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mardi 9 septembre 2025

Du nouveau sur l'épilepsie : le cas Mike Frazier. (FR). JBCH N° 357

il a repris goût à la vie, ce chanteur Mike Frazier et un miracle est arrivé ... eu de graves crises d'épilepsie  mais n'a cessé de faire de la musique ... Mike Frazier, a été confronté à une forme atypique d’épilepsie. 


Ses symptômes étaient trompeurs : douleurs abdominales intenses, nausées, vomissements, crises de panique, troubles cognitifs, épisodes de paranoïa. Pendant des années, médecins et proches attribuèrent ses malaises à des troubles digestifs ou psychologiques. Comme souvent avec l’épilepsie, la maladie resta invisible et mal comprise.




Cette errance médicaleante,  eut des conséquences dramatiques : perte de confiance, isolement, idées suicidaires. Son art, qui lui donnait jusque-là un équilibre – écrire des hymnes, des chansons d’amour ou de protestation – devint une épreuve. L’épuisement psychique accentua la spirale dépressive, au point de menacer sa vie. Le texte illustre bien la méconnaissance générale de l’épilepsie : on pense aux convulsions spectaculaires, mais les crises peuvent être subtiles, se manifester par des absences, des douleurs ou des hallucinations.


Le tournant fut un diagnostic précis posé grâce à l’électroencéphalographie et à l’IRM : une zone de son lobe temporal droit, de la taille d’un poing, provoquait des décharges électriques anormales. Les médicaments étant inefficaces, les médecins envisagèrent une opération risquée : retirer le foyer épileptique.


La description du geste chirurgical est saisissante : ouverture du crâne, retrait d’une portion de cortex, réparation avec vis et plaques de titane. L’opération comportait un double enjeu : stopper les crises et écarter la suspicion d’une tumeur. L’article insiste sur l’ambivalence : enlever un morceau du cerveau, c’est craindre de perdre une partie de soi. Pourtant, pour Frazier, ce fut une délivrance. La douleur physique disparut, les crises cessèrent, et le tissu enlevé se révéla non cancéreux.



L’après-opération ne fut pas immédiat. Le musicien dut réapprendre à chanter, jouer de la guitare, gérer ses émotions. La dépression persistait, mais peu à peu, il sentit « comme si un blocage avait été enlevé ». Là réside la dimension fascinante : une fois libéré du bruit électrique parasite dans son cerveau, il retrouva une clarté mentale inédite.


Ses capacités cognitives s’affinèrent : lecture plus rapide, écriture fluide, concentration accrue. Lui qui peinait à aligner quelques mots, composa soudain des chansons entières d’un jet, portées par une inspiration retrouvée. Ses textes, traversés par la douleur et la renaissance, devinrent un journal musical de sa guérison. La chirurgie, loin de mutiler son identité, lui redonna sa créativité, presque comme si un voile avait été levé.

Au-delà de l’aspect médical, le récit prend une dimension humaine et sociale. Frazier rejoint d’autres patients atteints d’épilepsie, partageant son expérience en concert devant un groupe de soutien. Pour ces personnes souvent stigmatisées ou mises à l’écart, son témoignage résonna comme un acte de résistance : « ne pas laisser l’épilepsie contrôler nos vies ».




Ce retour à la scène prit une valeur symbolique : célébrer la guérison, remercier les médecins, chanter l’espoir devant sa communauté et sa famille. En lançant son refrain « I’m gonna heal my mind », repris en chœur par le public, Frazier transforma sa souffrance en message universel : il est possible de renaître, de reprendre possession de son corps et de son esprit.


J ai découvert ce cas en lisant un article du Washington Post Il dépasse le simple compte rendu médical : il raconte la réconciliation d’un artiste avec sa vie, son corps et sa créativité. 


L’histoire de Mike Frazier illustre trois leçons essentielles : L’importance d’un diagnostic précoce de l’épilepsie, souvent méconnue et mal interprétée. La puissance de la neurochirurgie moderne, capable de transformer des vies brisées. Le rôle de l’art comme thérapie et résilience, permettant de donner sens à la souffrance et d’inspirer une communauté entière.

Cette histoire est donc à la fois médicale, humaine et poétique : elle montre qu’en retirant un fragment malade du cerveau, on peut parfois redonner à une personne la possibilité d’être pleinement elle-même.


© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne


Relations Egypte Israël ... Suite (FR) JBCH N° 356



Quand le Président Egyptien Anouar El Sadate s'est rendu à la Knesset, reconnaissant par là même que Jérusalem était la Capitale d'Israël, je me trouvais à Vincennes, dans le petit studio de ma grand-mère, ... Elle était sioniste, et même plus, elle pleurait de joie et mon papa lui a apporté dans l'aprè-midi la photo de l'accolade avec Beguin. 

A l'époque, je trouvais cette reconnaissance et ce traité de Paix inespéré voire miraculeux, mais au fond de moi, je n'ai jamais eu confiance, et ll'histoire ne m'a pas contrarié, car Sadate a été assassiné par les frères musulmans et la paix entre ces deux pays est restée froide, même glaciale, Sous les deux présidents militaires suivants : Moubarak et Sissi .




En juillet, Khalil al-Hayya, haut responsable du Hamas à Gaza, a lancé un appel virulent aux Égyptiens, accusant Le Caire de laisser mourir de faim les Palestiniens coincés à sa frontière. Cette attaque frontale, perçue comme une mise en cause directe du régime d’Abdel Fattah al-Sissi, a provoqué une réaction immédiate et sévère des autorités égyptiennes. 


Frontiere de Gaza coté égyptien

Des porte-parole officiels et des éditorialistes influents ont dénoncé l’ingratitude de Hamas, rappelant l’aide humanitaire et diplomatique constante fournie par l’Égypte. Pour Le Caire, cette sortie de Hamas n’était pas seulement une provocation, mais aussi une tentative de déstabilisation intérieure, alors que l’Égypte traverse une grave crise économique.



Malgré cette tension, l’interlocution n’a pas été rompue : deux semaines plus tard, une délégation de Hamas a été convoquée au Caire pour reprendre les discussions sur les otages israéliens détenus à Gaza. Toutefois, la méfiance et l’amertume persistent, notamment après que Benyamin Netanyahou a suggéré d’ouvrir le passage de Rafah pour permettre l’exil de Gazaouis vers le Sinaï, insinuant que l’Égypte empêchait délibérément leur sortie. Ces propos ont été interprétés comme une remise en cause de la souveraineté égyptienne et une relance du spectre d’un « transfert » forcé, idée rejetée par Le Caire comme une violation du droit international et assimilée à un projet de nettoyage ethnique.




Depuis la signature des accords de Camp David en 1978 et du traité de paix en 1979, Israël et l’Égypte entretiennent une relation ambiguë : formellement pacifique, mais traversée de crises. L’Égypte a accepté à plusieurs reprises de renforcer sa présence militaire dans le Sinaï avec l’aval tacite d’Israël, notamment pour lutter contre les groupes djihadistes. Israël a même mis à la disposition des égyptiens des drones tueurs.







Les armées des deux pays ont même coopéré discrètement contre l’État islamique. Mais les récentes accusations israéliennes selon lesquelles l’Égypte violerait le traité en déployant trop de forces dans le Sinaï sont jugées infondées par Le Caire. Elles apparaissent comme un prétexte pour exercer une pression politique.



Au cœur de cette relation paradoxale se trouve le gaz naturel. En 2024, Israël et l’Égypte ont conclu le plus important contrat énergétique de leur histoire : l’achat par l’Égypte de 130 milliards de m³ de gaz israélien, pour une valeur de 35 milliards de dollars, jusqu’en 2040. 



Ce contrat implique la construction d’un nouveau gazoduc conjoint, estimé à 400 millions de dollars. Pour Israël, il s’agit d’un levier stratégique et économique majeur ; pour l’Égypte, ce gaz est vital afin de compenser l’effondrement de sa production nationale, en baisse de 40 % depuis deux ans.




Pourtant, ce partenariat reste fragile. Le gaz avait déjà été une source d’instabilité : dans les années 2000, l’exportation de gaz égyptien vers Israël avait alimenté la colère populaire et contribué à la chute de Hosni Moubarak en 2011. Aujourd’hui, Le Caire tente d’atténuer les critiques en présentant ce nouveau contrat non comme une orientation stratégique mais comme une extension d’un accord signé en 2019.


L’Égypte cherche à diversifier ses approvisionnements afin de ne pas être prisonnière d’Israël. Elle a conclu des partenariats avec le Qatar, ainsi qu’un accord inédit avec la Turquie pour accueillir des navires méthaniers flottants capables de regazéifier du GNL au large de ses côtes. Mais ces solutions restent coûteuses et moins fiables que l’importation directe du gaz israélien. La dépendance au gaz israélien est donc un choix pragmatique, dicté par l’urgence énergétique et la pression d’une opinion publique déjà mécontente des pénuries.



Les relations israélo-égyptiennes apparaissent aujourd’hui comme un équilibre instable entre coopération contrainte et méfiance stratégique. L’Égypte reste un médiateur indispensable entre Israël et Gaza, mais refuse catégoriquement toute tentative de faire de son territoire une « solution » au problème palestinien. Dans le même temps, la survie énergétique égyptienne dépend désormais en partie du gaz israélien.


Ainsi, tandis que le langage diplomatique est marqué par des affrontements verbaux et des accusations de violation du droit international, la réalité économique pousse les deux pays à poursuivre une coopération discrète mais incontournable.



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La Finlande critique Israël, mais achète ses produits de défense. (FR). JBCH N° 355

Ce pays du nord de l'Europe qui a une frontiére commune ave la Russie se dit prêt à affronter une guerre qu'il pense probable. Bien que faisant parti depuis peu de l'OTAN, il ne croit pas que l'article 5 le protègera, il prépare donc sa défense avec les meilleures armes ... la contradiction et les enjeux liés à l’achat par la Finlande du missile israélien Gabriel-5, ne n'empêche pas de tenir un discours critique vis-à-vis d’Israël sur le terrorisme porté par les arabes du proche-Orient




La Finlande, pays nordique attaché aux valeurs humanitaires et souvent critique des opérations militaires israéliennes à Gaza, se retrouve dans une position délicate : d’un côté, son Premier ministre dénonce avec vigueur la guerre menée par Israël contre le Hamas, de l’autre, son armée achète des armes israéliennes de pointe. Cette apparente contradiction révèle une tension entre discours politique et nécessité stratégique.



D’un point de vue diplomatique, la Finlande cherche à se positionner comme défenseur du droit international et des droits humains, en se rangeant du côté de l’Union européenne dans ses critiques contre Israël. Mais dans le domaine militaire, la logique est toute autre : le pays privilégie la performance technique, la fiabilité opérationnelle et l’intégration dans l’OTAN. C’est ici que le missile Gabriel-5, produit par Israel Aerospace Industries (IAI), s’impose comme une solution efficace et éprouvée.



Gabriel 5 acheté par la Finlande


Le missile Gabriel-5 marque une avancée considérable pour la marine finlandaise. Son intégration sur les vedettes rapides de classe Hamina, puis sur les futures corvettes Pohjanmaa, confère à la Finlande une capacité de frappe étendue contre des cibles navales et terrestres, dans un environnement baltique complexe.

Ses principales caractéristiques – portée de près de 300 km, vol rasant difficilement détectable, résistance au brouillage électronique, capacité « fire-and-forget » et frappe de précision – offrent à la Finlande une dissuasion crédible face à toute puissance hostile, en particulier la Russie. Avec 1 340 km de frontière commune et un voisin agressif engagé dans la guerre d’Ukraine, la Finlande se doit de renforcer ses défenses. Le choix israélien n’est donc pas idéologique, mais purement stratégique : disposer du meilleur matériel disponible, même s’il provient d’un pays controversé sur le plan politique.




Depuis son adhésion récente à l’OTAN, la Finlande a dû accélérer la modernisation de ses forces armées afin de contribuer efficacement à la sécurité collective. Dans le cadre de l’Alliance, le pays doit être capable non seulement de défendre son territoire, mais aussi de participer à des opérations coordonnées avec d’autres marines européennes et américaines. Le Gabriel-5 s’intègre parfaitement dans ce schéma, car il offre une interopérabilité et une flexibilité d’usage sur plusieurs plateformes navales.



La Baltique étant devenue un espace stratégique hautement militarisé, notamment après l’invasion russe de l’Ukraine, la Finlande ne peut se permettre de dépendre uniquement de matériels européens ou américains, souvent plus coûteux et parfois moins adaptés à ses besoins spécifiques. L’achat israélien apparaît donc comme un choix pragmatique et efficace.




Cet achat illustre la dissociation croissante entre le langage politique et les réalités militaires. Tandis que le gouvernement finlandais exprime publiquement ses critiques vis-à-vis d’Israël pour se conformer aux attentes de l’opinion publique et de ses partenaires européens, les décideurs militaires et stratégiques privilégient une relation discrète mais solide avec l’industrie israélienne de défense.



Ce double discours n’est pas propre à la Finlande : de nombreux États européens, qui condamnent verbalement la politique israélienne dans sa lutte contre le terrorisme du Hamas à Gaza, continuent à importer des technologies israéliennes, que ce soit dans la cybersécurité, la surveillance ou l’armement. Cela démontre la force d’attraction du complexe militaro-industriel israélien, réputé pour ses innovations et son efficacité en conditions réelles.



L’introduction du missile Gabriel-5 dans la marine finlandaise symbolise une vérité géopolitique : au-delà des discours idéologiques, les États recherchent avant tout la sécurité nationale et la supériorité militaire. La Finlande, confrontée directement à la menace russe, ne peut se priver de systèmes performants, même si leur origine soulève des débats politiques.

Ainsi, ce choix révèle une Finlande à la croisée des chemins : pro arabe dans ses déclarations, et pragmatique dans ses actions. C’est l’illustration d’une Europe qui, tout en critiquant Israël, reconnaît implicitement que son industrie militaire reste l’une des plus performantes au monde, et qu’elle est parfois incontournable pour assurer la défense collective face à de nouveaux périls.




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Le Bracelet qui arrête la douleur ! (FR). JBCH N° 354


On m'a montré lors d'un séminaire ce produit créé et fabriqué à Grenoble: Il parait magique et risque de supprimer certains médicaments qui semblaient indispensables, c'est pourquoi "Remedee Labs" est une révolution dans la prise en charge de la douleur chronique, Ce produit commence à peine à être distribué, 


 La douleur chronique est un problème de santé publique majeur, souvent sous-estimé dans ses conséquences sociales, économiques et humaines. En France, près de 12 millions de personnes en souffrent au quotidien, et 70 % d’entre elles n’ont pas accès à un traitement approprié. Les solutions médicamenteuses, bien que nécessaires dans de nombreux cas, entraînent parfois des effets secondaires lourds, une perte d’efficacité dans le temps, voire des risques de dépendance. C’est dans ce contexte qu’émerge Remedee Labs, une start-up française créée en 2016, qui propose une approche radicalement innovante : soulager la douleur chronique en stimulant la production naturelle d’endorphines par le corps.




Remedee Labs a développé le premier bracelet médical au monde intégrant un module électronique miniaturisé qui émet des ondes millimétriques à 60 GHz. Cette technologie, déjà explorée dans les années 1970 pour ses effets antalgiques, nécessitait autrefois des équipements hospitaliers encombrants. Aujourd’hui, grâce aux avancées de la microélectronique et à la collaboration avec le CEA-Leti, elle tient dans un simple bracelet porté au poignet.


L’effet recherché est simple et naturel : la stimulation par ondes millimétriques active la production d’endorphines, véritables antidouleurs sécrétés par l’organisme. Contrairement aux médicaments, cette méthode n’entraîne ni accoutumance, ni effets secondaires indésirables. Elle redonne au patient la maîtrise de sa douleur en s’appuyant sur les capacités d’autorégulation de son propre corps.


Stimuler les endorphines

Deux études cliniques menées en partenariat avec le CHU de Grenoble ont confirmé l’efficacité de cette approche chez des patients atteints d’arthrose et de fibromyalgie. Ces résultats ont conduit, en 2024, à une avancée historique : le dispositif de Remedee Labs est devenu le premier traitement non médicamenteux autorisé en Europe pour soulager les symptômes de la fibromyalgie, une maladie invalidante qui touche des millions de patients et pour laquelle les options thérapeutiques sont limitées.


La start-up mène actuellement de nouvelles recherches sur d’autres indications comme la migraine chronique. Chaque avancée ouvre la voie à un élargissement du champ d’action du bracelet, renforçant ainsi son potentiel d’impact à grande échelle.


Au-delà de la technologie, Remedee Labs propose une approche intégrée grâce à une plateforme digitale. Celle-ci offre un suivi personnalisé, un accompagnement par des professionnels de santé et un programme de soins multidisciplinaire. Le patient n’est pas seulement équipé d’un bracelet, il bénéficie d’un véritable écosystème de services qui améliore son expérience et optimise l’efficacité du traitement.


En parallèle, Remedee Labs a lancé Remedee Well, une première version de la solution destinée au grand public. Ce dispositif permet d’améliorer la qualité de vie des utilisateurs souffrant de douleurs chroniques au quotidien, en combinant le bracelet et l’accès à des contenus de bien-être.




L’intérêt de Remedee Labs dépasse le cadre médical : il s’agit d’un enjeu économique et social. La douleur chronique est l’une des principales causes d’absentéisme au travail, de perte de productivité et de dégradation de la qualité de vie. Elle entraîne aussi un coût énorme pour les systèmes de santé, en consultations, hospitalisations et prescriptions.


Une solution non médicamenteuse, efficace et largement accessible, pourrait contribuer à réduire la dépendance aux antalgiques (notamment aux opioïdes, dont les dérives sont bien connues), alléger le fardeau économique lié aux soins et favoriser l’autonomie des patients.


L’histoire de Remedee Labs est aussi celle d’une innovation française prometteuse, née dans les laboratoires du CEA-Leti et déjà reconnue par des institutions médicales européennes. En combinant microélectronique de pointe, expertise médicale et accompagnement digital, la start-up s’inscrit dans la tendance mondiale des digital therapeutics et des médecines non invasives.



Sa commercialisation a commençé , elle pourrait marquer un tournant majeur dans la prise en charge de la douleur chronique et ouvrir la voie à de nouvelles applications thérapeutiques dans le monde entier.

L’intérêt du produit développé par Remedee Labs tient en trois points principaux : Une alternative non médicamenteuse innovante et sans effets secondaires pour le traitement de la douleur chronique. Une efficacité validée cliniquement, déjà reconnue par une autorisation européenne dans le cadre de la fibromyalgie. Une solution intégrée et accessible, combinant technologie portable et accompagnement personnalisé, qui répond à un problème de santé publique majeur.




J'ai remarqué que "Remedee Labs" ne propose pas seulement un bracelet, mais un véritable changement de paradigme dans la lutte contre la douleur chronique. A suivre de très près car ce produit est proposé à la location pour mois de 50 Euros / mois.




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Ursula Van der Leyen ... Trop fragile pour diriger notre Europe (FR). JBCH N° 353



J'ai de la peine à voir notre Europe divisée , déchirée par une guerre qui approche à l'Est,  la Présidente Ursula Van Der Leyen pliant devant la grosse voix d'un Trump, Président des Etats Unis assoiffés de pouvoir, et de puissance économique ne fait décidémént pas le poids. ... 

Je dis, Non, l'Europe n'est pas un nain, c'es l'Europe qui est la grande Puissance, elle a près de 500 000 habitants qui sont d'autant de consommateurs... 

Attention aux partis politiques à l'extrême droite et à l'extrême gauche qui ne veulent pas d'Europe, ils travaillent pour des tyrans qui veulent abolir nos libertés individuelles.


Depuis six ans à la tête de la Commission, Ursula von der Leyen s’efforce d’incarner l’Union européenne sur la scène internationale. Mais son rôle est ambigu : les traités ne confèrent pas à la Commission un pouvoir exécutif comparable à celui d’un État, et encore moins une légitimité militaire ou diplomatique. Chaque fois qu’elle tente de se présenter comme « la voix de l’Europe », elle prend le risque de se heurter aux divisions entre États membres. L’épisode avec Donald Trump en est l’illustration parfaite.




Face à un dirigeant américain charismatique, brutal et imprévisible, Ursula von der Leyen a paru en retrait, presque complaisante. Ses "flatteries" à l’égard de Trump, qu’elle a qualifié de « redoutable négociateur », et sa mise en scène médiatique lors de la signature de l’accord commercial ont accentué le sentiment qu’elle ne s’était pas battue, mais plutôt résignée. Cette attitude nourrit la perception d’une Europe soumise, manquant d’assurance et de cohérence, à l’image de sa présidente.



Le cœur des critiques tient au déséquilibre de l’accord commercial signé fin juillet. Alors que les États-Unis ont imposé des droits de douane de 15 % sur cla majorité de  produits européens, les Européens ont supprimé leurs taxes sur les biens industriels américains. Autrement dit, Bruxelles a cédé plus qu’elle n’a obtenu. Mario Draghi, ancien président de la BCE, l’a dit sans détour : cet accord met fin à « l’illusion » que la puissance économique seule permettrait à l’UE d’exister géopolitiquement.



Ursula von der Leyen justifie ce compromis en invoquant la « stabilité » et la volonté d’éviter une escalade avec Washington. Mais là encore, cette posture prudente est perçue comme de la faiblesse. Dans une logique de rapport de force, Trump impose ses conditions et teste les limites. La présidente de la Commission a préféré préserver la relation plutôt que d’affirmer une fermeté. Résultat : elle perd en crédibilité, et l’UE apparaît comme un partenaire subordonné, non comme une puissance.



Au-delà des dossiers techniques, Ursula von der Leyen souffre d’un déficit d’incarnation. Elle n’a pas le charisme d’un Emmanuel Macron ni la force rhétorique d’une Angela Merkel à ses grandes heures. Son style technocratique, très vertical, crée un décalage avec la communication émotionnelle et offensive d’un Trump. Là où l’ancien président américain galvanise son camp et impose son rythme médiatique, von der Leyen peine à marquer les esprits.





 C'est une Présidente prudente, hésitante, refusant de trancher, alors que des commissaires de son propre collège dénonçaient l’inaction européenne. De même sur l’Ukraine, où elle cherche à s’imposer comme interlocutrice incontournable, mais où elle ne dispose en réalité d’aucune compétence institutionnelle. Ces écarts entre son ambition personnelle et les limites de son mandat la rendent vulnérable aux critiques et donnent l’image d’une présidente qui force sa légitimité sans la consolider.


Ursula von der Leyen incarne aujourd’hui l’Europe telle qu’elle est perçue : divisée, prudente, dépendante des grandes puissances. Son visage est celui des failles structurelles de l’UE : dépendance sécuritaire vis-à-vis de l’OTAN, vulnérabilité économique face aux États-Unis et à la Chine, divisions internes entre États membres. En cherchant à être « la voix de l’Europe », elle a mis en lumière ses limites plutôt que sa force.


Pour Emmanuel Macron, « pour être libre, il faut être craint ». Or, Ursula von der Leyen, malgré ses efforts, n’a pas su inspirer le respect ni la crainte : ni aux yeux de Trump, ni aux yeux de Poutine, ni même à ceux de ses propres collègues européens. Elle est devenue, comme le disait Giuliano da Empoli, le symbole paradoxal de la soumission européenne.



Ursula von der Leyen avait l’occasion de donner une image d’Europe forte et unie face aux défis américains, russes et chinois. Mais son manque de charisme, son style trop technocratique et son absence de fermeté face à Donald Trump ont au contraire renforcé l’impression d’une Europe affaiblie, dépendante et marginalisée. Elle a certes gagné en visibilité, mais au prix d’une crédibilité amoindrie.


En cherchant à incarner l’Europe sans en avoir les outils ni l’assise politique, elle s’expose désormais à devenir le bouc émissaire d’un projet communautaire en crise. Pour moi, elle n'est pas à la hauteur, elle manque de punch, ce poste mérite un second Jacques Delors ... 





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