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samedi 27 septembre 2025

Les USA mettent la main sur TikTok. (FR, EN, ES). JBCH N° 442

Le rêve de Trump était de mettre la main sur TikTok, cela semble s'être réalisé avec l'aide le Larry Ellison, l'Homme le plus riche du monde.  


Les USA possèdent dorénavant 80 % de TikTok 


Donald Trump a annoncé jeudi que la version américaine de TikTok serait bientôt contrôlée par des investisseurs qu’il qualifie de « très sophistiqués ». Parmi eux figurent Larry Ellison, à la tête d’Oracle, Michael Dell, fondateur du groupe Dell, et Lachlan Murdoch, héritier du magnat des médias Rupert Murdoch. Ces nouveaux entrants au capital, tous alliés de l’ancien président, devraient reprendre les activités américaines de la plateforme, tandis que ByteDance, la maison-mère chinoise, ne conservera qu’une participation minoritaire.


Cette décision fait suite à une loi adoptée par le Congrès en 2024, qui impose à TikTok de s’émanciper de ByteDance sous peine d’interdiction. Les autorités chinoises ont donné leur accord pour la transaction, a assuré Trump lors d’un entretien téléphonique avec le président Xi Jinping.


Né en 1944 à New York, Larry Ellison s’intéresse très tôt aux bases de données. En 1977, il cofonde Oracle avec deux associés pour développer des logiciels capables de stocker et d’analyser de grandes quantités de données pour entreprises et institutions. Visionnaire et exigeant, il transforme Oracle en l’un des géants mondiaux de la technologie.


En 2014, Ellison quitte son poste de PDG mais reste directeur de la technologie et président du conseil d’administration. En 2018, il rejoint également le conseil de Tesla. 


À 81 ans, il s’engage dans le mouvement transhumaniste et vit désormais sur l’île de Lanai à Hawaï, qu’il a acquise pour 300 millions de dollars en 2012. Ellison se distingue par son ambition, sa passion pour l’innovation et sa capacité à influencer l’univers technologique mondial.

Larry Ellison l'Homme le plus riche du monde



Michael Dell, né en 1965 à Houston dans une famille juive ashkénaze, fonde PC’s Limited en 1984, alors qu’il est étudiant en médecine, avec seulement 1 000 dollars. La société devient Dell Computer Corporation en 1987 et connaît une croissance spectaculaire grâce à son système de vente directe. En 2003, Dell devient le premier producteur mondial de PC, devançant son rival HP. Sa fortune est estimée à 120 milliards de dollars, selon Forbes, au dixième rang mondial.


Lachlan Murdoch, né en 1971 à Wimbledon, est le fils aîné de Rupert Murdoch et patron de Fox News. Formé au journalisme et à la gestion de médias en Australie, il occupe des postes clés au sein de News Corp et 21st Century Fox avant de devenir PDG de Fox Corporation après le rachat de Fox par Disney en 2019. Proche des opinions conservatrices de son père, Murdoch représente l’influence médiatique et politique au sein de ce trio d’investisseurs.


Selon plusieurs sources, les sociétés d’investissement Silver Lake Partners et Andreessen Horowitz devraient également participer à l’accord, apportant expertise financière et technologique pour sécuriser la reprise de TikTok aux États-Unis.




En réunissant ces figures emblématiques, Trump mise sur un trio capable de protéger les données américaines et d’assurer le contrôle de la plateforme. Ellison incarne l’innovation technologique et la stratégie à long terme, Dell la vision entrepreneuriale et l’efficacité opérationnelle, et Murdoch l’influence médiatique et politique. 


Ensemble, ils symbolisent la capacité des milliardaires à conjuguer pouvoir économique, influence stratégique et vision globale dans un contexte géopolitique complexe.


Cette opération illustre aussi la manière dont les alliances financières et technologiques peuvent s’inscrire dans des enjeux de souveraineté numérique et de sécurité nationale, alors que TikTok reste au cœur des tensions entre les États-Unis et la Chine.







Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


English


Trump’s dream was to take control of TikTok, and it seems to have come true with the help of Larry Ellison, the world’s richest man.


The USA now owns 80% of TikTok.


On Thursday, Donald Trump announced that the American version of TikTok would soon be controlled by investors he described as “highly sophisticated.” Among them are Larry Ellison, head of Oracle; Michael Dell, founder of Dell; and Lachlan Murdoch, heir to media mogul Rupert Murdoch. These new shareholders, all allies of the former president, are expected to take over TikTok’s U.S. operations, while ByteDance, the Chinese parent company, will retain only a minority stake.

This decision follows a law passed by Congress in 2024, requiring TikTok to separate from ByteDance or face a ban. Chinese authorities reportedly approved the deal, according to Trump in a phone call with President Xi Jinping.

Born in 1944 in New York, Larry Ellison developed an early interest in databases. In 1977, he co-founded Oracle with two partners to develop software capable of storing and analyzing large amounts of data for businesses and institutions. Visionary and demanding, he transformed Oracle into a global technology giant.

In 2014, Ellison stepped down as CEO but remained Chief Technology Officer and chairman of the board. In 2018, he also joined Tesla’s board.

At 81, he is involved in the transhumanist movement and now resides on Lanai Island in Hawaii, which he purchased for $300 million in 2012. Ellison stands out for his ambition, passion for innovation, and ability to influence the global tech landscape.

Michael Dell, born in 1965 in Houston to an Ashkenazi Jewish family, founded PC’s Limited in 1984 while studying medicine, with only $1,000. The company became Dell Computer Corporation in 1987 and grew rapidly thanks to its direct-sales model. In 2003, Dell became the world’s leading PC manufacturer, surpassing rival HP. His fortune is estimated at $120 billion by Forbes, ranking tenth worldwide.

Lachlan Murdoch, born in 1971 in Wimbledon, is the eldest son of Rupert Murdoch and head of Fox News. Trained in journalism and media management in Australia, he held key roles at News Corp and 21st Century Fox before becoming CEO of Fox Corporation after Disney acquired Fox in 2019. Aligned with his father’s conservative views, Murdoch represents media and political influence within this trio of investors.

According to several sources, investment firms Silver Lake Partners and Andreessen Horowitz are also expected to participate in the deal, providing financial and technological expertise to secure TikTok’s U.S. operations.

By bringing together these iconic figures, Trump bets on a trio capable of protecting American data and maintaining control of the platform. Ellison embodies technological innovation and long-term strategy, Dell entrepreneurial vision and operational efficiency, and Murdoch media and political influence.

Together, they symbolize the ability of billionaires to combine economic power, strategic influence, and global vision in a complex geopolitical context.

This operation also illustrates how financial and technological alliances intersect with issues of digital sovereignty and national security, as TikTok remains at the center of U.S.-China tensions.


This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist.

It is delicate to comment as a layperson, but in this blog I generally express my personal impressions based on current events and my daily review of international news.


Photos and videos are taken from the web, strictly for personal, private use.


Español


El sueño de Trump era tomar el control de TikTok, y parece haberse hecho realidad con la ayuda de Larry Ellison, el hombre más rico del mundo.


Estados Unidos ahora posee el 80 % de TikTok.

El jueves, Donald Trump anunció que la versión estadounidense de TikTok pronto estaría controlada por inversores que él calificó de “muy sofisticados”. Entre ellos se encuentran Larry Ellison, director de Oracle; Michael Dell, fundador de Dell; y Lachlan Murdoch, heredero del magnate de los medios Rupert Murdoch. Se espera que estos nuevos accionistas, todos aliados del expresidente, asuman las operaciones de TikTok en EE. UU., mientras que ByteDance, la empresa matriz china, conservará solo una participación minoritaria.

Esta decisión sigue a una ley aprobada por el Congreso en 2024, que obliga a TikTok a independizarse de ByteDance bajo pena de prohibición. Las autoridades chinas habrían dado su visto bueno a la transacción, según Trump, en una llamada telefónica con el presidente Xi Jinping.

Nacido en 1944 en Nueva York, Larry Ellison mostró temprano interés por las bases de datos. En 1977 cofundó Oracle con dos socios para desarrollar software capaz de almacenar y analizar grandes cantidades de información para empresas e instituciones. Visionario y exigente, transformó Oracle en un gigante tecnológico mundial.

En 2014, Ellison dejó su puesto de CEO pero continuó como director de tecnología y presidente del consejo de administración. En 2018, también se incorporó al consejo de Tesla.

A sus 81 años, participa en el movimiento transhumanista y reside actualmente en la isla de Lanai, en Hawái, que compró en 2012 por 300 millones de dólares. Ellison destaca por su ambición, su pasión por la innovación y su capacidad de influir en el ámbito tecnológico global.

Michael Dell, nacido en 1965 en Houston en una familia judía ashkenazi, fundó PC’s Limited en 1984 mientras estudiaba medicina, con solo 1.000 dólares. La empresa se convirtió en Dell Computer Corporation en 1987 y creció rápidamente gracias a su modelo de venta directa. En 2003, Dell se convirtió en el principal fabricante mundial de PC, superando a su rival HP. Su fortuna se estima en 120.000 millones de dólares según Forbes, ocupando el décimo lugar a nivel mundial.

Lachlan Murdoch, nacido en 1971 en Wimbledon, es el hijo mayor de Rupert Murdoch y director de Fox News. Formado en periodismo y gestión de medios en Australia, ocupó puestos clave en News Corp y 21st Century Fox antes de convertirse en CEO de Fox Corporation tras la adquisición de Fox por Disney en 2019. Alineado con las opiniones conservadoras de su padre, Murdoch representa la influencia mediática y política dentro de este trío de inversores.

Según diversas fuentes, las firmas de inversión Silver Lake Partners y Andreessen Horowitz también participarían en el acuerdo, aportando experiencia financiera y tecnológica para asegurar la gestión de TikTok en EE. UU.

Al reunir a estas figuras emblemáticas, Trump apuesta por un trío capaz de proteger los datos estadounidenses y mantener el control de la plataforma. Ellison encarna la innovación tecnológica y la estrategia a largo plazo, Dell la visión empresarial y la eficiencia operativa, y Murdoch la influencia mediática y política.

Juntos simbolizan la capacidad de los multimillonarios de combinar poder económico, influencia estratégica y visión global en un contexto geopolítico complejo.

Esta operación también muestra cómo las alianzas financieras y tecnológicas se insertan en cuestiones de soberanía digital y seguridad nacional, mientras TikTok sigue siendo el epicentro de las tensiones entre EE. UU. y China.


Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional.

Es delicado opinar como profano, pero en este blog suelo expresar mis impresiones personales basadas en la actualidad y en mi revisión diaria de la prensa internacional.

Las fotos y videos se tomaron de la web, únicamente para uso personal y privado.

La Corée du Nord, une véritable menace ? (FR, EN, ES). JBCH N° 441


J’étais à Tunis, j’avais environ cinq ans., et j’écoutais mon père discuter avec un reporter de l’agence Reuters, Monsieur Bush. Ils parlaient de ce qui se passait en Corée, une guerre terrible qui venait de commencer en 1950.


Les forces nord-coréennes avaient envahi la Corée du Sud, progressant rapidement vers le sud. Peu après, des volontaires chinois sont intervenus pour soutenir le Nord.


L’ONU, à majorité occidentale et sans l’Union soviétique qui boycottait le Conseil de sécurité, décida d’intervenir. Une coalition internationale, dirigée par les États-Unis, vint soutenir la Corée du Sud. Au moment de l’intervention de l’ONU, les communistes du Nord avaient déjà conquis une grande partie du pays, proche de Séoul. La guerre allait devenir un conflit prolongé, avec des offensives et contre-offensives sur tout le territoire.


J’écoutais, fasciné et effrayé par les nouvelles de ce conflit qui faisait rage à des milliers de kilomètres de chez nous ... Près de 70 après le conflit n'est pas résolu et la paix n'est pas signée 


Depuis les échecs des négociations avec Donald Trump (2018–2019), le régime nord-coréen s’est considérablement durci. Kim Jong Un a renforcé la répression interne, accru son arsenal nucléaire et multiplié les essais de missiles. Alors qu’il avait un temps laissé entrevoir une ouverture à la culture étrangère (concerts de K-pop en 2018), il s’oriente désormais poussé par son ami Poutine, vers une fermeture quasi totale : expulsion des diplomates, interdiction d’aide humanitaire, verrouillage des frontières et isolement prolongé depuis la pandémie de Covid-19.


Ce processus,  qualifié par certains observateurs de « nord-coréanisation de la Corée du Nord », transforme le pays en une boîte noire inaccessible, où l’information venant de l’extérieur est criminalisée et l’émigration quasiment impossible. Le régime a notamment instauré des lois sévères pour interdire les contenus étrangers (films, musique, modes vestimentaires), avec des sanctions allant jusqu’à l’exécution.


Le pouvoir s’est particulièrement attaqué à l’influence sud-coréenne, considérée comme une menace idéologique. Les séries télévisées, la musique ou même les styles vestimentaires sud-coréens étaient devenus très populaires, surtout parmi les jeunes, suscitant la peur du régime d’une perte de loyauté. D’où une série de lois visant à protéger la « culture socialiste », à interdire le langage ou les coiffures inspirés du Sud et à surveiller les citoyens via des logiciels intrusifs sur smartphones.


Cette répression illustre la volonté de Kim d’assimiler marché noir, ouverture culturelle et menace politique. Elle témoigne aussi d’une stratégie de rupture : le régime ne cherche plus l’unification avec le Sud, mais considère désormais la Corée du Sud comme un ennemi.


Après avoir toléré une certaine libéralisation économique post-famine (marchés privés ou jangmadang), "Kim Jong Un" tente depuis la pandémie de revenir à une économie planifiée. Marchés fermés, restrictions sur le commerce, répression des changeurs de devises : tout vise à rétablir le contrôle étatique.


Cette tentative de retour en arrière crée inflation, pénuries et inégalités régionales, mais elle s’accompagne d’une propagande sur le développement interne : salaires d’État augmentés, programmes de logements massifs à Pyongyang, lancement d’industries régionales dans le cadre d’une politique dite « 20x10 » (20 nouvelles usines par an pendant 10 ans). En réalité, ces projets rappellent plus les vitrines de propagande que des solutions économiques durables.




Isolé de l’Occident, Kim Jong Un a consolidé ses liens avec la Russie et la Chine. Avec Moscou, il échange munitions et troupes contre pétrole, nourriture et technologie, tout en bénéficiant d’une reconnaissance implicite de son statut nucléaire. Avec Pékin, il conserve un partenariat stratégique, la Chine demeurant le principal acheteur de ses exportations et un soutien économique clé.


Ces alliances donnent à Kim une nouvelle assurance. Alors que Trump parle désormais de la Corée du Nord comme d’une puissance nucléaire de fait, Moscou et Pékin ne mettent plus en avant la dénucléarisation. Le régime semble donc plus près que jamais d’une reconnaissance tacite de son statut nucléaire. Mais Trump est obstiné, il veut à nouveau négocier avec le Dictateur.


Contrairement aux prédictions initiales d’un effondrement rapide, le régime de Kim apparaît plus stable qu’à son arrivée au pouvoir. Plus répressif, plus confiant, soutenu par deux parrains puissants et doté d’un arsenal nucléaire, il représente une menace croissante. Toutefois, la dépendance à Moscou et Pékin, la fragilité économique interne et le potentiel de révolte (alimenté par l’attrait persistant de la culture étrangère) demeurent des faiblesses.


Kim semble déjà préparer sa succession, mettant en avant sa fille Kim Ju Ae, signe qu’il envisage une dynastie durable. Mais l’histoire récente (comme la chute de Bachar al-Assad en Syrie) rappelle qu’un régime autoritaire peut s’effondrer rapidement et de façon imprévisible.


Ce texte montre que la Corée du Nord de Kim Jong Un est entrée dans une nouvelle phase plus fermée intérieurementplus dure envers son peupleplus alignée sur la Russie et la Chineplus confiante dans son statut nucléaire.


La menace qu’elle représente pour la stabilité régionale et mondiale s’intensifie, tandis que la vie des Nord-Coréens est marquée par l’isolement, la peur et la répression. Loin de s’effondrer, le régime s’est consolidé, mais cette consolidation repose sur un équilibre fragile entre autoritarisme, propagande et soutien extérieur. 


Un jour viendra ou la Paix, la sagesse et l'intérêt de tous les Hommes regneront sur cette Terre ! 







Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


English


I was in Tunis, about five years old, listening to my father talk with a Reuters reporter, Mr. Bush. They were discussing what was happening in Korea, a terrible war that had just begun in 1950.


North Korean forces had invaded South Korea, advancing rapidly southward. Shortly afterward, Chinese volunteers intervened to support the North.

The UN, with a Western majority and without the Soviet Union which was boycotting the Security Council, decided to intervene. An international coalition, led by the United States, came to support South Korea. At the time of the UN’s intervention, the North Korean communists had already conquered a large part of the country, near Seoul. The war would become a prolonged conflict, with offensives and counter-offensives across the territory.

I listened, fascinated and frightened by the news of this conflict raging thousands of kilometers away from us… Nearly 70 years later, the conflict remains unresolved and peace has not been signed.

Since the failed negotiations with Donald Trump (2018–2019), the North Korean regime has hardened considerably. Kim Jong Un has strengthened internal repression, expanded his nuclear arsenal, and increased missile testing. While he once showed some openness to foreign culture (K-pop concerts in 2018), he is now, pushed by his friend Putin, moving toward near-total closure: expulsion of diplomats, prohibition of humanitarian aid, border lockdowns, and prolonged isolation since the COVID-19 pandemic.

This process, described by some observers as the “North-Koreanization of North Korea,” has turned the country into a black box, where outside information is criminalized and emigration is almost impossible. The regime has implemented strict laws banning foreign content (films, music, fashion), with penalties up to execution.

The regime has targeted South Korean influence, seen as an ideological threat. TV shows, music, and even clothing styles from the South became extremely popular, especially among youth, prompting fear of loss of loyalty. Laws were enacted to protect “socialist culture,” ban Southern-inspired language or hairstyles, and monitor citizens using intrusive smartphone software.

This repression illustrates Kim’s desire to link the black market, cultural openness, and political threat. It also reflects a strategic break: the regime no longer seeks reunification with the South and now considers South Korea an enemy.

After tolerating some post-famine economic liberalization (private markets or jangmadang), Kim Jong Un has tried since the pandemic to return to a planned economy. Closed markets, trade restrictions, and crackdown on currency exchangers aim to restore state control.

This rollback has caused inflation, shortages, and regional inequalities, but is accompanied by propaganda about internal development: increased state salaries, massive housing programs in Pyongyang, and regional industrial initiatives under the “20x10” policy (20 new factories per year for ten years). In reality, these projects resemble propaganda showcases more than sustainable economic solutions.

Isolated from the West, Kim has strengthened ties with Russia and China. With Moscow, he trades ammunition and labor for oil, food, and technology while enjoying implicit recognition of his nuclear status. With Beijing, he maintains a strategic partnership; China remains his main export buyer and a key economic supporter.

These alliances give Kim new confidence. While Trump now speaks of North Korea as a de facto nuclear power, Moscow and Beijing no longer emphasize denuclearization. The regime seems closer than ever to tacit recognition of its nuclear status, though Trump remains intent on negotiating with the dictator.

Contrary to early predictions of a quick collapse, Kim’s regime appears more stable than at his rise to power. More repressive, more confident, backed by two powerful patrons and armed with nuclear weapons, it represents a growing threat. However, dependence on Moscow and Beijing, internal economic fragility, and potential revolt (fueled by foreign culture) remain weaknesses.

Kim seems to be planning succession, promoting his daughter Kim Ju Ae, signaling an intention for a lasting dynasty. Yet recent history (such as Bashar al-Assad’s fall in Syria) reminds us that authoritarian regimes can collapse rapidly and unpredictably.

This account shows that Kim Jong Un’s North Korea has entered a new phase: more internally closed, harsher toward its people, more aligned with Russia and China, and more confident in its nuclear status.

The threat it poses to regional and global stability is growing, while North Koreans live under isolation, fear, and repression. Far from collapsing, the regime has consolidated, though this stability rests on a fragile balance between authoritarianism, propaganda, and external support.

One day, peace, wisdom, and the common interest of all humanity will prevail on this Earth!


Español


Estaba en Túnez, tenía unos cinco años, escuchando a mi padre hablar con un reportero de la agencia Reuters, el señor Bush. Hablaban de lo que estaba sucediendo en Corea, una terrible guerra que acababa de comenzar en 1950.


Las fuerzas norcoreanas habían invadido Corea del Sur, avanzando rápidamente hacia el sur. Poco después, voluntarios chinos intervinieron para apoyar al Norte.


La ONU, con mayoría occidental y sin la Unión Soviética, que boicoteaba el Consejo de Seguridad, decidió intervenir. Una coalición internacional, liderada por Estados Unidos, vino en apoyo de Corea del Sur. En el momento de la intervención de la ONU, los comunistas del Norte ya habían conquistado gran parte del país, cerca de Seúl. La guerra se convertiría en un conflicto prolongado, con ofensivas y contraofensivas en todo el territorio.


Escuchaba, fascinado y asustado por las noticias de este conflicto que se desarrollaba a miles de kilómetros de nosotros… Casi 70 años después, el conflicto sigue sin resolverse y la paz no se ha firmado.


Desde los fracasos de las negociaciones con Donald Trump (2018–2019), el régimen norcoreano se ha endurecido considerablemente. Kim Jong Un ha reforzado la represión interna, ampliado su arsenal nuclear y multiplicado los ensayos de misiles. Mientras que en un momento mostró cierta apertura a la cultura extranjera (conciertos de K-pop en 2018), ahora, impulsado por su amigo Putin, avanza hacia un cierre casi total: expulsión de diplomáticos, prohibición de ayuda humanitaria, cierre de fronteras y aislamiento prolongado desde la pandemia de COVID-19.


Este proceso, calificado por algunos observadores como la “norcoreanización de Corea del Norte”, ha convertido al país en una caja negra inaccesible, donde la información exterior es criminalizada y la emigración casi imposible. El régimen ha implementado leyes estrictas para prohibir contenidos extranjeros (películas, música, moda), con sanciones que llegan hasta la ejecución.

El poder ha atacado especialmente la influencia surcoreana, considerada una amenaza ideológica. Las series de televisión, la música o incluso los estilos de ropa del Sur se volvieron muy populares, especialmente entre los jóvenes, generando miedo en el régimen a perder lealtad. Se aprobaron leyes para proteger la “cultura socialista”, prohibir el lenguaje o los peinados inspirados en el Sur y monitorear a los ciudadanos mediante software intrusivo en los teléfonos inteligentes.

Esta represión refleja el deseo de Kim de vincular mercado negro, apertura cultural y amenaza política. También evidencia una estrategia de ruptura: el régimen ya no busca la reunificación con el Sur y ahora considera a Corea del Sur como un enemigo.

Tras tolerar cierta liberalización económica posterior a la hambruna (mercados privados o jangmadang), Kim Jong Un intenta desde la pandemia volver a una economía planificada. Mercados cerrados, restricciones comerciales y represión a los cambistas buscan restablecer el control estatal.

Este retroceso ha generado inflación, escasez e inequidades regionales, pero va acompañado de propaganda sobre desarrollo interno: aumento de salarios estatales, programas masivos de vivienda en Pyongyang e iniciativas industriales regionales bajo la política “20x10” (20 fábricas nuevas por año durante diez años). En realidad, estos proyectos parecen más vitrinas de propaganda que soluciones económicas sostenibles.

Aislado de Occidente, Kim ha consolidado lazos con Rusia y China. Con Moscú intercambia municiones y mano de obra por petróleo, alimentos y tecnología, mientras disfruta del reconocimiento implícito de su estatus nuclear. Con Pekín mantiene una asociación estratégica; China sigue siendo su principal comprador de exportaciones y un apoyo económico clave.

Estas alianzas dan nueva confianza a Kim. Mientras Trump ahora habla de Corea del Norte como una potencia nuclear de facto, Moscú y Pekín ya no enfatizan la desnuclearización. El régimen parece más cerca que nunca del reconocimiento tácito de su estatus nuclear, aunque Trump sigue insistiendo en negociar con el dictador.

Contrario a las predicciones iniciales de un colapso rápido, el régimen de Kim parece más estable que al inicio de su mandato. Más represivo, más confiado, respaldado por dos poderosos padrinos y con arsenal nuclear, representa una amenaza creciente. Sin embargo, la dependencia de Moscú y Pekín, la fragilidad económica interna y el potencial de revuelta (alimentado por la cultura extranjera) siguen siendo vulnerabilidades.

Kim parece ya preparar su sucesión, destacando a su hija Kim Ju Ae, señalando la intención de una dinastía duradera. Sin embargo, la historia reciente (como la caída de Bashar al-Asad en Siria) recuerda que los regímenes autoritarios pueden colapsar rápidamente e impredeciblemente.

vendredi 26 septembre 2025

Sephardi notre pays pendant 1500 ans (FR, EN, ES ) JBCH N° 440


Sefarad est le nom biblique de l’Espagne, Sarfat: la Gaule, devenue France. 

Après l’expulsion des Juifs d’Espagne (1492) et du Portugal (1497), on a appelé Sépharades les Juifs persécutés, voués au bûcher ou chassés de ces pays et leurs descendants. 

les Sépharades se sont installés principalement :  en Afrique du Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Libye) dans l’Empire ottoman (Turquie, Grèce, Balkans)  au Proche-Orient (Syrie, Liban, Égypte, Israël, etc.) plus tard, en Europe occidentale (France, Pays-Bas, Italie, Angleterre) et dans les Amérique.   


Dans le judaïsme, on oppose souvent Sépharades et Ashkénazes 
(Juifs originaires d’Europe centrale et orientale). Les Sépharades suivent un rite religieux particulier.  Leur langue historique était le ladino (judéo-espagnol), dérivé de l’espagnol médiéval 



En mars 1492, les Rois Catholiques Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille promulguèrent l’édit de Grenade, ordonnant l’expulsion de tous les Juifs d’Espagne. On estime à plus de 250 000 personnes qui furent contraintes de quitter leurs terres, abandonnant leurs biens, leurs synagogues, leurs bibliothèques, leurs propriétés,  confisquées par la Couronne . Beaucoup périrent sur les routes de l’exil, d’autres furent contraints à une conversion forcée, au prix d’une vie de suspicion sous l’œil de l’Inquisition.

Le bucher pour les Juifs 



Cet événement fut un traumatisme fondateur dans l’histoire du peuple juif. Il inaugura une ère d’errance et d’hostilité qui se répéta ailleurs en Europe, jusqu’aux pogroms modernes et à la Shoah.


L’Espagne médiévale, pourtant foyer d’un âge d’or intellectuel juif, musulman et chrétien, quoique kles juifs etaient traités en dhilmmis, devint le théâtre d’une des plus grandes spoliations de l’histoire.


L'expusion des Juifs d'Espagne 


L’idée, apparue récemment dans la presse, selon laquelle Israël envisagerait de demander des réparations financières à l’Espagne pour ces crimes anciens, a une valeur symbolique plus que juridique. 


Avec les intérêts cumulés depuis plus de cinq siècles, certains calculs évaluent la créance potentielle à plusieurs milliers de milliards d’euros. Une telle somme est évidemment irréaliste dans le cadre des relations internationales, mais le geste intellectuel et politique mérite d’être analysé.




D’un point de vue juridique, le droit international moderne ne reconnaît pas de réparations rétroactives pour des faits datant de plusieurs siècles, en l’absence d’accords bilatéraux spécifiques. 


L’Espagne, de son côté, a fait un geste symbolique en 2015, en permettant aux descendants des Juifs séfarades d’obtenir la nationalité espagnole. Plus de 130 000 demandes furent déposées, dont certaines émanaient directement d’Israël. Cependant, aucune compensation matérielle n’accompagna cette reconnaissance. Le gouvernement socialiste de Suarez a détruit cet accord.



Politiquement, une telle revendication aurait pour but de rappeler au monde occidental que les souffrances juives ne commencent pas et ne s’arrêtent pas avec la Shoah. Les expulsions, massacres et discriminations ont été une constante de l’histoire européenne. Revendiquer des réparations, même irréalistes, c’est adresser un message : l’histoire n’a pas été digérée, et Israël, en tant qu’État juif, se pose comme héritier de cette mémoire.


Sanchez : Un premier ministre antisioniste 


Ce rappel s’inscrit aussi dans un contexte diplomatique tendu. Le Premier ministre espagnol actuel pedro Sanchez a multiplié les critiques antisionistes contre Israël, souvent perçues comme hostiles à l’existence même de l’État hébreu, voire même antisémite.. 


Une complicité pour combattre Israël 

Le roi Philippe VI, dans une logique de politique intérieure, s’est rapproché de ces positions. Cette atmosphère nourrit une tension supplémentaire entre mémoire historique et affrontements idéologiques contemporains.




L’un des symboles les plus frappants de cette affaire est celui de la clé. On sait que de nombreux Juifs expulsés d’Espagne en 1492 emportèrent la clé de leur maison, symbole de l’espoir d’un retour. Cette même clé est aujourd’hui utilisée par le discours des arabes de palestine, en particulier par Mahmoud Abbas et d’autres responsables, pour symboliser le « droit au retour » des réfugiés . Or, certains chercheurs rappellent que cette clé est en réalité une reprise – voire un plagiat – du symbole séfarade. 


Cela souligne la complexité des héritages mémoriels et leur instrumentalisation politique. Il est indéniable que des incidents préoccupants ont eu lieu récemment en Espagne, notamment l’expulsion de 50 adolescents juifs français d’un vol Vueling, qualifiés de “petits cons israéliens” par le ministre espagnol des Transports, Óscar Puente, dans un message sur X  . De plus, des repas casher servis à bord de vols espagnols ont été étiquetés “Free Palestine”, ce qui a été dénoncé comme un acte antisémite par des organisations juives. 


Réclamer des réparations financières à l’Espagne, au-delà de l’impossible dimension pratique, permet donc à Israël de mettre en lumière un continuum : de l’expulsion d’Espagne en 1492 à la Shoah, en passant par les pogroms, le peuple juif a toujours été considéré comme « étranger de l’intérieur ». L’existence d’Israël vient précisément rompre ce cycle de dépendance et de vulnérabilité.



En outre, ce débat rappelle que la mémoire historique n’est jamais figée : elle se réactive selon les contextes géopolitiques. L’Espagne, qui s’est rapprochée du monde arabe et critique de plus en plus ouvertement Israël, se voit rappelée à son propre passé. 


L’idée de réparations, irréalisable financièrement, prend donc une valeur morale et politique : rappeler au monde que l’histoire des Juifs ne saurait être réduite à l’épisode nazi, mais plonge dans des siècles de souffrances, d’exils et de spoliations, dont les traces persistent aujourd’hui.



Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé



English 


Sefarad is the biblical name of Spain, Sarfati: Gaul, which became France.


After the expulsion of the Jews from Spain (1492) and Portugal (1497), the Jews who were persecuted, destined for the stake, or expelled from these countries, and their descendants, were called Sephardim.


The Sephardim mainly settled in North Africa (Morocco, Algeria, Tunisia, Libya), in the Ottoman Empire (Turkey, Greece, Balkans), in the Middle East (Syria, Lebanon, Egypt, Israel, etc.), and later in Western Europe (France, Netherlands, Italy, England) and in the Americas.


In Judaism, Sephardim are often contrasted with Ashkenazim (Jews originating from Central and Eastern Europe). The Sephardim follow a particular religious rite. Their historical language was Ladino (Judeo-Spanish), derived from medieval Spanish.

In March 1492, the Catholic Monarchs Ferdinand of Aragon and Isabella of Castile promulgated the Edict of Granada, ordering the expulsion of all Jews from Spain. It is estimated that more than 250,000 people were forced to leave their lands, abandoning their possessions, synagogues, libraries, and properties, which were confiscated by the Crown. Many perished along the roads of exile, while others were forced into conversion, living a life of suspicion under the gaze of the Inquisition.

This event was a foundational trauma in the history of the Jewish people. It inaugurated an era of wandering and hostility that repeated elsewhere in Europe, leading to modern pogroms and the Holocaust.

Medieval Spain, despite being a center of a Jewish, Muslim, and Christian intellectual Golden Age, where Jews were treated as dhimmis, became the scene of one of the greatest expropriations in history.

The idea, recently appearing in the press, that Israel might request financial reparations from Spain for these ancient crimes, has more symbolic than legal value.

With cumulative interest over more than five centuries, some calculations estimate the potential claim at several trillion euros. Such a sum is obviously unrealistic within the framework of international relations, but the intellectual and political gesture deserves analysis.

From a legal perspective, modern international law does not recognize retroactive reparations for acts several centuries old, in the absence of specific bilateral agreements.

Spain, for its part, made a symbolic gesture in 2015, allowing descendants of Sephardic Jews to obtain Spanish nationality. More than 130,000 applications were submitted, some directly from Israel. However, no material compensation accompanied this recognition. The socialist government of Suárez destroyed this agreement.

Politically, such a claim would aim to remind the Western world that Jewish suffering does not begin or end with the Holocaust. Expulsions, massacres, and discrimination have been a constant in European history. Claiming reparations, even unrealistic ones, sends a message: history has not been digested, and Israel, as a Jewish state, positions itself as heir to this memory.

This reminder also takes place in a tense diplomatic context. The current Spanish Prime Minister, Pedro Sánchez, has repeatedly issued anti-Zionist criticisms against Israel, often perceived as hostile to the very existence of the Jewish state, and sometimes even antisemitic.

A complicity to oppose Israel. King Felipe VI, following a domestic political logic, has aligned with these positions. This atmosphere adds further tension between historical memory and contemporary ideological confrontations.

One of the most striking symbols of this affair is the key. Many Jews expelled from Spain in 1492 carried the key to their homes, symbolizing the hope of return. Today, this same key is used in the discourse of Palestinian Arabs, particularly by Mahmoud Abbas and other officials, to symbolize the “right of return” for refugees. Some researchers note that this key is actually a reinterpretation—or even a plagiarism—of the Sephardic symbol.

This highlights the complexity of memorial legacies and their political instrumentalization.

It is undeniable that worrying incidents have recently occurred in Spain, notably the expulsion of 50 French Jewish teenagers from a Vueling flight, labeled “Israeli brats” by the Spanish Minister of Transport, Óscar Puente, in a post on X. Additionally, kosher meals served on Spanish flights were labeled “Free Palestine,” condemned as antisemitic by Jewish organizations.

Claiming financial reparations from Spain, beyond practical impossibility, allows Israel to highlight a continuum: from the expulsion of 1492 to the Holocaust, via pogroms, the Jewish people have always been considered “foreign from within.” The existence of Israel breaks this cycle of dependence and vulnerability.

Moreover, this debate reminds us that historical memory is never fixed: it reactivates according to geopolitical contexts. Spain, increasingly close to the Arab world and openly critical of Israel, is reminded of its own past.


The idea of reparations, financially impossible, takes moral and political value: to remind the world that Jewish history cannot be reduced to the Nazi episode, but extends through centuries of suffering, exile, and plunder, whose traces persist today.

This article is personal. I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It is delicate to testify as a layperson, but on this blog, I usually express a heartfelt reflection based on current events and my daily international press review.


Photos and videos are taken from the web, also for strictly personal, private use.


Spanish 


Sefarad es el nombre bíblico de España, Sarfati: la Galia, que se convirtió en Francia.


Tras la expulsión de los judíos de España (1492) y Portugal (1497), los judíos perseguidos, destinados a la hoguera o expulsados de estos países, y sus descendientes, fueron llamados sefardíes.


Los sefardíes se establecieron principalmente en el norte de África (Marruecos, Argelia, Túnez, Libia), en el Imperio Otomano (Turquía, Grecia, Balcanes), en el Medio Oriente (Siria, Líbano, Egipto, Israel, etc.) y más tarde en Europa Occidental (Francia, Países Bajos, Italia, Inglaterra) y en las Américas.

En el judaísmo, los sefardíes se contrastan a menudo con los ashkenazíes (judíos originarios de Europa Central y del Este). Los sefardíes siguen un rito religioso particular. Su lengua histórica era el ladino (judeoespañol), derivado del español medieval.

En marzo de 1492, los Reyes Católicos Fernando de Aragón e Isabel de Castilla promulgaron el Edicto de Granada, ordenando la expulsión de todos los judíos de España. Se estima que más de 250.000 personas se vieron obligadas a abandonar sus tierras, dejando sus bienes, sinagogas, bibliotecas y propiedades, que fueron confiscadas por la Corona. Muchos perecieron en las rutas del exilio, mientras que otros fueron forzados a la conversión, viviendo bajo sospecha ante la Inquisición.

La hoguera para los judíos.

Este evento fue un trauma fundador en la historia del pueblo judío. Inauguró una era de errancia y hostilidad que se repitió en otras partes de Europa, llevando a los pogromos modernos y al Holocausto.

La España medieval, a pesar de ser un centro de la Edad de Oro intelectual judía, musulmana y cristiana, donde los judíos eran tratados como dhimmis, se convirtió en escenario de una de las mayores expropiaciones de la historia.

La idea, que apareció recientemente en la prensa, de que Israel podría reclamar reparaciones financieras a España por estos antiguos crímenes, tiene más valor simbólico que legal.

Con intereses acumulados durante más de cinco siglos, algunos cálculos estiman la deuda potencial en varios billones de euros. Tal suma es obviamente irreal en el marco de las relaciones internacionales, pero el gesto intelectual y político merece análisis.

Desde un punto de vista jurídico, el derecho internacional moderno no reconoce reparaciones retroactivas por hechos de varios siglos, en ausencia de acuerdos bilaterales específicos.

España, por su parte, hizo un gesto simbólico en 2015, permitiendo que los descendientes de judíos sefardíes obtuvieran la nacionalidad española. Se presentaron más de 130.000 solicitudes, algunas directamente desde Israel. Sin embargo, ningún tipo de compensación material acompañó este reconocimiento. El gobierno socialista de Suárez destruyó este acuerdo.

Políticamente, tal reclamación tendría como objetivo recordar al mundo occidental que el sufrimiento judío no comienza ni termina con el Holocausto. Las expulsiones, masacres y discriminaciones han sido una constante en la historia europea. Reclamar reparaciones, aunque irreales, envía un mensaje: la historia no ha sido digerida, y Israel, como Estado judío, se presenta como heredero de esta memoria.

Sánchez: Un primer ministro antisionista.

Este recordatorio también se enmarca en un contexto diplomático tenso. El actual Primer Ministro español, Pedro Sánchez, ha multiplicado las críticas antisionistas contra Israel, percibidas a menudo como hostiles a la existencia misma del Estado hebreo, e incluso como antisemitas.

Una complicidad para combatir a Israel. El Rey Felipe VI, siguiendo una lógica de política interior, se ha alineado con estas posiciones. Esta atmósfera añade tensión entre la memoria histórica y los enfrentamientos ideológicos contemporáneos.

Uno de los símbolos más impactantes de este asunto es la llave. Muchos judíos expulsados de España en 1492 llevaron consigo la llave de sus hogares, símbolo de la esperanza de regresar. Hoy, esta misma llave se utiliza en el discurso de los árabes palestinos, en particular por Mahmoud Abbas y otros dirigentes, para simbolizar el “derecho al retorno” de los refugiados. Algunos investigadores recuerdan que esta llave es en realidad una reinterpretación, o incluso un plagio, del símbolo sefardí.

Esto pone de relieve la complejidad de los legados de memoria y su instrumentalización política.

Es innegable que han ocurrido incidentes preocupantes recientemente en España, como la expulsión de 50 adolescentes judíos franceses de un vuelo de Vueling, calificados como “pequeños israelíes malcriados” por el Ministro de Transportes español, Óscar Puente, en un post en X. Además, comidas kosher servidas en vuelos españoles fueron etiquetadas como “Free Palestine”, denunciadas como actos antisemitas por organizaciones judías.

Reclamar reparaciones financieras a España, más allá de la imposibilidad práctica, permite a Israel resaltar un continuum: desde la expulsión de 1492 hasta el Holocausto, pasando por los pogromos, el pueblo judío siempre ha sido considerado “extranjero desde dentro”. La existencia de Israel rompe este ciclo de dependencia y vulnerabilidad.

Además, este debate recuerda que la memoria histórica nunca es fija: se reactiva según los contextos geopolíticos. España, cada vez más cercana al mundo árabe y críticamente abierta hacia Israel, se ve recordada de su propio pasado.


La idea de reparaciones, financieramente imposible, adquiere valor moral y político: recordar al mundo que la historia de los judíos no puede reducirse al episodio nazi, sino que se extiende a siglos de sufrimiento,


La idea de reparaciones, financieramente imposible, adquiere valor moral y político: recordar al mundo que la historia de los judíos no puede reducirse al episodio nazi, sino que se extiende a siglos de sufrimiento, exilios y expolios, cuyos rastros persisten hoy.


Este artículo es personal. No pretendo ser ni científico, ni historiador, ni periodista profesional. Es delicado testimoniar siendo profano, pero en este blog generalmente expreso un golpe de corazón, basado en la actualidad y en la lectura diaria de mi prensa internacional.


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