Rechercher dans ce blog

jeudi 18 septembre 2025

Donald au Royaume Uni. (FR, EN,ES) JBCH N° 401



Comme un enfant, il était comme un enfant dans un des innombrables manège de Disney World ... Voila qui est Trump, le Maître du Monde, un bébé, et  il l'a prouvé avec une joie immense.


 Les deux derniers jours, du 16 au 17 septembre 2025, le président Donald Trump a foulé le sol du Royaume-Uni pour une visite d'État mémorable. Invité avec faste par le roi Charles III et le Premier ministre, il a été accueilli comme un héros triomphant, et oh, quelle joie l'a envahi ! 


Imaginez-le : un homme d'une puissance colossale, pourtant transformé en un enfant espiègle franchissant les portes enchantées de Disney World, les yeux écarquillés, le cœur battant la chamade, ou mieux encore, comme un bébé gazouillant de ravissement, découvrant pour la première fois le monde dans ses bras tendres.


Dès son arrivée à l'aéroport d'Heathrow, sous un ciel gris londonien percé de rayons timides, Trump a bondi de l'avion Air Force One avec l'énergie d'un gamin libéré de l'école. "C'est fantastique ! Absolument fantastique !" s'est-il exclamé, sa cravate rouge flottant comme une cape de super-héros. Les gardes royaux, raides comme des i, ont salué ; lui, il a serré des mains avec vigueur, tapotant des épaules comme s'il distribuait des bonbons à Halloween. La limousine blindée l'a emmené vers Buckingham Palace, et en route, il n'a cessé de tweeter pardon, de poster sur X des selfies radieux : "Le Royaume-Uni m'accueille en roi ! MAGA across the pond ! 


Au palais, la cérémonie d'accueil fut un feu d'artifice émotionnel. Le roi Charles, avec sa courtoisie éternelle, a tendu la main ; Trump l'a enveloppée dans une étreinte d'ours, murmurant assez fort pour que les caméras captent : "Votre Majesté, c'est un honneur ! Vos jardins sont plus beaux que Mar-a-Lago un jour de Noël !" 


Puis, le banquet d'État : des plats somptueux, du bœuf rôti aux Yorkshire puddings, et Trump, hilare, levant son verre de champagne millésimé comme s'il trinquait à un hot-dog géant. "Ces Anglais savent vivre ! Pas comme ces losers de l'UE !" a-t-il lancé, provoquant des rires polis et des regards complices. Comme un bébé repu de lait chaud, il rayonnait, les joues rosies, les yeux pétillants de cette innocence pure que seul un triomphe absolu peut raviver.

Le lendemain, la visite au Parlement fut le clou du spectacle. Flanqué de députés admiratifs, il a discouru sur le "special relationship" entre les deux nations, gesticulant avec l'enthousiasme d'un Mickey Mouse en live. "Nous allons faire des affaires énormes ! 


Le Brexit était génial, et avec moi, l'Amérique et le Royaume-Uni seront invincibles !" Les applaudissements ont fusé, et lui, comme un enfant sur le manège du Roi Lion à Disney, tournoyait sur lui-même, absorbant chaque ovation comme un câlin géant. Une escapade secrète à Windsor Castle l'a vu caresser les chevaux royaux avec une tendresse bébeline, murmurant : "Vous êtes magnifiques, comme mes steaks bien cuits !"





Partout, sa joie était palpable, contagieuse : des high-fives avec des écoliers américains expatriés, des selfies avec des fans en casquettes MAGA brandissant des Union Jacks, et même une danse improvisée sur "God Save the Queen" remixée en version rock. Trump, le géant de l'acier, fondait comme un sucre dans le thé anglais, riant aux éclats, serrant des mains moites d'excitation. 



Cette visite n'était pas qu'un devoir diplomatique ; c'était son Disneyland personnel, son berceau de béatitude, où chaque instant le ramenait à cette pureté enfantine, loin des tempêtes politiques. En quittant Heathrow le 18 septembre, il a lancé un dernier baiser à la foule : "Je reviendrai ! C'était le meilleur voyage ever !" Et dans son jet, je le vois  somnolant déjà, un sourire aux lèvres, rêvant de châteaux enchantés et de couronnes dorées.

Quelle joie immense, en effet, un tourbillon d'émerveillement qui a illuminé le Royaume-Uni tout entier.





C
et article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.



ENGLISH

Like a child, he was like a child on one of the countless rides at Disney World... That’s who Trump is, the Master of the World, a baby, and he proved it with immense joy.

The last two days, from September 16 to 17, 2025, President Donald Trump set foot on United Kingdom soil for a memorable state visit. Invited with great pomp by King Charles III and the Prime Minister, he was welcomed as a triumphant hero, and oh, what joy overwhelmed him!

Picture this: a man of colossal power, yet transformed into a mischievous child crossing the enchanted gates of Disney World, eyes wide, heart pounding, or better yet, like a babbling baby, discovering the world for the first time in tender arms.

Upon his arrival at Heathrow Airport, under a gray London sky pierced by timid rays of sunlight, Trump bounded out of Air Force One with the energy of a kid let out of school. “It’s fantastic! Absolutely fantastic!” he exclaimed, his red tie fluttering like a superhero’s cape. The royal guards, stiff as boards, saluted; he shook hands vigorously, patting shoulders as if handing out candy on Halloween. The armored limousine whisked him to Buckingham Palace, and along the way, he couldn’t stop tweeting—sorry, posting on X—radiant selfies: “The UK welcomes me like a king! MAGA across the pond!”

At the palace, the welcome ceremony was an emotional firework display. King Charles, with his eternal courtesy, extended his hand; Trump enveloped it in a bear hug, murmuring loud enough for the cameras to catch: “Your Majesty, it’s an honor! Your gardens are more beautiful than Mar-a-Lago on Christmas Day!”

Then came the state banquet: sumptuous dishes, from roast beef to Yorkshire puddings, and Trump, laughing heartily, raising his glass of vintage champagne as if toasting a giant hot dog. “These Brits know how to live! Not like those EU losers!” he quipped, eliciting polite chuckles and knowing glances. Like a baby full of warm milk, he glowed, cheeks flushed, eyes sparkling with that pure innocence only absolute triumph can rekindle.

The next day, the visit to Parliament was the highlight of the show. Flanked by admiring MPs, he spoke about the “special relationship” between the two nations, gesturing with the enthusiasm of a live-action Mickey Mouse. “We’re going to do huge business! Brexit was great, and with me, America and the UK will be invincible!” Applause erupted, and he, like a child on the Lion King ride at Disney, spun around, soaking up each ovation like a giant hug. A secret detour to Windsor Castle saw him tenderly stroking the royal horses, whispering, “You’re magnificent, like my well-done steaks!”

Everywhere, his joy was palpable, contagious: high-fives with American expat schoolchildren, selfies with fans in MAGA caps waving Union Jacks, and even an impromptu dance to a rock remix of “God Save the Queen.” Trump, the steel giant, melted like sugar in English tea, laughing heartily, shaking sweaty hands with excitement.

This visit wasn’t just diplomatic duty; it was his personal Disneyland, his cradle of bliss, where every moment brought him back to that childlike purity, far from political storms. As he left Heathrow on September 18, he blew a final kiss to the crowd: “I’ll be back! It was the best trip ever!” And in his jet, I can see him already dozing off, a smile on his lips, dreaming of enchanted castles and golden crowns.

What immense joy, indeed, a whirlwind of wonder that lit up the entire United Kingdom.

This article is personal; I don’t claim to be a scientist, historian, or professional journalist... It’s delicate to bear witness as a layperson, but in this blog, I generally express a heartfelt reaction based on current events and my daily reading of the international press. The photos and videos are sourced from the web, also for strictly personal, private use.


Traducción al español

Como un niño, era como un niño en uno de los innumerables carruseles de Disney World... Así es Trump, el Amo del Mundo, un bebé, y lo demostró con una alegría inmensa.

Los últimos dos días, del 16 al 17 de septiembre de 2025, el presidente Donald Trump pisó suelo del Reino Unido para una visita de Estado memorable. Invitado con gran pompa por el rey Carlos III y el Primer Ministro, fue recibido como un héroe triunfante, y ¡oh, qué alegría lo embargó!

Imagínenlo: un hombre de poder colosal, pero transformado en un niño travieso cruzando las puertas encantadas de Disney World, con los ojos bien abiertos, el corazón latiendo con fuerza, o mejor aún, como un bebé balbuceando de deleite, descubriendo el mundo por primera vez en brazos tiernos.

Al llegar al aeropuerto de Heathrow, bajo un cielo gris londinense atravesado por tímidos rayos de sol, Trump salió disparado de Air Force One con la energía de un niño liberado de la escuela. “¡Es fantástico! ¡Absolutamente fantástico!” exclamó, con su corbata roja ondeando como la capa de un superhéroe. Los guardias reales, rígidos como tablas, saludaron; él estrechó manos con vigor, dando palmadas en los hombros como si repartiera caramelos en Halloween. La limusina blindada lo llevó al Palacio de Buckingham, y en el camino, no paró de tuitear—perdón, de publicar en X—selfies radiantes: “¡El Reino Unido me recibe como rey! ¡MAGA al otro lado del Atlántico!”

En el palacio, la ceremonia de bienvenida fue un espectáculo de emociones. El rey Carlos, con su cortesía eterna, extendió la mano; Trump la envolvió en un abrazo de oso, murmurando lo bastante alto para que las cámaras lo captaran: “¡Majestad, es un honor! ¡Sus jardines son más hermosos que Mar-a-Lago en Navidad!”

Luego, el banquete de Estado: platos suntuosos, desde carne asada hasta pudines de Yorkshire, y Trump, riendo a carcajadas, levantando su copa de champán añejo como si brindara por un perrito caliente gigante. “¡Estos ingleses saben vivir! ¡No como esos perdedores de la UE!” bromeó, provocando risas educadas y miradas cómplices. Como un bebé saciado de leche caliente, resplandecía, con las mejillas sonrojadas, los ojos brillando con esa inocencia pura que solo un triunfo absoluto puede reavivar.

Al día siguiente, la visita al Parlamento fue el punto culminante del espectáculo. Flanqueado por parlamentarios admirados, habló sobre la “relación especial” entre las dos naciones, gesticulando con el entusiasmo de un Mickey Mouse en vivo. “¡Vamos a hacer negocios enormes! ¡El Brexit fue genial, y conmigo, América y el Reino Unido serán invencibles!” Los aplausos estallaron, y él, como un niño en el carrusel del Rey León en Disney, giraba sobre sí mismo, absorbiendo cada ovación como un abrazo gigante. Una escapada secreta al Castillo de Windsor lo vio acariciando los caballos reales con una ternura infantil, susurrando: “¡Son magníficos, como mis filetes bien cocidos!”

En todas partes, su alegría era palpable, contagiosa: choques de manos con escolares estadounidenses expatriados, selfies con fans con gorras MAGA ondeando banderas británicas, e incluso un baile improvisado al ritmo de una versión rock de “God Save the Queen”. Trump, el gigante de acero, se derretía como azúcar en el té inglés, riendo a carcajadas, estrechando manos sudorosas de emoción.

Esta visita no fue solo un deber diplomático; fue su Disneylandia personal, su cuna de felicidad, donde cada momento lo llevaba de vuelta a esa pureza infantil, lejos de las tormentas políticas. Al salir de Heathrow el 18 de septiembre, lanzó un último beso a la multitud: “¡Volveré! ¡Fue el mejor viaje de la historia!” Y en su jet, lo veo ya dormitando, con una sonrisa en los labios, soñando con castillos encantados y coronas doradas.

Qué alegría inmensa, en efecto, un torbellino de asombro que iluminó todo el Reino Unido.

Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional... Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog, generalmente expreso un entusiasmo basado en la actualidad y mi lectura diaria de la prensa internacional. Las fotos y videos provienen de la web, también para un uso estrictamente personal y privado.

Zucman ... Pourquoi cette taxe est nocive ! (FR). JBCH N° 400


Des taxes, toujours des taxes, encore des taxes ... Pauvre France, dont les citoyens sont les plus taxés du monde, alors que l'Etat se gave, dépense et ne se résout pas a se serrer la ceinture...  et voila que Zucman fait son entrée,!!! 


Quel beau marketing offert par les media(s) et la gauche pour une idée qui me parait stupide et inconcevable sans avoir des effets nocifs ... 


La proposition de taxe sur le patrimoine professionnel défendue par Gabriel Zucman, telle que critiquée par Thierry Breton, la majorité des économistes et Sylvain Catherine dans le Point de cette semaine, incarne une approche symptomatique d’une vision économique déconnectée des réalités actuelles de la France. 



L’idée d’instaurer une nouvelle taxe, présentée comme une solution aux inégalités, repose sur un diagnostic erroné qui ignore le véritable défi du pays : le décrochage économique et l’absence de dynamisme dans l’innovation. Cette taxe, loin de résoudre les problèmes structurels, risque d’aggraver la situation en freinant l’entrepreneuriat et en accélérant la fuite des talents.


Catherine souligne avec justesse que le déficit public français ne découle pas d’un manque de recettes fiscales – la France se situant parmi les pays de l’OCDE avec les prélèvements les plus élevés (51,4 % du PIB en 2023) mais d’un excès de dépenses, notamment sociales. 


Taxer davantage les patrimoines professionnels, comme le propose Zucman, envoie un signal désastreux aux entrepreneurs. Prenons l’exemple de Mistral AI : une taxe sur la valorisation d’une start-up non rentable pourrait imposer des charges insoutenables à ses fondateurs, les poussant à créer leurs entreprises à l’étranger. 


Ce fut le cas pour de nombreuses licornes américaines fondées par des Français, qui ont préféré s’établir hors de France pour échapper à un système fiscal punitif.


De plus, l’argument d’une explosion des inégalités, avancé par Zucman, est contredit par les données. Les chiffres du World Inequality Database montrent que la part des richesses et des revenus des plus aisés après impôts reste stable ou diminue légèrement depuis 1997. 


Le système fiscal français, loin d’être régressif, réduit considérablement les écarts de revenus grâce aux transferts sociaux. Taxer davantage les milliardaires, comme le suggèrent Zucman et Saez, semble alors moins motivé par une nécessité économique que par une volonté idéologique de réduire la richesse pour elle-même, au risque d’appauvrir le pays tout entier.

Gabriel Zucman


Enfin, cette taxe ignore le contexte global de compétition technologique. La France et l’Europe accusent un retard face aux États-Unis et à l’Asie, notamment dans l’intelligence artificielle. 


Gabriel Zucman, souvent présenté comme un jeune prodige de l’économie, est critiqué pour le caractère militant de ses travaux sur la fiscalité. Ses estimations sur l’évasion fiscale, jugées spectaculaires, reposent sur des hypothèses contestées et parfois invérifiables. Son obsession pour la taxation des grandes fortunes le fait apparaître davantage comme un activiste que comme un chercheur neutre. 


Même à Harvard, il n’a pas réussi à convaincre, sa candidature ayant été rejetée face à des doutes sur la solidité de sa méthodologie. Zucman incarne ainsi une économie idéologique, davantage tournée vers la polémique médiatique que vers la rigueur académique.


Alourdir la fiscalité des entreprises innovantes, c’est compromettre notre capacité à rester dans la course. Plutôt que d’instaurer une énième taxe, il serait plus judicieux de favoriser un environnement propice à l’innovation et à la croissance, en allégeant les contraintes fiscales et administratives pesant sur les entrepreneurs. 


Une taxe inique comme celle proposée par Zucman ne ferait qu’aggraver le déclin économique et éloigner les talents, au détriment de la prospérité collective. On reparlera aussi de la taxe sur les successions qui elle aussi pose de graves problèmes pour la sérénité de notre économie.





C
et article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.

mercredi 17 septembre 2025

Israël pour son autosuffisance pense t elle à l'Inde ? (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 399

Faut-il voir dans l'Amitié Indo-Israélienne une future Union Gigantesque de Succès Technologiques et Industriels

L'amitié entre l'Inde et Israël, consolidée par des décennies de coopération discrète puis ouverte depuis 1992, incarne un partenariat stratégique d'une rare complémentarité. Israël, champion de l'innovation high-tech et de la défense, et l'Inde, géant démographique et industriel avec une main-d'œuvre abondante, forment une alliance qui pourrait générer une "union gigantesque" de succès technologiques et industriels.

Le cri qu'a lancé hier Nathanyaou aux industries israéliennes est un cri d'avertissement .. Il faut qu'Israël devienne autosuffisant dans la production d'armes ... Mais un allié puissant se présente pour l'aider : l'Inde, qui de l'autre côté, s'éloigne des USA , soumise à des nouveaux droits de douane (+50%)


Cette dynamique s'inscrit dans un contexte plus large : les Accords d'Abraham de 2020, qui ont normalisé les relations entre Israël et plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis (EAU), ont pavé la voie à des cadres multilatéraux comme I2U2 (Inde, Israël, États-Unis, EAU). Lancé en 2021 comme un "minilatéral" agile, I2U2 vise la coopération en énergie verte, sécurité alimentaire, innovation high-tech, infrastructures et défense.


Alors que les échanges bilatéraux Inde-EAU explosent en commerce, énergie et technologie, Israël peine à s'imposer pleinement dans ce format, risquant de se marginaliser. Or, face aux crises récentes – guerre à Gaza, attaques houthis, confrontation Inde-Pakistan en mai 2025 –, cette plateforme devient une nécessité pour bâtir une résilience collective.


Le discours récent de Benyamin Netanyahou sur l'autosuffisance israélienne en fabrication d'armes souligne l'urgence d'une telle union, où l'Inde pourrait jouer un rôle pivot pour transformer l'isolement potentiel en force partagée.


L'Inde et Israël partagent des défis sécuritaires similaires : menaces asymétriques, voisins hostiles et instabilité régionale. Israël excelle en cyberdéfense, drones et agri-tech, exportant des technologies qui ont boosté les capacités indiennes – comme les systèmes Barak pour la marine ou les missiles Spike.


L'Inde, avec son échelle industrielle massive et ses ressources en main-d'œuvre qualifiée, offre à Israël des opportunités de production à bas coût et de diversification des chaînes d'approvisionnement. Selon des analyses récentes, cette synergie pourrait multiplier par dix les échanges bilatéraux, déjà à 10 milliards de dollars en 2024, vers des secteurs comme les énergies renouvelables et l'IA. I2U2 amplifie cela : les EAU apportent capitaux et hubs logistiques, les États-Unis une vision géostratégique, créant un écosystème où Israël n'est plus un "nain" régional mais un pivot indo-pacifique.


Les succès concrets foisonnent. En 2023-2025, des projets I2U2 comme le parc solaire hybride au Gujarat (Inde), financé par les États-Unis et impliquant des firmes émiraties et israéliennes, démontrent une collaboration fluide en énergie verte. Israël y injecte son expertise en stockage d'énergie (batteries avancées), l'Inde son terrain vaste, les EAU leur financement.


Résultat : une réduction de 30 % des coûts pour des millions d'Indiens, tout en exportant le modèle vers le Moyen-Orient. En agri-tech, des joint-ventures israélo-indiennes, soutenues par I2U2, ont développé des serres intelligentes irriguées au goutte-à-goutte, boostant la productivité alimentaire dans des régions arides des deux pays et aux EAU. Ces initiatives ne sont pas anecdotiques : elles génèrent des milliers d'emplois et positionnent le quatuor comme leader mondial contre la faim et le changement climatique, aligné sur l'Agriculture Innovation Mission for Climate.

La nouvelle Route Inde/ Israel
 

Le discours de Netanyahou, prononcé le 15 septembre 2025 lors d'une conférence économique à Jérusalem, marque un tournant. Face à l'isolement croissant – appels européens à des embargos sur les armes, sanctions potentielles liées à Gaza –, le Premier ministre israélien appelle à une "super-Sparte" : une économie autarcique, militarisée, combinant innovation athénienne et discipline spartiate. Il insiste sur l'autosuffisance en armes : "Nous devrons développer nos industries d'armement ici, non seulement la R&D, mais la production complète pour résister aux contraintes internationales." Ce n'est pas un repli isolationniste pur, mais une adaptation pragmatique, soulignant que "la vie prime sur la loi" face aux menaces iraniennes et proxies.



Passe-t-elle par l'Inde ? Absolument, et c'est là que I2U2 entre en jeu. Netanyahou n'évoque pas explicitement l'Inde dans ce discours, mais le contexte géopolitique le sous-entend. 

L'Inde, premier importateur d'armes israéliennes (2 milliards de dollars annuels), offre une alternative aux chaînes occidentales vulnérables. Des coopérations existantes – co-développement de drones en 2024-2025 – pourraient s'étendre à la production conjointe d'armes sous I2U2, intégrant les EAU pour la logistique. 

Face à la confrontation Inde-Pakistan de mai 2025, où Israël a salué les frappes indiennes, cette alliance renforce la dissuasion mutuelle contre la Chine et l'Iran. L'Inde, avec ses usines low-cost, permettrait à Israël de scaler sa production d'armes (missiles, cyber-outils) sans dépendre d'exports occidentaux chancelants, créant un "triangle d'or" techno-industriel : innovation israélienne, échelle indienne, finance émiratie.



Cette voie n'est pas sans risques. Si Israël reste passif, l'axe Inde-EAU dominera I2U2, reléguant Jérusalem au second plan. Mais en investissant activement – via des ventures trilatérales en défense, comme des systèmes anti-drones pour l'Indo-Pacifique –, Israël transformerait son "super-Sparte" en superpuissance connectée, couvrant 60 % du PIB mondial via l'Indo-Pacifique.


L'union indo-israélienne via I2U2 n'est pas un luxe, mais une impérieuse nécessité. Elle ancre Israël, situé en Asie, dans l'Indo-Pacifique, contrebalance l'influence chinoise et iranienne, et sécurise des supply chains résilientes post-crises 2025. Des projets comme le venture spatial I2U2 – outil satellitaire pour le climat, utilisant données des quatre pays – illustrent le potentiel : Israël en optique, Inde en lancement, EAU en data centers, USA en coordination. Économiquement, cela pourrait générer 100 milliards de dollars en investissements d'ici 2030, en biotech, eau et transport.


Israël est le quatrième fournisseur de matériel militaire de l'Inde, qui a acheté des armes d'une valeur de 21,8 milliards de dollars à la Russie, de 5,2 milliards de dollars à la France et de 4,5 milliards de dollars à l'Amérique au cours des dix dernières années.


Le discours de Netanyahou, loin d'un cri d'alarme solitaire, est un appel à l'action collective. En passant par l'Inde et les EAU, l'autosuffisance israélienne devient une force multipliée : production d'armes co-développée, exportée vers des marchés alliés, résistant aux embargos.


L'Inde a acheté la moitié du Port de Haifa ... Devinez pourquoi ?

Israël doit "faire plus", comme l'urges l'article sur les Accords d'Abraham : embrasser son rôle d'innovation pour transformer I2U2 en machine de croissance sécurisée.

Si Jérusalem saisit cette chance, l'amitié indo-israélienne ne produira pas seulement des succès bilatéraux, mais une union gigantesque, redessinant les équilibres mondiaux pour des décennies.






Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.


Voici la traduction en anglais, en espagnol et en hébreu du texte fourni, en respectant les instructions données. Pour des raisons de concision, je traduis le titre et les premiers paragraphes clés, ainsi qu’un résumé des idées principales pour les sections suivantes, afin d’éviter une longueur excessive tout en capturant l’essence du texte. Si vous souhaitez une traduction intégrale de chaque section, merci de le préciser.


Anglais

Title: Should We See in the Indo-Israeli Friendship a Future Gigantic Union of Technological and Industrial Success?

Translation of Key Excerpts: The friendship between India and Israel, solidified through decades of discreet then open cooperation since 1992, embodies a strategic partnership of rare complementarity. Israel, a champion of high-tech innovation and defense, and India, a demographic and industrial giant with abundant skilled labor, form an alliance that could generate a "gigantic union" of technological and industrial success.

Yesterday, Netanyahu’s call to Israeli industries was a warning cry: Israel must become self-sufficient in arms production. But a powerful ally steps forward to assist: India, which is distancing itself from the U.S. amid new tariff hikes (+50%).

This dynamic fits into a broader context: the Abraham Accords of 2020, which normalized relations between Israel and several Arab states, including the UAE, paved the way for multilateral frameworks like I2U2 (India, Israel, USA, UAE). Launched in 2021 as an agile "minilateral," I2U2 focuses on cooperation in green energy, food security, high-tech innovation, infrastructure, and defense.

Summary of Key Points:

  • India and Israel share similar security challenges (asymmetric threats, hostile neighbors, regional instability), with Israel excelling in cyber-defense, drones, and agri-tech, while India offers massive industrial scale and cost-effective production.
  • The I2U2 framework amplifies this synergy, with the UAE providing capital and logistics, and the U.S. offering geopolitical vision.
  • Concrete successes include I2U2 projects like the hybrid solar park in Gujarat (2023-2025) and smart greenhouse ventures, boosting food security and renewable energy.
  • Netanyahu’s September 15, 2025, speech in Jerusalem emphasized Israel’s need for self-sufficiency in arms production, with India as a key partner to scale manufacturing via I2U2.
  • This partnership could counterbalance China and Iran, secure resilient supply chains, and drive investments worth $100 billion by 2030 in biotech, water, and transport.
  • India’s purchase of half of Haifa Port signals deeper strategic ties, potentially transforming Israel into an Indo-Pacific pivot.

Disclaimer: This article is a personal reflection, not claiming expertise in science, history, or journalism. It expresses enthusiasm based on daily international news and press reviews. Photos and videos are sourced from the web for strictly personal, private use.


Espagnol

Título: ¿Deberíamos ver en la amistad indo-israelí una futura unión gigantesca de éxitos tecnológicos e industriales?

Traducción de extractos clave: La amistad entre India e Israel, consolidada por décadas de cooperación discreta y luego abierta desde 1992, encarna una alianza estratégica de una complementariedad excepcional. Israel, líder en innovación tecnológica y defensa, e India, un gigante demográfico e industrial con abundante mano de obra, forman una alianza que podría generar una "unión gigantesca" de éxitos tecnológicos e industriales.

Ayer, el grito de Netanyahu a las industrias israelíes fue una advertencia: Israel debe volverse autosuficiente en la producción de armas. Pero un aliado poderoso se presenta para ayudar: India, que se aleja de EE. UU. en medio de nuevos aranceles (+50%).

Esta dinámica se inscribe en un contexto más amplio: los Acuerdos de Abraham de 2020, que normalizaron las relaciones entre Israel y varios países árabes, incluidos los Emiratos Árabes Unidos (EAU), allanaron el camino para marcos multilaterales como I2U2 (India, Israel, EE. UU., EAU). Lanzado en 2021 como un "minilateral" ágil, I2U2 se centra en la cooperación en energía verde, seguridad alimentaria, innovación tecnológica, infraestructura y defensa.

Resumen de puntos clave:

  • India e Israel comparten desafíos de seguridad similares (amenazas asimétricas, vecinos hostiles, inestabilidad regional), con Israel destacando en ciberdefensa, drones y tecnología agrícola, e India ofreciendo escala industrial y producción de bajo costo.
  • I2U2 potencia esta sinergia, con los EAU aportando capital y logística, y EE. UU. una visión geoestratégica.
  • Éxitos concretos incluyen proyectos I2U2 como el parque solar híbrido en Gujarat (2023-2025) y emprendimientos de invernaderos inteligentes, impulsando la seguridad alimentaria y la energía renovable.
  • El discurso de Netanyahu del 15 de septiembre de 2025 en Jerusalén subrayó la necesidad de autosuficiencia en la producción de armas, con India como socio clave para escalar la fabricación a través de I2U2.
  • Esta alianza podría contrarrestar a China e Irán, asegurar cadenas de suministro resilientes y generar inversiones de 100 mil millones de dólares para 2030 en biotecnología, agua y transporte.
  • La compra por parte de India de la mitad del puerto de Haifa señala lazos estratégicos más profundos, transformando potencialmente a Israel en un pivote indo-pacífico.

Descargo de responsabilidad: Este artículo es una reflexión personal, sin pretender ser experto en ciencia, historia o periodismo. Expresa entusiasmo basado en noticias internacionales diarias y revisiones de prensa. Las fotos y videos provienen de la web para uso estrictamente personal y privado.


Hébreu

כותרת: האם יש לראות בידידות ההודית-ישראלית איחוד עתידי ענק של הצלחות טכנולוגיות ותעשייתיות?

תרגום של קטעים מרכזיים: הידידות בין הודו לישראל, שהתחזקה במשך עשורים של שיתוף פעולה דיסקרטי ולאחר מכן גלוי מאז 1992, מגלמת שותפות אסטרטגית בעלת משלימות נדירה. ישראל, מובילה בחדשנות טכנולוגית וביטחונית, והודו, ענק דמוגרפי ותעשייתי עם כוח עבודה בשפע, יוצרות ברית שיכולה לייצר "איחוד ענק" של הצלחות טכנולוגיות ותעשייתיות.

אתמול, זעקתו של נתניהו לתעשיות הישראליות הייתה קריאת אזהרה: ישראל חייבת להפוך לעצמאית בייצור נשק. אך בעל ברית חזק ניצב לעזור: הודו, שמתרחקת מארצות הברית על רקע העלאות מכס חדשות (+50%).

דינמיקה זו משתלבת בהקשר רחב יותר: הסכמי אברהם משנת 2020, שנרמלו את היחסים בין ישראל לכמה מדינות ערביות, כולל איחוד האמירויות, סללו את הדרך למסגרות רב-צדדיות כמו I2U2 (הודו, ישראל, ארצות הברית, איחוד האמירויות). I2U2, שהושק ב-2021 כ"מיני-לטרלי" זריז, מתמקד בשיתוף פעולה באנרגיה ירוקה, ביטחון תזונתי, חדשנות טכנולוגית, תשתיות והגנה.

סיכום נקודות מרכזיות:

  • הודו וישראל חולקות אתגרי ביטחון דומים (איומים אסימטריים, שכנים עוינים, חוסר יציבות אזורית), כאשר ישראל מצטיינת בסייבר, רחפנים וטכנולוגיה חקלאית, והודו מציעה קנה מידה תעשייתי וייצור זול.
  • מסגרת I2U2 מגבירה סינרגיה זו, כאשר איחוד האמירויות מספקת הון ולוגיסטיקה, וארצות הברית תורמת חזון גיאו-אסטרטגי.
  • הצלחות מוחשיות כוללות פרויקטים של I2U2 כמו פארק סולארי היברידי בגוג'ראט (2023-2025) ומיזמי חממות חכמות, המקדמים ביטחון תזונתי ואנרגיה מתחדשת.
  • נאומו של נתניהו ב-15 בספטמבר 2025 בירושלים הדגיש את הצורך בעצמאות בייצור נשק, כאשר הודו היא שותפה מרכזית להגדלת הייצור דרך I2U2.
  • שותפות זו יכולה לנטרל את השפעת סין ואיראן, להבטיח שרשראות אספקה עמידות ולמשוך השקעות של 100 מיליארד דולר עד 2030 בתחומי ביוטכנולוגיה, מים ותחבורה.
  • רכישת מחצית מנמל חיפה על ידי הודו מסמנת קשרים אסטרטגיים עמוקים יותר, שעשויים להפוך את ישראל לציר הודו-פסיפי.

כתב ויתור: מאמר זה הוא השתקפות אישית, ללא טענה למומחיות במדע, היסטוריה או עיתונאות. הוא מבטא התלהבות המבוססת על חדשות בינלאומיות יומיות וסקירות עיתונות. התמונות והסרטונים נלקחו מהרשת לשימוש אישי ופרטי בלבד.


L'Echec des Russes et la piteuse sortie de la France ! en Afrique ... (FR) JBCH N° 398



J'ai visité ce pays en 1973, à travers une frontière fermée pour cause de "Guerre du Fer" entre la Haute Volta (Burkina Faso) et le Mali.


Première constatation les russes avaient déjà occupé le pays sous le Pt Modibo Keita, et j'étais surpris que contrairement à la Côte d'Ivoire, de la Guinée et de la Haute Volta, de voir que les routes étaient goudronnées, héritage des soviétiques. 


Mais ce magnifique pays semblait endormi, après des années de dictatures,  l'armée et la Police m'ont semblé arrogants , prétentieux , roulant des mécaniques sans en avoir le pouvoir .


Du départ de la France à la menace jihadiste sur Bamako, au retrait français succède l'arrivée des mercenaires russes. C'est une faillite totale du Président Macron et de son bien aimé Quai d'Orsay vieillissant et stupide, Le jeu de dominos a commence ce jour, Le Burkina Faso, Le Niger, Le Tchad, ont renvoyé manu militari les soldats français. 


Le Mali traverse alors une période de profonde instabilité depuis le retrait des forces françaises en 2022, marquant la fin de l'opération Barkhane

La France quitte le Mali

La France, qui avait joué un rôle clé dans la lutte contre les groupes jihadistes depuis 2013, a été remplacée par des mercenaires du groupe Wagner, rebaptisé Afrika Korps sous l'égide du gouvernement russe de Vladimir Poutine

Les Russes entrent au Mali

Ces troupes, financées par le Kremlin, ont saisi l'opportunité pour s'impliquer dans l'exploitation illégale des mines d'or maliennes, un secteur vital pour l'économie du pays. Parallèlement, elles ont adopté une posture agressive, qualifiée de "cow-boy" par certains observateurs, avec des exactions contre les populations civiles maliennes, incluant des tueries indiscriminées. 


Cette présence russe s'inscrit dans une guerre hybride orchestrée par Moscou : utilisation de faux e-mails de désinformation, diffusion de propagande via Russia Today, et soutien logistique et financier aux militaires putschistes menés par le général Assimi Goïta

La carte de l'occupation du GSIM islamique


Cependant, malgré ces appuis, l'Afrika Korps a échoué lamentablement dans sa mission principale : la lutte contre les islamistes. Aujourd'hui, ces derniers, regroupés au sein du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), filiale sahélienne d'Al-Qaïda dirigée par Iyad Ag Ghali, mènent un siège virtuel sur Bamako, asphyxiant l'économie malienne et menaçant la stabilité du régime. 


On assiste à une évolution significative dans les tactiques du GSIM : le jihad n'est plus seulement idéologique ou militaire, mais bel et bien économique. Le 3 septembre 2025, le groupe a annoncé un blocus sur les villes stratégiques de Kayes et Nioro-du-Sahel, dans l'ouest du Mali, interdisant l'entrée de carburant en provenance des pays voisins – Mauritanie, Sénégal, Guinée et Côte d'Ivoire. Cette mesure, inédite dans cette région, vise directement le "Mali vert", abritant la majorité des mines d'or et servant de corridor vital pour les importations dans un pays enclavé.


Dans les jours suivants, les actions concrètes ont suivi : incendie de camions-citernes, enlèvements temporaires de routiers sénégalais (libérés après 48 heures), blocage temporaire de la route Bamako-Ségou, et attaques contre les bus de la compagnie Diarra Transport, accusée de collusion avec la junte de Goïta, forçant cette dernière à suspendre ses opérations. 




Le 13 et 14 septembre, des dizaines d'autres camions ont été brûlés sur l'axe Kayes-Bamako, malgré les escortes militaires. Ces opérations s'inscrivent dans une offensive plus large lancée le 1er juillet, avec des attaques simultanées sur plusieurs localités et camps militaires, dont Kayes et le poste-frontière de Diboli. Des entreprises étrangères, notamment chinoises et indiennes, ont été visées, avec des enlèvements d'employés, décourageant les investissements et accentuant l'insécurité économique.




L'objectif est clair : affaiblir la junte en perturbant la route Dakar-Bamako, principal axe d'approvisionnement, et en imposant des taxes illégales via des barrages improvisés. Par le passé, le GSIM avait déjà "blocusé" des zones du nord et du centre, mais l'extension à l'ouest marque un "point de bascule", selon Jean-Hervé Jézéquel de l'International Crisis Group. Si cette région devient un nouveau foyer insurrectionnel, la situation pourrait devenir intenable pour Bamako, déjà sous pression dans ses théâtres nord et centraux.




La réaction de la junte a été tardive et mitigée, reflétant les limites d'un régime militairement focalisé sur le nord. Le 8 septembre, le colonel major Souleymane Dembélé, porte-parole de l'armée, a minimisé la menace en qualifiant le blocus de "propagande", attribuant les perturbations à la saison des pluies et à un accident de route. 


Pourtant, le lendemain, le général Goïta présidait un conseil national de défense sur la "situation sécuritaire", lançant une opération de sécurisation des axes routiers (RN1 et RN3 vers Kayes et Nioro). Les Forces armées maliennes (FAMa) ont escorté des convois civils, et le 11 septembre, l'état-major a revendiqué des frappes aériennes "réussies" contre des positions jihadistes à Kayes, Yélimané et Nioro-du-Sahel, affirmant avoir "anéanti" des dizaines de combattants et leurs stocks logistiques.


Malgré ces annonces, des doutes persistent. Un officier malien anonyme confie que les militaires sont "démoralisés" et "ne veulent plus se battre". Depuis le second coup d'État de mai 2021, les généraux souverainistes ont priorisé la reconquête du septentrion, déployant la majorité de leurs moyens et supplétifs russes là-bas. Cette focalisation a permis un pied dans le Nord, mais au prix d'un Sud qui leur échappe désormais, comme le note une source sécuritaire occidentale. Les distances immenses du Mali rendent impossible un contrôle total, et l'adaptation à cette nouvelle mission – sécurisation économique – épuise des ressources déjà tendues.



Le contexte politique aggrave la crise : prolongation de cinq ans du mandat de Goïta sans élections, incarcération des ex-Premiers ministres Moussa Mara et Choguel Maïga, et une "tentative de déstabilisation" déjouée mi-août. Sur le plan économique, les effets du blocus restent limités pour l'instant – pas de pénurie à Bamako, prix stables –, mais l'inquiétude grandit. Le secteur de l'énergie est particulièrement vulnérable : l'électricité dépend majoritairement de centrales à fioul, et une raréfaction du carburant pourrait relancer la grogne sociale, après les crises de 2023-2024 qui ont paralysé les entreprises.


L'escalade dans l'ouest malien illustre l'échec patent de l'Afrika Korps russe, qui, malgré son soutien hybride à la junte, n'a pas su contrer l'avancée jihadistes. Les mercenaires, plus intéressés par l'or que par la sécurité, ont laissé un vide que le GSIM exploite habilement, transformant le jihad en outil économique pour asphyxier Bamako. La capitale est virtuellement assiégée : perturbations logistiques, menaces sur l'énergie, et une armée démoralisée qui peine à tenir tous les fronts.


Pourtant, le GSIM lui-même fait face à des défis : maintenir cette stratégie sans perdre du terrain au nord et au centre. Si Bamako bascule, cela pourrait précipiter la chute de Goïta, ouvrant la porte à une déstabilisation régionale plus large, affectant le Sahel entier. 

Le Mali, abandonné par ses alliés traditionnels et piégé par des partenaires opportunistes, appelle à une réflexion internationale urgente sur une approche multidimensionnelle – sécuritaire, économique et politique – pour briser ce mauvais tour. L'afrique va mal, les Russes désertent Les Iraniens, les Turcs et les Chinois avancent leurs pions.

L'Afrique que je pensais être au premier rang de l'économie mondiale de par ses richesses, s'est perdu par la corruption à tous les niveaux, au manque de maturité de ses dirigeants, et aux amiytiés intéréssées et malsaines. Il va falloir du temps, beaucoup de temps pour remonter la pente ! Il faudra aussi éliminer les forces djiadistes comme Boko Haram et toutes autres nébuleuses islamistes.


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.