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jeudi 14 août 2025

Macron se trompe ..Connait-il de Droit ? la Convention de Montevidéo ? (FR, EN, ES, HE) JBCH N° 229

 

Reconnaissance d’un État palestinien : 

Macron joue la carte politique, pas juridique


Depuis quelques semaines, j'ai esssayé de tracer les multiples revirements de Macron sur ses positions sur le Proche Orient, Si je comprends l'appui indéfini qui lie la France au Liban, au Liban Chrétien, je ne comprendrai jamais son alliance vénale  avec le Hezbollah, protection des dirigeants, placement de leurs revenus dans nos banques, revenus dûs à la culture de l'Opiun, et sa compromission avec la famille Saadé.


Les liens ouverts par Sarkozy et qu'il conserve avec le Qatar, que la France a défiscalisé, qui a acheté le PSG et la majorité les palaces de France, les bourse pour des étudiants anti-sionistes, des places aux conseils d'administration de nos universités ... ce mini-état qui protège et paie les terroristes dans le monde, sont flagrants, même honteux,


Les liens personnels qu'il a noué avec le petit comédien des banlieues Belattar ont fait basculé tout son raisonnement ...


A-t-il perdu la Raison ?


Le président Emmanuel Macron s’est récemment dit favorable à la reconnaissance d’un État palestinien. Une position qui, à première vue, semble s’appuyer sur des principes de droit international. Mais en réalité, les textes de référence de la Convention de Montevideo aux Accords d’Oslo, en passant par la conférence de San Remo ne donnent pas un appui clair à cette démarche.


Montevideo : les critères pas totalement remplis Adoptée en 1933, la Convention de Montevideo définit ce qui fait un État : une population permanente, un territoire défini, un gouvernement effectif et la capacité de nouer des relations diplomatiques.


Pour les arabes de Palestine, ça coince : Les frontières ne sont pas établies de manière stable. Le pouvoir est divisé entre le Hamas à Gaza et l’Autorité palestinienne en Cisjordanie. 


La marge diplomatique existe, mais reste limitée par l’absence de reconnaissance complète à l’ONU. Autrement dit, Montevideo ne ferme pas totalement la porte, mais le dossier n’est pas solide.


Les Accords d’Oslo (1993-1995) sont clairs : le statut final des territoires doit être décidé par négociation entre Israël et les arabes de Palestine.



Reconnaître un nouvel État (il y a la Jordanie) pour les arabes de palestine sans accord préalable, c’est contourner l’esprit d’Oslo. Israël le voit comme une rupture de confiance et un encouragement aux initiatives unilatérales, qui ont déjà fait dérailler plusieurs tentatives de paix.




En 1920, la conférence de San Remo confie à la Grande-Bretagne le mandat sur la Palestine, avec un objectif clair : établir un foyer national juif. Les droits civils et religieux des autres communautés sont garantis, mais le texte ne prévoit pas la création d’un État arabe sur ce territoire. 

Quelques années après les britanniques amputent le territoire accordé aux juifs en créant la Jordanie.


San Remo :Le deal du Siècle


Pour les défenseurs d’Israël, San Remo reste une base juridique historique qui légitime la souveraineté juive sur l’ensemble du territoire mandataire.

En appelant à reconnaître un autre état pour les arabes de  Palestine, Emmanuel Macron mise sur un geste politique fort qui séduira une partie de l’opinion publique internationale.

« Il n’y a pas de solution viable sans la reconnaissance de deux États », 
   a-t-il déclaré en 2024.


Résultat : relations tendues avec Israël, mais aucun progrès concret sur le terrain, et un retour en arrière cette année avec le nouveau gouvernement conservateur.


Une reconnaissance française donnerait un poids politique à la cause palestinienne, surtout en Europe. Mais elle risquerait aussi de tendre les liens avec Israël et de compliquer la coopération bilatérale dans les domaines sécuritaires, économiques et scientifiques.


Les contrats surtout dans la sécurité et dans la recherche, avec des milliards d'euros déjà engagés ne peuvent plus être arrêtés, aucune marche arrière n'est possible.

Sur le plan juridique, rien n’impose à la France de reconnaître aujourd’hui un nouvel État pour les arabes de palestine.


Sur le plan politique, c’est un choix assumé qui pourrait rapporter à Macron en image internationale, mais au risque de fragiliser d’autres partenariats, et de faire croitre l'antisémitisme en France, ce qui n'est plus admissible.


© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation 



Le Professeur Michael Calvo

🇬🇧 English


Recognition of a Palestinian State: Macron Plays the Political Card, Not the Legal One


For the past few weeks, I have been tracking Emmanuel Macron’s multiple U-turns on his Middle East positions. While I can understand the indefinite bond that ties France to Lebanon, especially Christian Lebanon, I will never understand his transactional alliance with Hezbollah — protecting its leaders, sheltering their revenues in our banks, revenues stemming from the opium trade, and his complicity with the Saadé family.


The connections opened by Sarkozy and maintained by Macron with Qatar are also telling: France granted them tax exemptions; they bought PSG and most of France’s luxury hotels; they fund scholarships for anti-Zionist students; they hold seats on the boards of our universities… This microstate that shelters and pays terrorists worldwide — it’s blatant, even shameful.


His personal ties with the small-time suburban comedian Belattar have tilted his entire reasoning…


Has he lost his mind?


President Emmanuel Macron recently voiced support for recognizing a Palestinian State. At first glance, this position seems to rest on principles of international law. But in reality, the reference texts — from the Montevideo Convention to the Oslo Accords, via the San Remo Conference — do not clearly support such a move.


Montevideo: Criteria Not Fully Met

Adopted in 1933, the Montevideo Convention defines what constitutes a state: a permanent population, defined territory, effective government, and the capacity to enter into diplomatic relations.


For the Arabs of Palestine, there are stumbling blocks: the borders are not clearly established; power is split between Hamas in Gaza and the Palestinian Authority in the West Bank. Diplomatic capacity exists but remains limited due to the absence of full UN recognition. In short, Montevideo does not slam the door shut, but the case is weak.


The Oslo Accords (1993–1995) are clear: the final status of the territories must be decided by negotiation between Israel and the Arabs of Palestine. Recognizing a new state (Jordan already exists) for the Arabs of Palestine without prior agreement bypasses the spirit of Oslo. Israel sees it as a breach of trust and an encouragement to unilateral initiatives that have already derailed peace attempts.


In 1920, the San Remo Conference gave Britain the mandate over Palestine with a clear goal: to establish a national home for the Jewish people. Civil and religious rights of other communities were guaranteed, but the text did not foresee the creation of an Arab state in this territory. A few years later, the British carved out part of the territory granted to the Jews by creating Jordan.

San Remo: The Deal of the Century


For Israel’s defenders, San Remo remains a historic legal basis legitimizing Jewish sovereignty over all the Mandate territory. By calling for recognition of another state for the Arabs of Palestine, Emmanuel Macron is making a strong political move that will appeal to part of international public opinion.


“There is no viable solution without the recognition of two States,” he declared in 2024.


The result: strained relations with Israel, no tangible progress on the ground, and a step backward this year with the new conservative government.


A French recognition would give political weight to the Palestinian cause, especially in Europe. But it would also risk straining ties with Israel and complicating bilateral cooperation in security, economic, and scientific fields.

Contracts — especially in security and research — worth billions of euros are already signed and cannot be undone. No U-turn is possible.


From a legal standpoint, nothing compels France to recognize today a new state for the Arabs of Palestine. From a political standpoint, it’s a deliberate choice that could boost Macron’s international image but at the risk of weakening other partnerships and fueling antisemitism in France — something that is no longer acceptable.


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction without permission prohibited.


🇪🇸 Español


Reconocimiento de un Estado Palestino: Macron juega la carta política, no la jurídica


En las últimas semanas he intentado seguir los múltiples cambios de posición de Macron sobre Oriente Medio. Si bien comprendo el vínculo indefinido que une a Francia con el Líbano, especialmente con el Líbano cristiano, jamás entenderé su alianza interesada con Hezbolá: protección de sus dirigentes, colocación de sus ingresos en nuestros bancos —ingresos procedentes del cultivo de opio— y su complicidad con la familia Saadé.


Los lazos abiertos por Sarkozy y que Macron mantiene con Catar también son evidentes: Francia les concedió exenciones fiscales; compraron el PSG y la mayoría de los palacios de lujo de Francia; becas para estudiantes antisionistas; asientos en los consejos de administración de nuestras universidades… Este microestado que protege y paga a terroristas en todo el mundo, es algo flagrante, incluso vergonzoso.


Los vínculos personales que ha tejido con el pequeño cómico de los suburbios Belattar han hecho tambalear todo su razonamiento…


¿Ha perdido la razón?


El presidente Emmanuel Macron se ha declarado recientemente favorable al reconocimiento de un Estado palestino. A primera vista, esta posición parece basarse en principios de derecho internacional. Pero en realidad, los textos de referencia —desde la Convención de Montevideo hasta los Acuerdos de Oslo, pasando por la Conferencia de San Remo— no respaldan claramente esta iniciativa.


Montevideo: criterios no totalmente cumplidos

Adoptada en 1933, la Convención de Montevideo define lo que constituye un Estado: población permanente, territorio definido, gobierno efectivo y capacidad para entablar relaciones diplomáticas.


Para los árabes de Palestina, hay problemas: las fronteras no están claramente establecidas; el poder está dividido entre Hamás en Gaza y la Autoridad Palestina en Cisjordania. La capacidad diplomática existe pero sigue limitada por la falta de reconocimiento pleno en la ONU. En resumen, Montevideo no cierra totalmente la puerta, pero el expediente es débil.


Los Acuerdos de Oslo (1993-1995) son claros: el estatus final de los territorios debe decidirse mediante negociación entre Israel y los árabes de Palestina. Reconocer un nuevo Estado (ya existe Jordania) para los árabes de Palestina sin un acuerdo previo es saltarse el espíritu de Oslo. Israel lo ve como una ruptura de confianza y un estímulo a las iniciativas unilaterales que ya han hecho descarrilar intentos de paz.


En 1920, la Conferencia de San Remo confió a Gran Bretaña el mandato sobre Palestina con un objetivo claro: establecer un hogar nacional judío. Los derechos civiles y religiosos de otras comunidades estaban garantizados, pero el texto no preveía la creación de un Estado árabe en este territorio. Pocos años después, los británicos amputaron el territorio concedido a los judíos creando Jordania.

San Remo: el trato del siglo


Para los defensores de Israel, San Remo sigue siendo una base jurídica histórica que legitima la soberanía judía sobre todo el territorio del Mandato. Al pedir el reconocimiento de otro Estado para los árabes de Palestina, Emmanuel Macron apuesta por un gesto político fuerte que seducirá a parte de la opinión pública internacional.


“No hay solución viable sin el reconocimiento de dos Estados”, declaró en 2024.


Resultado: relaciones tensas con Israel, ningún avance concreto sobre el terreno y un retroceso este año con el nuevo gobierno conservador.


Un reconocimiento francés daría peso político a la causa palestina, sobre todo en Europa. Pero también correría el riesgo de tensar las relaciones con Israel y complicar la cooperación bilateral en materia de seguridad, economía y ciencia.

Los contratos —especialmente en seguridad e investigación— por valor de miles de millones de euros ya están firmados y no pueden anularse. No hay marcha atrás posible.


En el plano jurídico, nada obliga a Francia a reconocer hoy un nuevo Estado para los árabes de Palestina. En el plano político, es una elección deliberada que podría mejorar la imagen internacional de Macron, pero con el riesgo de debilitar otras asociaciones y aumentar el antisemitismo en Francia, algo que ya no es admisible.


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🇮🇱 עברית


הכרה במדינה פלסטינית: מקרון משחק קלף פוליטי – לא משפטי


בשבועות האחרונים ניסיתי לעקוב אחר השינויים הרבים בעמדותיו של מקרון כלפי המזרח התיכון. אני יכול להבין את הקשר ההיסטורי והעמוק שמחבר את צרפת ללבנון, ובמיוחד ללבנון הנוצרית, אך אינני יכול להבין את הברית התועלתית שלו עם חיזבאללה – הגנה על מנהיגיו, הפקדת הכנסותיהם בבנקים שלנו, הכנסות שמקורן במסחר באופיום, ושיתוף הפעולה שלו עם משפחת סעדה.


הקשרים שפתח סרקוזי ושמקרון שימר עם קטר גם הם ברורים: צרפת העניקה לה פטורים ממס; היא רכשה את קבוצת הכדורגל פ.ס.ז’ ואת רוב ארמונות היוקרה של צרפת; היא מממנת מלגות לסטודנטים אנטי-ציונים; נציגיה יושבים בדירקטוריונים של האוניברסיטאות שלנו… מדובר במיקרו-מדינה שמגנה ומשלמת למחבלים ברחבי העולם – בוטה ואף מביש.


הקשרים האישיים שטווה עם הקומיקאי הפרובוקטיבי בלאטר שיבשו לחלוטין את שיקול דעתו…


האם הוא איבד את ההיגיון?


הנשיא עמנואל מקרון הביע לאחרונה תמיכה בהכרה במדינה פלסטינית. במבט ראשון, עמדה זו נראית כאילו היא נשענת על עקרונות המשפט הבינלאומי. בפועל, המסמכים המרכזיים – מאמנת מונטווידאו ועד להסכמי אוסלו, דרך ועידת סן רמו – אינם מספקים תמיכה משפטית חד-משמעית לצעד כזה.


מונטווידאו: הקריטריונים לא מתקיימים במלואם

האמנה שאומצה בשנת 1933 מגדירה מהי מדינה: אוכלוסייה קבועה, שטח מוגדר, ממשל אפקטיבי ויכולת לנהל יחסים דיפלומטיים.


במקרה של ערביי פלסטין, ישנן בעיות: הגבולות אינם מוגדרים בצורה יציבה; השליטה מחולקת בין חמאס בעזה לרשות הפלסטינית ביהודה ושומרון. היכולת הדיפלומטית קיימת אך מוגבלת בהיעדר הכרה מלאה באו״ם. במילים אחרות, מונטווידאו אינה סוגרת לחלוטין את הדלת – אך התיק חלש.


הסכמי אוסלו (1993–1995) קובעים בבירור: מעמד הקבע של השטחים ייקבע במשא ומתן בין ישראל לערביי פלסטין. הכרה במדינה חדשה (כאשר ירדן כבר קיימת) לערביי פלסטין ללא הסכם מראש – משמעותה עקיפת רוח אוסלו. ישראל רואה בכך הפרת אמון ועידוד ליוזמות חד-צדדיות שכבר הכשילו ניסיונות שלום בעבר.


ב־1920, ועידת סן רמו העניקה לבריטניה מנדט על ארץ ישראל, עם מטרה ברורה: הקמת בית לאומי לעם היהודי. הזכויות האזרחיות והדתיות של שאר הקהילות הובטחו, אך המסמך לא קבע הקמת מדינה ערבית בשטח זה. שנים ספורות לאחר מכן, הבריטים גרעו חלק מהשטח שיועד ליהודים והקימו את ירדן.

סן רמו: העסקה של המאה


עבור תומכי ישראל, סן רמו נותר בסיס משפטי היסטורי המעניק לגיטימציה לריבונות יהודית על כל שטח המנדט. בקריאתו להכיר במדינה נוספת לערביי פלסטין, מקרון מבצע מהלך פוליטי חזק שימשוך חלק מהדעת הקהל הבינלאומית.


“אין פתרון בר-קיימא ללא הכרה בשתי מדינות”, הכריז ב־2024.


התוצאה: מתיחות עם ישראל, ללא התקדמות ממשית בשטח, ואף נסיגה השנה עם עליית הממשלה השמרנית החדשה.


הכרה צרפתית תעניק משקל פוליטי למאבק הפלסטיני, במיוחד באירופה. אך היא גם עלולה להחריף את היחסים עם ישראל ולסבך את שיתוף הפעולה הבילטרלי בתחומי הביטחון, הכלכלה והמדע.

החוזים – במיוחד בביטחון ובמחקר – בשווי מיליארדי אירו כבר נחתמו, ואין אפשרות לסגת מהם.


מבחינה משפטית, אין כל חובה על צרפת להכיר כיום במדינה חדשה לערביי פלסטין. מבחינה פוליטית, זהו צעד מודע שיכול לשפר את תדמיתו הבינלאומית של מקרון – אך במחיר פגיעה בשותפויות אחרות והגברת האנטישמיות בצרפת, דבר שאינו מתקבל עוד.


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Pourquoi le 15 Août est il férié ? (FR). JBCH N° 228

En France, le 15 août est un jour férié, correspondant à la fête de l'Assomption, qui célèbre, dans la tradition catholique, l'élévation de la Vierge Marie (Myriam) au ciel, corps et âme, à la fin de sa vie terrestre, un dogme proclamé par l'Église catholique en 1950, bien que célébré depuis des siècles.




Dans un pays laïc comme la France, la persistance de ce jour férié peut sembler paradoxale. Voici une analyse des raisons de cette célébration dans un contexte laïc, en respectant votre demande de brièveté tout en explorant le sujet de manière complète,


Sous le Second Empire (1852-1870), Napoléon III a fait du 15 août la fête impériale, en l’honneur de l’anniversaire de Napoléon Iᵉʳ (né le 15 août 1769) et de la fête de l’Assomption. C’était un jour chômé, avec défilés, feux d’artifice et célébrations officielles. Après la chute du Second Empire en 1870, cette date a perdu son statut officiel de fête nationale, remplacée par le 14 juillet en 1880.


La France, bien que laïque depuis depuis la Loi de 1905, est profondément marquée par son héritage catholique. Le 15 août est un jour férié depuis des siècles, remontant à l'époque où l'Église catholique dominait la vie publique. Les jours fériés religieux, comme Noël ou l'Ascension, sont des vestiges de cette histoire, ancrés dans la culture collective.


La laïcité à la française, instaurée par la loi de 1905, garantit la neutralité de l'État vis-à-vis des religions, mais ne supprime pas les pratiques culturelles établies.


Le 15 août, tout comme d'autres fêtes chrétiennes, est resté férié non pas pour imposer une croyance, mais parce qu'il fait partie du patrimoine national.Pourquoi célébrer l'Assomption dans un État laïc ?


Pragmatisme de l'État laïc : La laïcité française n'interdit pas les expressions religieuses dans l'espace public, mais les encadre pour éviter toute domination d'une religion sur l'État. Maintenir le 15 août comme jour férié ne contredit pas ce principe, car il n'impose pas de participation religieuse. L'État conserve ces jours fériés pour des raisons pratiques : ils sont ancrés dans la société, favorisent la cohésion nationale et évitent des tensions inutiles avec les communautés religieuses.


Supprimer ces jours fériés serait politiquement coûteux et peu justifié dans un pays où ils sont largement acceptés comme des moments de repos.


A la Goulette Tunisie, la Procession ...

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel ... 

C'est délicat de témoigner quand on vit à Paris, loin des scènes politiques,

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée

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Conscience et attention : Eikev le Talon ... (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 227

la Paracha Eikev ... " En conséquence ..."  en fait  : "Le Talon, la fin du corps ... 

                            Moïse met en garde le peuple sur la tentation d'oublier,  les erreurs                                          commises comme celle du Veau d'Or, parce que dès l'entrée en Terre                                        Promise, les règles vont changer : plus de Manne, plus d'assistance                                          divine. La leçon exprimée par Moïse est incroyablement juste, c'est un                                    grand bonheur que de la connaître.





                             

                         La paracha Eikev ouvre une question qui est souvent présente dans                         mes pensées :    


                        agit-on dans la vie en espérant un salaire, ...


                         ou agit-on parce que c’est juste, équitable ! 


La Torah semble parfois promettre des bénédictions en échange de l’obéissance, mais elle me murmure aussi que la vraie récompense est de vivre pleinement l’instant présent.  Le Carpe Diem connu par les latinistes . 



Ce n’est pas “faire pour recevoir”, c’est “faire et recevoir dans le même geste”, comme si l’éternité se trouvait déjà là, dans le battement de cœur du présent, et non au bout d’un chemin.



La nourriture et la parole me semblent issues de la même racine : nourrir et dire, c’est intégrer puis offrir. On ne se remplit pas seulement de pain, mais aussi de sens. 


Manger sans conscience, c’est comme parler sans écouter : on avale ou on éjecte, mais rien ne se transforme. 


La cacherout, alors, n’est pas une liste sèche d’interdits, mais un art de discerner : mettre une distance sacrée entre le désir et l’acte, apprendre à dire “non” même à ce qui est à portée de main, pour rester maître de soi.



Isaïe décrit le eved Hachem, le serviteur de Dieu, comme humble et porteur d’une mission universelle. 


J’y vois l’image de celui qui accepte que sa vie n’est pas seulement à lui : il marche pour d’autres, il parle pour d’autres, parfois même il souffre pour d’autres. 


Sa grandeur vient de sa discrétion : il sait qu’il est un maillon dans une chaîne, pas la source de la lumière, mais un miroir qui la reflète.


Quant au passage de témoin, Manitou, Rav Leon Esquenazi, le dit : transmettre sans trahir est un art fragile. C’est accepter que nos enfants ou élèves feront différemment, mais garder vivant l’essentiel.


 Dans Eikev, la Torah rappelle ce travail de mémoire : ne pas oublier qui nous a nourris, ni ce que nous avons reçu.


La ligne du temps n’est pas droite : Comme une spirale, elle se tord à chaque génération, selon les épreuves et les visions nouvelles. Mais tant que l’âme du message reste intacte, la courbe est fidèle.



Finalement, Eikev m’enseigne que la récompense est déjà dans le chemin : manger avec conscience, parler avec intention, marcher avec humilité, transmettre avec fidélité. Ce sont des actes simples, mais ils tordent la ligne du temps vers l’éternité.


Dans Eikev, il est question de mémoire, de fidélité au sens moral, de discernement dans l’action et de refus de se laisser guider uniquement par l’instinct ou la convoitise. 


La cacherout, par exemple, introduit volontairement une “distance” entre le désir et l’acte — distance qui, transposée au monde politique, pourrait représenter la nécessité de réfléchir avant d’agir, même dans la douleur et la colère.


Face à une attaque injuste et sanglante contre des civils, la tentation est grande de ne répondre que par la force brute ou de céder au cycle de la vengeance. 



Mais Eikev rappelle qu’agir en serviteur de Dieu (eved Hachem), c’est aussi rester fidèle à une mission plus haute : défendre la vie, protéger son peuple, mais ne pas perdre son humanité dans le processus.


Le texte biblique insiste aussi sur la mémoire collective : ne pas oublier d’où l’on vient et qui nous a protégés par le passé. 


Pour Israël aujourd’hui, cela peut se traduire par la conscience d’une histoire longue de persécutions et de survie, mais aussi par la responsabilité de ne pas reproduire, même involontairement, les logiques de déshumanisation subies autrefois.


Enfin, Eikev rappelle que la “récompense” n’est pas toujours immédiate : tenir bon moralement et militairement dans un conflit injuste n’apporte pas tout de suite la paix, mais façonne le futur et prépare le passage du témoin aux générations suivantes un thème cher à Manitou.


                              La Transmission  !



Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel ... 

C'est délicat de témoigner quand on vit à Paris, loin des scènes politiques,

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée


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English

Parashat Eikev ... "As a consequence ..."

Moses continues to speak: as a consequence of their fidelity, God will bless Israel. Moses recalls the blessings they have received, namely the exodus from Egypt, the manna, and the fertility of the promised land given to the children of Israel. He warns the people against the temptation to forget, in the midst of this abundance, the One who is its source, and to attribute it to their own strength or merit.

Let the people not imagine that they defeated the Canaanites through their own merit: on the contrary, it is because of the Canaanites’ failings that they paid the price, and it would be the same for Israel if they were to falter.

Parashat Eikev raises a question that often lingers in my thoughts:

Do we act in life expecting a reward,
or do we act because it is just and fair?

The Torah sometimes seems to promise blessings in exchange for obedience, but it also whispers to me that the true reward is to live fully in the present moment. The Carpe Diem known to Latinists.

It is not “doing to receive,” but “doing and receiving in the same gesture,” as if eternity were already there, in the heartbeat of the present, and not at the end of a path.

Food and speech seem to me to stem from the same root: to nourish and to speak is to take in and then offer. One does not fill oneself only with bread, but also with meaning.

Eating without awareness is like speaking without listening: we swallow or expel, but nothing transforms.

Kashrut, then, is not a dry list of prohibitions, but an art of discernment: placing a sacred distance between desire and action, learning to say “no” even to what is within reach, to remain master of oneself.

Isaiah describes the eved Hashem, the servant of God, as humble and bearer of a universal mission.

I see in this the image of one who accepts that their life is not only their own: they walk for others, speak for others, sometimes even suffer for others.

Their greatness comes from their discretion: they know they are a link in a chain, not the source of the light, but a mirror reflecting it.

As for the passing of the torch, Manitou, Rabbi Leon Ashkenazi, said: transmitting without betraying is a fragile art. It is accepting that our children or students will do things differently, while keeping the essence alive.

In Eikev, the Torah emphasizes this work of memory: not forgetting who nourished us or what we have received.

The line of time is not straight: like a spiral, it twists with each generation, shaped by trials and new visions. But as long as the soul of the message remains intact, the curve remains faithful.

Ultimately, Eikev teaches me that the reward is already in the journey: eating with awareness, speaking with intention, walking with humility, transmitting with fidelity. These are simple acts, but they bend the line of time toward eternity.

In Eikev, it is about memory, fidelity to moral values, discernment in action, and refusing to be guided solely by instinct or desire.

Kashrut, for example, deliberately introduces a “distance” between desire and action—a distance that, when applied to the political sphere, could represent the need to reflect before acting, even in pain and anger.

Faced with an unjust and bloody attack on civilians, the temptation is great to respond only with brute force or to succumb to the cycle of vengeance.

But Eikev reminds us that acting as a servant of God (eved Hashem) also means remaining faithful to a higher mission: defending life, protecting one’s people, but not losing one’s humanity in the process.

The biblical text also insists on collective memory: not forgetting where we come from and who protected us in the past.

For Israel today, this can translate into an awareness of a long history of persecution and survival, but also the responsibility not to replicate, even unintentionally, the dehumanizing patterns endured in the past.

Finally, Eikev reminds us that the “reward” is not always immediate: holding firm morally and militarily in an unjust conflict does not immediately bring peace, but it shapes the future and prepares the passing of the torch to the next generations—a theme dear to Manitou.

The Transmission


Espagnol

Parashat Eikev ... "Como consecuencia ..."

Moisés continúa hablando: como consecuencia de su fidelidad, Dios bendecirá a Israel. Moisés recuerda las bendiciones que han recibido, a saber, la salida de Egipto, el maná y la fertilidad de la tierra prometida dada a los hijos de Israel. Advierte al pueblo contra la tentación de olvidar, en medio de esta abundancia, a Aquel que es su fuente, y de atribuírsela a su propia fuerza o mérito.

Que el pueblo no imagine que derrotó a los cananeos por su propio mérito: al contrario, es por sus fallos que pagaron, y lo mismo ocurriría con Israel si fallara.

La parashat Eikev plantea una pregunta que a menudo está presente en mis pensamientos:

¿Actuamos en la vida esperando una recompensa,
o actuamos porque es justo y equitativo?

La Torá a veces parece prometer bendiciones a cambio de la obediencia, pero también me susurra que la verdadera recompensa es vivir plenamente el momento presente. El Carpe Diem conocido por los latinistas.

No se trata de “hacer para recibir”, sino de “hacer y recibir en el mismo gesto”, como si la eternidad ya estuviera ahí, en el latido del presente, y no al final de un camino.

La comida y la palabra me parecen surgir de la misma raíz: nutrir y decir es integrar y luego ofrecer. No nos llenamos solo de pan, sino también de sentido.

Comer sin conciencia es como hablar sin escuchar: tragamos o expulsamos, pero nada se transforma.

El kashrut, entonces, no es una lista seca de prohibiciones, sino un arte de discernimiento: colocar una distancia sagrada entre el deseo y la acción, aprender a decir “no” incluso a lo que está al alcance, para seguir siendo dueños de nosotros mismos.

Isaías describe al eved Hashem, el siervo de Dios, como humilde y portador de una misión universal.

Veo en esto la imagen de quien acepta que su vida no es solo suya: camina por otros, habla por otros, a veces incluso sufre por otros.

Su grandeza proviene de su discreción: sabe que es un eslabón en una cadena, no la fuente de la luz, sino un espejo que la refleja.

En cuanto al paso del testigo, Manitou, el rabino Leon Ashkenazi, dijo: transmitir sin traicionar es un arte frágil. Es aceptar que nuestros hijos o estudiantes harán las cosas de manera diferente, pero mantener vivo lo esencial.

En Eikev, la Torá recuerda este trabajo de memoria: no olvidar quién nos alimentó ni lo que hemos recibido.

La línea del tiempo no es recta: como una espiral, se retuerce con cada generación, moldeada por las pruebas y las nuevas visiones. Pero mientras el alma del mensaje permanezca intacta, la curva sigue siendo fiel.

En última instancia, Eikev me enseña que la recompensa ya está en el camino: comer con conciencia, hablar con intención, caminar con humildad, transmitir con fidelidad. Son actos simples, pero doblan la línea del tiempo hacia la eternidad.

En Eikev, se trata de la memoria, la fidelidad a los valores morales, el discernimiento en la acción y el rechazo a guiarse únicamente por el instinto o el deseo.

El kashrut, por ejemplo, introduce deliberadamente una “distancia” entre el deseo y la acción, una distancia que, trasladada al ámbito político, podría representar la necesidad de reflexionar antes de actuar, incluso en el dolor y la ira.

Frente a un ataque injusto y sangriento contra civiles, la tentación es grande de responder solo con fuerza bruta o de ceder al ciclo de la venganza.

Pero Eikev nos recuerda que actuar como siervo de Dios (eved Hashem) también significa permanecer fiel a una misión más alta: defender la vida, proteger a su pueblo, pero no perder la humanidad en el proceso.

El texto bíblico también insiste en la memoria colectiva: no olvidar de dónde venimos y quién nos protegió en el pasado.

Para Israel hoy, esto puede traducirse en una conciencia de una larga historia de persecución y supervivencia, pero también en la responsabilidad de no reproducir, incluso sin querer, las lógicas de deshumanización sufridas en el pasado.

Finalmente, Eikev recuerda que la “recompensa” no siempre es inmediata: mantenerse firme moral y militarmente en un conflicto injusto no trae la paz de inmediato, pero moldea el futuro y prepara el paso del testigo a las generaciones futuras, un tema querido por Manitou.

La Transmisión


Hébreu

פרשת עקב ... "כתוצאה מכך ..."

משה ממשיך לדבר: כתוצאה מנאמנותם, ה' יברך את ישראל. משה מזכיר את הברכות שקיבלו, כלומר יציאת מצרים, המן, ופוריות הארץ המובטחת שניתנה לבני ישראל. הוא מזהיר את העם מפני הפיתוי לשכוח, בתוך השפע הזה, את המקור שלו, וליחס אותו לכוחם או לזכותם שלהם.

שלא ידמה העם כי ניצח את הכנענים בזכותו: להפך, בשל חטאיהם של הכנענים הם שילמו את המחיר, וכך יהיה גם לישראל אם ייכשל.

פרשת עקב מעלה שאלה שחוזרת לעיתים במחשבותיי:

האם אנו פועלים בחיים בציפייה לשכר,
או שמא אנו פועלים מפני שזה צודק והוגן?

התורה נדמית לעיתים כמבטיחה ברכות בתמורה לציות, אך היא גם לוחשת לי שהשכר האמיתי הוא לחיות במלואו את הרגע הנוכחי. ה-Carpe Diem המוכר ללומדי הלטינית.

זה לא "לעשות כדי לקבל", אלא "לעשות ולקבל באותו מעשה", כאילו הנצח כבר נמצא שם, בדופק של ההווה, ולא בסוף הדרך.

המזון והדיבור נראים לי כנובעים מאותו שורש: להזין ולהגיד זה לקלוט ואז להציע. לא ממלאים את עצמנו רק בלחם, אלא גם במשמעות.

לאכול ללא הכרה זה כמו לדבר בלי להקשיב: בולעים או פולטים, אבל שום דבר לא משתנה.

הכשרות, אם כן, אינה רשימה יבשה של איסורים, אלא אמנות של הבחנה: ליצור מרחק קדוש בין הרצון למעשה, ללמוד לומר "לא" גם למה שנמצא בהישג יד, כדי להישאר אדונים לעצמנו.

ישעיהו מתאר את עבד ה', כענו ונושא שליחות אוניברסלית.

אני רואה בכך את דמותו של מי שמקבל על עצמו שהחיים שלו אינם רק שלו: הוא הולך למען אחרים, מדבר למען אחרים, לעיתים אף סובל למען אחרים.

גדולתו נובעת מענוותו: הוא יודע שהוא חוליה בשרשרת, לא מקור האור, אלא מראה המשקפת אותו.

בנוגע למסירת הלפיד, המניטו, הרב ליאון אשכנזי, אמר: להעביר בלי לבגוד זו אמנות שבירה. זו קבלה של כך שילדינו או תלמידינו יעשו דברים אחרת, תוך שמירה על המהות החיה.

בפרשת עקב, התורה מזכירה את עבודת הזיכרון: לא לשכוח מי הזין אותנו ומה קיבלנו.

קו הזמן אינו ישר: כמו ספירלה, הוא מתפתל בכל דור, מעוצב על ידי ניסיונות וחזונות חדשים. אבל כל עוד נשמת המסר נשארת שלמה, העקומה נשארת נאמנה.

בסופו של דבר, עקב מלמד אותי שהשכר כבר נמצא בדרך: לאכול בהכרה, לדבר בכוונה, ללכת בענווה, להעביר בנאמנות. אלה מעשים פשוטים, אבל הם מכופפים את קו הזמן לעבר הנצח.

בפרשת עקב מדובר על זיכרון, נאמנות לערכים מוסריים, הבחנה במעשה וסירוב להינחה על ידי יצר או תשוקה בלבד.

הכשרות, למשל, מכניסה בכוונה "מרחק" בין הרצון למעשה — מרחק ש, בהשלכה לעולם הפוליטי, יכול לייצג את הצורך לחשוב לפני שפועלים, גם בכאב ובכעס.

מול התקפה לא צודקת ודם על אזרחים, הפיתוי גדול להגיב רק בכוח גס או להיכנע למעגל הנקמה.

אבל עקב מזכירה שפעולה כעבד ה' פירושה גם להישאר נאמן לשליחות גבוהה יותר: להגן על החיים, לשמור על עמו, אבל לא לאבד את האנושיות בתהליך.

הטקסט המקראי מדגיש גם את הזיכרון הקולקטיבי: לא לשכוח מאין באנו ומי שמר עלינו בעבר.

עבור ישראל היום, זה יכול להתבטא במודעות להיסטוריה ארוכה של רדיפות והישרדות, אבל גם באחריות לא לחזור, אפילו שלא במכוון, על דפוסי הדה-הומניזציה שסבלנו מהם בעבר.

לבסוף, עקב מזכירה שה"שכר" אינו תמיד מיידי: לעמוד איתן מבחינה מוסרית וצבאית בסכסוך לא צודק לא מביא שלום מיידי, אך הוא מעצב את העתיד ומכין את מסירת הלפיד לדורות הבאים — נושא יקר למניטו.

המסירה

mercredi 13 août 2025

WEIZMANN : La reconstruction (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 226

Catastrophe à l’Institut Weizmann


Le 15 juin 2025, un missile balistique tiré par l’Iran a directement frappé l’Institut Weizmann de Science à Rehovot, l’un des centres de recherche les plus prestigieux d’Israël et du monde 


Le missile a détruit plusieurs bâtiments – notamment ceux abritant la recherche en sciences de la vie et la chimie – faisant voler en éclats des laboratoires entiers, des milliers d’échantillons précieux et des années de travaux scientifiques  .





Heureusement, aucun blessé n’a été signalé, car l’attaque a eu lieu de nuit, lorsque la majorité des scientifiques étaient absents  . Toutefois, les conséquences sont immenses : environ 45 à 52 laboratoires ont été détruits ou gravement endommagés, paralysant jusqu’à 25 % des activités de l’institut. Le coût estimé des dommages matériels s’élève entre 300 et 700 millions de dollars, ou 1,5 à 2 milliards de shekels  .


Impact humain, scientifique et symbolique


Au-delà des chiffres, c’est un traumatisme collectif qui a frappé la communauté scientifique. Le Professeur Eldad Tzahor décrit la scène comme “une zone de guerre” : partout du verre brisé, des mètres de câbles et d’équipements carbonisés, ainsi que 17 ans de travail réduits à néant  . Des chercheurs ont risqué leur vie pour tenter de sauver des échantillons, notamment en transférant des cellules congelées à –80 °C vers des installations intactes  .


Toutefois, un formidable esprit de résilience s’est manifesté : des collègues du monde entier se sont mobilisés pour venir en aide, et certains laboratoires continuent leurs recherches avec les moyens du bord  . Un exemple remarquable : des scientifiques, hors de portée directe de l’attaque, ont découvert des molécules capables de favoriser la régénération nerveuse, ouvrant des perspectives thérapeutiques majeures  .


Sur le plan symbolique, l’attaque illustre une tendance inquiétante : la militarisation de la science. En frappant une institution mondiale de recherche, l’Iran envoie un message clair : la science devient une cible dans les conflits géopolitiques  .


Commentaire et appel à la solidarité




L’Institut Weizmann n’est pas un simple bâtiment : il incarne la connaissance, l’innovation et l’espoir humain, créant des avancées médicales et technologiques qui bénéficient à tous. En détruisant ses infrastructures, l’attaque vise non seulement un pays ou un peuple, mais le progrès scientifique universel.

Résilience et renaissance Malgré le choc, plusieurs traces d’espoir se dessinent : 

La solidarité internationale s’est rapidement traduite par des promesses de soutien matériel et moral. 
Des équipes ont réinstallé des opérations dans des espaces de fortune pour poursuivre des projets cruciaux, comme ceux sur la leucémie ou la régénération nerveuse  .

Cette attaque contre l’Institut Weizmann est une trahison de notre humanité collective, visant à briser les ponts de la connaissance. Mais elle a aussi réveillé une énergie créatrice et solidaire émouvante. Reconstruire, c’est non seulement restaurer des laboratoires, mais aussi réaffirmer notre confiance en la science, en la paix et en l’avenir. C’est un combat pour préserver un espace où la découverte n’est pas un luxe, mais un pilier pour l’amélioration de la vie sur Terre.


L'Iran a visé intentionnellement ce bâtiment, c'est la volonté de Clercs  et de ses sbires au service d'un super Mollah de faire retourner le monde de plusieurs siècles ... Le danger pour eux, c'est le Savoir et sa transmission.

Relever le défi collectif : Pour reconstruire, l’Institut aura besoin de ressources considérables  , Financements publics et privés (gouvernement, fondations, philanthropes), Mobilisation internationale des institutions académiques partenaires, des fondations scientifiques et des citoyens du monde.


Dons Weizmann
Dons Weizmann          (Cliquez et demandez le CERFA)

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel ... 

C'est délicat de témoigner quand on vit à Paris, loin des scènes politiques,

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée


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ENGLISH


Catastrophe at the Weizmann Institute


On June 15, 2025, a ballistic missile launched by Iran directly struck the Weizmann Institute of Science in Rehovot, one of the most prestigious research centers in Israel and in the world.


The missile destroyed several buildings — notably those housing research in life sciences and chemistry — shattering entire laboratories, thousands of precious samples, and years of scientific work.


Fortunately, no injuries were reported, as the attack took place at night when most scientists were absent. However, the consequences are immense: approximately 45 to 52 laboratories were destroyed or severely damaged, paralyzing up to 25% of the institute’s activities. The estimated cost of material damage is between 300 and 700 million dollars, or 1.5 to 2 billion shekels.


Human, scientific, and symbolic impact


Beyond the figures, this is a collective trauma for the scientific community. Professor Eldad Tzahor described the scene as “a war zone”: broken glass everywhere, meters of burned cables and equipment, and 17 years of work reduced to nothing. Researchers risked their lives trying to save samples, notably transferring frozen cells at –80°C to intact facilities.


Yet, a remarkable spirit of resilience emerged: colleagues from around the world mobilized to help, and some laboratories continue their research with whatever means available. One remarkable example: scientists beyond the direct reach of the attack discovered molecules capable of promoting nerve regeneration, opening major therapeutic perspectives.


Symbolically, the attack illustrates a worrying trend: the militarization of science. By striking a global research institution, Iran sends a clear message — science has become a target in geopolitical conflicts.


Commentary and call for solidarity


The Weizmann Institute is not just a building: it embodies knowledge, innovation, and human hope, creating medical and technological advances that benefit everyone. By destroying its infrastructure, the attack targets not only a country or a people but universal scientific progress.


Resilience and rebirth

Despite the shock, signs of hope have emerged:

  • International solidarity quickly translated into promises of material and moral support.

  • Teams have set up operations in makeshift spaces to pursue crucial projects, such as leukemia research or nerve regeneration studies.


This attack against the Weizmann Institute is a betrayal of our collective humanity, aiming to break the bridges of knowledge. But it has also awakened a moving creative and united energy. Rebuilding is not only about restoring laboratories but also about reaffirming our trust in science, peace, and the future. It is a fight to preserve a space where discovery is not a luxury but a pillar for improving life on Earth.


Meeting the collective challenge: To rebuild, the Institute will need considerable resources:

  • Public and private funding (government, foundations, philanthropists)

  • International mobilization of partner academic institutions, scientific foundations, and citizens of the world


Weizmann Donations

Weizmann Donations


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ESPAÑOL


Catástrofe en el Instituto Weizmann


El 15 de junio de 2025, un misil balístico lanzado por Irán golpeó directamente el Instituto Weizmann de Ciencias en Rehovot, uno de los centros de investigación más prestigiosos de Israel y del mundo.


El misil destruyó varios edificios —en particular aquellos dedicados a la investigación en ciencias de la vida y química—, haciendo añicos laboratorios enteros, miles de muestras valiosas y años de trabajo científico.


Afortunadamente, no se reportaron heridos, ya que el ataque ocurrió de noche, cuando la mayoría de los científicos no estaban presentes. Sin embargo, las consecuencias son enormes: aproximadamente entre 45 y 52 laboratorios fueron destruidos o gravemente dañados, paralizando hasta el 25% de las actividades del instituto. El coste estimado de los daños materiales se sitúa entre 300 y 700 millones de dólares, o 1.500 a 2.000 millones de shekels.


Impacto humano, científico y simbólico


Más allá de las cifras, se trata de un trauma colectivo para la comunidad científica. El profesor Eldad Tzahor describió la escena como “una zona de guerra”: vidrios rotos por todas partes, metros de cables y equipos carbonizados, y 17 años de trabajo reducidos a nada. Investigadores arriesgaron sus vidas para salvar muestras, trasladando células congeladas a –80°C a instalaciones intactas.


Sin embargo, surgió un formidable espíritu de resiliencia: colegas de todo el mundo se movilizaron para ayudar, y algunos laboratorios continúan sus investigaciones con los medios disponibles. Un ejemplo notable: científicos fuera del alcance directo del ataque descubrieron moléculas capaces de favorecer la regeneración nerviosa, abriendo importantes perspectivas terapéuticas.


En el plano simbólico, el ataque ilustra una tendencia preocupante: la militarización de la ciencia. Al golpear una institución global de investigación, Irán envía un mensaje claro: la ciencia se convierte en un objetivo en los conflictos geopolíticos.


Comentario y llamado a la solidaridad


El Instituto Weizmann no es solo un edificio: encarna el conocimiento, la innovación y la esperanza humana, creando avances médicos y tecnológicos que benefician a todos. Al destruir sus infraestructuras, el ataque apunta no solo a un país o un pueblo, sino al progreso científico universal.


Resiliencia y renacimiento

A pesar del impacto, se perfilan señales de esperanza:

  • La solidaridad internacional se tradujo rápidamente en promesas de apoyo material y moral.

  • Equipos reanudaron operaciones en espacios improvisados para continuar proyectos cruciales, como los estudios sobre la leucemia o la regeneración nerviosa.


Este ataque contra el Instituto Weizmann es una traición a nuestra humanidad colectiva, buscando romper los puentes del conocimiento. Pero también ha despertado una conmovedora energía creativa y solidaria. Reconstruir no es solo restaurar laboratorios, sino reafirmar nuestra confianza en la ciencia, la paz y el futuro. Es una lucha por preservar un espacio donde el descubrimiento no es un lujo, sino un pilar para mejorar la vida en la Tierra.

el desafío colectivo: Para reconstruir, el Instituto necesitará recursos considerables:

  • Financiación pública y privada (gobierno, fundaciones, filántropos)

  • Movilización internacional de instituciones académicas asociadas, fundaciones científicas y ciudadanos del mundo




Dons Weizmann (click)

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עברית (Hébreu)


אסון במכון ויצמן


ב־15 ביוני 2025, טיל בליסטי ששוגר מאיראן פגע ישירות במכון ויצמן למדע ברחובות, אחד ממרכזי המחקר היוקרתיים ביותר בישראל ובעולם.


הטיל החריב כמה מבנים — במיוחד כאלה שבהם התבצעה מחקר במדעי החיים וכימיה — והשמיד מעבדות שלמות, אלפי דגימות יקרות ושנים של עבודה מדעית.


למרבה המזל, לא דווח על נפגעים, שכן המתקפה התרחשה בלילה, כאשר רוב המדענים לא היו במקום. עם זאת, ההשלכות עצומות: כ־45 עד 52 מעבדות נהרסו או ניזוקו קשות, מה ששיתק עד 25% מהפעילות של המכון. עלות הנזק החומרי מוערכת ב־300 עד 700 מיליון דולר, או 1.5 עד 2 מיליארד שקלים.


השפעה אנושית, מדעית וסמלית


מעבר לנתונים, מדובר בטראומה קולקטיבית לקהילה המדעית. פרופ’ אלדד צחור תיאר את המראה כ”אזור מלחמה”: זכוכיות מנופצות בכל מקום, עשרות מטרים של כבלים וציוד שרוף, ו־17 שנות עבודה שנמחקו בן־לילה. חוקרים סיכנו את חייהם בניסיון להציל דגימות, בין היתר על ידי העברת תאים קפואים בטמפרטורה של °C80- למתקנים שלא נפגעו.


עם זאת, רוח אדירה של חוסן ניכרה: עמיתים מכל רחבי העולם התגייסו לעזור, וחלק מהמעבדות ממשיכות במחקר באמצעים מאולתרים. דוגמה בולטת: מדענים שלא היו בטווח הישיר של המתקפה גילו מולקולות שיכולות לעודד התחדשות עצבים, מה שפותח אפשרויות טיפוליות חשובות.


ברמה הסמלית, המתקפה ממחישה מגמה מדאיגה: הצבאיות של המדע. בפגיעה במוסד מחקר בעל מעמד עולמי, איראן שולחת מסר ברור — המדע הופך ליעד בסכסוכים גיאופוליטיים.


הערה וקריאה לסולידריות


מכון ויצמן אינו רק מבנה: הוא מגלם ידע, חדשנות ותקווה אנושית, ויוצר פריצות דרך רפואיות וטכנולוגיות שמועילות לכולם. בהרס התשתיות שלו, המתקפה מכוונת לא רק כלפי מדינה או עם, אלא כלפי ההתקדמות המדעית האוניברסלית.


חוסן ולידה מחדש

למרות ההלם, ניכרות נקודות אור:

  • הסולידריות הבינלאומית התבטאה במהירות בהבטחות לתמיכה חומרית ומוראלית.

  • צוותים הקימו מחדש פעילות במתקנים זמניים כדי להמשיך פרויקטים חיוניים, כמו מחקר בלוקמיה או התחדשות עצבים.


המתקפה על מכון ויצמן היא בגידה באנושיות המשותפת שלנו, ניסיון לשבור את גשרי הידע. אך היא גם עוררה אנרגיה יצירתית ומלכדת מרגשת. השיקום אינו רק שחזור מעבדות, אלא חיזוק האמון שלנו במדע, בשלום ובעתיד. זהו מאבק לשימור מרחב שבו גילוי אינו מותרות, אלא בסיס לשיפור החיים על פני כדור הארץ.


האתגר המשותף: כדי לשקם, המכון יצטרך משאבים רבים:

  • מימון ציבורי ופרטי (ממשלה, קרנות, פילנתרופים)

  • התגייסות בינלאומית של מוסדות אקדמיים שותפים, קרנות מדעיות ואזרחי העולם


תרומות למכון ויצמן

תרומות למכון ויצמן

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