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samedi 25 octobre 2025

L'Harmonie prendra-t-elle sa revanche sur la Symphonie ? JBCH N° 554

J’avais 18 ans quand mon ami Michel Coulaty, originaire de Saint Gaudens,  entreprit de m’initier à la culture musicale. Après m'avoir conduit au Palais des Sports de Paris pour assister au concert et savourer la "Symphonie funèbre et triomphale" de Berlioz, avec plus de 1 000 Choristes ... 


Il me fit découvrir l’harmonie et la symphonie : l’une avec des percussions et des instruments à vent, l’autre avec des cordes … Michel nous a quitté trop tôt il y a 15 ans.


Sa présence, sa gentillesse reste ancrée en moi, Michel avait accompli son service militaire à Toulouse, et avait opté pour la fanfare : on lui affecta la charge de souffler, de porter le Hélicon (40 Kg) ... et de sauter avec en parachute !! 


Michel avait créé la Meulanaise la fanfare de la ville de Meulan en Yvelinnes.


Mon initiation à la musique coïncidait avec une époque où les harmonies et les fanfares semblaient appartenir au passé. Michel Coulaty, passionné et patient, me fit comprendre que la musique n’était pas seulement une discipline savante ou un divertissement, mais une véritable force de lien social et d’expression collective. 




Il n'aimait pas les cordes donc les symphonie, c'est pourquoi, Il m’emmenait écouter des harmonies et des fanfares, et me montrait la différence entre ces formations : les harmonies mêlant cuivres et bois, les fanfares traditionnelles centrées sur les cuivres, et les batteries-fanfares issues de traditions militaires. Ces expériences ont marqué le début de mon engagement avec la musique vivante et populaire.




La meulanaise a changé de nom ... c'est devenu l’Orchestre de Variétés de Meulan-en-Yvelines, un écho de cette passion se retrouve dans le dynamisme récent des fanfares françaises. Comme le souligne Mathias Val, tromboniste de 57 ans, il existe désormais un répertoire plus moderne, allant de la pop à l’électro en passant par la techno. 


Des groupes tels que Too Many Zooz, à New York, ou Meute, à Hambourg, ont réussi à faire bouger les lignes, insufflant un souffle nouveau à des formations longtemps cantonnées aux airs militaires ou désuets. À Nantes, par exemple, l’offre en fanfares a explosé, plaçant la ville en deuxième position nationale après Paris en termes de nombre de groupes.



Cette vitalité se retrouve aussi dans les petites communes et les formations rurales. En 1998, alors que le rap français triomphait et que la France célébrait la Coupe du monde au son de Gloria Gaynor, Pierre Leblanc, 10 ans, rejoignait l’harmonie de Faye-d’Anjou. Son chef d’orchestre voulait intéresser les jeunes et diversifier le répertoire. 


Aujourd’hui, la fanfare de l’Aubance poursuit le même objectif : proposer un répertoire actuel, allant de Clara Luciani à Charles Aznavour, pour maintenir l’intérêt des musiciens et du public. Une démarche qui séduit particulièrement les jeunes générations : à La Fosse-de-Tigné, une dizaine de musiciens de moins de 18 ans composent l’effectif de l’harmonie locale.




Cette évolution n’est pas seulement esthétique, elle est également sociale et culturelle. Manuel Guémas, 29 ans, raconte qu’il a longtemps été le plus jeune de la fanfare de l’Aubance, mais que ses obligations professionnelles et familiales l’ont éloigné de la scène. Son père se souvient de la période entre 1970 et 1990, quand l’orchestre jouait chaque week-end de mai à juillet. À son apogée, la fanfare comptait 45 musiciens, aujourd’hui réduits à 21. Après un passage à vide jusqu’en 2010, la création d’un site web et d’un compte Instagram a permis de relancer l’activité et de trouver une vingtaine de dates, même si la troupe ne peut pas toutes les honorer.


L’intérêt pour les fanfares connaît également un écho grâce aux médias. Le film En fanfare d’Emmanuel Courcol, sorti en novembre 2024, a mis en lumière la musique amateur en harmonie, en racontant l’histoire d’un chef d’orchestre confronté à une greffe de moelle osseuse et découvrant un frère tromboniste amateur. Ce succès critique et populaire a permis à 12 groupes de Maine-et-Loire d’animer 250 séances, transformant des cinémas sérieux en lieux de danse et de fête.


Pourtant, malgré ces succès, la pratique des fanfares reste fragile. Comme le rappelle le musicologue Philippe Gumplowicz dans Les Travaux d’Orphée (1987), les fanfares ont longtemps souffert d’un répertoire inadapté et d’un manque de reconnaissance des écoles de musique. Aujourd’hui, le ministère de la culture estime à 4 000 le nombre de fanfares en France, soit environ 120 000 musiciens amateurs. Depuis 2021, un plan Fanfare a soutenu 934 projets grâce à 1,5 million d’euros annuels, mais les démarches administratives lourdes favorisent surtout les grandes formations. Dans les Pays de la Loire, où le budget régional de la culture a chuté de 62 % fin 2024, ces aides sont vitales pour la survie des petites harmonies.


À travers ces transformations, la musique amateur montre sa capacité à s’adapter et à se renouveler. Elle mêle tradition et modernité, jeunes musiciens et anciens, popularité locale et visibilité nationale. Pour moi, tout a commencé avec Michel Coulaty et son engagement à transmettre une culture musicale vivante. 


Aujourd’hui, les fanfares et harmonies, qu’elles soient militaires, rurales ou urbaines, continuent de souffler un vent de fête et de diversité sur le paysage musical français. 


Leur avenir repose sur ce mélange subtil de respect des traditions et d’ouverture aux styles contemporains, garantissant que la musique continue de rassembler, d’émouvoir et de faire danser.













vendredi 24 octobre 2025

Un des plus grands compositeurs du 20ème siècle Arnold Schöenberg. JBCH N° 553


Arnold Schöenberg, Juif autrichien, s'est converti au protestantisme pour pouvoir travailler, il est vite revenu dans son antre familial, avant de fuir les nazis en 1933 et rejoindre l'Amérique.


Son oeuvre est grandiose Il marquera à jamais l'histoire de la musique 


Arnold Schönberg, né à Vienne en 1874 dans une famille juive autrichienne, est l’un des compositeurs les plus influents du XXᵉ siècle. Bien qu’il se soit converti temporairement au protestantisme pour des raisons professionnelles, il retourna au judaïsme en 1933, à l’heure où l’Europe sombrait dans l’antisémitisme et la persécution nazie. Sa vie fut marquée par l’exil : en 1933, il quitte l’Allemagne et s’installe aux États-Unis, où il devient professeur et mentor pour toute une génération de compositeurs américains.



Schönberg est surtout connu pour avoir révolutionné la musique occidentale avec la dodécaphonie, ou système des 12 sons, qui organise les douze notes de la gamme chromatique sur un pied d’égalité, rompant avec l’harmonie tonale traditionnelle. 


Cette méthode a profondément influencé la musique moderne et contemporaine, offrant un nouveau langage capable d’exprimer des émotions complexes et des structures formelles inédites.


En parallèle de ses innovations techniques, Schönberg resta attaché à ses racines juives. Son œuvre Kol Nidre (1938), composée pour orchestre et chœur, est une réinterprétation moderne de la prière traditionnelle du Yom Kippour. Par cet hommage, il mêle la mémoire culturelle juive à l’avant-garde musicale, transformant un rite ancien en une expérience émotionnelle universelle.




Au-delà de Kol Nidre, Schönberg explore dans ses compositions le drame, la spiritualité et la profondeur psychologique, que ce soit dans ses mélodies pour voix, ses quatuors à cordes ou ses œuvres orchestrales. 



Sa musique, souvent perçue comme difficile mais profondément expressive, est le reflet d’une quête d’authenticité, où innovation et identité culturelle se rencontrent.




Exilé aux États-Unis, Schönberg influence durablement la scène musicale américaine et internationale. Ses élèves, parmi lesquels Anton Webern et Alban Berg, puis les compositeurs américains qu’il forme à Los Angeles, perpétuent son héritage. 


Schönberg reste aujourd’hui un symbole de l’audace créative juive, combinant rigueur intellectuelle, exploration formelle et fidélité à ses racines culturelles.




A quoi joue Poutine ? JBCH N° 552

Voici un texte d’environ deux pages analysant la situation et la question : « À quoi joue Poutine ? », à partir de la récente incursion d’avions russes dans l’espace aérien lituanien, et plus largement du contexte géopolitique balte et européen.




Le 24 Février 2022, en écoutant les informations, j'avais compris que Poutine avait déclenché une guerre impitoyable contre les anciennes républiques du bloc soviétique afin de recréer un. empire russe. 


Il commence par attaquer l'Ukraine, en  massacrant des civils , mais les ukrainiens résistent et butent les russes en dehors de leur territoire près de Kiiv. Poutine, têtu ne s'arrêtera pas ... je l'avais devinné.



L’incursion de deux avions russes — un Soukhoï SU-30 et un avion de ravitaillement IL-78 — dans l’espace aérien de la Lituanie, le 23 octobre 2025, n’a duré que 18 secondes. 


À  vue, un incident mineur, « probablement au cours d’un entraînement de ravitaillement », selon Vilnius. Pourtant, dans le contexte actuel, ce geste s’inscrit dans une stratégie calculée de provocation et de pression psychologique.


La Russie de Vladimir Poutine joue depuis plusieurs années un jeu d’équilibriste entre la menace et la prudence, entre la démonstration de force et l’évitement d’un affrontement direct avec l’OTAN. Ces brèves violations de l’espace aérien balte ne sont pas des accidents : elles constituent une langue politique à part entière.





En pénétrant l’espace aérien lituanien, même sur 700 mètres, les forces russes évaluent la réactivité de l’OTAN. La réponse a été immédiate : deux Eurofighter Typhoon espagnols ont décollé dans le cadre de la mission de police aérienne permanente dans les pays baltes. C’est exactement ce que Moscou voulait observer : le temps de réaction,  le niveau de coordination entre les alliés, et  la capacité d’identification et d’interception.




Ce type de test répété vise à user la vigilance de l’Alliance et à banaliser la provocation, pour rendre floues les lignes rouges. En septembre 2025, trois MiG-31 russes avaient déjà survolé brièvement l’Estonie pendant douze minutes. L’objectif n’est pas de bombarder, mais de maintenir la tension constante, d’imposer un climat d’instabilité.


Poutine ne cherche pas nécessairement la confrontation militaire, mais la domination symbolique. Chaque incursion, chaque vol au-dessus du golfe de Finlande ou de la mer Baltique est un message politique :


« Nous sommes là, nous pouvons frapper, vous dépendez de nous pour la stabilité. »


C’est une forme de guerre psychologique, où l’espace aérien devient un terrain de communication stratégique. En violant les frontières baltes, Moscou rappelle à l’OTAN que la Russie reste une puissance militaire active, que son encerclement est illusoire, et qu’aucun pays du flanc Est — Lituanie, Lettonie, Estonie — n’est totalement à l’abri.


Ces gestes cherchent aussi à désolidariser les alliés européens : certains pourraient être tentés de minimiser ces incidents pour éviter l’escalade, d’autres voudraient au contraire y répondre plus fermement. Or, cette division des perceptions sert directement les intérêts du Kremlin.



La région russe de Kaliningrad, enclave entre la Pologne et la Lituanie, joue un rôle central dans cette stratégie. Fortement militarisée, équipée de missiles Iskander, de radars et de bases aériennes, elle constitue un avant-poste de la Russie dans l’Union européenne.


Les avions russes qui violent l’espace balte décollent souvent de Kaliningrad, ce qui rend les incursions rapides et techniquement plausibles comme “accidentelles”. Cela permet à Moscou de jouer sur l’ambiguïté : montrer sa force tout en maintenant un degré de déni plausible.


En réalité, ces « erreurs de navigation » répétées ne trompent personne : elles participent d’une stratégie de harcèlement périphérique, visant à faire de la Baltique un espace contesté, un théâtre de tensions permanentes, à la fois militaire, politique et psychologique.





L’OTAN ne veut pas donner à Moscou le prétexte d’une escalade. Une riposte militaire ou diplomatique trop forte pourrait transformer un incident mineur en crise ouverte.


L’Alliance préfère démontrer calme et maîtrise, tout en multipliant les exercices et les déploiements dans la région. La Lituanie, l’Estonie et la Lettonie, très conscientes de leur vulnérabilité, réclament néanmoins un renforcement du dispositif aérien et l’application plus fréquente de l’article 4 du Traité de l’Atlantique Nord, qui prévoit des consultations en cas de menace.



Mais Poutine connaît les limites du système occidental : il sait que l’OTAN agit par consensus, lentement, prudemment. Son calcul est donc simple : provoquer sans franchir la ligne rouge, maintenir la peur sans déclencher la guerre. C’est le même jeu qu’en mer Noire, au-dessus de la Syrie ou dans l’Arctique.



Enfin, ces gestes ont une dimension intérieure. En Russie, les médias d’État présentent ces vols comme des signes de puissance retrouvée, des preuves que l’armée russe n’a pas perdu son efficacité malgré la guerre en Ukraine et les sanctions.


Poutine se met en scène comme le gardien d’un empire encerclé, défiant l’Occident et ses alliances. Chaque incursion devient un symbole nationaliste, un rappel de la grandeur russe.


Cette mise en scène s’inscrit dans une stratégie politique plus large : tenir le peuple russe dans un état d’alerte et de fierté, où l’ennemi extérieur justifie toutes les restrictions intérieures.




À la question « À quoi joue Poutine ? », la réponse est claire : il joue à maintenir la peur sans la guerre, à tester sans attaquer, à provoquer sans assumer. Il sait que la frontière entre la provocation et l’agression est mince, et il l’exploite pour imposer sa présence.


Les incursions aériennes au-dessus de la Lituanie ou de l’Estonie ne sont pas des erreurs : elles sont la grammaire du pouvoir poutinien, un langage de défi permanent.


Face à ce jeu dangereux, la meilleure réponse de l’OTAN n’est pas la colère, mais la cohésion et la constance. Car Poutine ne craint pas la force : il craint l’unité.




Ou en est la Start'up Nation ? JBCH N° 551


En arrivant au pouvoir en 2017, Macron n'avait d'yeux que pour copier Israël et faire de la France la Start'up Nation ... 8 ans plus tard, c'est raté !!! et ce monsieur jalouse tellement les réussites d'Israël dans tous les domaines, qu'il en est devenu malade, et ennemi de ce petit pays .. 


Il expulse Israël de tous les salons de défense et ferme au dernier moment les stands au Bourget ! Il monte une pseudo conférence en louant hors session les locaux de l'ONU à New York pour blâmer Israël et reconnaitre un nouveau pays pour les arabes de la région.


Quel serait l'avenir des start-up israéliennes à l’ère des accords d’Abraham et de la paix régionale ... au vu de la très bonne santé de la bourse de TLV, en sortie de guerre, on peut penser que ce pays sera la source universelle des innovations en matière de technologies de santé et aussi en agriculture. 




Après des décennies de tensions et de guerres, le Moyen-Orient semble entrer dans une nouvelle ère. Les accords d’Abraham, signés à partir de 2020 entre Israël et plusieurs pays arabes — des Émirats arabes unis au Maroc, en passant par Bahreïn, le Soudan et bientôt d’autres — ont redessiné la carte politique et économique de la région. 




Aujourd’hui, plus de dix États arabes ont établi ou amorcé des relations ouvertes avec Israël. La logique de confrontation cède peu à peu la place à une logique de coopération et d’investissement.


Cette paix relative transforme Israël, déjà surnommée la “Start-Up Nation”, en moteur technologique du monde arabe émergent. Là où régnaient autrefois les frontières fermées et les rivalités, s’établissent désormais des ponts de recherche, de commerce et d’innovation. Les pays signataires des accords voient dans la puissance scientifique et numérique d’Israël un levier pour diversifier leurs économies post-pétrolières et accélérer leur modernisation.



L’article de Grégoire Martinez publié par Europe 1 en 2018 (mis à jour en 2025) rappelle combien Israël a su construire un écosystème technologique sans équivalent. Neuf des dix plus grandes entreprises mondiales du numérique — Google, Apple, Amazon, Microsoft, Meta, Alibaba, etc. — possèdent des laboratoires en Israël. Ce n’est pas un hasard : l’État hébreu a mis en place un modèle où l’État, l’armée, les universités et le secteur privé travaillent main dans la main.


L’Autorité israélienne de l’innovation soutient les entreprises locales et attire les investisseurs étrangers. Elle investit directement dans les projets prometteurs, sans exiger de participation au capital, mais en prélevant une faible redevance (3 %) sur les revenus en cas de succès. Ce système souple et incitatif a permis aux start-up de lever plus de 5 milliards de dollars dès 2017, un chiffre en constante augmentation.



Les écoles et universités israéliennes se sont adaptées pour former une génération entière de programmeurs, d’ingénieurs et d’entrepreneurs. L’objectif affiché pour 2030 est de faire passer la part des travailleurs du secteur technologique de 8 % à 15 % de la population active. Déjà aujourd’hui, les technologies représentent près de la moitié des exportations nationales.




Deux domaines symbolisent la réussite israélienne : la cybersécurité et la mobilité intelligente. L’armée, notamment les unités d’élite comme la 8200, joue un rôle central dans la formation de talents capables d’anticiper et de contrer les menaces informatiques. Des entreprises comme BioCatch sont devenues des références mondiales dans la détection des fraudes en ligne.






Dans le secteur de la mobilité, Israël a donné naissance à Waze, racheté par Google, et à Mobileye, pionnier des véhicules autonomes, acquis par Intel. Ces succès illustrent une philosophie nationale : échouer vite, recommencer mieux. En Israël, l’échec n’est pas une honte, mais une étape dans le parcours entrepreneurial.




Israël ne se contente pas d’innover sur le plan technologique ; il a aussi inventé une forme nouvelle de diplomatie : la “digital diplomacy”. Grâce à l’intelligence artificielle et à des outils d’analyse comportementale, le pays cherche à identifier et à contrer les discours de haine ou de désinformation en ligne. Cette diplomatie numérique s’inscrit dans la volonté d’Israël de défendre son image à travers la vérité et la technologie, tout en promouvant une éthique de la responsabilité digitale.






La paix et la reconnaissance régionale ouvrent désormais à Israël des marchés immenses : la péninsule arabique, l’Afrique du Nord, et même une partie de l’Asie centrale. Les start-up israéliennes, déjà mondialisées, vont pouvoir s’implanter sans obstacles politiques dans des zones jusqu’alors fermées.



Les fonds d’investissement des Émirats et de Bahreïn injectent des milliards dans les technologies israéliennes de la santé, de l’agriculture durable, de la cybersécurité et de l’intelligence artificielle. L’Arabie saoudite, qui pourrait rejoindre bientôt les accords, envisage des partenariats massifs dans la smart city, l’énergie solaire et la gestion de l’eau — trois domaines où Israël excelle.


Cette alliance inédite pourrait faire du Moyen-Orient un laboratoire planétaire de la haute technologie, où la complémentarité entre le capital arabe et le génie israélien produira des innovations capables de transformer la planète : agriculture sans eau, véhicules autonomes, médecine préventive fondée sur l’IA, et cybersécurité globale.


Ainsi, la fin progressive de la guerre et l’élargissement des accords d’Abraham ne signifient pas seulement une réconciliation politique : ils annoncent une révolution économique et culturelle. Israël, fort de son expérience d’innovation et de résilience, devient le catalyseur d’une modernité partagée.


Ce n'est pas par hasard si Israël vint d'obtenir le Prix Nobel d'économie avec Joel Mokyr, spécialiste de l'innovation.



Les start-up israéliennes, soutenues par un État stratège, des investisseurs visionnaires et un environnement désormais pacifié, s’apprêtent à inonder le monde de leur créativité.

De la “Start-Up Nation” à la “Peace-Tech Region”, Israël trace la voie d’un futur où la science, l’entrepreneuriat et la diplomatie se confondent pour bâtir un nouvel ordre fondé sur l’intelligence, la coopération et la paix.