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jeudi 11 septembre 2025

La France devient petit à petit antisémite (FR). JBCH N° 371

Laïc et profondément républicain, je suis sidéré que 80 ans après la Haine du juif ait fait surface en France, ma patrie. 

Il me parait inouï de voir que l'extrême droite soit à la pointe du combat contre l'antisémitisme, Julien Odoul réclamant à la fédération de Judo qu'elle prenne des sanctions contre la Judoka qui n'a pas voulu serrer la main de son adversaire, on rêve ! quant à la gauche, elle me fait pitié par sa veulerie et sa lâcheté ... on l'oublie ! mais l'Histoire l'enregistre . 

Le Président mène une "croisade" internationale contre Israël qu'il voudrait mettre au ban des Nations, de l'humanité comme l'Afrique du Sud à l'époque , Israël banni des Nations !!! On est résilient on sait  affronter la Haine, et ce depuis 3 000 ans, 


L’affaire du boycott d’un colloque consacré aux Juifs de France au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MahJ) en septembre 2025 constitue un révélateur inquiétant de l’état de l’antisémitisme en France aujourd’hui. 


Pour la première fois depuis sa création en 1998, cette institution, symbole de mémoire et de culture, voit l’un de ses événements scientifiques mis à l’écart par une partie du monde académique. 

Cinq chercheurs français ont récemment annulé leur participation à un colloque au Musée d’art et d’histoire du judaïsme de Paris. Un "boycott sans précédent"

Derrière ce geste, présenté comme militant, se cache en réalité une dérive beaucoup plus profonde : la légitimation d’une forme d’exclusion intellectuelle au nom d’un combat politique importé, celui de la cause des arabes de palestine, qui fricote avec l'antisémitisme.


Le Crif a justement dénoncé une ambiance de « boycott, d’intimidation et de terreur intellectuelle ». Ce vocabulaire n’est pas exagéré : il traduit la peur croissante de chercheurs, d’artistes ou d’intellectuels de s’exprimer librement sur le judaïsme, sur Israël, ou même simplement de participer à des événements en lien avec la mémoire juive. On assiste à une résurgence d’un maccarthysme inversé, où l’adhésion à une certaine vision idéologique , antisioniste donc antisémite devient un critère de respectabilité académique.


Cet épisode illustre la fragilité du pluralisme dans la vie culturelle française. Le boycott n’est pas une opinion, mais une tentative d’étouffement du débat


L’histoire des Juifs de France riche, complexe, tragique parfois, mais indissociable de la construction nationale depuis le premier siècle, ne saurait être effacée ou réduite à un champ de tensions politiques contemporaines. Laisser prospérer de tels actes, c’est accepter que la mémoire et la culture deviennent des terrains d’hostilité et non plus de dialogue.




En 2025, la France fait face à une situation paradoxale : d’un côté, elle essaye d'être garante de la liberté d’expression et du pluralisme ; de l’autre, elle tolère la montée d’un climat où les Juifs se sentent de plus en plus marginalisés et pris pour cible, non seulement physiquement dans certains quartiers, mais aussi symboliquement dans les espaces académiques et culturels. J'ai Honte de voir se processus se développer sans aucune barrière, d'abord sur les réseaux sociaux, et en premier lieu de TikTok, puis sur tous les "media". Il faut faire cesser de suite cette propagande éhontée poussée et financée par les frères musulmans.


Pour moi, il ne s’agit pas seulement d’une question juive : il s’agit de l’avenir même de notre République et de son pacte démocratique.

 Si l’antisémitisme devient un langage normalisé dans le monde intellectuel, c’est l’ensemble du débat public français qui s’appauvrit et se pervertit. 

L’urgence est donc d’y répondre avec fermeté : protéger la liberté de recherche, affirmer la légitimité de la mémoire juive dans la culture nationale, et rappeler que la critique d’Israël, lorsqu’elle se transforme en exclusion des Juifs de l’espace public, franchit une ligne rouge.




© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

La Syrie fait le ménage un miracle apparaitrait-il ? (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 370

Je n'ai jamais cru en la pax syriana, car la Turquie est le soutien de ce gouvernement provisoire. 

Mais la pression économique qu'a mis Trump sur ce dernier semble porter ses fruits, j ai bien dit "semble" ... donc surprises à suivre


Le président syrien par intérim Ahmed al-Chareh 

Ce jeudi 11 Septembre 205, le communiqué du gouvernement transitoire syrien fait état de l’arrestation d’une « cellule terroriste affiliée au Hezbollah » dans deux localités sensibles : Sasa et Kanaker, situées dans la campagne occidentale de Damas. 


Ces deux villes se trouvent à une dizaine de miles (environ 16 km) de la capitale syrienne et à seulement 5 miles (8 km) de la ligne de cessez-le-feu de 1974 qui sépare Israël de la Syrie, sur le plateau du Golan. Autrement dit, l’incident a lieu dans une zone à la fois stratégique et explosive, aux portes de la capitale syrienne et à proximité immédiate des positions militaires israéliennes.


La mention du Hezbollah est particulièrement significative. Ce mouvement chiite libanais, soutenu par l’Iran, est depuis des années un acteur militaire central en Syrie. Il combat aux côtés du régime de Bachar al-Assad, et sa présence dans le sud syrien constitue une menace permanente pour Israël, qui redoute l’ouverture d’un second front à sa frontière nord. Que le gouvernement transitoire syrien – structure parallèle opposée à Assad – annonce l’arrestation d’une cellule liée au Hezbollah a donc plusieurs implications politiques : il s’agit de démontrer sa capacité à sécuriser les zones sensibles et, indirectement, de se présenter comme un partenaire fiable face à Israël et aux puissances régionales hostiles à l’influence iranienne.



La géographie renforce l’importance de l’événement. Sasa se situe sur la route 7 reliant Damas à Kfar Arnabeh, ce qui en fait un axe logistique majeur pour le déplacement de troupes ou de matériel. Kanaker, tout proche, constitue également un nœud de communication. Contrôler ou sécuriser ces localités revient donc à limiter les infiltrations et à couper de possibles corridors utilisés par le Hezbollah pour approcher de la zone du Golan.




En toile de fond, cette arrestation illustre les tensions multiples qui se croisent dans cette région : l’affrontement indirect entre Israël et l’Iran via le Hezbollah, la fragilité du cessez-le-feu de 1974, et la rivalité interne syrienne entre le régime de Damas et ses opposants. L’annonce du gouvernement transitoire peut être interprétée comme une manœuvre de légitimation politique destinée à attirer l’attention des puissances occidentales et régionales : en se présentant comme un acteur luttant contre le terrorisme pro-iranien, il espère gagner soutien et reconnaissance.



L’arrestation d’une cellule du Hezbollah près de Damas, à deux pas d’Israël, n’est pas seulement un fait sécuritaire : c’est un épisode révélateur de la guerre d’influence qui se joue en Syrie, où chaque acteur nouveau régime, Turquie, Kurdes, Druzes, opposants, Hezbollah, Israël cherche à affirmer sa présence et à contrôler les points stratégiques d’un territoire en tension permanente. 

Le Hezbollah, abandonné par l'Iran et complètement défait par Israël n'existe presque plus, d'autant plus que le nouveau Président Libanais Joseph Aoun semble lui aussi vouloir le désarmer ... Ce ne sera pas tâche facile !



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Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne


🇬🇧 English 


I never believed in Pax Syriana, because Turkey is the main supporter of this provisional government.


But the economic pressure Trump imposed on it seems to be bearing fruit—I did say “seems”… so let’s wait for the surprise to unfold!


Interim Syrian President Ahmed al-Chareh

On Thursday, September 11, 2025, the Syrian transitional government announced the arrest of a “terrorist cell affiliated with Hezbollah” in two sensitive localities: Sasa and Kanaker, in the western Damascus countryside.


These towns are located about 10 miles (16 km) from the Syrian capital and only 5 miles (8 km) from the 1974 ceasefire line separating Israel and Syria on the Golan Heights. In other words, the incident took place in a highly strategic and explosive area, on the doorstep of Damascus and in close proximity to Israeli military positions.


The reference to Hezbollah is especially significant. This Lebanese Shiite movement, backed by Iran, has for years been a central military actor in Syria. Fighting alongside Bashar al-Assad’s regime, its presence in southern Syria has been a constant threat to Israel, which fears the opening of a second front on its northern border. That the transitional Syrian government—a parallel structure opposed to Assad—announces the arrest of a Hezbollah-linked cell thus carries strong political implications: it seeks to show its capacity to secure sensitive areas and, indirectly, to present itself as a reliable partner to Israel and regional powers hostile to Iranian influence.


Geography reinforces the importance of this event. Sasa is located on Route 7, connecting Damascus to Kfar Arnabeh, making it a major logistical axis for troop or material movement. Kanaker, nearby, is also a key communication node. Controlling or securing these areas means limiting infiltration and cutting possible corridors used by Hezbollah to approach the Golan.


In the background, this arrest highlights the multiple tensions converging in the region: the indirect confrontation between Israel and Iran via Hezbollah, the fragility of the 1974 ceasefire, and the internal Syrian rivalry between Assad’s regime and the opposition. The transitional government’s announcement can be seen as a political maneuver to gain legitimacy and attract the attention of Western and regional powers: by presenting itself as a force fighting pro-Iranian terrorism, it hopes to secure support and recognition.


In short, the arrest of a Hezbollah cell near Damascus, so close to Israel, is not just a security event: it is a revealing episode of the ongoing struggle for influence in Syria, where each actor—new regime, Turkey, Kurds, Druze, opposition groups, Hezbollah, Israel—seeks to assert control over strategic points in a permanently tense territory.


Hezbollah, likely abandoned by Iran and crushed by Israel, now barely exists, especially as the new Lebanese President Joseph Aoun also seems determined to disarm it. That will not be an easy task!


🇪🇸 Español


Nunca creí en la Pax Syriana, porque Turquía es el principal apoyo de este gobierno provisional.


Pero la presión económica que Trump le impuso parece estar dando frutos—dije “parece”… así que ¡habrá que esperar la sorpresa!


El presidente sirio interino Ahmed al-Chareh

Este jueves 11 de septiembre de 2025, el gobierno transitorio sirio anunció la detención de una “célula terrorista afiliada a Hezbolá” en dos localidades sensibles: Sasa y Kanaker, en la campiña occidental de Damasco.


Estas dos ciudades se encuentran a unas 10 millas (16 km) de la capital siria y a solo 5 millas (8 km) de la línea de alto el fuego de 1974 que separa a Israel de Siria, en los Altos del Golán. Es decir, el incidente tuvo lugar en una zona altamente estratégica y explosiva, a las puertas de Damasco y en proximidad inmediata a las posiciones militares israelíes.


La mención de Hezbolá es particularmente significativa. Este movimiento chií libanés, apoyado por Irán, ha sido durante años un actor militar central en Siria. Lucha junto al régimen de Bashar al-Asad, y su presencia en el sur sirio constituye una amenaza permanente para Israel, que teme la apertura de un segundo frente en su frontera norte. Que el gobierno transitorio sirio—estructura paralela opuesta a Asad—anuncie la detención de una célula vinculada a Hezbolá tiene, por tanto, fuertes implicaciones políticas: busca mostrar su capacidad para asegurar las zonas sensibles y, de manera indirecta, presentarse como un socio confiable frente a Israel y a las potencias regionales hostiles a la influencia iraní.


La geografía refuerza la importancia del acontecimiento. Sasa se encuentra en la ruta 7 que conecta Damasco con Kfar Arnabeh, lo que la convierte en un eje logístico clave para el desplazamiento de tropas o material. Kanaker, muy cercana, constituye también un nodo de comunicación esencial. Controlar o asegurar estas localidades significa limitar infiltraciones y cortar posibles corredores utilizados por Hezbolá para acercarse al Golán.


En el trasfondo, esta detención ilustra las múltiples tensiones que se cruzan en la región: el enfrentamiento indirecto entre Israel e Irán a través de Hezbolá, la fragilidad del alto el fuego de 1974 y la rivalidad interna siria entre el régimen de Asad y sus opositores. El anuncio del gobierno transitorio puede interpretarse como una maniobra de legitimación política destinada a atraer la atención de las potencias occidentales y regionales: al presentarse como una fuerza que combate el terrorismo proiraní, espera conseguir apoyo y reconocimiento.


En resumen, la detención de una célula de Hezbolá cerca de Damasco, a pocos pasos de Israel, no es solo un hecho de seguridad: es un episodio revelador de la guerra de influencia que se libra en Siria, donde cada actor—nuevo régimen, Turquía, kurdos, drusos, opositores, Hezbolá, Israel—busca afirmar su presencia y controlar los puntos estratégicos de un territorio en tensión permanente.


Hezbolá, probablemente abandonado por Irán y derrotado por Israel, casi no existe ya, sobre todo porque el nuevo presidente libanés, Joseph Aoun, parece también decidido a desarmarlo. ¡No será tarea fácil!


🇮🇱 עברית (Hebrew)


מעולם לא האמנתי ב-Pax Syriana, משום שטורקיה היא התומכת המרכזית של הממשלה הזמנית הזו.


אבל הלחץ הכלכלי שטראמפ הפעיל עליה נראה כאילו נושא פרי—אמרתי “נראה”… אז נמתין להפתעה!


הנשיא הסורי הזמני אחמד אל-שרח

ביום חמישי, 11 בספטמבר 2025, הודיעה הממשלה המעבר הסורית על מעצר של “תא טרור המזוהה עם חיזבאללה” בשתי עיירות רגישות: סאסא ו-כנאכר, בפרברי דמשק המערביים.


שתי עיירות אלו ממוקמות כ-16 ק”מ בלבד מבירת סוריה, ורק 8 ק”מ מקו הפסקת האש של 1974 המפריד בין ישראל לסוריה ברמת הגולן. כלומר, האירוע התרחש באזור אסטרטגי ונפיץ במיוחד, סמוך לשערי דמשק ובקרבת עמדות צבאיות ישראליות.


האזכור של חיזבאללה הוא בעל חשיבות רבה. תנועה שיעית זו, הנתמכת על ידי איראן, הייתה במשך שנים רבות שחקן צבאי מרכזי בסוריה. היא נלחמה לצד משטרו של בשאר אל-אסד, ונוכחותה בדרום סוריה מהווה איום מתמיד על ישראל, החוששת מפתיחת חזית שנייה בצפון. העובדה שהממשלה הסורית הזמנית—מבנה מקביל המתנגד לאסד—מודיעה על מעצר תא הקשור לחיזבאללה נושאת משמעויות פוליטיות כבדות: היא מבקשת להראות את יכולתה לאבטח אזורים רגישים, ובדרך עקיפה להציג עצמה כשותפה אמינה מול ישראל וכוחות אזוריים המתנגדים להשפעה האיראנית.


הגיאוגרפיה מחזקת את חשיבות האירוע. סאסא נמצאת על כביש 7 המחבר בין דמשק לכפר ארנבה, מה שהופך אותה לציר לוגיסטי מרכזי לתנועת כוחות וציוד. כנאכר, הסמוכה, מהווה גם היא צומת תקשורת חשובה. שליטה או אבטחה של מקומות אלו פירושה הגבלת חדירות וניתוק מסדרונות אפשריים שחיזבאללה עשוי להשתמש בהם להתקרבות לגולן.


ברקע, מעצר זה ממחיש את המתח הרב-שכבתי באזור: העימות העקיף בין ישראל לאיראן באמצעות חיזבאללה, השבריריות של הפסקת האש מ-1974, והמאבק הפנימי בסוריה בין משטר אסד לאופוזיציה. ניתן לראות בהודעת הממשלה הזמנית מהלך של לגיטימציה פוליטית שמטרתו למשוך את תשומת הלב של המעצמות המערביות והאזוריות: בהצגת עצמה ככוח הנלחם בטרור פרו-איראני, היא מקווה להשיג תמיכה והכרה.


לסיכום, מעצר תא חיזבאללה סמוך לדמשק, קרוב כל כך לישראל, אינו רק אירוע ביטחוני: זהו פרק חושף של מלחמת ההשפעה המתנהלת בסוריה, שבה כל שחקן—המשטר החדש, טורקיה, כורדים, דרוזים, אופוזיציה, חיזבאללה, ישראל—מבקש לבסס נוכחות ולשלוט בנקודות אסטרטגיות בשטח מתוח תמידית.


חיזבאללה, שככל הנראה ננטש על ידי איראן והובס בידי ישראל, כמעט ואינו קיים עוד, במיוחד כאשר נשיא לבנון החדש ג’וזף עאון נראה אף הוא נחוש לפרק אותו מנשקו. זו לא תהיה משימה קלה!

Aristophil ... L'escroquerie du siècle (FR). JBCH N° 369


Aristophil c'est la plus grande escroquerie à l’épargne en France, 8% de rendement ... impossible à l'époque ... et puis ceux qui sont tombé dans le piège ont reçu une belle leçon ... avec Internet, aujourd'hui les escroqueries sont permanentes ... 


Ne jamais croire sans avoir vérifié auprès de plusieurs sources ... Le Miracle n'existe pas ..



À la fin des années 2000, la société Aristophil, fondée par Gérard Lhéritier, proposait à des milliers de particuliers de devenir copropriétaires de manuscrits rares signés par des figures prestigieuses comme Hugo, Mozart ou De Gaulle. 



Le mécanisme semblait sûr : accompagnement notarié, assurance, certificats d’expertise, musée vitrine boulevard Saint-Germain, réceptions fastueuses… Tout était pensé pour inspirer confiance et donner l’image d’un investissement patrimonial élitiste et culturellement valorisant. La promesse : une revente garantie au bout de cinq ans, avec un rendement annuel de 8 %.

En réalité, Aristophil n’était qu’une pyramide de Ponzi. Les 135 000 manuscrits étaient massivement surévalués et les remboursements versés aux anciens investisseurs provenaient des nouveaux souscripteurs. 


Lorsque le système s’effondre en 2014, plus de 18 000 victimes sont ruinées, pour un préjudice évalué à 850 millions d’euros. Beaucoup sont des professions libérales ou des particuliers approchant la retraite, qui y avaient placé les économies d’une vie. 

Les dégâts humains sont immenses : faillites, maladies, suicides, sentiment de honte d’avoir été « naïfs ».



Le procès, ouvert en septembre 2024 devant le tribunal correctionnel de Paris, réunit plus de 5 000 parties civiles. Gérard Lhéritier, surnommé « le Madoff des manuscrits », comparaît avec ses intermédiaires : courtiers, notaires, avocats, experts-comptable. 




Tous sont accusés d’escroquerie en bande organisée et de pratiques commerciales trompeuses. L’avocat du fondateur plaide que les contrats étaient juridiquement valides et que les investisseurs savaient prendre un risque ; mais pour les victimes, il s’agit d’une manipulation méthodique.



Au-delà du scandale financier, cette affaire révèle la puissance de la mise en scène dans les arnaques modernes : un discours culturel flatteur, des symboles rassurants (notaires, experts, musées) et un rendement modéré mais crédible suffisent à tromper des milliers de personnes. 


Aujourd’hui, à peine 10 % des fonds investis ont été récupérés. Le procès doit non seulement juger les responsables mais aussi servir d’avertissement : même les placements apparemment « nobles » ou  « sécurisés » doivent être examinés avec une vigilance extrême.




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Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

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Apple Show. :Iphone Apple Air et Iphone 17 (FR, EN, ES) JBCH N° 368




Le lancement de l’iPhone Air par Apple, le 10 septembre 2025, marque pour moi une étape technologique et esthétique majeure : jamais un iPhone n’avait été aussi fin (0,22 pouces d’épaisseur), au point de devenir un objet de design presque irréel.  Je ne changerai pas cette année, mon iphone 14 Plus me suffit largement avec ses 250 K de mémoire. Mais dans cette annonce de la Présidence d'Apple, j'attendais un scoop sur l'IA, ce sera pour l'an prochain !





Pourtant, ce pari de la minceur absolue s’accompagne de concessions importantes : un seul capteur photo arrière, une autonomie plus faible que les autres modèles de la gamme et un prix élevé (999 $) qui rapproche ce modèle de l’iPhone 17 Pro, pourtant plus complet.



Face à l’Air, Apple a aussi dévoilé la gamme iPhone 17, dont le modèle standard bénéficie enfin d’un écran ProMotion 120 Hz, d’une meilleure résistance aux rayures et d’une caméra frontale améliorée. 


Mais c’est surtout le 17 Pro et le 17 Pro Max qui incarnent la véritable innovation avec une nouvelle conception plus robuste, un module photo à triple capteur 48 MP et un zoom optique jusqu’à 8x de qualité professionnelle.




Au-delà des iPhones, les annonces incluent les AirPods Pro 3, avec une réduction de bruit doublée et une fonction de traduction en direct, ainsi que les Apple Watch Series 11 et Ultra 3, intégrant des capteurs de santé avancés et des communications d’urgence satellitaires.


L’iPhone Air symbolise une direction stratégique : séduire le marché chinois et rivaliser avec Huawei en matière de finesse et de prestige, tout en préparant le terrain pour un futur iPhone pliable. Mais pour la majorité des utilisateurs, le rapport entre design et fonctionnalités semble déséquilibré. Le véritable héritier de la tradition Apple – alliant innovation et utilité – reste cette année l’iPhone 17 Pro.


Apple montre sa capacité à innover et à anticiper les tendances, mais rappelle aussi que la technologie n’est pas qu’affaire d’esthétique : autonomie, performance et expérience utilisateur restent les critères décisifs. Il faut suivre cette actualité, Apple serait le meilleur, et IOS ecrase Androïd ! Sécurité oblige




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🇬🇧 English


The launch of the iPhone Air by Apple, on September 10, 2025, marks for me a major technological and aesthetic milestone: never before has an iPhone been so thin (0.22 inches thick), to the point of becoming an almost unreal design object. I won’t be changing this year though—my iPhone 14 Plus is more than enough with its 250K of storage.


However, this bet on extreme thinness comes with significant trade-offs: only a single rear camera, weaker battery life than the other models in the lineup, and a high price ($999) that brings it close to the iPhone 17 Pro, which is far more complete.


Alongside the Air, Apple also unveiled the iPhone 17 lineup, with the standard model finally getting a 120 Hz ProMotion display, improved scratch resistance, and an enhanced front-facing camera.


But it’s above all the 17 Pro and 17 Pro Max that embody true innovation, with a sturdier new design, a triple 48 MP camera system, and up to 8x optical zoom of professional quality.


Beyond iPhones, the announcements included the AirPods Pro 3, with doubled noise cancellation and real-time translation, as well as the Apple Watch Series 11 and Ultra 3, featuring advanced health sensors and satellite emergency communications.


The iPhone Air symbolizes a strategic direction: seducing the Chinese market and competing with Huawei in finesse and prestige, while paving the way for a future foldable iPhone. But for most users, the balance between design and functionality seems off. The true heir to Apple’s tradition—combining innovation and usefulness—remains this year’s iPhone 17 Pro.


Apple demonstrates its ability to innovate and anticipate trends, but also reminds us that technology is not only about looks: battery life, performance, and user experience remain the decisive criteria. We must follow this news closely—Apple is still the best, and iOS continues to crush Android! Security comes first.


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This article is personal; I do not claim to be a scientist, a historian, or a professional journalist… It is delicate to share opinions as a non-expert, but in this blog, I usually express a heartfelt reaction based on current events and my daily international press review.


🇪🇸 Español


El lanzamiento del iPhone Air por Apple, el 10 de septiembre de 2025, marca para mí un hito tecnológico y estético importante: nunca un iPhone había sido tan delgado (0,22 pulgadas de grosor), hasta el punto de convertirse en un objeto de diseño casi irreal. Sin embargo, este año no cambiaré: mi iPhone 14 Plus me basta con sus 250K de memoria.


No obstante, esta apuesta por la extrema delgadez conlleva concesiones importantes: una sola cámara trasera, menor autonomía que los demás modelos de la gama y un precio elevado (999 $) que lo acerca al iPhone 17 Pro, mucho más completo.


Junto al Air, Apple también presentó la gama iPhone 17, cuyo modelo estándar cuenta por fin con una pantalla ProMotion de 120 Hz, mayor resistencia a los arañazos y una cámara frontal mejorada.


Pero son sobre todo el 17 Pro y el 17 Pro Max los que encarnan la verdadera innovación, con un nuevo diseño más robusto, un módulo fotográfico de triple sensor de 48 MP y un zoom óptico de hasta 8x de calidad profesional.


Más allá de los iPhones, los anuncios incluyeron los AirPods Pro 3, con cancelación de ruido duplicada y función de traducción en tiempo real, así como los Apple Watch Series 11 y Ultra 3, que incorporan sensores de salud avanzados y comunicaciones de emergencia vía satélite.


El iPhone Air simboliza una orientación estratégica: seducir al mercado chino y competir con Huawei en cuanto a elegancia y prestigio, al tiempo que prepara el terreno para un futuro iPhone plegable. Pero para la mayoría de los usuarios, la relación entre diseño y funcionalidad parece desequilibrada. El verdadero heredero de la tradición Apple—que une innovación y utilidad—sigue siendo este año el iPhone 17 Pro.


Apple demuestra su capacidad de innovar y anticipar las tendencias, pero también recuerda que la tecnología no es solo cuestión de estética: la autonomía, el rendimiento y la experiencia del usuario siguen siendo los criterios decisivos. Hay que seguir esta actualidad: Apple sigue siendo el mejor, ¡e iOS aplasta a Android! La seguridad es lo primero.


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Queda prohibida la reproducción de este texto sin autorización.


Este artículo es personal; no pretendo ser científico, ni historiador, ni profesional del periodismo… Es delicado dar testimonio cuando uno es profano, pero en este blog suelo expresar un verdadero “coup de cœur” inspirado en la actualidad y en la lectura de mi revista de prensa internacional cotidiana.

Du nouveau pour "la vie sur Mars" ! (FR). JBCH N° 367

Les récentes découvertes faites par le rover Perseverance dans le cratère Jezero sur Mars marquent un tournant majeur dans la recherche de vie extraterrestre.  Le rêve va t il se réaliser ? 


Vivre sur Mars relève encore du rêve, mais un rêve qui se rapproche. La planète rouge, avec ses paysages désertiques et ses ciels orangés, fascine par son étrangeté familière. Les découvertes récentes laissent espérer qu’elle ait pu abriter la vie, et peut-être qu’elle puisse un jour l’accueillir à nouveau. 

Ce rêve, c’est aussi celui de l’humanité : dépasser ses frontières terrestres et bâtir ailleurs une seconde maison. Mars incarne ainsi l’horizon ultime de notre curiosité, de notre courage et de notre soif d’infini.



Les « roches tachetées » identifiées par l’équipe dirigée par Joel Hurowitz présentent des caractéristiques minérales intrigantes, notamment des associations de fer, de phosphore et de soufre. Ces combinaisons, selon les chercheurs, sont typiquement le produit de métabolismes microbiens, ce qui ouvre la possibilité que ces roches contiennent des biosignatures potentielles. Il s’agit, selon Hurowitz, des échantillons « les plus astrobiologiquement excitants » collectés par Perseverance depuis son arrivée sur Mars en 2021.




Le site de découverte, Neretva Vallis, un ancien lit de rivière alimentant le cratère il y a des milliards d’années, suggère un environnement qui aurait été propice à la vie. L’accumulation de sédiments riches en matière organique, combinée à la présence de minéraux observables à l’œil nu, offre une opportunité unique d’étudier les interactions entre matière organique et minéraux sur une planète autre que la Terre. La matière organique détectée pourrait provenir de sources biologiques anciennes, ou constituer un substrat pour la vie, mais elle pourrait également résulter de sources abiotiques comme des météorites.


L’importance de ces roches tachetées dépasse le simple intérêt minéralogique : elles représentent un indice tangible sur la possibilité d’une vie passée sur Mars. Si la matière organique et les minéraux ont été transformés par des microbes, cela confirmerait que la planète rouge a abrité des organismes vivants, renforçant la perspective que la vie n’est pas un phénomène exclusivement terrestre. 


Les scientifiques, dont Michael Tice, soulignent que ces roches sont suffisamment grandes pour permettre une analyse détaillée qui pourrait révéler des traces de vie ancienne à une échelle visible.



Cependant, une confirmation définitive nécessiterait de rapporter les échantillons sur Terre pour une analyse chimique et minéralogique approfondie. Le programme Mars Sample Return, bien que confronté à des contraintes budgétaires, reste crucial pour résoudre la question du rôle biologique de ces formations. 


En attendant, des simulations en laboratoire terrestre pourraient aider à comprendre si les minéraux peuvent se former dans des conditions purement abiotiques, mais rien ne remplacera l’examen direct des échantillons martiens.


Ces découvertes s’inscrivent dans un contexte scientifique plus large : la recherche de vie sur Mars est désormais centrée sur la détection de biosignatures à l’échelle microbienne, combinant géologie, chimie et astrobiologie. Si une vie microbienne a existé sur Mars, la possibilité qu’elle ait laissé des descendants, même dans des niches extrêmes, transforme notre compréhension de la vie dans l’univers.


En conclusion, les roches tachetées du cratère Jezero ne sont pas seulement un nouvel objet d’étude géologique : elles représentent un pont entre science et espérance, la première fenêtre concrète sur la question vieille de plusieurs siècles : la vie au-delà de la Terre. Leur analyse pourrait révolutionner l’astrobiologie et redéfinir notre place dans l’univers.




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600 jours de géôle en Algérie pour Boualem Sansal (FR) JBCH N° 366

J'ai honte d'avoir un président qui ne se soucie pas du sort injuste réservé à ce que j'appelle "Les otages de la République". J'attendais des manifestations quotidiennes, des spots TV rappelant ces arrestations, des pétitions ... Mais non rien du tout !

Alors je comprends que la société française a peur, peur de l'islamisme qui s'installe partout, propagé non pas seulement par les frères musulmans, mais par des pays comme l'Iran et l'Algérie. Mais aucune mesure n'est prise contre eux ... c'est désespérant

Boualem Sansal, écrivain français emprisonné en Algérie : 

le silence coupable de la France





L’écrivain Boualem Sansal, reconnu mondialement pour ses romans et ses prises de position courageuses contre l’islamisme, a été condamné à cinq ans de prison en Algérie. L’accusation officielle repose sur de prétendues « atteintes à l’État » et « propos subversifs ». En réalité, c’est son indépendance d’esprit, son refus de plier devant la censure et son engagement pour la liberté de conscience qui l’ont conduit dans les geôles du régime.


Pourtant, Boualem Sansal n’est pas un simple écrivain algérien : il est aussi écrivain français, membre de la grande tradition littéraire francophone. En France, ses livres ont été primés, étudiés, défendus. Mais aujourd’hui, alors qu’il est réduit au silence derrière les barreaux, Paris se tait. Ni le président, ni le ministre des Affaires étrangères n’ont pris la peine d’élever la voix.


Ce mutisme contraste avec la promptitude habituelle du Quai d’Orsay à dénoncer Israël à chaque opération militaire. Il contraste aussi avec les manifestations massives qui, en France, déferlent dans la rue pour la cause palestinienne. Or, face à un écrivain francophone, figure de la pensée libre, jeté au cachot pour ses idées, ni la rue, ni les médias, ni les responsables politiques ne s’indignent. Ce silence est assourdissant.


Le scandale ne s’arrête pas là. Un journaliste français a été condamné en Algérie pour avoir simplement salué « la grandeur du football kabyle » dans son journal, considéré comme une atteinte à l’unité nationale. Trois autres Français, quant à eux, croupissent dans les prisons iraniennes, sans que la diplomatie française ne montre la même énergie qu’elle déploie lorsqu’il s’agit de condamner ses alliés occidentaux.




Cette situation met en lumière un deux poids, deux mesures flagrant. Quand il s’agit de critiquer Israël, la France est toujours prompte, le ton ferme, les déclarations martelées devant les caméras. Mais lorsqu’il s’agit de défendre ses propres citoyens, intellectuels et journalistes, injustement emprisonnés par des régimes autoritaires en Algérie ou en Iran, la République reste silencieuse, paralysée par une diplomatie de compromis et de calculs géopolitiques.


Ce silence interroge : est-ce par peur de froisser Alger, partenaire énergétique et migratoire incontournable ? Par peur de réveiller des tensions communautaires en France ? Ou bien est-ce le symptôme d’une faiblesse plus générale : celle d’un pays qui n’ose plus défendre ses valeurs universelles ?




Boualem Sansal a fait de sa vie un combat pour la liberté d’expression, dénonçant les dérives autoritaires, le fanatisme religieux et les hypocrisies politiques. Son emprisonnement est une attaque directe contre la littérature, contre la pensée, contre l’héritage même de la francophonie.


La passivité française face à ce scandale affaiblit la crédibilité du pays. Elle donne le signal que la liberté d’expression n’est défendue que de manière sélective, selon l’opportunité politique. Elle trahit aussi la mémoire de tous ceux qui, en France, se sont battus pour que la parole reste libre, même dans les heures les plus sombres de l’histoire.


Il ne s’agit pas seulement d’un combat diplomatique, mais d’un combat moral. Les écrivains, les journalistes, les intellectuels, mais aussi les citoyens, doivent hausser la voix. Le silence médiatique et l’absence de mobilisation populaire révèlent une inquiétante hiérarchie des causes. Pourquoi défendre bruyamment des causes étrangères quand on est incapable de protéger ses propres citoyens injustement emprisonnés ?


L’affaire Boualem Sansal, couplée à celle des journalistes français réduits au silence en Algérie et en Iran, est un test de cohérence pour la France. Elle dit quelque chose de l’état de sa diplomatie, mais aussi de sa conscience collective.


Boualem Sansal derrière les barreaux, c’est la voix d’un écrivain, d’un penseur libre, que l’on tente d’éteindre. Mais c’est aussi une tache sur l’honneur de la France, qui devrait être en première ligne pour exiger sa libération.


Tant que Paris gardera le silence, tant que les médias éviteront de faire éclater l’affaire, tant que la rue restera indifférente, la France se rendra complice par omission. Défendre Boualem Sansal, défendre ces journalistes, ce n’est pas une question secondaire : c’est défendre la liberté même d’être français et de s’exprimer sans crainte, partout dans le monde.





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