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mercredi 22 octobre 2025

Pour une Europe unie et forte. JBCH N° 542


Ma fierté est d'exhiber mon passeport européen, fini les guerres qui ont ravagé pendant des siècles l'Europe, fini les millions de morts, ... Grace à l'Europe, la paix, la sérénité sont revenues, le travail ne fait que commencer, et les monstres qui nous entourent sont jaloux et font tout pour saborder ce magnifique édifice...


Comprendre aujourd’hui que l’Europe est notre salut n’est plus un simple choix politique : c’est une nécessité vitale. Dans un monde redevenu brutal, où les empires anciens renaissent sous des formes nouvelles — américaine, russe, chinoise —, seule l’Europe peut offrir à ses citoyens une voie d’équilibre, de paix et de dignité. Elle est notre ancrage, notre seul espace où la liberté n’est pas un slogan, mais une promesse concrète, née de la mémoire du sang et de la volonté de ne plus jamais revivre les horreurs du XIXᵉ et du XXᵉ siècle.




L’Union européenne n’est pas née d’un rêve naïf, mais du traumatisme absolu : Verdun, Auschwitz, Stalingrad. C’est de ces abîmes que les fondateurs — Schuman, Adenauer, De Gasperi, Monnet — ont tiré une idée folle : unir les nations pour que leurs armes se taisent à jamais. Le fer et le charbon, instruments de guerre, furent les premières pierres d’un continent réconcilié.


Depuis plus de soixante-dix ans, aucune guerre n’a éclaté entre ses membres. Ce simple fait, qu’on oublie souvent, est une révolution historique. L’Europe, par son existence, a rendu possible la paix, la prospérité, la libre circulation des idées, des biens et des personnes. 



C’est une communauté de destin, non une simple union économique. Elle est le premier espace au monde où la souveraineté s’est volontairement partagée pour protéger la liberté collective.


Mais cette Europe, jeune et fragile, est aujourd’hui assiégée de l’intérieur.

Les extrêmes, à droite comme à gauche, exploitent les peurs, les frustrations, les crises pour affaiblir la confiance des peuples.


À l’extrême droite, le discours est double, perfidement habile : on se dit « patriote », « défenseur d’Israël », « opposé à l’antisémitisme ». On ne pose jamais   le à le drapeau européen à coté du drapeau tricolore et c'est une erreur capitale,  Car l’histoire ne ment pas : la base idéologique du Front national, devenu Rassemblement national, est profondément marquée par un héritage xénophobe et antisémite. Cette mouvance n’a jamais cru à l’Europe : elle rêve d’un retour aux nations isolées, repliées sur leurs frontières, aveugles au monde.



Le danger n’est pas seulement politique, il est moral. Ceux qui prétendent défendre Israël tout en rejetant l’universalisme européen trahissent à la fois l’héritage juif de l’Europe et son idéal de fraternité. L’extrême droite, par nature, ne construit pas : elle divise, elle oppose, elle détruit les ponts que l’Europe a mis un siècle à bâtir.


À l’extrême gauche, le danger est différent mais tout aussi corrosif. Sous couvert d’humanisme, elle instrumentalise les institutions européennes pour mieux les condamner. 


Elle transforme la tribune de Strasbourg en procès permanent de l’Europe, dénonçant sa politique étrangère, sa défense, sa solidarité avec l’Ukraine ou la condamnation d'Israël. Elle oublie que sans l’Europe, il n’y aurait plus de voix commune pour défendre les droits de l’homme, la démocratie, ni la liberté de pensée qui permet précisément sa critique.



Ainsi, des deux côtés du spectre politique, les vautours planent. Ils profitent du doute, de la lassitude, de l’inflation, du chaos numérique pour semer la méfiance.


Mais les ennemis de l’Europe ne sont pas tous à l’intérieur.

À Moscou, Vladimir Poutine observe, encourage et amplifie nos divisions. Son but n’est pas seulement territorial : il veut éclater l’Union européenne. Il le fait non par des chars, mais par les armes invisibles de la guerre hybride , la désinformation, les campagnes de haine sur les réseaux sociaux, les manipulations d’opinion.


Il attise les antagonismes religieux, ethniques, sociaux ; il alimente les théories du complot, fragilise la confiance envers les institutions, distille le doute sur l’OTAN, sur l’aide à l’Ukraine, sur la légitimité même du projet européen. Et chaque fois qu’un Européen doute de l’Europe, Poutine triomphe un peu plus.


La Chine, elle, avance autrement : par l’économie et la dépendance technologique. Les États-Unis, malgré leur alliance, défendent avant tout leurs propres intérêts. L’Europe, si elle veut rester libre, doit comprendre qu’elle n’a pas d’autre choix que d’être unie, forte et souveraine.



L’Europe n’est pas parfaite. Elle est lente, parfois bureaucratique, souvent hésitante. Mais c’est précisément parce qu’elle repose sur le compromis, non sur la force, qu’elle est humaine. Elle avance par le dialogue, par la raison, non par la guerre.


Elle doit maintenant apprendre à se défendre — militairement, économiquement, culturellement. Mais cette défense ne sera crédible que si elle s’appuie sur des valeurs communes : la liberté, la démocratie, la justice, la laïcité, la mémoire. L’Europe n’a pas vocation à dominer, mais à inspirer.


Dans un monde où les empires s’imposent par la peur, l’Europe doit s’imposer par la mesure, par la pensée, par la culture. Elle est la seule puissance au monde qui n’a pas été fondée sur la conquête, mais sur la réconciliation.



L’Europe est jeune. Elle est fragile.        Mais elle est notre fierté.

Chaque fois qu’un jeune Européen étudie à l’étranger grâce à Erasmus, qu’un scientifique français collabore avec un chercheur italien, qu’un hôpital espagnol partage ses innovations avec un hôpital allemand, l’idée européenne vit.


Elle n’est pas un luxe technocratique : elle est notre assurance-vie dans un siècle de tempêtes.  


Ceux qui veulent la détruire ne proposent rien d’autre que le retour au chaos des nations ennemies, aux guerres fratricides, aux idéologies de haine.


Alors oui, prenons soin de l’Europe. Défendons ses institutions, soutenons son Parlement, protégeons sa presse, sa justice, sa monnaie.


Car défendre l’Europe, c’est défendre notre humanité commune.





Noé, la paracha de la semaine JBCH. N°. 541


Tout petit, mes parents m'avaient offert comme jouet une arche de Noé avec la famille de Noé et un  couple d'une vingtaine d'animaux ... je jouais sans comprendre ... et à la question : Pourqoi un bateau, on me répondait : C'est pour échapper au déluge !


Alors, à chaque fois qu'il pleuvait, que les éclairs suivi d'un tonnerre assourdissant, je me glissais sous mo lit, et je blâmais mes parents de n'avoir pas acheté un vrai bateau ... 


La paracha Noa’h (נֹחַ), deuxième section du Livre de la Genèse, commence par ces mots :

« Voici la postérité de Noé : Noé fut un homme juste, intègre dans sa génération ; Noé marchait avec Dieu. » (Genèse 6:9)

L’humanité, depuis Adam, s’est corrompue : la violence, la rapine et la débauche règnent sur la terre. Dieu décide d’effacer la création par un déluge universel, mais il distingue Noé pour sa droiture. Il lui ordonne de construire une arche (téva) capable d’abriter sa famille et des couples d’animaux de chaque espèce.


Le Déluge s’abat : quarante jours de pluie, puis cent cinquante jours d’eaux recouvrant la terre. Seuls Noé, sa femme, ses trois fils (Sem, Ham, Yafet) et leurs épouses survivent. Après l’apaisement des eaux, l’arche se pose sur le mont Ararat. Noé envoie d’abord un corbeau, puis une colombe qui revient avec un rameau d’olivier — signe que la vie renaît.


En sortant de l’arche, Noé érige un autel et offre des sacrifices. Dieu conclut alors une Alliance avec lui et avec toute l’humanité :

« Je n’enverrai plus jamais le déluge pour détruire toute chair. »

 L’arc-en-ciel devient le symbole de cette alliance éternelle entre Dieu et les hommes.


Peu après, Noé plante une vigne et s’enivre ; un épisode troublant oppose alors ses fils : Ham manque de respect envers son père, tandis que Sem et Yafet le couvrent avec pudeur. De leurs lignées naîtront les peuples de la terre.


La paracha se conclut avec la tour de Babel : les hommes, unis par une seule langue, entreprennent de construire une tour pour « toucher le ciel ». Dieu confond leurs langues et les disperse sur toute la terre, mettant fin à leur orgueil. La généalogie de Sem conduit jusqu’à Abraham, qui apparaîtra dans la paracha suivante.


Noé se distingue non par sa perfection absolue, mais par sa droiture dans un monde dépravé. Le Talmud (Sanhédrin 108a) débat : était-il juste seulement dans sa génération corrompue, ou aurait-il été un saint en toute époque ?

Quoi qu’il en soit, Noé incarne la fidélité silencieuse : il agit, il construit, il obéit, là où les autres se moquent ou doutent. Il est l’image du juste solitaire qui sauve le monde par sa constance morale.


Le Déluge n’est pas un châtiment arbitraire : il est une réinitialisation de la création. L’eau, symbole de pureté et de régénération, lave la corruption morale des hommes. Dieu ne détruit pas pour anéantir, mais pour reconstruire sur des bases éthiques.

Le monde sort de l’arche comme un nouveau-né sort du sein maternel — l’arche étant, selon les Sages, une matrice protectrice. Le Déluge annonce donc non la mort, mais la renaissance.


À Noé et à sa descendance, Dieu confie un code moral fondamental : les sept lois noahides, fondement du droit naturel et spirituel pour toute l’humanité. Ces lois prescrivent :


  1. La foi en un Dieu unique.

  2. Le respect du Nom divin (ne pas blasphémer).

  3. L’interdiction du meurtre.

  4. L’interdiction du vol.

  5. L’interdiction des unions sexuelles interdites.

  6. L’interdiction de consommer la chair arrachée à un animal vivant.

  7. L’obligation d’établir des tribunaux de justice.


Ces lois ne s’adressent pas aux seuls Israélites, mais à tous les peuples de la Terre. Elles forment la base de la civilisation morale selon la tradition juive : un contrat entre Dieu et l’humanité entière, garantissant la vie, la justice et la paix.


La Tour de Babel incarne l’inverse de l’Alliance : l’unité humaine pervertie par l’orgueil. Les hommes ne cherchent plus à servir Dieu, mais à « se faire un nom ».

L’unité technique et linguistique devient alors instrument de domination. Dieu disperse les peuples non pour les punir, mais pour préserver la diversité et empêcher la tyrannie. C’est un rappel que la véritable unité ne peut naître que dans la reconnaissance du divin.


La paracha Noa’h nous enseigne que l’humanité ne se maintient que par la justice, la foi et la responsabilité.


Noé n’est pas un prophète flamboyant, mais un homme fidèle, qui accomplit sa tâche dans le silence de la persévérance. Son histoire rappelle que la survie du monde dépend toujours d’une poignée de justes,  parfois d’un seul.


Les lois noahides demeurent aujourd’hui le socle éthique universel : elles affirment la dignité de toute vie, la souveraineté de la conscience, et la vocation morale commune à tous les peuples.


L’arc-en-ciel, signe de paix et de diversité, brille encore comme un pont entre le Ciel et la Terre — rappel que même après les tempêtes, la lumière revient toujours pour qui sait garder la foi.




Ce gaz de schiste qui pourrait sauver la France ! JBCH N° 540

 Depuis plus d’une décennie, la France se distingue par une opposition résolue à l’exploitation du gaz et du pétrole de schiste, au point d’avoir interdit, par la loi du 13 juillet 2011, toute exploration ou exploitation d’hydrocarbures par fracturation hydraulique. 


En 2017, la France est allée plus loin, devenant le premier pays au monde à interdire toute exploration de nouveaux gisements fossiles sur son territoire. Cette position, souvent perçue comme idéologique, repose sur plusieurs dimensions à la fois écologiques, symboliques et politiques.  et pourtant ... 


La fracturation hydraulique classique, utilisée notamment aux États-Unis, consiste à injecter dans les roches profondes un mélange d’eau, de sable et de produits chimiques sous haute pression pour libérer le gaz piégé dans la roche-mère. Cette technique a suscité des critiques environnementales majeures : Risque de pollution des nappes phréatiques par les additifs chimiques. Consommation d’eau excessive dans des régions déjà fragiles hydrologiquement. Micro-séismes et instabilités du sous-sol documentés dans certaines zones d’exploitation. Empreinte carbone élevée, liée à la combustion et au transport des hydrocarbures.




Ces arguments, relayés par les associations écologistes, ont façonné une opinion publique largement défavorable, faisant de la France un pays pionnier de la prévention environnementale plutôt que de la rentabilité énergétique.



La France aime se présenter comme un modèle de transition énergétique et de précaution environnementale. Refuser le gaz de schiste est devenu un symbole politique et moral, traduisant une volonté de rompre avec la dépendance aux énergies fossiles.

L’État a choisi de concentrer ses efforts sur : Les énergies renouvelables (éolien, solaire, hydraulique). L’efficacité énergétique et la sobriété. La réduction des émissions conformément aux accords de Paris (COP21).

en Région parisienne

Cette orientation s’inscrit dans une logique de leadership moral : même si le pays importe les hydrocarbures qui sont nécessaire à la bonne marche de l'économie, ca coûte ..; alors qu un trésor git sous nos pieds. La France  se voulait exemplaire dans la lutte contre le réchauffement climatique, la réalité économique l'a rattrapée 



La France n'a plus les moyens d'appliquer cette politique austère, et les technologies ont évolué ... Assez de se tirer des balles dans le pieds, il est temps de ne plus rêver et de penser à l'avenir !


Les progrès récents, notamment les procédés de fragmentation par micro-ondes, permettent pourtant d’extraire le gaz de schiste sans eau, sans additifs chimiques et sans risque de pollution du sol. Ces techniques, déjàmises en place  au Canada et aux États-Unis, chauffent localement la roche pour libérer le gaz sans créer de fissures mécaniques.


Mais en France, la loi de 2011 ne fait pas de distinction entre les procédés : elle interdit toute fracturation du sous-sol, quelle que soit la méthode utilisée. Même les méthodes “propres” sont donc bloquées par un principe de précaution absolu, souvent critiqué par les scientifiques et industriels.






Ce blocage s’explique par deux facteurs : La méfiance politique envers les grandes entreprises pétrolières, accusées de minimiser les risques, la crainte d’un effet d’aubaine : autoriser une technologie douce ouvrirait la porte à un retour massif des énergies fossiles, en contradiction avec la trajectoire carbone.


En réalité, le refus français s’inscrit dans un choix de société. La France préfère importer du gaz (notamment liquéfié, venant des États-Unis du Qatar et même de Russie) plutôt que d’en produire localement, au nom d’une cohérence environnementale et d’une éthique de responsabilité globale dépassée.


Cependant, cette politique a un coût : elle accroît la dépendance énergétique et expose l’économie française aux fluctuations géopolitiques. Plusieurs experts estiment qu’une recherche encadrée utilisant des procédés non nuisibles (comme les micro-ondes) permettrait de concilier sécurité environnementale et indépendance énergétique.


Si la France autorisait l’exploitation du gaz de schiste, les bénéfices économiques pourraient être significatifs. Selon plusieurs estimations de l’IFP Énergies Nouvelles, les réserves potentielles atteindraient entre 3 000 et 5 000 milliards de m³, soit de quoi couvrir plusieurs décennies de consommation nationale. Cela permettrait de réduire fortement la dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie, de la Norvège et de l’Algérie, et d’améliorer la balance commerciale française de 50 à 90 milliards d’euros par an.




Sur le plan de l’emploi, une filière nationale du gaz de schiste pourrait créer entre 100 000 et 500 000 emplois directs et indirects dans les secteurs de la géologie, du forage, de la maintenance, du transport et de la chimie. 



Les régions concernées (notamment le Bassin parisien et le Sud-Est) bénéficieraient d’un essor économique local, avec de nouveaux investissements en infrastructures.


Les recettes fiscales pour l’État (redevances, impôts, TVA) pourraient frôler les 10  milliards d’euros annuels, permettant de financer la transition énergétique et de réduire la dette publique. 


L’exploitation pourrait aussi stabiliser les prix de l’énergie, renforcer la sécurité d’approvisionnement, et encourager le développement industriel national.


mardi 21 octobre 2025

Qui est Eli Cohen ? JBCH N° 539

Eli Cohen : l’homme qui transforme l’énergie et la diplomatie israélienne: Eli Cohen, considéré par de nombreux analystes comme le successeur naturel de Benjamin Netanyahu, s’est imposé comme une figure centrale de la politique israélienne contemporaine. Son parcours se distingue par une combinaison rare de compétences diplomatiques et de vision stratégique en matière énergétique. Ancien ministre des Affaires étrangères.


Il a joué un rôle déterminant dans la promotion des Accords d’Abraham, renforçant les liens diplomatiques et commerciaux d’Israël avec plusieurs pays arabes, notamment les Émirats arabes unis, Bahreïn et le Maroc. 


Ces succès ont posé les bases d’un positionnement israélien plus affirmé au Moyen-Orient, conciliant sécurité, économie et diplomatie multilatérale.


Mais c’est dans le domaine de l’énergie qu’Eli Cohen a véritablement marqué l’histoire économique d’Israël. Sous sa direction, Israël a optimisé l’exploitation des gisements de Tamar et Leviathan, deux réservoirs majeurs de gaz naturel et de pétrole, permettant au pays de devenir un acteur énergétique régional incontournable. La vente de cette production à l’Égypte et à la Jordanie n’est pas seulement un succès commercial : elle illustre une diplomatie énergétique habile, transformant l’énergie en un outil de coopération régionale et de stabilité. Cette stratégie a permis à Israël de diversifier ses revenus, de renforcer ses alliances et de consolider son influence stratégique dans le bassin méditerranéen.




L’innovation de Cohen ne se limite pas à l’exportation de gaz et de pétrole. Conscient des enjeux climatiques et des besoins futurs, il a annoncé un plan ambitieux visant à ce qu’un tiers de l’énergie produite en Israël provienne de sources renouvelables




Cette initiative positionne le pays comme un acteur moderne et responsable dans la transition énergétique mondiale, alliant sécurité énergétique, compétitivité économique et durabilité environnementale. Grâce à ces mesures, Israël bénéficie aujourd’hui d’une mixité énergétique équilibrée, capable de soutenir sa croissance industrielle tout en réduisant sa dépendance aux énergies fossiles.



Au-delà des chiffres et des projets, l’exploit d’Eli Cohen repose sur sa capacité à fusionner diplomatie et économie. En établissant des partenariats stratégiques avec des voisins régionaux et en optimisant la production nationale, il transforme l’énergie en un levier politique puissant, tout en garantissant la sécurité énergétique du pays. Cette vision intégrée reflète un leadership rare, où la maîtrise technique des ressources rencontre la finesse diplomatique.


Eli Cohen incarne une nouvelle génération de dirigeants israéliens. Son héritage pourrait dépasser celui de Netanyahu, non seulement par la gestion pragmatique des relations internationales, mais aussi par son approche novatrice de l’énergie et des infrastructures. 


Le succès des Accords d’Abraham, la gestion efficace de Tamar et Leviathan, et l’ambition de porter un tiers de la production énergétique vers le renouvelable font de lui un stratège complet, capable de conjuguer sécurité, prospérité et durabilité. 


En plaçant Israël au centre de la diplomatie énergétique régionale, Eli Cohen ne se contente pas de gérer un secteur stratégique : il transforme l’énergie en instrument de puissance et de modernité pour le pays, tout en préparant l’avenir sur le plan économique et écologique.



Le Petit déjeuner JBCH N° 538

Le meilleur des petits déjeuners : un rituel d’excellence


Le petit déjeuner n’est plus seulement un repas : c’est une affirmation de soi, un moment où l’on choisit d’entrer dans la journée avec style, énergie et gourmandise. 


Pour transformer ce moment quotidien en véritable rituel, voici les ingrédients d’un « meilleur petit déjeuner » — celui qui nourrit le corps, stimule l’esprit et ravit les sens.


L’équilibre parfait : Le petit déjeuner idéal repose sur trois piliers : protéines, fibres, bons glucides





Une source de protéines : œufs (à la coque, brouillés), yaourt grec nature, fromage blanc, ou encore une tranche de saumon fumé. Des fibres et des micro-nutriments : une tartine de pain complet, des flocons d’avoine, un mélange de fruits rouges ou une banane. 


Des glucides lents à libération longue pour un coup de pouce durable : une portion de quinoa tiède, un porridge parfumé à la cannelle, ou un bol de muesli bio. Ajoutez une petite poignée d’oléagineux (amandes, noisettes, cajoux, noix) pour les bons gras et la satiété prolongée.


L’esthétique : donner à l’assiette l’éclat qu’elle mérite À l’image de la curiosité  où l’on explore, s’étonne, et découvre, soigner la présentation du petit déjeuner transforme un acte banal en plaisir visuel. 





Utiliser des bols colorés, disposer les éléments avec soin, parsemer quelques graines de chia, ajouter une feuille de menthe ou un zeste de citron, ces détails élèvent l’ordinaire. 


Pour vraiment marquer la différence, ajoutez un ingrédient inédit : une confiture artisanale au gingembre et orange, un œuf cocotte au fromage de chèvre, un smoothie vert à la spiruline et mangue, ou encore un granola maison aux épices. C’est cette petite audace qui fait d’un bon petit déjeuner un grand début de journée.


La curiosité s’invite à table : tester, varier, s’interroger sur la recette comme on explore une idée nouvelle. Ni simple tasse de café, ni simple jus passif : commencez par un grand verre d’eau tiède citronnée. 


Puis un café ou un thé vert de qualité. Enfin, si possible, un petit jus fait maison (pomme-carotte-curcuma-cumin) pour les antioxydants. L’hydratation prépare le terrain pour l’alimentation : avant de nourrir le corps, préparez-le à recevoir.




Le « meilleur » petit déjeuner ne se fait pas à la hâte. Il s’apprécie. Si les contraintes du matin sont fortes, alors prévoyez la veille : portion de porridge mise au frais, bol de fruits préparé, yaourt de préférence Skir, ajouté au dernier moment. Le matin, réservez 10 minutes, sans téléphone, sans radio, sans stress, pour savourer, respirer, écouter vos goûts. prendre le temps de réfléchir, de questionner, de savourer l’instant.



Un petit déjeuner réussi est bien plus qu’un repas : c’est un moment de soin, de plaisir et de découverte. Il combine l’équilibre nutritionnel, la beauté visuelle, l’audace gustative et la tranquillité du temps. 


Adoptez-le comme un rituel — et vous commencerez chaque jour non pas « par obligation », mais « par excellence ».


Bon appétit !





Présence confortée en Mer Rouge pour les EAU et Israël JBCH N° 537

Après la base de Socotra la nouvelle base de Zuqar et son articulation avec la base sur l'île de Socotra , les satelittes ont découvert un nouveau chantier sur l'Ile de Suqar appartenant aux forces loyalistes du Yemen, qui luttent contre les rebelles Houtis. 


L'île Zuqar est une île du sud de la mer Rouge, située entre le Yémen et  l'Érythrée  près du détroit de Bab El Mandeb, Observatoire idéal pour contrôler le trafic maritime, obstrué par l'Iran qui soutient et arma  les Houtis.



La construction d’une piste d’atterrissage sur l’île volcanique de Zuqar, au large du Yémen, s’inscrit dans une logique géostratégique déjà bien amorcée avec la militarisation de l’île de Socotra, plus au sud. Ces îlots, situés à proximité du détroit de Bab el-Mandeb, l’un des passages maritimes les plus vitaux du monde constituent des points de contrôle essentiels pour les routes énergétiques reliant le golfe Persique, l’Europe et la Méditerranée via le canal de Suez, il est vital pour l'économie égyptienne.


La présence militaire à Socotra est largement attribuée à une coopération entre les Émirats arabes unis, Israël et leurs alliés occidentaux, avec une influence croissante israélienne depuis les accords d’Abraham. 




L’île sert déjà de base logistique et de station d’écoute avancée, capable de surveiller le trafic maritime et les activités iraniennes dans la région. La nouvelle piste de Zuqar, plus proche encore des côtes houthis du Yémen, semble compléter ce dispositif.


Cette extension pourrait bénéficier conjointement à l’Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis, à Israël et aux États-Unis, qui partagent un intérêt commun : contenir l’expansion régionale de l’Iran et de ses alliés, notamment les Houthis, tout en assurant la sécurité des voies maritimes par où transite près de 10 % du commerce mondial.


Sur le plan politique, cette initiative risque toutefois de gêner les autorités internationales et les grandes puissances maritimes, car elle renforce une logique de fragmentation du territoire yéménite.


Construction sur l'Ile de Zaqar

De plus, la multiplication de bases étrangères dans la région accroît les risques d’escalade, dans une zone déjà instable où s’entrecroisent les ambitions saoudiennes, émiriennes et iraniennes, mais aussi chinoises, indiennes, françaises, anglaises et turques.



Ainsi, la base de Zuqar n’est pas un simple projet militaire : elle s’inscrit dans une guerre d’influence globale sur la mer Rouge, dont les équilibres futurs pourraient déterminer non seulement la sécurité énergétique mondiale, mais aussi la recomposition du pouvoir au Moyen-Orient.


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