que de nuevo Israel era atacado por sorpresa en todos los frentes: jordanos, sirios y egipcios. La Guerra de Kipur había comenzado.


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Reproducción prohibida sin autorización.


Este artículo es personal. No pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional. Es delicado testimoniar siendo profano, pero en este blog suelo expresar un “coup de cœur” a partir de la actualidad y de la lectura de mi prensa internacional cotidiana.


🇮🇱 תרגום לעברית


ביום 5 בספטמבר 1972 ארזתי את מזוודותיי והכנתי את כרטיסי הטיסה שלי מחברת UTA לאבידג’אן, כדי לצאת למילוי חובותיי בשירות הצבאי, כאשר לפתע, בתחנת הרדיו האהובה עליי באותה תקופה – אירופה 1 – פרץ מבזק חדשות מיוחד: “פיגוע של ספטמבר השחור ולקיחת בני ערובה ישראלים בכפר האולימפי במהלך המשחקים.” חילול בלתי אפשרי של מרחב שלום ואהבה… נותרתי המום.


ב-5 בספטמבר 1972 היו משחקי מינכן האולימפיים זירת פיגוע טרור חסר תקדים. שמונה חברים מהקבוצה הערבית ספטמבר השחור, הקשורה לאש״ף, הסתננו אל הכפר האולימפי.


חמושים ברובים וברימונים שהוסתרו בתיקי ספורט, הם חצו גדר ונכנסו לדירות המשלחת הישראלית. מטרתם הייתה ברורה: לחטוף בני ערובה כדי לדרוש את שחרורם של 236 מחבלים פלסטינים הכלואים בישראל.


בדקות הראשונות נרצחו שני ישראלים: משה ויינברג, מאמן ההיאבקות, ויוסף רומנו, מרים המשקולות. תשעה ספורטאים ומאמנים נוספים נלקחו כבני ערובה.


כמעט יממה שלמה התנהל עימות דרמטי בין המחבלים לבין משטרת גרמניה המערבית, שלא הייתה ערוכה להתמודדות עם משבר כזה. המשא ומתן נמשך, עד שבסופו הוחלט להעביר את בני הערובה לבסיס האווירי פירסטנפלדברוק, ליד מינכן, כביכול לצורך טיסה.


אך ניסיון החילוץ הסתיים באסון: חילופי אש ופיצוצים הובילו להוצאה להורג של תשעת בני הערובה שנותרו בחיים.


חמישה מהמחבלים חוסלו, ושלושה נתפסו בחיים – אך שוחררו שבועות ספורים לאחר מכן בעקבות חטיפת מטוס לופטהנזה בידי חוליה פלסטינית אחרת. הכישלון הותיר כתם כבד על גרמניה, שהואשמה בחוסר מוכנות וברפיון.


הטבח גבה את חייהם של 11 מבני המשלחת הישראלית, כולם ספורטאים או מאמנים. שוטר גרמני אחד, אנטון פליגרבאואר, נהרג גם הוא.


הלוויות בישראל, שעמדו בסימן אבל לאומי כבד, המחישו את פגיעותה של ישראל מול הטרור הבינלאומי. משפחות רבות נשברו, כמו זו של ויינברג, שבנו גורי גילם לימים את דמות אביו בסרטו של סטיבן ספילברג מינכן.


בתגובה, הורתה ראש הממשלה גולדה מאיר על פתיחת מבצע זעם האל, שנוהל על ידי המוסד, שמטרתו הייתה לאתר ולחסל אחד לאחד את האחראים והמסייעים. המשימה הושלמה – כל המחבלים חוסלו.


מבצע זה, שנוהל ברחבי אירופה והמזרח התיכון, המחיש את נחישותה של ישראל שלא להותיר עוד פגיעה באזרחיה ללא עונש.


בגרמניה היו לאירוע השלכות פוליטיות קשות: המשטרה ספגה ביקורת חריפה על חובבנותה, ולאחר מכן הוקמו יחידות עילית ייעודיות ללחימה בטרור, כמו GSG 9.


חקירות מאוחרות יותר חשפו כי נאצים גרמנים לשעבר, בהם וילי פוהל, סייעו לפלסטינים בהכנת המבצע, בין השאר באספקת נשק ותעודות מזויפות.


היום, 53 שנה אחרי, זיכרון מינכן עדיין חי. משרד החוץ הישראלי מזכיר שוב ושוב כי הפיגוע היה סמל לשנאה כלפי ישראלים – רק משום שהם ישראלים. בהצהרה אחרונה אף הושווה בין בני הערובה שנרצחו במינכן לבין אלה שעודם מוחזקים בידי חמאס בעזה, דבר הממחיש את רציפות הטרור נגד ישראל.


טבח מינכן היה יותר מפשע נגד ספורטאים: הוא חשף לעולם את עליית הטרור הבינלאומי המוכן לנצל במות תקשורתיות גדולות. עבור ישראל זו הייתה תובנה כואבת: הישרדות אזרחיה תלויה בראש ובראשונה בכוחה וביכולתה לפעול בעצמה – מבלי להמתין להגנת אחרים.


אירוע זה, שציין פרק טראגי בהיסטוריה האולימפית, נותר עבורי סמל כואב: הצורך המתמיד של ישראל להבטיח בעצמה את ביטחונה.


זה היה חילול ממשי – שום מקדש לא אמור להיפגע, בוודאי לא באירוע שמטרתו לחגוג שלום ואחוות עמים.


חודשים ספורים מאוחר יותר, ביום הכיפורים, ישבתי בבית הספר הישראלי באבידג’אן, כששוב שמעתי שישראל הותקפה בהפתעה מכל החזיתות – ירדנים, סורים ומצרים. מלחמת יום כיפור החלה.


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מאמר זה אישי. איני טוען להיות מדען, היסטוריון או עיתונאי מקצועי. קשה להעיד כאדם פשוט, אך בבלוג זה אני מביע לרוב תגובות מהלב בהשראת האקטואליה וקריאת עיתונותי הבינלאומית היומיומית.