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vendredi 19 septembre 2025

La Guerre contre les juifs passe aussi par la Culture (FR, EN, ES) JBCH N° 416


Agnès Jaoui s'est écrasée devant l'oppression d'un jury woke et devant un cinéma et des artistes sans saveur ... 


Je n'oublierai pas la lâcheté de Gad Elmaleh et de bien d'autres artistes juifs qui ont voulu cacher leurs origines après le pogrome du 7 Octobre 2023. Seul Artur et Amir ont tenu bien haut le drapeau de l'Honneur.


La guerre menée contre Israël et contre les Juifs à travers les médias et les réseaux de communication ne prend plus seulement la forme de critiques politiques. Elle s’est transformée en une véritable guerre de la culture, un processus qui infiltre les arts, le cinéma, la musique, le sport, les universités, et qui façonne l’opinion publique occidentale. 


Cette guerre culturelle repose sur un mécanisme bien huilé : associer Israël non pas à un État complexe avec ses débats internes, mais à une figure du mal absolu, et par ricochet, stigmatiser les Juifs comme porteurs d’une culpabilité collective.



Plusieurs exemples édifiants.nous ont marqué, un festival en Belgique a annulé un concert uniquement parce qu’il devait être dirigé par un chef d’orchestre israélien, Lahav Shani. La décision a été justifiée au nom de la « sérénité » du public : autrement dit, pour garantir la paix des autres, il fallait écarter le Juif. 



De la même façon, plus de 4 000 personnalités du cinéma ont signé un manifeste refusant toute collaboration avec des institutions israéliennes, réduisant les artistes à leur seule nationalité, comme si l’origine valait condamnation. 


Dans le sport, le joueur Shon Weissman a été écarté d’un club allemand sous la pression de manifestations pro-parabes, alors même qu’il rappelait le traumatisme du 7 octobre.


Ces logiques n’épargnent pas non plus les créateurs juifs de la diaspora. Steve Suissa, acteur, réalisateur et metteur en scène franco-israélien de 54 ans, en est l’exemple le plus frappant en France. 


Avec des œuvres reconnues comme L’Envol (2000) ou Le Grand Rôle (2004), il s’était imposé comme une figure respectée du théâtre et du cinéma. Mais depuis le 7 octobre 2023, il affirme être victime d’un boycott antisémite orchestré dans le milieu artistique français. 



Sur CNews, le 29 août 2024, il a dénoncé un « antisémitisme rampant » qui l’a transformé en paria : projets annulés, portes fermées, exclusion sociale, menaces de mort. 


Lui qui avait bâti sa carrière sur l’ouverture et le partage voit désormais son nom devenir sulfureux, non pas pour ses œuvres, mais pour son identité et son attachement à Israël. Le cas de Suissa illustre à quel point cette guerre culturelle, menée au nom d’un prétendu humanisme, conduit en réalité à la censure et à l’exclusion.


Ce ne sont pas des cas isolés. Ils révèlent une tendance de fond : la normalisation d’un antisémitisme qui se cache derrière le masque du progressisme. Le mouvement BDS, à l’origine de nombreux boycotts académiques ou culturels, n’a jamais eu pour objectif la coexistence entre deux États. 


Ses fondateurs l’ont dit : leur but est l’effacement pur et simple d’Israël. Les médias, en relayant cette idéologie, en donnant une tribune démesurée à ses porte-voix, ont contribué à transformer ce discours en une cause morale, séduisante pour une partie de l’opinion occidentale en quête de vertu politique.


Cette manipulation se nourrit de comparaisons choquantes et démesurées : Israël serait un État génocidaire, pire que les régimes islamistes qu’il combat, voire digne d’être « rayé de la carte », comme certains dirigeants l’ont suggéré. 


Que de telles paroles puissent être reprises sans scandale dans les médias occidentaux, alors que des drames bien réels se déroulent en Syrie, au Yémen ou au Soudan sans déclencher d’indignation équivalente, révèle l’ampleur de la distorsion. On ne cherche pas la justice universelle : on isole Israël et les Juifs comme un bouc émissaire commode.


Cette guerre culturelle est d’autant plus pernicieuse qu’elle s’inscrit dans des sphères censées rassembler : l’art, la musique, le sport, l’université. Ces espaces devraient être des lieux d’échange, de créativité et de dialogue. Les détourner en armes idéologiques, c’est non seulement trahir leur vocation, mais aussi réactiver une logique d’exclusion qui rappelle les heures les plus sombres de l’histoire européenne. Quand un festival se déclare « Judenfrei » pour préserver sa tranquillité, ce n’est pas un acte de paix : c’est une reproduction inconsciente du rejet ancestral des Juifs, désormais emballé dans le langage du politiquement correct.


Ce qui est en jeu, ce n’est donc pas la critique légitime d’une politique israélienne – toute démocratie doit accepter la critique –, mais la volonté d’éradiquer Israël de l’espace culturel, diplomatique et académique, et par extension de rendre suspect tout Juif associé à cet État. C’est là que cette guerre est contraire à tous nos principes : elle viole la liberté d’expression des artistes, elle nie l’universalité de la culture, elle réduit des individus à leur origine nationale ou religieuse, et elle entretient une haine qui met en danger non seulement Israël, mais les communautés juives du monde entier.


En définitive, cette guerre culturelle n’est pas une lutte pour la paix. C’est un détournement des idéaux progressistes au service d’une vieille haine. Derrière les appels au boycott, ce qui s’impose, c’est une forme globalisée d’antisémitisme, adaptée aux codes de notre époque. S’y opposer, c’est rappeler que la culture doit unir, non exclure, et que la critique politique ne doit jamais devenir le prétexte à un rejet collectif des Juifs ou de l’existence même d’Israël.



Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


🇬🇧 English 


Agnès Jaoui collapsed under the oppression of a woke jury and before a cinema and artists devoid of flavor…


I will not forget the cowardice of Gad Elmaleh and many other Jewish artists who chose to hide their origins after the pogrom of October 7, 2023. Only Artur and Amir held high the flag of Honor.


The war waged against Israel and against the Jews through the media and communication networks no longer takes only the form of political criticism. It has transformed into a genuine cultural war, a process that infiltrates the arts, cinema, music, sports, universities, and that shapes Western public opinion.

This cultural war relies on a well-oiled mechanism: associating Israel not with a complex state full of internal debates, but with the figure of absolute evil, and by extension, stigmatizing the Jews as bearers of a collective guilt.

Several striking examples have marked us: a festival in Belgium canceled a concert solely because it was to be conducted by Israeli conductor Lahav Shani. The decision was justified in the name of the audience’s “serenity”: in other words, to guarantee the peace of others, the Jew had to be excluded.

In the same way, more than 4,000 cinema personalities signed a manifesto refusing any collaboration with Israeli institutions, reducing artists to their nationality alone, as if origin itself meant condemnation.

In sports, player Shon Weissman was excluded from a German club under pressure from pro-Arab demonstrations, even though he was recalling the trauma of October 7.

These logics also affect Jewish creators of the diaspora. Steve Suissa, French-Israeli actor, director and stage director, aged 54, is the most striking example in France.

With acclaimed works such as L’Envol (2000) or Le Grand Rôle (2004), he had established himself as a respected figure in theater and cinema. But since October 7, 2023, he claims to have been the victim of an antisemitic boycott orchestrated within the French artistic milieu.

On CNews, on August 29, 2024, he denounced a “creeping antisemitism” that turned him into a pariah: canceled projects, closed doors, social exclusion, death threats.

He, who had built his career on openness and sharing, now sees his name become toxic, not because of his works, but because of his identity and attachment to Israel. Suissa’s case illustrates how this cultural war, waged in the name of so-called humanism, actually leads to censorship and exclusion.

These are not isolated cases. They reveal a deeper trend: the normalization of antisemitism hiding behind the mask of progressivism. The BDS movement, at the root of numerous academic or cultural boycotts, has never aimed at coexistence between two states.

Its founders said it clearly: their goal is nothing less than the erasure of Israel. The media, by amplifying this ideology and giving a disproportionate platform to its spokespeople, have helped transform this rhetoric into a moral cause, seductive for a portion of the Western public opinion in search of political virtue.

This manipulation feeds on shocking and exaggerated comparisons: Israel as a genocidal state, worse than the Islamist regimes it fights, even deserving to be “wiped off the map,” as some leaders have suggested.

That such words can be echoed without scandal in Western media, while real tragedies unfold in Syria, Yemen or Sudan without triggering equivalent outrage, shows the extent of the distortion. What is sought is not universal justice: Israel and the Jews are singled out as convenient scapegoats.

This cultural war is all the more pernicious as it unfolds in spheres meant to unite: art, music, sports, academia. These spaces should be places of exchange, creativity and dialogue. To turn them into ideological weapons is not only to betray their purpose, but also to revive a logic of exclusion that recalls the darkest hours of European history. When a festival declares itself “Judenfrei” to preserve its tranquility, this is not an act of peace: it is the unconscious reproduction of the ancestral rejection of Jews, now packaged in the language of political correctness.

What is at stake is not legitimate criticism of Israeli policy – every democracy must accept criticism – but the will to eradicate Israel from the cultural, diplomatic and academic space, and by extension to render suspect any Jew associated with that State. That is where this war contradicts all our principles: it violates artists’ freedom of expression, denies the universality of culture, reduces individuals to their national or religious origin, and fuels hatred that endangers not only Israel but Jewish communities worldwide.

Ultimately, this cultural war is not a struggle for peace. It is a hijacking of progressive ideals in the service of an old hatred. Behind the calls for boycott, what emerges is a globalized form of antisemitism, adapted to the codes of our era. To resist it is to remind that culture must unite, not exclude, and that political criticism must never become the pretext for a collective rejection of the Jews or of Israel’s very existence.


This article is personal. I do not claim to be a scientist, historian or professional journalist…

It is delicate to testify as a layman, but in this blog I usually express a heartfelt reaction to current events and the reading of my daily international press review.


The photos and videos are taken from the web, strictly for personal and private use.


🇪🇸 Español


Agnès Jaoui se derrumbó ante la opresión de un jurado woke y frente a un cine y unos artistas sin sabor…


No olvidaré la cobardía de Gad Elmaleh y de muchos otros artistas judíos que quisieron ocultar sus orígenes tras el pogromo del 7 de octubre de 2023. Solo Artur y Amir levantaron bien alto la bandera del Honor.


La guerra librada contra Israel y contra los judíos a través de los medios y de las redes de comunicación ya no toma solamente la forma de críticas políticas. Se ha transformado en una verdadera guerra cultural, un proceso que infiltra las artes, el cine, la música, el deporte, las universidades, y que moldea la opinión pública occidental.

Esta guerra cultural se apoya en un mecanismo bien engrasado: asociar a Israel no con un Estado complejo lleno de debates internos, sino con la figura del mal absoluto, y por extensión, estigmatizar a los judíos como portadores de una culpa colectiva.

Varios ejemplos contundentes nos han marcado: un festival en Bélgica canceló un concierto únicamente porque debía ser dirigido por el director de orquesta israelí Lahav Shani. La decisión fue justificada en nombre de la “serenidad” del público: en otras palabras, para garantizar la paz de los demás, había que excluir al judío.

De la misma manera, más de 4.000 personalidades del cine firmaron un manifiesto rechazando toda colaboración con instituciones israelíes, reduciendo a los artistas a su sola nacionalidad, como si el origen valiera condena.

En el deporte, el jugador Shon Weissman fue apartado de un club alemán bajo la presión de manifestaciones pro-árabes, incluso cuando recordaba el trauma del 7 de octubre.

Estas lógicas tampoco perdonan a los creadores judíos de la diáspora. Steve Suissa, actor, director y realizador franco-israelí de 54 años, es el ejemplo más llamativo en Francia.

Con obras reconocidas como L’Envol (2000) o Le Grand Rôle (2004), se había impuesto como una figura respetada del teatro y del cine. Pero desde el 7 de octubre de 2023, afirma ser víctima de un boicot antisemita orquestado en el medio artístico francés.

En CNews, el 29 de agosto de 2024, denunció un “antisemitismo rampante” que lo transformó en paria: proyectos cancelados, puertas cerradas, exclusión social, amenazas de muerte.

Él, que había construido su carrera sobre la apertura y el compartir, ve ahora su nombre volverse tóxico, no por sus obras, sino por su identidad y su apego a Israel. El caso de Suissa ilustra hasta qué punto esta guerra cultural, emprendida en nombre de un supuesto humanismo, conduce en realidad a la censura y a la exclusión.

No se trata de casos aislados. Revelan una tendencia de fondo: la normalización de un antisemitismo que se esconde tras la máscara del progresismo. El movimiento BDS, origen de numerosos boicots académicos o culturales, nunca ha tenido por objetivo la coexistencia entre dos Estados.

Sus fundadores lo dijeron: su meta es la desaparición pura y simple de Israel. Los medios, al difundir esta ideología y dar una tribuna desmesurada a sus portavoces, han contribuido a transformar este discurso en una causa moral, seductora para una parte de la opinión occidental en busca de virtud política.

Esta manipulación se alimenta de comparaciones chocantes y desmesuradas: Israel sería un Estado genocida, peor que los regímenes islamistas que combate, incluso digno de ser “borrado del mapa”, como algunos dirigentes han sugerido.

Que tales palabras puedan repetirse sin escándalo en los medios occidentales, mientras tragedias reales tienen lugar en Siria, Yemen o Sudán sin suscitar una indignación equivalente, muestra la amplitud de la distorsión. No se busca la justicia universal: se aísla a Israel y a los judíos como chivos expiatorios convenientes.

Esta guerra cultural es tanto más perversa cuanto que se inscribe en ámbitos destinados a reunir: el arte, la música, el deporte, la universidad. Estos espacios deberían ser lugares de intercambio, creatividad y diálogo. Convertirlos en armas ideológicas no solo traiciona su vocación, sino que también reactiva una lógica de exclusión que recuerda las horas más oscuras de la historia europea. Cuando un festival se declara “Judenfrei” para preservar su tranquilidad, no es un acto de paz: es la reproducción inconsciente del rechazo ancestral de los judíos, ahora envuelto en el lenguaje de lo políticamente correcto.

Lo que está en juego no es la crítica legítima de una política israelí –toda democracia debe aceptar la crítica–, sino la voluntad de erradicar a Israel del espacio cultural, diplomático y académico, y por extensión volver sospechoso a todo judío asociado a ese Estado. Es ahí donde esta guerra contradice todos nuestros principios: viola la libertad de expresión de los artistas, niega la universalidad de la cultura, reduce a los individuos a su origen nacional o religioso, y alimenta un odio que pone en peligro no solo a Israel, sino a las comunidades judías del mundo entero.

En definitiva, esta guerra cultural no es una lucha por la paz. Es una desviación de los ideales progresistas al servicio de un viejo odio. Tras los llamamientos al boicot, lo que se impone es una forma globalizada de antisemitismo, adaptada a los códigos de nuestra época. Oponerse a ello es recordar que la cultura debe unir, no excluir, y que la crítica política nunca debe convertirse en el pretexto de un rechazo colectivo de los judíos o de la existencia misma de Israel.

Este artículo es personal. No pretendo ser ni científico, ni historiador, ni profesional del periodismo…

Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog suelo expresar un impulso del corazón a partir de la actualidad y de la lectura de mi revista de prensa internacional diaria.


Las fotos y los vídeos están tomados de la web, también para un uso estrictamente personal y privado.

L'axe Athène/ Nicosie/ Jérusalem se porte bien ... (FR, EN, ES). JBCH N° 415

L’axe Israël–Chypre–Grèce fait face aux recompositions régionales, et à la question énergétique que les trois pays partagent  et surtout aux tensions avec la Turquie avec un dictateur Erdogan qui rêve de reconstituer l'Empire Ottoman:


Comme il est loin le temps où Monseigneur Makarios, le dirigeant ami de Nasser faisait sa loi sur ce petit pays, 



Le Moyen-Orient vit aujourd’hui une mutation géopolitique profonde, marquée par de nouveaux alignements et des repositionnements stratégiques. Dans ce contexte, le rapprochement entre Israël et Chypre, élargi à la Grèce, apparaît comme un pilier de stabilité et de coopération. 


Ce triangle Jérusalem–Nicosie–Athènes répond à trois impératifs principaux : la sécurité régionale, l’exploitation du gaz méditerranéen et la construction d’une architecture de défense commune face aux menaces, notamment celles émanant de la Turquie.



Israël et Chypre partagent une perception commune des risques : terrorisme, instabilité régionale, pressions militaires et expansionnisme turc. Depuis plusieurs années, des exercices conjoints et des échanges de renseignement renforcent leurs capacités de défense. 


Chypre met à disposition son espace aérien et ses zones d’entraînement, tandis qu’Israël apporte expertise technologique et savoir-faire opérationnel. La Grèce, confrontée elle aussi à Ankara, s’insère naturellement dans ce partenariat, créant un front stratégique en Méditerranée orientale.


La coopération militaire dépasse le simple bilatéral : elle s’inscrit dans un projet plus vaste, celui de faire de la Méditerranée orientale un espace où de « petits États », comme Israël et Chypre, pèsent davantage collectivement face à des puissances régionales plus grandes.



La découverte de gisements gaziers au large d’Israël et de Chypre a changé la donne. Ces ressources représentent non seulement une opportunité économique, mais aussi un outil géopolitique majeur. L’axe Israël–Chypre–Grèce a travaillé sur des projets ambitieux, comme le gazoduc EastMed, destiné à acheminer le gaz vers l’Europe, diversifiant ainsi son approvisionnement et réduisant sa dépendance aux sources russes ou instables.


Ce projet suscite l’hostilité d’Ankara, qui conteste la délimitation des zones économiques exclusives (ZEE) en Méditerranée orientale. La Turquie, exclue de ces projets, cherche à imposer sa propre vision en multipliant les incursions maritimes et en s’alliant ponctuellement avec des acteurs régionaux comme la Libye. Ainsi, le gaz n’est pas seulement une ressource énergétique : il cristallise une lutte d’influence entre l’axe Israël–Chypre–Grèce et la Turquie, avec en arrière-plan les besoins énergétiques de l’Union européenne.




Chypre occupe une place particulière : membre de l’Union européenne mais située au cœur des tensions du Levant, elle agit comme un pont entre deux mondes. Elle maintient des liens avec les pays arabes et a reconnu dès 1988 un État palestinien, mais sans rompre avec Israël. Aujourd’hui, sa diplomatie se veut pragmatique : éviter les postures idéologiques tout en renforçant la coopération concrète avec Jérusalem. Cette capacité à conjuguer une identité européenne et une présence régionale donne à Nicosie une valeur ajoutée stratégique pour Israël, qui trouve en elle un relais au sein de l’UE.


L’axe Jérusalem–Nicosie–Athènes ne se réduit pas à des calculs stratégiques. Il s’appuie aussi sur des liens humains : plus de 180 vols hebdomadaires relient Israël à Chypre, le tourisme israélien est florissant, des communautés s’installent et des étudiants échangent. Cette « diplomatie des peuples » confère une profondeur à l’alliance, la rendant plus résistante aux aléas politiques. Les valeurs partagées – démocratie, diversité religieuse, proximité culturelle – consolident cette relation. Le texte souligne à juste titre que la résilience des alliances ne se fonde pas seulement sur des intérêts stratégiques, mais sur un tissu de relations humaines durables.



Dans un Moyen-Orient marqué par des alliances fluctuantes et des conflits persistants, l’alliance Israël–Chypre–Grèce fait figure de rare constante. Elle combine défense, énergie et diplomatie dans une vision commune : protéger la Méditerranée orientale, s’arrimer à l’Europe et contenir l’instabilité venue du sud et de l’est. La Turquie, marginalisée dans cette configuration, apparaît comme le principal rival, d’où une dimension conflictuelle qui explique la portée géopolitique de ce rapprochement.

L’axe Jérusalem–Nicosie–Athènes illustre l’émergence d’alliances régionales pragmatiques dans un Moyen-Orient en recomposition. Au-delà du gaz, il s’agit d’une véritable architecture de sécurité et d’influence, qui rapproche Israël de l’Union européenne et consolide la position de Chypre et de la Grèce face à la Turquie. 


Loin d’être un simple partenariat conjoncturel, cette alliance repose sur une convergence profonde d’intérêts, de valeurs et de liens humains. Dans une région instable, elle se présente comme l’un des rares points fixes, capable d’offrir à la fois stabilité, prospérité et un modèle de coopération transnationale.






Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé



🇬🇧 English Translation


The Israel–Cyprus–Greece axis is facing regional reconfigurations, the shared energy question, and above all tensions with Turkey, under a dictator, Erdogan, who dreams of reconstituting the Ottoman Empire.


How far away now seems the time when Archbishop Makarios, Nasser’s ally, ruled over this small country.

The Middle East is today undergoing a profound geopolitical transformation, marked by new alignments and strategic repositioning. In this context, the rapprochement between Israel and Cyprus, extended to Greece, emerges as a pillar of stability and cooperation.

This Jerusalem–Nicosia–Athens triangle responds to three main imperatives: regional security, the exploitation of Mediterranean gas, and the building of a common defense architecture in the face of threats, especially those emanating from Turkey.

Israel and Cyprus share a common perception of risks: terrorism, regional instability, military pressure, and Turkish expansionism. For several years, joint exercises and intelligence exchanges have strengthened their defense capabilities.

Cyprus offers its airspace and training zones, while Israel contributes technological expertise and operational know-how. Greece, also confronted by Ankara, naturally joins this partnership, creating a strategic front in the Eastern Mediterranean.

Military cooperation goes beyond the bilateral: it is part of a broader project, that of making the Eastern Mediterranean a space where “small states,” such as Israel and Cyprus, can collectively weigh more heavily against larger regional powers.

The discovery of gas fields off the coasts of Israel and Cyprus has changed the game. These resources represent not only an economic opportunity but also a major geopolitical tool. The Israel–Cyprus–Greece axis has been working on ambitious projects such as the EastMed pipeline, designed to deliver gas to Europe, thus diversifying its supply and reducing dependence on Russian or unstable sources.

This project has provoked Ankara’s hostility, which disputes the delimitation of exclusive economic zones (EEZs) in the Eastern Mediterranean. Excluded from these projects, Turkey seeks to impose its own vision by multiplying maritime incursions and temporarily allying itself with regional actors such as Libya. Gas, therefore, is not only an energy resource: it crystallizes a struggle for influence between the Israel–Cyprus–Greece axis and Turkey, with Europe’s energy needs in the background.

Cyprus occupies a special place: a member of the European Union but located at the heart of Levantine tensions, it acts as a bridge between two worlds. It maintains ties with Arab countries and recognized a Palestinian state as early as 1988, without breaking with Israel. Today, its diplomacy is pragmatic: avoiding ideological postures while strengthening practical cooperation with Jerusalem. This ability to combine a European identity with a regional presence gives Nicosia strategic added value for Israel, which finds in it a relay within the EU.

The Jerusalem–Nicosia–Athens axis is not limited to strategic calculations. It is also built on human ties: more than 180 weekly flights connect Israel to Cyprus, Israeli tourism is flourishing, communities are settling, and students are exchanging. This “people’s diplomacy” gives depth to the alliance, making it more resilient to political uncertainties. Shared values—democracy, religious diversity, cultural proximity—consolidate this relationship. The resilience of alliances is founded not only on strategic interests but also on a fabric of enduring human relations.

In a Middle East marked by shifting alliances and persistent conflicts, the Israel–Cyprus–Greece alliance stands out as a rare constant. It combines defense, energy, and diplomacy within a common vision: protecting the Eastern Mediterranean, anchoring itself to Europe, and containing instability from the south and the east. Turkey, marginalized in this configuration, appears as the main rival, hence the conflictual dimension that explains the geopolitical scope of this rapprochement.

The Jerusalem–Nicosia–Athens axis illustrates the emergence of pragmatic regional alliances in a reshaped Middle East. Beyond gas, it is a true architecture of security and influence, which brings Israel closer to the European Union and strengthens the position of Cyprus and Greece against Turkey.

Far from being a simple situational partnership, this alliance is based on a profound convergence of interests, values, and human ties. In an unstable region, it stands as one of the few fixed points, capable of offering stability, prosperity, and a model of transnational cooperation.


This article is personal. I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist… It is delicate to testify as a layman, but in this blog I generally express a heartfelt reaction based on current events and my daily international press review.


The photos and videos are taken from the web, again for strictly personal and private use.


🇪🇸 Español


El eje Israel–Chipre–Grecia se enfrenta a recomposiciones regionales, a la cuestión energética compartida y, sobre todo, a las tensiones con Turquía, bajo un dictador, Erdogan, que sueña con reconstruir el Imperio Otomano.


¡Qué lejos parece ahora el tiempo en que Monseñor Makarios, aliado de Nasser, imponía su ley en este pequeño país!

Oriente Medio vive hoy una profunda mutación geopolítica, marcada por nuevos alineamientos y reposicionamientos estratégicos. En este contexto, el acercamiento entre Israel y Chipre, ampliado a Grecia, aparece como un pilar de estabilidad y cooperación.

Este triángulo Jerusalén–Nicosia–Atenas responde a tres imperativos principales: la seguridad regional, la explotación del gas mediterráneo y la construcción de una arquitectura de defensa común frente a las amenazas, especialmente las que provienen de Turquía.

Israel y Chipre comparten una percepción común de los riesgos: terrorismo, inestabilidad regional, presiones militares y expansionismo turco. Desde hace varios años, ejercicios conjuntos e intercambios de inteligencia refuerzan sus capacidades de defensa.

Chipre pone a disposición su espacio aéreo y sus zonas de entrenamiento, mientras que Israel aporta experiencia tecnológica y saber hacer operativo. Grecia, también enfrentada a Ankara, se integra naturalmente en esta asociación, creando un frente estratégico en el Mediterráneo oriental.

La cooperación militar va más allá de lo bilateral: se inscribe en un proyecto más amplio, el de convertir el Mediterráneo oriental en un espacio donde “pequeños Estados”, como Israel y Chipre, pesen colectivamente más frente a potencias regionales mayores.

El descubrimiento de yacimientos de gas frente a las costas de Israel y Chipre ha cambiado las reglas del juego. Estos recursos representan no solo una oportunidad económica, sino también una herramienta geopolítica de primer orden. El eje Israel–Chipre–Grecia ha trabajado en proyectos ambiciosos como el gasoducto EastMed, destinado a transportar gas hacia Europa, diversificando así su suministro y reduciendo su dependencia de fuentes rusas o inestables.

Este proyecto ha provocado la hostilidad de Ankara, que disputa la delimitación de las zonas económicas exclusivas (ZEE) en el Mediterráneo oriental. Turquía, excluida de estos proyectos, busca imponer su propia visión multiplicando incursiones marítimas y aliándose puntualmente con actores regionales como Libia. Así, el gas no es solo un recurso energético: cristaliza una lucha de influencia entre el eje Israel–Chipre–Grecia y Turquía, con las necesidades energéticas de la Unión Europea en segundo plano.

Chipre ocupa un lugar particular: miembro de la Unión Europea pero situada en el corazón de las tensiones del Levante, actúa como un puente entre dos mundos. Mantiene vínculos con los países árabes y reconoció a un Estado palestino ya en 1988, sin romper con Israel. Hoy, su diplomacia se quiere pragmática: evitar posturas ideológicas y al mismo tiempo reforzar la cooperación concreta con Jerusalén. Esta capacidad de conjugar una identidad europea con una presencia regional otorga a Nicosia un valor añadido estratégico para Israel, que encuentra en ella un aliado dentro de la UE.

El eje Jerusalén–Nicosia–Atenas no se reduce a cálculos estratégicos. También se apoya en vínculos humanos: más de 180 vuelos semanales conectan Israel con Chipre, el turismo israelí está en auge, se establecen comunidades y los estudiantes intercambian. Esta “diplomacia de los pueblos” confiere profundidad a la alianza, haciéndola más resistente a los vaivenes políticos. Los valores compartidos—democracia, diversidad religiosa, proximidad cultural—consolidan esta relación. La resiliencia de las alianzas no se fundamenta solo en intereses estratégicos, sino en un tejido de relaciones humanas duraderas.

En un Oriente Medio marcado por alianzas fluctuantes y conflictos persistentes, la alianza Israel–Chipre–Grecia aparece como una de las pocas constantes. Combina defensa, energía y diplomacia en una visión común: proteger el Mediterráneo oriental, anclarse en Europa y contener la inestabilidad proveniente del sur y del este. Turquía, marginada en esta configuración, aparece como el principal rival, de ahí la dimensión conflictiva que explica el alcance geopolítico de este acercamiento.

El eje Jerusalén–Nicosia–Atenas ilustra la emergencia de alianzas regionales pragmáticas en un Oriente Medio en recomposición. Más allá del gas, se trata de una verdadera arquitectura de seguridad e influencia, que acerca a Israel a la Unión Europea y consolida la posición de Chipre y Grecia frente a Turquía.

Lejos de ser una simple asociación coyuntural, esta alianza se basa en una profunda convergencia de intereses, valores y lazos humanos. En una región inestable, se presenta como uno de los pocos puntos fijos, capaz de ofrecer estabilidad, prosperidad y un modelo de cooperación transnacional.


Este artículo es personal. No pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional… Es delicado testimoniar como profano, pero en este blog expreso en general una reacción de corazón a partir de la actualidad y de la lectura de mi prensa internacional diaria.


Las fotos y los vídeos provienen de la web, también aquí con un uso estrictamente personal y privado.


Jugement d'expulsion des USA d'un des agittateurs pro Hamas (FR, EN, ES). JBCH N° 414

La Qatar a préparé ces "émeutes" depuis bien longtemps, choisissant les professeurs, censurant certains livres dans les bibliothèques, primant les thèses le plus souvent négationistes, et offrant des bourses aux étudiants venus des pays arabes.


Cela devait mal se terminer, le 8 Octobre 2023 le lendemain du progrome commis par les assassins du Hamas, alors qu'Israël était encore sous le choc, des manifestations contre Israël ont eu lieu dans toutes les grandes universités ... Drôle de coïncidence ! 


L’affaire Mahmoud Khalil, militant pro-palestinien et figure des protestations étudiantes à Columbia University, met en lumière la collision entre liberté d’expression, activisme universitaire et sécurité nationale.



Un juge d’immigration en Louisiane a ordonné l’expulsion de Khalil vers l’Algérie ou la Syrie, invoquant notamment : la révocation de sa green card, ses liens non déclarés avec certaines organisations pro Hamas comme l’UNRWA, son manque d’attaches professionnelles et financières aux États-Unis, et l’impact jugé « négatif » de sa présence sur la politique étrangère américaine.


Khalil, arrêté en mars 2025, est accusé d’avoir mené des manifestations radicales sur le campus : occupations de bâtiments, protestations anti-israéliennes, actions ayant entraîné des dégradations matérielles et des heurts. Selon ses détracteurs, il s’agit moins d’un étudiant que d’un agitateur idéologique, dont l’activisme franchissait la ligne de la contestation pacifique pour troubler l’ordre public.


L’affaire intervient dans un climat de tensions internationales autour de la guerre à Gaza et de la question palestinienne. Khalil se présente comme une victime d’un « procès politique », affirmant que son expulsion vise à le réduire au silence pour avoir dénoncé la « complicité des États-Unis dans un génocide ». L’ACLU soutient ce discours en dénonçant un usage « instrumentalisé » des tribunaux d’immigration.


Du côté gouvernemental, le message est clair : il s’agit de marquer une limite. L’administration Trump, qui avait déjà mis l’accent sur le contrôle migratoire, cherche à envoyer un signal fort contre les activistes étrangers perçus comme menaçants.


Le cas Khalil illustre une tension récurrente dans les démocraties : jusqu’où tolérer une liberté d’expression qui se traduit par des actes perturbateurs, voire violents ? 


Si militer est un droit, occuper des bâtiments, provoquer des affrontements et semer la division dans les universités peut relever du trouble à l’ordre public. Dans ce cadre, les autorités américaines estiment légitime de refuser leur hospitalité à des étrangers transformant les campus en foyers de radicalisation.


Tout cela a ouvert la voie à un antisémitisme débridé, qui s'est vite étendu à tel point que les étudiants juifs ont été interdit de cours, ils ont peur, et ils sont obligés de se cacher.


Les campus américains et français connaissent depuis plusieurs années une radicalisation de certaines mobilisations étudiantes, souvent centrées sur la cause palestinienne. Ce militantisme, parfois légitime, bascule parfois dans l’intimidation, la stigmatisation d’étudiants juifs, et des atteintes à la liberté académique. L’expulsion de Khalil constitue donc un cas test : va-t-on laisser ces dérives miner la mission éducative des universités ou tracer une ligne claire entre débat intellectuel et activisme violent ?


Aux États-Unis : l’affaire alimente la polarisation. Les conservateurs saluent une décision « de bon sens », quand les progressistes dénoncent une atteinte à la liberté d’expression.

À l’international : l’expulsion nourrit les tensions déjà vives autour d’Israël  Elle peut être interprétée dans le monde arabe comme une tentative de museler toute voix critique du soutien américain à Israël, sutout soutenu par Sorrosn Senders et la gauche des démocrates.

En Europe : la France notamment connaît des situations similaires à Sciences Po et à la Sorbonne, et dans toute la province , où des manifestations étudiantes dégénèrent. L’affaire Khalil pourrait servir de précédent :Il faut expulser les étrangers qui importent des conflits géopolitiques sur les campus.


Le cœur de la question n’est pas seulement l’individu Mahmoud Khalil, mais ce qu’il symbolise : la transnationalisation des luttes politiques à travers les universités occidentales. L’activisme radical, s’il n’est pas encadré, peut devenir une arme d’influence, exploitée par des États ou mouvements hostiles. La frontière est mince entre la liberté académique et la pollution idéologique des campus.


L’expulsion de Mahmoud Khalil marque un tournant. Au-delà du cas individuel, c’est un signal politique : les États-Unis ne veulent plus tolérer que des étrangers transforment leurs universités en tribunes militantes radicales. 


Reste à savoir si la France et d’autres pays européens suivront la même voie ou continueront à tolérer un activisme qui, sous couvert de liberté d’expression, menace parfois la sérénité du débat académique.












C
et article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


🇬🇧 English 


Qatar had been preparing these “riots” for a long time, carefully choosing professors, censoring certain books in university libraries, rewarding the most often revisionist theses, and offering scholarships to students from Arab countries.


This was bound to end badly. On October 8, 2023, the day after the pogrom committed by Hamas murderers, while Israel was still in shock, demonstrations against Israel broke out in major universities worldwide… A strange coincidence!


The case of Mahmoud Khalil, a pro-Palestinian activist and a leading figure in student protests at Columbia University, highlights the clash between freedom of expression, campus activism, and national security.

An immigration judge in Louisiana ordered Khalil’s deportation to Algeria or Syria, citing: the revocation of his green card, his undeclared links with pro-Hamas organizations such as UNRWA, his lack of professional and financial ties to the United States, and the “negative impact” of his presence on U.S. foreign policy.

Arrested in March 2025, Khalil is accused of leading radical protests on campus: building occupations, anti-Israel demonstrations, actions leading to material damage and violent clashes. According to his critics, he is less of a student than an ideological agitator, whose activism crossed the line from peaceful protest to public disorder.

The case arises in a context of international tensions around the war in Gaza and the Palestinian issue. Khalil portrays himself as the victim of a “political trial”, claiming that his deportation aims to silence him for denouncing America’s “complicity in genocide.” The ACLU supports this narrative, denouncing a politically “instrumentalized” use of immigration courts.

For the government, however, the message is clear: a line must be drawn. The Trump administration, already focused on migration control, is determined to send a strong signal against foreign activists perceived as threatening.

All this has opened the door to rampant antisemitism, which spread so far that Jewish students were banned from classes, they are afraid, and they are forced to hide.

American and French campuses have for several years seen the radicalization of certain student movements, often centered on the Palestinian cause. This activism, sometimes legitimate, sometimes slides into intimidation, stigmatization of Jewish students, and attacks on academic freedom. Khalil’s expulsion therefore represents a test case: will these excesses be allowed to undermine the educational mission of universities, or will a clear line be drawn between intellectual debate and violent activism?

  • In the U.S.: the case fuels polarization. Conservatives hail it as “common sense,” while progressives denounce an attack on free speech.

  • Internationally: the expulsion adds fuel to already intense tensions around Israel. In the Arab world, it may be seen as an attempt to silence any voice critical of U.S. support for Israel—particularly encouraged by Soros, Sanders, and the left wing of the Democrats.

  • In Europe: France, especially at Sciences Po, the Sorbonne, and provincial universities, faces similar situations where student demonstrations escalate. The Khalil affair could serve as a precedent: foreigners who import geopolitical conflicts onto campuses must be expelled.

The core issue is not Mahmoud Khalil himself but what he represents: the transnationalization of political struggles through Western universities. Radical activism, if unchecked, can become a tool of influence, exploited by hostile states or movements. The boundary is thin between academic freedom and the ideological pollution of campuses.

The expulsion of Mahmoud Khalil marks a turning point. Beyond the individual case, it sends a political signal: the United States will no longer tolerate foreigners transforming its universities into platforms for radical militancy.

The question remains: will France and other European countries follow the same path, or will they continue to tolerate activism which, under the guise of free expression, sometimes threatens the serenity of academic debate?

This article is personal. I do not claim to be a scientist, a historian, or a professional journalist… It is delicate to testify as a layman, but in this blog I generally express a heartfelt reaction based on current events and my daily international press review.


The photos and videos are taken from the web, again for strictly personal and private use.


🇪🇸 Español


Qatar llevaba mucho tiempo preparando estos “disturbios”: seleccionando cuidadosamente a los profesores, censurando ciertos libros en las bibliotecas universitarias, premiando las tesis más a menudo negacionistas, y ofreciendo becas a estudiantes procedentes de países árabes.

Esto no podía terminar bien. El 8 de octubre de 2023, al día siguiente del pogromo cometido por los asesinos de Hamás, cuando Israel aún estaba en estado de shock, estallaron manifestaciones contra Israel en todas las grandes universidades… ¡Curiosa coincidencia!

El caso de Mahmoud Khalil, activista pro-palestino y figura destacada de las protestas estudiantiles en la Universidad de Columbia, pone de relieve el choque entre libertad de expresión, activismo universitario y seguridad nacional.

Un juez de inmigración en Luisiana ordenó la expulsión de Khalil a Argelia o Siria, alegando: la revocación de su green card, sus vínculos no declarados con organizaciones pro-Hamás como la UNRWA, su falta de lazos profesionales y financieros en Estados Unidos, y el impacto “negativo” de su presencia en la política exterior norteamericana.

Detenido en marzo de 2025, Khalil está acusado de liderar protestas radicales en el campus: ocupaciones de edificios, manifestaciones antiisraelíes, acciones que provocaron daños materiales y enfrentamientos violentos. Según sus detractores, no se trata tanto de un estudiante como de un agitador ideológico, cuyo activismo cruzó la línea de la protesta pacífica hacia la alteración del orden público.

El caso surge en un clima de tensiones internacionales en torno a la guerra de Gaza y la cuestión palestina. Khalil se presenta como víctima de un “juicio político”, afirmando que su expulsión pretende silenciarlo por denunciar la “complicidad de Estados Unidos en un genocidio”. La ACLU respalda este discurso, denunciando un uso “instrumentalizado” de los tribunales de inmigración.

Para el gobierno, sin embargo, el mensaje es claro: hay que marcar un límite. La administración Trump, ya centrada en el control migratorio, quiere enviar una señal fuerte contra los activistas extranjeros percibidos como amenazantes.

Todo ello ha abierto la puerta a un antisemitismo desbocado, que se ha extendido hasta el punto de que los estudiantes judíos fueron prohibidos de asistir a clases, sienten miedo y se ven obligados a esconderse.

Los campus estadounidenses y franceses llevan varios años experimentando una radicalización de ciertos movimientos estudiantiles, a menudo centrados en la causa palestina. Este activismo, a veces legítimo, deriva en ocasiones en intimidación, estigmatización de estudiantes judíos y ataques a la libertad académica. La expulsión de Khalil constituye, por tanto, un caso de prueba: ¿se permitirá que estos excesos socaven la misión educativa de las universidades o se trazará una línea clara entre el debate intelectual y el activismo violento?

  • En EE.UU.: el caso alimenta la polarización. Los conservadores lo celebran como una decisión “de sentido común”, mientras que los progresistas denuncian un ataque a la libertad de expresión.

  • A nivel internacional: la expulsión añade tensión a las ya intensas controversias en torno a Israel. En el mundo árabe, puede interpretarse como un intento de acallar cualquier voz crítica con el apoyo estadounidense a Israel, especialmente promovido por Soros, Sanders y la izquierda demócrata.

  • En Europa: Francia, especialmente en Sciences Po, la Sorbona y en universidades provinciales, vive situaciones similares en las que las manifestaciones estudiantiles se descontrolan. El caso Khalil podría servir de precedente: hay que expulsar a los extranjeros que importan conflictos geopolíticos a los campus.


La cuestión central no es sólo el individuo Mahmoud Khalil, sino lo que representa: la transnacionalización de las luchas políticas a través de las universidades occidentales. El activismo radical, si no se controla, puede convertirse en un arma de influencia, explotada por Estados o movimientos hostiles. La frontera es muy fina entre la libertad académica y la contaminación ideológica de los campus.


La expulsión de Mahmoud Khalil marca un punto de inflexión. Más allá del caso individual, envía una señal política: Estados Unidos ya no tolerará que extranjeros transformen sus universidades en tribunas de militancia radical.

La pregunta sigue siendo: ¿seguirá Francia y otros países europeos el mismo camino, o seguirán tolerando un activismo que, bajo el disfraz de la libertad de expresión, amenaza a veces la serenidad del debate académico?

Este artículo es personal. No pretendo ser científico, ni historiador, ni periodista profesional… Es delicado testimoniar como profano, pero en este blog expreso generalmente una reacción de corazón ante la actualidad y la lectura de mi prensa internacional diaria.

Las fotos y los vídeos provienen de internet, también aquí con un uso estrictamente personal y privado.