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dimanche 10 août 2025

Génocide ? Ils ont osé !!! (FR,EN,ES,HE) JBCH N° 215

je vais essayer de rédiger un essai personnel  qui dénonce l’hypocrisie de l’ONU et des dirigeants actuels face aux crimes du Hamas, 

  

Ils ont laissé faire

 

 

(Essai personnel)

 

Le 7 octobre restera une date gravée au fer rouge dans l’histoire contemporaine. et dans l'histoire de l'humanité.


Ce jour-là, des hommes armés et déterminés, membres du Hamas, ont franchi la frontière israélienne, un jour de fête, pour perpétrer un des plus grands  massacres,  planifié de longue date. 




Ils ont tué, éventré, brûlé, violé, décapité, mutilé plus de 1300 personnes,  Ils ont pris des otages, des bébés, des enfants des vieillards. 


Et le monde, ou du moins ses institutions censées garantir la paix et le droit, a regardé. 


L’ONU a tenu des réunions d’urgence, a multiplié les discours, mais n’a jamais prononcé clairement ce qui devait l’être : la condamnation totale, sans conditions ni relativisme, d’un acte terroriste contre des civils. Lâcheté ! 



Dès le lendemain, le 8 octobre, certains États membres — Espagne, Irlande, Slovénie, et même la France à demi-mot — reprenaient déjà le langage du              « génocide », mais pas pour désigner le pogrom du Hamas. 


Non, ce mot, lourd de l’histoire juive, était jeté comme une arme contre Israël, la seule démocratie de la région. Un mois avant qu' Israël lance sa contre attaque ! Je pense que la ficelle est assez grosse !


 

Cette inversion accusatoire n’est pas un accident rhétorique. Elle est le fruit d’une propagande acharnée, financée et orchestrée par des puissances comme le Qatar, qui depuis des années a trouvé en l’ONU, dans certaines de ses agences (comme l'UNWRA)  et résolutions, un terrain fertile à la diabolisation d’Israël. 


La mécanique est rodée : réduire les crimes du Hamas à des « réactions de résistance », présenter chaque riposte israélienne comme une agression disproportionnée, et gommer du récit les otages encore détenus, les civils utilisés comme boucliers humains, et l’aide humanitaire volée ou bloquée par les milices islamistes elles-mêmes.




  

La complicité active et passive


Il y a ceux qui ont soutenu le Hamas par idéologie, et ceux qui l’ont soutenu par lâcheté. 


L’Espagne, par sa diplomatie bruyante, s’est placée au premier rang des accusateurs d’Israël, tout en ménageant ses relations avec Doha. 


L’Irlande a multiplié les déclarations incendiaires, oubliant que son propre peuple a payé cher les dérives du terrorisme dans son histoire récente. 


La France, enfin, a voulu jouer un double jeu impossible : discours de fermeté contre l’antisémitisme d’un côté, mais refus d’afficher une solidarité pleine et entière avec Israël, par peur des réactions dans certains quartiers. (voir l'article consacré aux relations intimes Macron/Belattar).

 

L’ONU, elle, a franchi une ligne plus grave encore. Au lieu de nommer les responsables de la tragédie gazaouie : le Hamas et ses alliés régionaux, elle a préféré des résolutions floues, des condamnations « équilibrées », ce mot cynique qui met sur le même plan l’agresseur et la victime. 


Elle n'a pas voulu visionner les films que les assassins ont diffusé en direct via leurs "go-pro",  a fermé les yeux sur les vidéos où des Gazaouis criaient « Hamas, dehors » et où les camions d’aide humanitaire étaient pillés. 


Elle a laissé le Qatar, sponsor officiel du Hamas, et sa chaine TV Al Djazeera,  s’ériger en médiateur crédible, tout en sachant que Doha finance et protège la direction de ce mouvement.




 

Le détournement du mot “génocide”

 

 L’histoire retiendra que dans les heures qui ont suivi le massacre du 7 octobre, des foules, dans les capitales occidentales, brandissaient déjà des pancartes accusant Israël de « génocide ». 


Un mot qui devrait être manié avec la plus extrême prudence, et qui a été retourné contre les descendants mêmes de ceux qui en furent les victimes au XXe siècle.


 Cette manipulation n’est pas anodine : elle vise à délégitimer moralement Israël, à le présenter comme un État hors-la-loi, indigne de défense.

 

En inversant les rôles, la propagande a aussi ouvert une brèche dans laquelle un vieil ennemi s’est engouffré : l’antisémitisme violent


Depuis octobre, les synagogues sont attaquées, les symboles juifs effacés, les menaces multipliées, de graves attaques physiques ont été menées contre des juifs,  Et dans cette recrudescence mondiale de la haine, l’ONU et les dirigeants complaisants ont leur part de responsabilité. On peut citer sans retenue Francesca Albanese et Antonio Gutteres, Ils seront jugés par l'Histoire !


Car à force de répéter qu’Israël commettrait un « génocide », on justifie implicitement la haine contre tous ceux qui le soutiennent, et donc contre les Juifs dans leur ensemble.

 

Une cause dévoyée

 

Au nom de « Free Palestine », ils ont laissé faire le pire. Ils ont oublié que la liberté ne se conquiert pas en massacrant des innocents, en enterrant des otages vivants, en utilisant ses propres enfants comme remparts humains. 


Ils ont transformé une cause légitime : la recherche d’une paix durable et de droits pour les Palestiniens, en paravent pour l’idéologie meurtrière du Hamas.

 

L’ONU, censée être le garant d’un ordre international fondé sur le droit, a choisi le confort diplomatique au lieu de la vérité. (voir l'article consacré à l'ONU, cette semaine)



Les dirigeants qui aujourd’hui se posent en donneurs de leçons sont ceux qui, par leur silence ou leurs mots biaisés, ont encouragé la perpétuation du conflit.



Ils avaient tous pour mission de placer l’humain au centre. Ils ont choisi la politique. Et en sacrifiant la vérité, ils ont sacrifié l’humanité.


Alors il faut qu'à chaque fois qu'un journaliste, qu'un homme politique, qu'un responsable d'association prononce le mot "génocide" sen public et sur les réseaux sociaux, sur  ce qui se passe au proche-orient, on puisse l'attaquer en justice : 

Les mots tuent !!


© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation





   
Karine Salomon  « Le terme génocide est élaboré par Raphael Lemkin, avocat juif polonais, qui, dès la fin de la Première Guerre mondiale, cherche à définir juridiquement un genre de crime répandu dans l’histoire, mais encore hors de portée du droit.

C’est seulement après la Seconde, en 1944, dans un ouvrage intitulé Axis Rule in Occupied Europe, qu’il invente le terme « génocide », un néologisme formé à partir du grec genos (“naissance, race”) et du latin caedere (“abattre, tuer”).

Il en propose cette définition : “La destruction d’une nation ou d’un groupe ethnique visé en tant qu’entité” par le moyen de “différentes actions visant à détruire les fondements essentiels de la vie des groupes nationaux.” Après le procès de Nuremberg, Raphael Lemkin se tourne vers la plus grande instance interétatique garante du droit international : la toute récente Organisation des Nations unies.

Le 9 décembre 1948, son Assemblée adopte une Convention internationale sur la prévention et la répression du crime de génocide.

L’article 2 précise : “Le génocide est commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux en tant que tel.” Cette approche, plus restrictive que ne l’envisageait Lemkin, exclut les crimes ciblant l’appartenance politique, la classe sociale ou encore l’orientation sexuelle, les magistrats lui préfèrant l’accusation de crime contre l’humanité, dont la définition est plus large. (…) suite du passionnant cours magistral en swipant les photos. In newsletter du 28.08.25 De l’info, du bon sens, de l’opinion, de la bonne bouffe, de belles expos. Tout ça… @itparis #newsletter 





English Translation

I will try to write a personal essay that denounces the hypocrisy of the UN and current leaders in the face of Hamas’s crimes.

They let it happen.

(Personal Essay)

October 7 will remain a date seared in red-hot iron into contemporary history and the history of humanity.

On that day, armed and determined men, members of Hamas, crossed the Israeli border during a holiday to perpetrate one of the largest massacres, planned long in advance.

They killed, disemboweled, burned, raped, beheaded, and mutilated over 1,300 people. They took hostages—babies, children, the elderly.

And the world, or at least its institutions meant to ensure peace and justice, watched.

The UN held emergency meetings, multiplied speeches, but never clearly stated what needed to be said: the total, unconditional, and unreserved condemnation of a terrorist act against civilians. Cowardice!

As early as October 8, certain member states—Spain, Ireland, Slovenia, and even France, half-heartedly—resumed the language of “genocide,” but not to describe Hamas’s pogrom.

No, this word, heavy with Jewish history, was wielded as a weapon against Israel, the only democracy in the region. A month before Israel launched its counterattack! I think the ploy is pretty obvious!

This accusatory inversion is not a rhetorical accident. It is the result of relentless propaganda, funded and orchestrated by powers like Qatar, which for years has found fertile ground in the UN, in some of its agencies (like UNRWA), and in its resolutions, for the demonization of Israel.

The mechanism is well-oiled: reduce Hamas’s crimes to “acts of resistance,” portray every Israeli response as a disproportionate aggression, and erase from the narrative the hostages still held, the civilians used as human shields, and the humanitarian aid stolen or blocked by Islamist militias themselves.

Active and Passive Complicity

There are those who supported Hamas out of ideology and those who supported it out of cowardice.

Spain, with its loud diplomacy, has placed itself at the forefront of Israel’s accusers while maintaining cozy relations with Doha.

Ireland multiplied incendiary statements, forgetting that its own people paid a heavy price for the excesses of terrorism in its recent history.

France, meanwhile, tried to play an impossible double game: speeches condemning antisemitism on one hand, but a refusal to show full and unwavering solidarity with Israel out of fear of reactions in certain neighborhoods (see the article on Macron/Belattar’s close ties).

The UN, for its part, crossed an even graver line. Instead of naming those responsible for the Gaza tragedy—Hamas and its regional allies—it preferred vague resolutions and “balanced” condemnations, that cynical term that equates the aggressor with the victim.

It refused to watch the films broadcast live by the killers via their GoPros, turned a blind eye to videos of Gazans shouting “Hamas, out!” and to trucks of humanitarian aid being looted.

It allowed Qatar, the official sponsor of Hamas, and its TV channel Al Jazeera, to pose as credible mediators, all while knowing that Doha funds and protects the leadership of this movement.

The Hijacking of the Word “Genocide”

History will remember that in the hours following the October 7 massacre, crowds in Western capitals were already waving signs accusing Israel of “genocide.”

A word that should be used with the utmost caution was turned against the very descendants of those who were its victims in the 20th century.

This manipulation is not trivial: it aims to morally delegitimize Israel, to portray it as an outlaw state unworthy of defense.

By inverting the roles, propaganda has also opened a breach into which an old enemy has rushed: violent antisemitism.

Since October, synagogues have been attacked, Jewish symbols erased, threats multiplied, and serious physical assaults have been carried out against Jews. In this global resurgence of hatred, the UN and complicit leaders bear their share of responsibility. Francesca Albanese and Antonio Guterres can be named without hesitation—they will be judged by history!

For by repeatedly claiming that Israel is committing a “genocide,” they implicitly justify hatred against all those who support it, and thus against Jews as a whole.

A Perverted Cause

In the name of “Free Palestine,” they have allowed the worst to happen. They have forgotten that freedom is not won by massacring innocents, burying hostages alive, or using one’s own children as human shields.

They have transformed a legitimate cause—the pursuit of lasting peace and rights for Palestinians—into a front for Hamas’s murderous ideology.

The UN, meant to be the guarantor of an international order based on justice, has chosen diplomatic comfort over truth (see the article on the UN this week).

The leaders who today pose as moral authorities are the same ones who, through their silence or biased words, have encouraged the perpetuation of the conflict.

Their mission was to place humanity at the center. They chose politics. And by sacrificing the truth, they sacrificed humanity.

So, every time a journalist, politician, or association leader publicly or on social media uses the word “genocide” regarding the Middle East, they should be sued:

Words kill!

© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction prohibited without authorization.


Spanish Translation

Intentaré escribir un ensayo personal que denuncie la hipocresía de la ONU y los líderes actuales frente a los crímenes de Hamás.

Lo permitieron.

(Ensayo personal)

El 7 de octubre quedará como una fecha grabada a fuego en la historia contemporánea y en la historia de la humanidad.

Ese día, hombres armados y decididos, miembros de Hamás, cruzaron la frontera israelí durante una festividad para perpetrar una de las mayores masacres, planificada desde hace mucho tiempo.

Mataron, destriparon, quemaron, violaron, decapitaron y mutilaron a más de 1,300 personas. Tomaron rehenes: bebés, niños, ancianos.

Y el mundo, o al menos sus instituciones destinadas a garantizar la paz y la justicia, miró.

La ONU celebró reuniones de emergencia, multiplicó los discursos, pero nunca pronunció claramente lo que debía decirse: la condena total, sin condiciones ni relativismo, de un acto terrorista contra civiles. ¡Cobardía!

Ya el 8 de octubre, ciertos estados miembros —España, Irlanda, Eslovenia, e incluso Francia a medias— retomaron el lenguaje del “genocidio”, pero no para describir el pogromo de Hamás.

No, esta palabra, cargada de la historia judía, fue utilizada como un arma contra Israel, la única democracia de la región. ¡Un mes antes de que Israel lanzara su contraataque! ¡Creo que el truco es bastante evidente!

Esta inversión acusatoria no es un accidente retórico. Es el resultado de una propaganda implacable, financiada y orquestada por potencias como Qatar, que durante años ha encontrado en la ONU, en algunas de sus agencias (como la UNRWA) y resoluciones, un terreno fértil para la demonización de Israel.

El mecanismo está bien engrasado: reducir los crímenes de Hamás a “actos de resistencia”, presentar cada respuesta israelí como una agresión desproporcionada y borrar del relato a los rehenes aún retenidos, los civiles utilizados como escudos humanos y la ayuda humanitaria robada o bloqueada por las propias milicias islamistas.

Complicidad activa y pasiva

Están aquellos que apoyaron a Hamás por ideología y aquellos que lo apoyaron por cobardía.

España, con su diplomacia ruidosa, se ha colocado a la cabeza de los acusadores de Israel, mientras mantiene relaciones cordiales con Doha.

Irlanda multiplicó las declaraciones incendiarias, olvidando que su propio pueblo pagó un alto precio por los excesos del terrorismo en su historia reciente.

Francia, por su parte, intentó jugar un doble juego imposible: discursos de firmeza contra el antisemitismo por un lado, pero rechazo a mostrar una solidaridad plena y absoluta con Israel por miedo a reacciones en ciertos barrios (ver el artículo sobre los vínculos cercanos entre Macron y Belattar).

La ONU, por su parte, cruzó una línea aún más grave. En lugar de nombrar a los responsables de la tragedia gazatí —Hamás y sus aliados regionales—, prefirió resoluciones vagas y condenas “equilibradas”, ese término cínico que equipara al agresor con la víctima.

Se negó a ver las películas transmitidas en vivo por los asesinos a través de sus GoPros, cerró los ojos ante los videos de gazatíes gritando “¡Hamás, fuera!” y ante los camiones de ayuda humanitaria saqueados.

Permitió que Qatar, el patrocinador oficial de Hamás, y su canal de televisión Al Jazeera, se presentaran como mediadores creíbles, sabiendo que Doha financia y protege a la dirección de este movimiento.

El secuestro de la palabra “genocidio”

La historia recordará que en las horas posteriores a la masacre del 7 de octubre, multitudes en las capitales occidentales ya ondeaban pancartas acusando a Israel de “genocidio”.

Una palabra que debería manejarse con la máxima precaución fue utilizada contra los propios descendientes de quienes fueron sus víctimas en el siglo XX.

Esta manipulación no es trivial: busca deslegitimar moralmente a Israel, presentarlo como un estado fuera de la ley, indigno de defensa.

Al invertir los roles, la propaganda también abrió una brecha en la que un viejo enemigo se ha colado: el antisemitismo violento.

Desde octubre, las sinagogas han sido atacadas, los símbolos judíos borrados, las amenazas multiplicadas y se han llevado a cabo graves agresiones físicas contra judíos. En este resurgimiento global del odio, la ONU y los líderes cómplices tienen su parte de responsabilidad. Francesca Albanese y Antonio Guterres pueden ser nombrados sin dudar: ¡serán juzgados por la historia!

Porque al repetir que Israel comete un “genocidio”, justifican implícitamente el odio contra todos los que lo apoyan, y por ende contra los judíos en su conjunto.

Una causa pervertida

En nombre de “Palestina libre”, han permitido lo peor. Han olvidado que la libertad no se conquista masacrando inocentes, enterrando rehenes vivos o usando a los propios hijos como escudos humanos.

Han transformado una causa legítima —la búsqueda de una paz duradera y derechos para los palestinos— en una fachada para la ideología asesina de Hamás.

La ONU, destinada a ser garante de un orden internacional basado en la justicia, eligió la comodidad diplomática en lugar de la verdad (ver el artículo sobre la ONU esta semana).

Los líderes que hoy se presentan como autoridades morales son los mismos que, con su silencio o palabras sesgadas, han alentado la perpetuación del conflicto.

Su misión era poner a la humanidad en el centro. Eligieron la política. Y al sacrificar la verdad, sacrificaron la humanidad.

Por eso, cada vez que un periodista, político o líder de una asociación pronuncie públicamente o en redes sociales la palabra “genocidio” respecto al Medio Oriente, debería ser demandado:

¡Las palabras matan!

© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Prohibida la reproducción sin autorización.


Hebrew Translation

אנסה לכתוב מסה אישית שמגנה את הצביעות של האו"ם ומנהיגי העולם הנוכחיים לנוכח פשעי החמאס.

הם נתנו לזה לקרות.

(מסה אישית)

ה-7 באוקטובר יישאר תאריך חרוט בברזל לוהט בהיסטוריה העכשווית ובהיסטוריה האנושית.

באותו יום, גברים חמושים ונחושים, חברי חמאס, חצו את גבול ישראל במהלך חג וטבחו באחד מהטבחים הגדולים ביותר, שתוכנן זמן רב מראש.

הם רצחו, שיספו, שרפו, אנסו, ערפו ראשים ופצעו יותר מ-1,300 בני אדם. הם לקחו בני ערובה – תינוקות, ילדים, קשישים.

והעולם, או לפחות המוסדות שאמורים להבטיח שלום וצדק, צפה.

האו"ם קיים ישיבות חירום, הכפיל נאומים, אך מעולם לא אמר במפורש את מה שהיה צריך להיאמר: גינוי מוחלט, ללא תנאים או רלטיביזם, של מעשה טרור נגד אזרחים. פחדנות!

כבר ב-8 באוקטובר, מדינות חברות מסוימות – ספרד, אירלנד, סלובניה, ואפילו צרפת בחצי פה – חזרו לשפה של "רצח עם", אך לא כדי לתאר את הפוגרום של חמאס.

לא, המילה הזו, כבדה עם ההיסטוריה היהודית, נזרקה כנשק נגד ישראל, הדמוקרטיה היחידה באזור. חודש לפני שישראל השיקה את מתקפת הנגד שלה! אני חושב שהתרגיל די ברור!

ההפיכה המאשימה הזו אינה תאונה רטורית. היא תוצאה של תעמולה בלתי פוסקת, ממומנת ומתוזמרת על ידי כוחות כמו קטאר, שמצאה במשך שנים קרקע פורייה באו"ם, בחלק מהסוכנויות שלו (כמו UNRWA) ובהחלטותיו, לשם השמצת ישראל.

המנגנון משומן היטב: להפחית את פשעי החמאס ל"מעשי התנגדות", להציג כל תגובה ישראלית כתוקפנות לא פרופורציונלית, ולמחוק מהסיפור את בני הערובה שעדיין מוחזקים, את האזרחים המשמשים כמגינות אנושיות ואת הסיוע ההומניטרי שנגנב או נחסם על ידי המיליציות האיסלאמיסטיות עצמן.

שותפות פעילה ופסיבית

יש כאלה שתמכו בחמאס מתוך אידיאולוגיה, ויש כאלה שתמכו בו מתוך פחדנות.

ספרד, עם הדיפלומטיה הרועשת שלה, הציבה את עצמה בחזית המאשימים של ישראל, תוך שמירה על יחסים נעימים עם דוחא.

אירלנד הכפילה הצהרות מתלהמות, שוכחת שהעם שלה שילם מחיר כבד על ההתדרדרות של הטרור בהיסטוריה הקרובה שלה.

צרפת, לעומת זאת, ניסתה לשחק משחק כפול בלתי אפשרי: נאומים של נחישות נגד אנטישמיות מצד אחד, אך סירוב להראות סולידריות מלאה ובלתי מתפשרת עם ישראל מחשש לתגובות בשכונות מסוימות (ראו את המאמר על הקשרים הקרובים בין מקרון ובלטאר).

האו"ם, מצדו, חצה קו חמור יותר. במקום למנות את האחראים לטרגדיה בעזה – חמאס ובעלי בריתו האזוריים – הוא העדיף החלטות מעורפלות וגינויים "מאוזנים", מונח ציני שמשווה בין התוקפן לקורבן.

הוא סירב לצפות בסרטונים שהופצו בשידור חי על ידי הרוצחים באמצעות מצלמות GoPro שלהם, עצם עיניים מול סרטונים של תושבי עזה שצעקו "חמאס, החוצה!" ומשאיות של סיוע הומניטרי שנבזזו.

הוא אפשר לקטאר, המממנת הרשמית של חמאס, ולערוץ הטלוויזיה שלה אל-ג'זירה, להציג את עצמם כמתווכים אמינים, בידיעה שדוחא מממנת ומגנה על הנהגת התנועה הזו.

חטיפת המילה "רצח עם"

ההיסטוריה תזכור שבשעות שלאחר הטבח ב-7 באוקטובר, קהלים בבירות המערביות כבר הניפו שלטים שהאשימו את ישראל ב"רצח עם".

מילה שצריכה להישמר בזהירות מרבית הופנתה נגד צאצאי אלה שהיו קורבנותיה במאה ה-20.

המניפולציה הזו אינה טריוויאלית: היא נועדה לערער את הלגיטימציה המוסרית של ישראל, להציג אותה כמדינה מחוץ לחוק, שאינה ראויה להגנה.

על ידי היפוך התפקידים, התעמולה גם פתחה פתח שבו נכנס אויב ותיק: אנטישמיות אלימה.

מאז אוקטובר, בתי כנסת הותקפו, סמלים יהודיים נמחקו, האיומים התרבו, והתקפות פיזיות חמורות נערכו נגד יהודים. בהתעוררות הגלובלית הזו של שנאה, לאו"ם ולמנהיגים השותפים יש חלק באחריות. אפשר לציין ללא היסוס את פרנצ'סקה אלבנזה ואנטוניו גוטרש – הם יישפטו על ידי ההיסטוריה!

כי על ידי חזרה על כך שישראל מבצעת "רצח עם", הם מצדיקים באופן מרומז את השנאה כלפי כל מי שתומך בה, ולכן כלפי היהודים כמכלול.

מטרה שהוסטה

בשם "פלסטין חופשית", הם אפשרו לגרוע מכל לקרות. הם שכחו שחירות לא מושגת על ידי טבח בחפים מפשע, קבירת בני ערובה בחיים או שימוש בילדים כמגינות אנושיות.

הם הפכו מטרה לגיטימית – החיפוש אחר שלום בר קיימא וזכויות לפלסטינים – לחזית עבור האידיאולוגיה הרצחנית של חמאס.

האו"ם, שאמור להיות ערב לסדר בינלאומי המבוסס על צדק, בחר בנוחות דיפלומטית במקום באמת (ראו את המאמר על האו"ם השבוע).

המנהיגים שמציגים את עצמם כיום כסמכויות מוסריות הם אותם אלה שבעזרת שתיקתם או מילותיהם המוטות עודדו את המשך הסכסוך.

משימתם הייתה לשים את האנושות במרכז. הם בחרו בפוליטיקה. ובקרבם את האמת, הם הקריבו את האנושות.

לכן, בכל פעם שעיתונאי, פוליטיקאי או מנהיג ארגון משתמש במילה "רצח עם" בפומבי או ברשתות החברתיות בנוגע למזרח התיכון, יש לתבוע אותו:

המילים הורגות!

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Egypte Israel .. le gaz réchauffe les relations .. (FR, EN, ES, HE) , JBCH N° 214


Égypte–Israël : du gaz au rapprochement politique ?




Quand une paix froide s’échauffe au contact des hydrocarbures, 


En fait, D. (Hachem) ne s'est pas trompé de côté et Moïse, du Haut du Mont Nébo a contemplé sans avoir le droit d'entrer, le magnifique Pays qui va jusqu'aux montagnes du Liban ... il avait promis du Lait et du Miel ... il avait oublié le Gaz ! 



En août 2025, l’annonce d’un accord gazier record de 35 milliards de dollars entre l’Égypte et Israël a surpris de nombreux observateurs. Elle bouleverse une dynamique qui, depuis la signature du traité de paix de Camp David en 1979, restait figée dans une “paix froide” : absence de guerre, mais relations limitées, méfiance persistante, et opinion publique égyptienne majoritairement hostile à toute normalisation.


Pourtant, cet accord pourrait marquer le début d’un tournant — économique d’abord, peut-être diplomatique ensuite.



Un mariage de raison énergétique






La donne énergétique égyptienne explique beaucoup. En 2015, la découverte par l'italien  ENI du gisement Zohr, au large d’Alexandrie, avait suscité l’espoir d’une indépendance énergétique et d’un rôle d’exportateur majeur en Méditerranée orientale. Zohr, avec ses quelque 850 milliards de m³ de réserves estimées, a effectivement dopé la production nationale… mais de façon temporaire.



En quelques années, la combinaison de l’augmentation rapide de la consommation intérieure, de problèmes techniques sur le gisement et de la croissance démographique a entraîné une baisse des exportations et, dès 2024, un retour aux importations de GNL. 



Dans ce contexte, le gaz israélien du champ Leviathan, livré à prix compétitif et en quantités garanties sur plus de quinze ans, devient pour Le Caire un filet de sécurité énergétique.




Pour Israël, cet accord est doublement gagnant : il garantit un débouché stable et renforce sa stature de fournisseur énergétique régional, un rôle qui accroît son influence géopolitique.








2. Une coopération économique en expansion

Au-delà du gaz, les relations économiques entre les deux pays ont déjà connu un essor discret dans certains secteurs depuis les années 2000. Les Zones industrielles qualifiées (QIZ), mises en place avec les États-Unis, permettent à l’Égypte d’exporter vers le marché américain sans droits de douane à condition qu’un pourcentage des composants soit israélien. Cela a stimulé le textile et certaines industries légères.


L’accord gazier pourrait ouvrir la voie à : Des investissements conjoints dans les infrastructures portuaires et énergétiques, Des échanges technologiques dans la gestion de l’eau, l’agriculture de précision et les énergies renouvelables. Une coopération sécuritaire renforcée dans le Sinaï, déjà active contre les groupes jihadistes.



Ces leviers économiques créent des intérêts communs qui, historiquement, sont souvent le ciment de rapprochements politiques.




L’hypothèse des Accords d’Abraham




La question se pose : cette intensification des liens économiques pourrait-elle mener l’Égypte à rejoindre formellement les Accords d’Abraham ?


Sur le plan strictement juridique, l’Égypte n’a pas besoin de les « rejoindre »  elle a déjà un traité de paix bilatéral avec Israël depuis plus de quarante ans. Mais symboliquement, adhérer à ce cadre multilatéral signé par les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan reviendrait à assumer publiquement une normalisation plus ouverte et plus active.


Les freins sont réels :  Une opinion publique encore très hostile à Israël, entretenue par des décennies de discours anti-normalisation.  Une élite politique soucieuse de conserver une image de défenseur de la cause palestinienne. La crainte d’un backlash régional, notamment avec certains alliés arabes plus conservateurs.



Les moteurs existent aussi : L’argent et la sécurité énergétique : l’Égypte est en crise économique et tout soutien financier ou investisseur étranger est précieux  L’appui des États-Unis : Washington verrait d’un bon œil une Égypte pleinement intégrée dans le réseau des Accords d’Abraham, consolidant un bloc pro-occidental en Méditerranée orientale. La convergence stratégique contre l’instabilité régionale : Iran, milices soutenues par Téhéran, insécurité maritime.




La paix froide se réchauffe



Si le traité de 1979 avait mis fin à la guerre, c’est peut-être le gaz qui pourrait mettre fin à la froideur. L’accord de 2025 ne fait pas disparaître les tensions historiques, mais il installe un intérêt mutuel durable, bien plus solide qu’une simple entente politique imposée par des médiateurs.



L’Égypte ne rejoindra sans doute pas formellement les Accords d’Abraham dans l’immédiat, mais elle pourrait s’aligner de facto sur leurs objectifs, participer à des forums conjoints et multiplier les projets économiques trilatéraux avec Israël et les pays signataires.


Le gaz a parfois servi d’arme, ici il pourrait devenir un vecteur de paix pragmatique — une paix qui ne serait plus seulement froide, mais tiède, voire chaude par endroits, lorsque les bénéfices économiques parleront plus fort que les rancunes. Avec cet accors, il me semble qu'il n'y a plus d'eau dans le gaz, dans les relations entre ces deux pays !


© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation




Anglais

Egypt–Israel: From Gas to Political Rapprochement?

When a Cold Peace Warms Up Through Hydrocarbons

In August 2025, the announcement of a record-breaking $35 billion gas deal between Egypt and Israel surprised many observers. It disrupts a dynamic that, since the signing of the Camp David Peace Treaty in 1979, had remained stuck in a “cold peace”: no war, but limited relations, persistent mistrust, and an Egyptian public opinion largely hostile to any normalization.

Yet, this agreement could mark the beginning of a turning point—economic at first, perhaps diplomatic later.

An Energy Marriage of Convenience

Egypt’s energy situation explains much of this shift. In 2015, the discovery of the Zohr gas field off Alexandria by Italy’s ENI raised hopes of energy independence and a major role as an exporter in the eastern Mediterranean. Zohr, with its estimated 850 billion cubic meters of reserves, significantly boosted national production… but only temporarily.

Within a few years, a combination of rapidly rising domestic consumption, technical issues at the field, and population growth led to a decline in exports and, by 2024, a return to LNG imports.

In this context, Israeli gas from the Leviathan field, delivered at competitive prices and in guaranteed quantities for over fifteen years, becomes a critical energy safety net for Cairo.

For Israel, the deal is a double win: it secures a stable market and strengthens its position as a regional energy supplier, a role that enhances its geopolitical influence.

Expanding Economic Cooperation

Beyond gas, economic relations between the two countries have already seen quiet growth in certain sectors since the 2000s. The Qualified Industrial Zones (QIZ), established with the United States, allow Egypt to export to the U.S. market duty-free, provided a percentage of components are Israeli. This has boosted textiles and some light industries.

The gas deal could pave the way for:

  • Joint investments in port and energy infrastructure.
  • Technological exchanges in water management, precision agriculture, and renewable energy.
  • Strengthened security cooperation in the Sinai, already active against jihadist groups.

These economic levers create shared interests, which historically often serve as the foundation for political rapprochements.

The Abraham Accords Hypothesis

The question arises: could this intensification of economic ties lead Egypt to formally join the Abraham Accords?

Legally, Egypt does not need to “join” them—it already has a bilateral peace treaty with Israel for over forty years. But symbolically, adhering to this multilateral framework signed by the UAE, Bahrain, Morocco, and Sudan would mean publicly embracing a more open and active normalization.

Significant obstacles remain:

  • A public opinion still deeply hostile to Israel, fueled by decades of anti-normalization rhetoric.
  • A political elite keen on maintaining its image as a defender of the Palestinian cause.
  • Fear of regional backlash, particularly from more conservative Arab allies.

Driving forces exist as well:

  • Money and energy security: Egypt is in an economic crisis, and any financial or foreign investment support is valuable.
  • U.S. backing: Washington would view Egypt’s full integration into the Abraham Accords network favorably, strengthening a pro-Western bloc in the eastern Mediterranean.
  • Strategic convergence against regional instability: Iran, Tehran-backed militias, and maritime insecurity.

The Cold Peace Warms Up

If the 1979 treaty ended the war, gas might end the coldness. The 2025 deal does not erase historical tensions, but it establishes a lasting mutual interest, far more solid than a mere political agreement imposed by mediators.

Egypt is unlikely to formally join the Abraham Accords in the immediate future, but it could align de facto with their objectives, participate in joint forums, and multiply trilateral economic projects with Israel and the signatory countries.

Gas has sometimes been used as a weapon; here, it could become a vector for pragmatic peace—a peace no longer merely cold, but lukewarm, or even warm in places, when economic benefits speak louder than grudges.

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Espagnol

Egipto–Israel: ¿Del gas a un acercamiento político?

Cuando una paz fría se calienta con los hidrocarburos

En agosto de 2025, el anuncio de un acuerdo récord de gas por 35 mil millones de dólares entre Egipto e Israel sorprendió a muchos observadores. Este acuerdo trastoca una dinámica que, desde la firma del tratado de paz de Camp David en 1979, había permanecido estancada en una “paz fría”: ausencia de guerra, pero relaciones limitadas, desconfianza persistente y una opinión pública egipcia mayoritariamente hostil a cualquier normalización.

Sin embargo, este acuerdo podría marcar el inicio de un cambio—económico en primer lugar, tal vez diplomático después.

Un matrimonio de conveniencia energética

La situación energética de Egipto explica gran parte de este cambio. En 2015, el descubrimiento del yacimiento de gas Zohr frente a Alejandría por parte de la italiana ENI generó esperanzas de independencia energética y de un papel importante como exportador en el Mediterráneo oriental. Zohr, con sus reservas estimadas de 850 mil millones de metros cúbicos, impulsó significativamente la producción nacional… pero solo de manera temporal.

En pocos años, la combinación de un rápido aumento del consumo interno, problemas técnicos en el yacimiento y el crecimiento demográfico llevó a una disminución de las exportaciones y, para 2024, a un regreso a las importaciones de GNL.

En este contexto, el gas israelí del campo Leviatán, entregado a precios competitivos y en cantidades garantizadas durante más de quince años, se convierte en una red de seguridad energética para El Cairo.

Para Israel, este acuerdo es doblemente beneficioso: asegura un mercado estable y refuerza su posición como proveedor energético regional, un rol que incrementa su influencia geopolítica.

Una cooperación económica en expansión

Más allá del gas, las relaciones económicas entre ambos países ya han experimentado un crecimiento discreto en ciertos sectores desde los años 2000. Las Zonas Industriales Calificadas (QIZ), establecidas con Estados Unidos, permiten a Egipto exportar al mercado estadounidense sin aranceles, siempre que un porcentaje de los componentes sea israelí. Esto ha impulsado el sector textil y algunas industrias ligeras.

El acuerdo de gas podría abrir el camino a:

  • Inversiones conjuntas en infraestructuras portuarias y energéticas.
  • Intercambios tecnológicos en gestión del agua, agricultura de precisión y energías renovables.
  • Una cooperación de seguridad reforzada en el Sinaí, ya activa contra grupos yihadistas.

Estos motores económicos crean intereses comunes que, históricamente, suelen ser la base de acercamientos políticos.

La hipótesis de los Acuerdos de Abraham

Surge la pregunta: ¿podría esta intensificación de los lazos económicos llevar a Egipto a unirse formalmente a los Acuerdos de Abraham?

En términos estrictamente legales, Egipto no necesita “unirse” a ellos, ya que tiene un tratado de paz bilateral con Israel desde hace más de cuarenta años. Pero, simbólicamente, adherirse a este marco multilateral firmado por los Emiratos Árabes Unidos, Baréin, Marruecos y Sudán significaría asumir públicamente una normalización más abierta y activa.

Existen obstáculos significativos:

  • Una opinión pública aún muy hostil a Israel, alimentada por décadas de retórica anti-normalización.
  • Una élite política preocupada por mantener su imagen como defensora de la causa palestina.
  • El temor a una reacción regional negativa, especialmente de aliados árabes más conservadores.

También hay factores impulsores:

  • Dinero y seguridad energética: Egipto atraviesa una crisis económica, y cualquier apoyo financiero o inversión extranjera es valioso.
  • El respaldo de Estados Unidos: Washington vería con buenos ojos una Egipto plenamente integrado en la red de los Acuerdos de Abraham, fortaleciendo un bloque pro-occidental en el Mediterráneo oriental.
  • Convergencia estratégica contra la inestabilidad regional: Irán, milicias respaldadas por Teherán e inseguridad marítima.

La paz fría se calienta

Si el tratado de 1979 puso fin a la guerra, el gas podría poner fin a la frialdad. El acuerdo de 2025 no elimina las tensiones históricas, pero establece un interés mutuo duradero, mucho más sólido que un simple acuerdo político impuesto por mediadores.

Es poco probable que Egipto se una formalmente a los Acuerdos de Abraham en el corto plazo, pero podría alinearse de facto con sus objetivos, participar en foros conjuntos y multiplicar proyectos económicos trilaterales con Israel y los países signatarios.

El gas a veces ha sido utilizado como arma; aquí, podría convertirse en un vector de una paz pragmática—una paz que ya no sería solo fría, sino tibia, o incluso cálida en algunos lugares, cuando los beneficios económicos hablen más alto que los rencores.

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Hébreu

מצרים-ישראל: מגז להידוק פוליטי?

כאשר שלום קר מתחמם במגע עם פחמימנים

באוגוסט 2025, ההכרזה על עסקת גז חסרת תקדים בסך 35 מיליארד דולר בין מצרים לישראל הפתיעה משקיפים רבים. היא משבשת דינמיקה שמאז חתימת הסכם השלום בקמפ דייוויד ב-1979 נותרה קפואה ב"שלום קר": היעדר מלחמה, אך יחסים מוגבלים, חוסר אמון מתמשך ודעת קהל מצרית שהיא ברובה עוינת לכל נורמליזציה.

עם זאת, הסכם זה עשוי לסמן את תחילתו של מפנה — כלכלי בתחילה, ואולי דיפלומטי בהמשך.

נישואי נוחות אנרגטיים

מצב האנרגיה של מצרים מסביר הרבה מהשינוי הזה. ב-2015, גילוי שדה הגז זוהר מול חופי אלכסנדריה על ידי חברת ENI האיטלקית עורר תקוות לעצמאות אנרגטית ותפקיד מרכזי כיצואנית במזרח הים התיכון. זוהר, עם עתודות מוערכות של כ-850 מיליארד מטרים מעוקבים, הגביר משמעותית את הייצור הלאומי… אך באופן זמני בלבד.

תוך כמה שנים, השילוב של עלייה מהירה בצריכה המקומית, בעיות טכניות בשדה והגידול באוכלוסייה הוביל לירידה בייצוא ולחזרה לייבוא גז טבעי נוזלי (LNG) ב-2024.

בהקשר זה, הגז הישראלי משדה לוויתן, שמסופק במחירים תחרותיים ובכמויות מובטחות למשך יותר מחמש עשרה שנה, הופך עבור קהיר לרשת ביטחון אנרגטית.

עבור ישראל, ההסכם הוא ניצחון כפול: הוא מבטיח שוק יציב ומחזק את מעמדה כספקית אנרגיה אזורית, תפקיד שמגביר את השפעתה הגיאופוליטית.

התרחבות בשיתוף פעולה כלכלי

מעבר לגז, היחסים הכלכליים בין שתי המדינות כבר חוו צמיחה שקטה במגזרים מסוימים מאז שנות ה-2000. אזורי התעשייה המוסמכים (QIZ), שהוקמו עם ארצות הברית, מאפשרים למצרים לייצא לשוק האמריקאי ללא מכסים, בתנאי שאחוז מסוים מהרכיבים הוא ישראלי. זה חיזק את תעשיית הטקסטיל וכמה תעשיות קלות.

הסכם הגז עשוי לפתוח את הדרך ל:

  • השקעות משותפות בתשתיות נמל ואנרגיה.
  • חילופי טכנולוגיה בניהול מים, חקלאות מדויקת ואנרגיה מתחדשת.
  • שיתוף פעולה ביטחוני מוגבר בסיני, שכבר פעיל נגד קבוצות ג'יהאדיסטיות.

מנופים כלכליים אלה יוצרים אינטרסים משותפים, שבאופן היסטורי משמשים לעיתים קרובות כבסיס להידוק יחסים פוליטיים.

ההשערה של הסכמי אברהם

השאלה מתעוררת: האם ההעצמה הזו של הקשרים הכלכליים עשויה להוביל את מצרים להצטרף רשמית להסכמי אברהם?

מבחינה משפטית גרידא, מצרים אינה צריכה "להצטרף" להם — יש לה כבר הסכם שלום דו-צדדי עם ישראל מזה למעלה מארבעים שנה. אך מבחינה סמלית, הצטרפות למסגרת הרב-צדדית הזו, שנחתמה על ידי איחוד האמירויות, בחריין, מרוקו וסודן, תהווה הנחה פומבית של נורמליזציה פתוחה ופעילה יותר.

קיימים מכשולים משמעותיים:

  • דעת קהל שעדיין עוינת מאוד לישראל, המוזנת על ידי עשרות שנים של שיח אנטי-נורמליזציה.
  • אליטה פוליטית שמעוניינת לשמור על תדמית כמגינת המטרה הפלסטינית.
  • החשש מתגובה אזורית שלילית, במיוחד מצד בעלות ברית ערביות שמרניות יותר.

קיימים גם גורמים מניעים:

  • כסף וביטחון אנרגטי: מצרים נמצאת במשבר כלכלי, וכל תמיכה פיננסית או השקעה זרה היא יקרת ערך.
  • תמיכת ארצות הברית: וושינגטון תראה בעין יפה מצרים המשתלבת במלואה ברשת הסכמי אברהם, מחזקת גוש פרו-מערבי במזרח הים התיכון.
  • התכנסות אסטרטגית נגד חוסר יציבות אזורי: איראן, מיליציות הנתמכות על ידי טהרן ואי-ביטחון ימי.

השלום הקר מתחמם

אם הסכם 1979 סיים את המלחמה, הגז עשוי לסיים את הקור. ההסכם של 2025 לא מוחק את המתיחויות ההיסטוריות, אך הוא מקים אינטרס הדדי מתמשך, חזק בהרבה מהסכם פוליטי שנכפה על ידי מתווכים.

סביר להניח שמצרים לא תצטרף רשמית להסכמי אברהם בעתיד הקרוב, אך היא עשויה להתאים את עצמה למטרותיהם באופן דה-פקטו, להשתתף בפורומים משותפים ולהרבות בפרויקטים כלכליים תלת-צדדיים עם ישראל והמדינות החתומות.

הגז שימש לעיתים כנשק; כאן, הוא עשוי להפוך לכלי לשלום פרגמטי — שלום שלא יהיה עוד קר בלבד, אלא פושר, ואולי אף חם במקומות מסוימים, כאשר היתרונות הכלכליים ידברו בקול רם יותר מהטינה.

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