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vendredi 3 octobre 2025

Avenir des Juifs de France. (FR, EN, ES). JBCH N° 467


Un moment charnière pour l’avenir des Juifs en France ! Je n'aurai jamais cru à cette hypothèse, celle de quitter ma chère France ..; 


Deux ans après le 7 octobre 2023, date marquée par l’attaque barbare du Hamas contre Israël, les Juifs de France vivent une situation inédite et alarmante. 


Le traumatisme de cette journée sanglante n’a pas seulement secoué les familles israéliennes : il a ravivé en France une angoisse profonde et un sentiment d’abandon. Les juifs cachent leurs noms, enlèvent les mezouzot deleurs portes... 


Car l’effet immédiat fut l’explosion des actes antisémites : 1676 recensés en 2023, soit quatre fois plus qu’en 2022, et des chiffres encore dramatiquement élevés en 2024 et en 2025.



La France est le troisième pays du monde dénombrant le plus d'habitants de confession juive, après les Etats-Unis et Israël.

A ce jour, on recense 445 000 juifs en France et une grande partie d'entre eux à Paris et en région parisienne. , quant aux juifs si on élargit aux mariages mixtes et aux descendants et aux noms de famille leur nombre serait officieusement de plus de deux millions.

Cette flambée de haine s’inscrit dans un climat délétère, où une partie de la jeunesse musulmane, chauffée par la propagande du Hamas et relayée par certains responsables politiques — dont les discours de La France insoumise ont souvent été perçus comme complaisants — se laisse gagner par une rhétorique de rejet, transformant les Juifs de France en boucs émissaires. 



Dans de nombreuses banlieues, le vivre-ensemble se fracture ; les familles juives quittent discrètement certains quartiers, cherchant refuge dans des zones où la vie communautaire reste possible. C’est ce que les chercheurs appellent une « aliyah intérieure », parallèle aux départs accrus vers Israël.


Le malaise est aggravé par le sentiment d’isolement. Beaucoup de Juifs français ont eu le sentiment que la compassion nationale après le 7 octobre fut brève, rapidement remplacée par le débat sur Gaza. 


L’absence d’Emmanuel Macron à la grande marche contre l’antisémitisme en novembre 2023 a laissé une blessure symbolique. L’impression domine que la société française, prompte à s’émouvoir pour d’autres causes, hésite à reconnaître pleinement la douleur juive.



Nous sommes donc à un moment charnière. Si la France échoue à répondre à ce climat de suspicion collective, le judaïsme français pourrait entrer dans une phase de repli irréversible. et déja des milliers de juifs ont choisi de faire leur "alya" montée en Israël, on en a eu la confirmation hier à la synagogue de Boulogne .


La République, qui s’est construite sur l’égalité et la fraternité, a le devoir de protéger ses citoyens juifs non pas comme une minorité parmi d’autres, mais comme une composante essentielle de son histoire et de son avenir. 


Faute de quoi, le départ massif ou le retrait silencieux des Juifs de France constituerait une perte irréparable, non seulement pour la communauté elle-même, mais pour la nation tout entière.






English Translation


A Turning Point for the Future of Jews in France


I never thought I would consider such a possibility — that of leaving my beloved France…


Two years after October 7, 2023, the day marked by the barbaric Hamas attack on Israel, Jews in France are living through an unprecedented and alarming situation.


The trauma of that bloody day did not only shake Israeli families: in France, it rekindled a deep anxiety and a sense of abandonment. Jews are hiding their names, removing mezuzot from their doors…

The immediate effect was a surge of antisemitic acts: 1,676 recorded in 2023, four times more than in 2022, with figures still dramatically high in 2024 and 2025.

France is the third-largest country in the world in terms of Jewish population, after the United States and Israel. Today, there are 445,000 Jews officially counted in France, with a large part living in Paris and its surrounding region. But if one includes mixed marriages, descendants, and Jewish family names, the unofficial number could be more than two million.

This outbreak of hatred is part of a toxic climate, where a segment of Muslim youth, stirred up by Hamas propaganda and echoed by certain political figures — particularly from La France insoumise, whose speeches have often been perceived as complacent — is embracing a rhetoric of rejection, turning French Jews into scapegoats.

In many suburbs, coexistence is fracturing; Jewish families quietly leave certain neighborhoods, seeking refuge in areas where community life remains possible. Researchers call this an “internal aliyah,” parallel to the increased departures to Israel.

The malaise is worsened by a sense of isolation. Many French Jews felt that national compassion after October 7 was short-lived, quickly overshadowed by the debate on Gaza.

President Emmanuel Macron’s absence from the major march against antisemitism in November 2023 left a symbolic wound. The prevailing feeling is that French society, quick to show solidarity for other causes, hesitates to fully acknowledge Jewish pain.


We are therefore at a turning point. If France fails to respond to this climate of collective suspicion, French Judaism may enter a phase of irreversible withdrawal. Already, thousands of Jews have chosen to make their aliyah, to move to Israel — as was confirmed yesterday at the synagogue of Boulogne.


The Republic, built on equality and fraternity, has the duty to protect its Jewish citizens not just as one minority among others, but as an essential part of its history and its future.


Otherwise, the massive departure or silent withdrawal of Jews from France would be an irreparable loss, not only for the community itself but for the entire nation.


Español


Un Momento Decisivo para el Futuro de los Judíos en Francia


Nunca habría creído en esta hipótesis: la de tener que dejar mi querida Francia…


Dos años después del 7 de octubre de 2023, fecha marcada por el ataque bárbaro de Hamás contra Israel, los judíos de Francia viven una situación inédita y alarmante.


El trauma de aquel día sangriento no sólo sacudió a las familias israelíes: en Francia reavivó una profunda angustia y un sentimiento de abandono. Los judíos ocultan sus nombres, retiran las mezuzot de sus puertas…

El efecto inmediato fue la explosión de actos antisemitas: 1.676 registrados en 2023, cuatro veces más que en 2022, y con cifras aún dramáticamente elevadas en 2024 y 2025.

Francia es el tercer país del mundo con mayor población judía, después de Estados Unidos e Israel. Actualmente, se cuentan oficialmente 445.000 judíos en Francia, gran parte de ellos en París y su región. Pero si se incluyen los matrimonios mixtos, los descendientes y los apellidos judíos, el número oficioso superaría los dos millones.

Este brote de odio se inscribe en un clima envenenado, donde una parte de la juventud musulmana, agitada por la propaganda de Hamás y amplificada por ciertos responsables políticos —en particular de La France insoumise, cuyos discursos a menudo se han percibido como complacientes—, adopta una retórica de rechazo, transformando a los judíos de Francia en chivos expiatorios.

En muchos suburbios, la convivencia se resquebraja; las familias judías abandonan discretamente algunos barrios, buscando refugio en zonas donde la vida comunitaria sigue siendo posible. Los investigadores llaman a esto una “aliyá interior”, paralela a las salidas crecientes hacia Israel.

El malestar se ve agravado por el sentimiento de aislamiento. Muchos judíos franceses sintieron que la compasión nacional tras el 7 de octubre fue efímera, rápidamente sustituida por el debate sobre Gaza.

La ausencia de Emmanuel Macron en la gran marcha contra el antisemitismo en noviembre de 2023 dejó una herida simbólica. Predomina la impresión de que la sociedad francesa, rápida en conmoverse por otras causas, duda en reconocer plenamente el dolor judío.


Estamos, pues, en un momento decisivo. Si Francia fracasa en responder a este clima de sospecha colectiva, el judaísmo francés podría entrar en una fase de repliegue irreversible. Y ya miles de judíos han elegido hacer su aliá, emigrar a Israel, como se confirmó ayer en la sinagoga de Boulogne.


La República, que se construyó sobre la igualdad y la fraternidad, tiene el deber de proteger a sus ciudadanos judíos no como una minoría más, sino como una parte esencial de su historia y de su porvenir.


De lo contrario, la partida masiva o el repliegue silencioso de los judíos de Francia constituiría una pérdida irreparable, no sólo para la comunidad en sí, sino para toda la nación.


mercredi 1 octobre 2025

Rembrand familier des juifs d'Amsterdam. (FR, EN, ES). JBCH N° 466

A trois stations de tramway avec le N° 5,  je me trouve devant la place. des musées, le Rijcks Museum et le Van Gogh Museum ... l'adrenaline monte, je vais à la rencontre des grands Maîtres 


Rembrandt Van Rijn

 

Au XVII siècle, Amsterdam devient un carrefour unique : ville de tolérance relative, capitale marchande florissante, et refuge pour les Juifs séfarades expulsés d’Espagne et du Portugal à la suite de l’Inquisition. Ces nouveaux arrivants, qu’on appelait « nouveaux-chrétiens » ou conversos, retrouvent progressivement leur judaïsme en se réinstallant librement dans la cité hollandaise. Ils édifient des synagogues, développent des institutions savantes et créent une bourgeoisie prospère, tout en donnant naissance à une vie intellectuelle intense. 



C’est dans ce contexte que Rembrandt van Rijn (1606-1669) s’installe en 1639 dans le quartier juif de Sint Anthoniesbreestraat, au cœur de cette effervescence culturelle.







La cohabitation n’est pas fortuite : de riches familles juives séfarades fraichement arrivées de Lisbonne, des médecins, des rabbins, des imprimeurs et des commerçants en font un quartier vivant où l’art circule autant que les idées. Pour Rembrandt, qui cherchait des modèles et des thèmes nouveaux, cette proximité fut déterminante.




 

Contrairement à certains de ses contemporains qui caricaturèrent ou stigmatisèrent les Juifs, Rembrandt trouva en eux des sujets de dignité, d’humanité et de profondeur spirituelle. 



Menasse ben israël

On connaît son célèbre portrait du médecin Ephraïm Bueno, figure respectée de la communauté, représenté avec noblesse et simplicité. De même, le rabbin Menasseh Ben Israël, grand intellectuel juif et ardent défenseur du dialogue judéo-chrétien, fut son ami et probablement son commanditaire.




 

Les Juifs d’Amsterdam ne furent pas seulement des mécènes ou des modèles : ils participèrent à nourrir l’imaginaire de l’artiste. Dans ses gravures et tableaux, Rembrandt choisit souvent des visages juifs pour incarner les patriarches bibliques, les prophètes ou les sages. Ce choix n’est pas anodin : il traduit sa volonté de donner à la Bible une incarnation authentique, vivante, charnelle.

 

Ainsi, deux de ses plus belles études de jeunes Juifs, aux regards méditatifs, semblent dépasser le simple portrait pour devenir allégories de la réflexion et de la sagesse. Ses vieillards, même anonymes, expriment la profondeur d’une tradition qui relie la mémoire, la souffrance et la foi.





 

Rembrandt, protestant de formation, lit la Bible avec passion. Mais ce qui l’attire n’est pas tant la doctrine religieuse que la puissance des récits, les drames humains et moraux qu’ils renferment. Il se rapproche ainsi d’une lecture « juive » du texte, attentive aux passions, aux contradictions et aux dilemmes.

 

Prenons son interprétation de l’histoire de Mardochée et d’Aman : là où d’autres peintres représentaient une scène historique, Rembrandt transforme l’épisode en parabole universelle sur la persécution, la dignité et la lumière divine. En plaçant Mardochée dans une lumière symbolique jaillissant de l’ombre, il suggère des siècles de souffrance et de résistance juive.

 

La même profondeur se retrouve dans ses scènes de l’Ancien Testament : Abraham et Isaac, Joseph et ses frères, Jacob bénissant ses enfants… Chaque figure est humanisée, arrachée à l’abstraction pour devenir miroir de l’expérience humaine universelle.




 

Au-delà des œuvres, la proximité de Rembrandt avec les Juifs d’Amsterdam fut une réalité quotidienne. En vivant dans le même quartier, il croise marchands, médecins, érudits et voyageurs venus de la diaspora. Il observe leurs rituels, leur langue, leurs visages, et il les intègre naturellement dans sa création.

 

Cette fraternité est d’autant plus remarquable que, dans l’Europe du XVII siècle, les Juifs demeuraient largement marginalisés. À Amsterdam, la tolérance hollandaise permettait une coexistence inédite, mais pas exempte de préjugés. Le fait que Rembrandt, déjà célèbre, choisisse de s’entourer de cette communauté témoigne d’une affinité plus profonde qu’un simple intérêt artistique : une proximité humaine et spirituelle.


Héritage et actualité

 

La relation entre Rembrandt et les Juifs d’Amsterdam a longtemps suscité débats et malentendus. Certains critiques du XIX siècle voyaient dans ses œuvres des « juiveries », tandis que des idéologues nazis tentèrent de le « récupérer » comme peintre du génie germanique. Mais l’étude des sources et des œuvres révèle une vérité plus simple et plus riche : Rembrandt a puisé dans la présence juive une part essentielle de son art, sans jamais l’exploiter ni la caricaturer, mais en la sublimant dans une vision universelle de l’humain.


La fiancé juive

 

La fameuse Fiancée juive (1662-1669), longtemps discutée quant à son titre et à son sujet, illustre ce dialogue profond entre l’art et la culture juive. Qu’elle représente Isaac et Rebecca ou un couple juif de son temps, l’œuvre traduit une intimité, une tendresse et une sacralité qui dépassent les frontières religieuses.


 

La proximité de Rembrandt avec les Juifs d’Amsterdam fut à la fois quotidienne, intellectuelle et spirituelle. Il les côtoya comme voisins, les représenta comme modèles, s’inspira de leurs textes et de leurs traditions pour renouveler son art. Cette rencontre fut féconde : elle permit à Rembrandt de donner à la Bible une incarnation humaine, universelle, accessible à tous.

 

En retour, la communauté juive d’Amsterdam trouva dans son œuvre un miroir inattendu, qui la plaçait non plus en marge, mais au cœur de la grande peinture européenne.

 

Rembrandt n’était pas juif. Mais par son art, il sut dire la fraternité des destins, l’universalité de l’expérience humaine et la lumière qui surgit même des siècles de persécution. C’est pourquoi ses toiles, gravures et portraits continuent de parler, des siècles plus tard, à toutes les traditions et à toutes les consciences.

 

 




Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


English

Rembrandt and the Jews of Amsterdam

Only three tram stops away with line no. 5, I find myself facing Museumplein, with the Rijksmuseum and the Van Gogh Museum… The adrenaline rises: I am about to meet the great Masters.

Rembrandt van Rijn

In the 17th century, Amsterdam became a unique crossroads: a city of relative tolerance, a flourishing commercial capital, and a refuge for Sephardic Jews expelled from Spain and Portugal after the Inquisition. These newcomers, known as “New Christians” or conversos, gradually rediscovered their Judaism as they resettled freely in the Dutch city. They built synagogues, developed scholarly institutions, and created a prosperous bourgeoisie, while giving birth to an intense intellectual life.

It was in this context that Rembrandt van Rijn (1606–1669) settled in 1639 in the Jewish quarter of Sint Anthoniesbreestraat, in the heart of this cultural effervescence.

The coexistence was not accidental: wealthy Sephardic families recently arrived from Lisbon, doctors, rabbis, printers, and merchants made the neighborhood vibrant, a place where art circulated as freely as ideas. For Rembrandt, who was seeking new models and themes, this proximity was decisive.

Unlike some of his contemporaries, who caricatured or stigmatized Jews, Rembrandt found in them subjects of dignity, humanity, and spiritual depth.

We know his famous portrait of Dr. Ephraim Bueno, a respected figure of the community, depicted with nobility and simplicity. Similarly, Rabbi Menasseh ben Israel, a great Jewish intellectual and ardent defender of Jewish-Christian dialogue, was his friend and likely his patron.

The Jews of Amsterdam were not only patrons or models: they nourished the artist’s imagination. In his engravings and paintings, Rembrandt often chose Jewish faces to embody biblical patriarchs, prophets, or sages. This choice was not accidental: it revealed his desire to give the Bible an authentic, living, and human incarnation.

Thus, two of his most beautiful studies of young Jews, with meditative gazes, seem to transcend mere portraiture to become allegories of reflection and wisdom. His portrayals of old men, even anonymous ones, express the depth of a tradition linking memory, suffering, and faith.

Rembrandt, raised as a Protestant, read the Bible with passion. But what drew him was not so much religious doctrine as the power of the stories, the human and moral dramas they contained. He thus approached a “Jewish” reading of the text, attentive to passions, contradictions, and dilemmas.

Take his interpretation of the story of Mordechai and Haman: where other painters depicted a historical scene, Rembrandt turned the episode into a universal parable of persecution, dignity, and divine light. By placing Mordechai in symbolic light breaking through darkness, he suggested centuries of Jewish suffering and resistance.

The same depth is found in his Old Testament scenes: Abraham and Isaac, Joseph and his brothers, Jacob blessing his children. Each figure is humanized, lifted from abstraction to become a mirror of universal human experience.

Beyond his works, Rembrandt’s closeness with the Jews of Amsterdam was a daily reality. Living in the same neighborhood, he met merchants, doctors, scholars, and travelers from the diaspora. He observed their rituals, language, and faces, integrating them naturally into his art.

This fraternity was remarkable, since in 17th-century Europe Jews were still largely marginalized. Dutch tolerance allowed coexistence, but not without prejudice. That Rembrandt, already famous, chose to surround himself with this community shows a deeper affinity than mere artistic interest: a human and spiritual kinship.

The relationship between Rembrandt and the Jews of Amsterdam has long sparked debates and misunderstandings. Some 19th-century critics called his works “Jewish studies,” while Nazi ideologues later tried to “reclaim” him as a painter of Germanic genius. Yet sources and works reveal a simpler, richer truth: Rembrandt drew from Jewish presence an essential part of his art, never exploiting or caricaturing it, but sublimating it into a universal vision of humanity.

The famous Jewish Bride (1662–1669), long debated regarding its title and subject, illustrates this deep dialogue between art and Jewish culture. Whether it represents Isaac and Rebecca or a contemporary Jewish couple, the painting conveys intimacy, tenderness, and sacredness that transcend religious boundaries.

Rembrandt’s closeness with the Jews of Amsterdam was at once daily, intellectual, and spiritual. He knew them as neighbors, portrayed them as models, and drew inspiration from their texts and traditions to renew his art. This encounter was fertile: it allowed him to give the Bible a human, universal incarnation, accessible to all.

In return, Amsterdam’s Jewish community found in his work an unexpected mirror, one that placed it not at the margins but at the heart of great European painting.


Rembrandt was not Jewish. Yet through his art, he expressed the fraternity of destinies, the universality of human experience, and the light that emerges even from centuries of persecution. That is why his paintings, engravings, and portraits still speak, centuries later, to all traditions and all consciences.


Español


Rembrandt y los judíos de Ámsterdam


A solo tres paradas de tranvía con la línea n.º 5, me encuentro frente a la Plaza de los Museos, con el Rijksmuseum y el Museo Van Gogh… La adrenalina sube: voy al encuentro de los grandes Maestros.


En el siglo XVII, Ámsterdam se convirtió en un cruce único: ciudad de relativa tolerancia, capital comercial floreciente y refugio para los judíos sefardíes expulsados de España y Portugal tras la Inquisición. Estos recién llegados, llamados “nuevos cristianos” o conversos, fueron redescubriendo poco a poco su judaísmo al reinstalarse libremente en la ciudad holandesa. Construyeron sinagogas, desarrollaron instituciones académicas y crearon una burguesía próspera, al tiempo que daban vida a una intensa actividad intelectual.

En este contexto, Rembrandt van Rijn (1606–1669) se instaló en 1639 en el barrio judío de Sint Anthoniesbreestraat, en pleno corazón de esta efervescencia cultural.

La convivencia no fue fortuita: familias sefardíes adineradas recién llegadas de Lisboa, médicos, rabinos, impresores y comerciantes daban vida al barrio, donde circulaban tanto el arte como las ideas. Para Rembrandt, que buscaba nuevos modelos y temas, esta proximidad resultó decisiva.

A diferencia de algunos de sus contemporáneos, que caricaturizaron o estigmatizaron a los judíos, Rembrandt encontró en ellos sujetos de dignidad, humanidad y profundidad espiritual.

Conocemos su célebre retrato del médico Ephraim Bueno, figura respetada de la comunidad, representado con nobleza y sencillez. Asimismo, el rabino Menasseh ben Israel, gran intelectual judío y ardiente defensor del diálogo judeocristiano, fue su amigo y probablemente su mecenas.

Los judíos de Ámsterdam no fueron solo mecenas o modelos: alimentaron la imaginación del artista. En sus grabados y cuadros, Rembrandt eligió a menudo rostros judíos para encarnar patriarcas bíblicos, profetas o sabios. Esta elección no fue casual: revelaba su deseo de dar a la Biblia una encarnación auténtica, viva y humana.

Así, dos de sus más bellos estudios de jóvenes judíos, de miradas meditativas, parecen ir más allá del retrato para convertirse en alegorías de la reflexión y la sabiduría. Sus ancianos, incluso anónimos, expresan la hondura de una tradición que une memoria, sufrimiento y fe.

Rembrandt, formado como protestante, leía la Biblia con pasión. Pero lo que le atraía no era tanto la doctrina religiosa como la fuerza de los relatos, los dramas humanos y morales que encerraban. Se acercó así a una lectura “judía” del texto, atenta a las pasiones, contradicciones y dilemas.

Pensemos en su interpretación de la historia de Mardoqueo y Amán: donde otros pintores representaban una escena histórica, Rembrandt transformó el episodio en parábola universal sobre la persecución, la dignidad y la luz divina. Al situar a Mardoqueo en una luz simbólica que surge de la sombra, sugirió siglos de sufrimiento y resistencia judía.

La misma hondura se percibe en sus escenas del Antiguo Testamento: Abraham e Isaac, José y sus hermanos, Jacob bendiciendo a sus hijos… Cada figura es humanizada, arrancada de la abstracción para convertirse en espejo de la experiencia humana universal.

Más allá de su obra, la cercanía de Rembrandt con los judíos de Ámsterdam fue una realidad cotidiana. Viviendo en el mismo barrio, se cruzaba con comerciantes, médicos, eruditos y viajeros de la diáspora. Observaba sus rituales, su lengua, sus rostros, y los integraba de manera natural en su creación.

Esta fraternidad fue notable, ya que en la Europa del siglo XVII los judíos seguían siendo marginados en gran medida. La tolerancia holandesa permitía una coexistencia inédita, aunque no exenta de prejuicios. El hecho de que Rembrandt, ya célebre, eligiera rodearse de esta comunidad revela una afinidad más profunda que un simple interés artístico: una cercanía humana y espiritual.

La relación entre Rembrandt y los judíos de Ámsterdam ha suscitado durante mucho tiempo debates y malentendidos. Algunos críticos del siglo XIX vieron en sus obras “judaísmos”, mientras que ideólogos nazis intentaron “apropiárselo” como pintor del genio germánico. Pero el estudio de las fuentes y de las obras revela una verdad más sencilla y rica: Rembrandt se inspiró en la presencia judía para una parte esencial de su arte, sin explotarla ni caricaturizarla, sino sublimándola en una visión universal de lo humano.

La célebre Novia judía (1662–1669), durante mucho tiempo discutida en cuanto a su título y su tema, ilustra este profundo diálogo entre el arte y la cultura judía. Ya represente a Isaac y Rebeca o a una pareja judía de su época, la obra transmite intimidad, ternura y sacralidad que superan las fronteras religiosas.

La cercanía de Rembrandt con los judíos de Ámsterdam fue a la vez cotidiana, intelectual y espiritual. Los conoció como vecinos, los representó como modelos y se inspiró en sus textos y tradiciones para renovar su arte. Este encuentro fue fecundo: le permitió dar a la Biblia una encarnación humana, universal, accesible a todos.

A su vez, la comunidad judía de Ámsterdam encontró en su obra un espejo inesperado, que la situaba no en los márgenes, sino en el corazón de la gran pintura europea.


Rembrandt no era judío. Pero a través de su arte supo expresar la fraternidad de los destinos, la universalidad de la experiencia humana y la luz que surge incluso de siglos de persecución. Por eso sus cuadros, grabados y retratos siguen hablando, siglos después, a todas las tradiciones y a todas las conciencias.




Fin du double jeu du Qatar. (FR, EN, ES). JBCH N° 465



Le double jeu du Qatar : entre financement du terrorisme et séduction des élites occidentales se termine enfin. 


Ce petit pays de 300 000 citoyens aurait du être un nain, mais les sommes considérables des revenus du gaz, du pétrole ont donné à son Emir et ses ministres des arguments sonnant et trébuchants ...


Donc ce pays s'est donc acheté une respectabilité, est se place aujourd'hui comme le grand Médiateur (Afganistan, Somalie, Yemen, Gaza ....)


Le Qatar s’est imposé depuis deux décennies comme un acteur central de la diplomatie mondiale, non pas par la puissance militaire ou démographique, mais par une arme autrement plus redoutable : la rente gazière et pétrolière, convertie en un instrument d’influence planétaire. Ce minuscule émirat a réussi à se rendre incontournable, oscillant entre soutien affiché à des organisations islamistes comme le Hamas et le financement d’institutions prestigieuses aux États-Unis et en Europe. Ce double jeu lui a permis de devenir l’allié de circonstances aussi bien de chefs d’État occidentaux que de mouvements radicaux au Moyen-Orient.


L’exemple le plus frappant est celui des relations avec Donald Trump. En 2017, le président américain appuie le blocus imposé par l’Arabie saoudite, l’Égypte et les Émirats arabes unis contre Doha, accusé de soutenir le terrorisme. 


Mais quelques mois plus tard, la position de Trump change radicalement. Le Qatar investit massivement aux États-Unis, promet des contrats juteux, et va jusqu’à offrir à l’Amérique un nouvel Air Force One flambant neuf, contrat qui a flatté l’ego du président et a scellé un rapprochement inattendu. Dès lors, l’administration Trump cesse de dénoncer Doha et accepte son rôle de médiateur avec le Hamas, malgré l’évidence de son soutien logistique et financier à ce dernier.



Cette stratégie d’achat des faveurs politiques n’est pas propre aux États-Unis. En France, le Qatar a patiemment bâti un réseau d’influence. Nicolas Sarkozy a ouvert grandes les portes de la République à l’émirat, facilitant son entrée dans le capital de grandes entreprises françaises, dans l’immobilier de luxe et dans le football, avec le rachat du Paris Saint-Germain. Dominique de Villepin, avocat international après sa carrière politique, a lui aussi servi de relais à Doha dans divers dossiers diplomatiques et économiques. Plus récemment, Emmanuel Macron a entretenu des liens étroits avec le Qatar, notamment dans le cadre des contrats d’armement et de l’attribution des coupes sportives, au premier rang desquelles la Coupe du monde 2022, véritable vitrine planétaire pour le régime.


Mais la force du Qatar réside aussi dans une diplomatie culturelle et universitaire savamment orchestrée. L’émirat finance la majorité des plus grandes universités américaines et européennes, leur offrant des campus entiers dans la ville nouvelle d’Education City à Doha, où Harvard, Georgetown, Cornell et d’autres institutions prestigieuses se sont implantées. 


Ces financements, se chiffrant en milliards, créent une dépendance subtile et posent la question de l’indépendance intellectuelle des institutions académiques. En retour, Doha gagne un vernis de respectabilité et s’assure la bienveillance des futures élites, séduites par l’ouverture apparente et les opportunités offertes.




Cette influence touche aussi la jeunesse. Par le biais d’événements culturels, sportifs et académiques, le Qatar parvient à mobiliser les foules étudiantes, en façonnant une image de modernité et de réussite économique qui masque mal la réalité d’un régime autoritaire, où la liberté d’expression est inexistante, où les droits des travailleurs immigrés sont bafoués et où la rente énergétique sert à financer, en sous-main, des réseaux islamistes.


Le danger de cette politique est double. D’une part, elle brouille les repères des démocraties occidentales, qui tolèrent et même accueillent à bras ouverts un régime dont les pratiques sont aux antipodes des valeurs qu’elles prétendent défendre. D’autre part, elle donne à Doha un rôle disproportionné sur la scène internationale, façonnant des décisions stratégiques comme la gestion de la guerre à Gaza ou le sort du Hamas, alors même que le Qatar a été un sponsor direct de l’organisation terroriste.



En réalité, ce petit émirat a compris avant d’autres que l’argent, utilisé habilement, est une arme diplomatique plus efficace que les divisions blindées. Il a acheté la complaisance de Trump, l’indulgence de dirigeants français, et la reconnaissance des grandes universités, tout en séduisant des générations d’étudiants fascinés par son modèle artificiellement policé.



La leçon  à tirer de cette analyse est clair : tant que les démocraties occidentales accepteront les largesses financières du Qatar, elles resteront complices de son double jeu


Derrière les gratte-ciel futuristes de Doha et les fastes de la Coupe du monde se cache un acteur cynique, qui manipule les élites et les masses tout en continuant à abriter et financer ceux qui menacent directement la paix au Proche-Orient.




Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


🇬🇧 English 


Qatar’s Double Game: Between Financing Terrorism and Seducing Western Elites, Finally Coming to an End

This small country of 300,000 citizens should have remained insignificant, but the enormous revenues from gas and oil have given its Emir and ministers the means to wield powerful arguments.

Thus, Qatar bought itself respectability and positioned itself today as the great Mediator (Afghanistan, Somalia, Yemen, Gaza…).

For two decades, Qatar has imposed itself as a central player in global diplomacy—not by military or demographic power, but through a far more formidable weapon: gas and oil rents, converted into an instrument of worldwide influence. This tiny emirate has managed to become indispensable, oscillating between openly supporting Islamist organizations such as Hamas and financing prestigious institutions in the United States and Europe. This double game has allowed it to become the ally, by convenience, of both Western heads of state and radical movements in the Middle East.

The most striking example is its relationship with Donald Trump. In 2017, the American president supported the blockade imposed by Saudi Arabia, Egypt, and the United Arab Emirates against Doha, accused of supporting terrorism.

But only a few months later, Trump’s stance changed radically. Qatar invested massively in the U.S., promised lucrative contracts, and even offered America a brand-new Air Force One— a deal that flattered the president’s ego and sealed an unexpected rapprochement. From then on, the Trump administration stopped denouncing Doha and accepted its role as mediator with Hamas, despite the obvious logistical and financial support it provided to the group.

This strategy of buying political favors is not limited to the United States. In France, Qatar patiently built a network of influence. Nicolas Sarkozy opened wide the doors of the Republic, facilitating its entry into the capital of major French companies, luxury real estate, and football, with the purchase of Paris Saint-Germain. Dominique de Villepin, turned international lawyer, also served as a go-between for Doha on various diplomatic and economic issues. More recently, Emmanuel Macron has maintained close ties with Qatar, particularly through arms contracts and sports competitions, especially the 2022 World Cup—a global showcase for the regime.

But Qatar’s strength also lies in a carefully orchestrated cultural and academic diplomacy. The emirate funds many of the world’s top American and European universities, offering them entire campuses in Doha’s Education City, where Harvard, Georgetown, Cornell, and others have established themselves.

These billions in funding create a subtle dependency and raise the question of intellectual independence. In return, Doha gains a veneer of respectability and secures the goodwill of future elites, seduced by the apparent openness and opportunities offered.

This influence also touches the youth. Through cultural, sporting, and academic events, Qatar manages to mobilize student crowds, shaping an image of modernity and economic success that poorly hides the reality of an authoritarian regime, where freedom of expression is nonexistent, immigrant workers’ rights are trampled, and energy rents finance Islamist networks behind the scenes.

The danger of this policy is twofold. On the one hand, it blurs the moral compass of Western democracies, which tolerate—and even embrace—a regime whose practices stand in stark contradiction to the values they claim to uphold. On the other hand, it gives Doha a disproportionate role on the international stage, shaping strategic decisions such as the management of the war in Gaza or the future of Hamas, even though Qatar has been a direct sponsor of the terrorist organization.

In truth, this small emirate understood earlier than others that money, skillfully used, is a diplomatic weapon more effective than armored divisions. It bought Trump’s indulgence, French leaders’ leniency, and the recognition of major universities, while charming generations of students fascinated by its artificially polished model.

The lesson is clear: as long as Western democracies accept Qatar’s financial largesse, they remain complicit in its double game.

Behind Doha’s futuristic skyscrapers and the pomp of the World Cup hides a cynical actor, manipulating elites and masses while continuing to harbor and fund those who directly threaten peace in the Middle East.


This is a personal article; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It is delicate to testify as a layperson, but on this blog I usually share heartfelt reactions based on current events and my daily international press review.


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El doble juego de Catar: entre el financiamiento del terrorismo y la seducción de las élites occidentales, que finalmente llega a su fin


Este pequeño país de 300.000 ciudadanos debería haber sido insignificante, pero las enormes sumas procedentes de los ingresos del gas y del petróleo han dado a su Emir y a sus ministros argumentos sonantes y contundentes.

Así, Catar se compró una respetabilidad y hoy se presenta como el gran Mediador (Afganistán, Somalia, Yemen, Gaza…).

Desde hace dos décadas, Catar se ha impuesto como un actor central de la diplomacia mundial, no por su poder militar o demográfico, sino por un arma mucho más formidable: la renta gasífera y petrolera, convertida en un instrumento de influencia planetaria. Este minúsculo emirato ha logrado volverse imprescindible, oscilando entre el apoyo abierto a organizaciones islamistas como Hamás y el financiamiento de prestigiosas instituciones en Estados Unidos y Europa. Este doble juego le ha permitido convertirse en aliado circunstancial tanto de jefes de Estado occidentales como de movimientos radicales en Oriente Medio.

El ejemplo más llamativo es el de sus relaciones con Donald Trump. En 2017, el presidente estadounidense apoyó el bloqueo impuesto por Arabia Saudita, Egipto y los Emiratos Árabes Unidos contra Doha, acusada de apoyar el terrorismo.

Pero pocos meses después, la posición de Trump cambió radicalmente. Catar invirtió masivamente en Estados Unidos, prometió contratos lucrativos e incluso ofreció a América un nuevo Air Force One reluciente, un contrato que halagó el ego del presidente y selló un acercamiento inesperado. A partir de entonces, la administración Trump dejó de denunciar a Doha y aceptó su papel de mediador con Hamás, a pesar de la clara evidencia de su apoyo logístico y financiero al movimiento.

Esta estrategia de compra de favores políticos no es exclusiva de Estados Unidos. En Francia, Catar construyó pacientemente una red de influencia. Nicolas Sarkozy abrió de par en par las puertas de la República al emirato, facilitando su entrada en el capital de grandes empresas francesas, en el sector inmobiliario de lujo y en el fútbol, con la compra del Paris Saint-Germain. Dominique de Villepin, convertido en abogado internacional tras su carrera política, también sirvió de intermediario para Doha en diversos asuntos diplomáticos y económicos. Más recientemente, Emmanuel Macron ha mantenido estrechos vínculos con Catar, en particular en el marco de los contratos de armamento y la adjudicación de competiciones deportivas, en primer lugar la Copa del Mundo de 2022, auténtico escaparate mundial para el régimen.

Pero la fuerza de Catar reside también en una diplomacia cultural y universitaria hábilmente orquestada. El emirato financia a la mayoría de las principales universidades estadounidenses y europeas, ofreciéndoles campus enteros en la nueva ciudad de Education City en Doha, donde Harvard, Georgetown, Cornell y otras instituciones prestigiosas se han instalado.

Estas financiaciones, que se cuentan por miles de millones, crean una dependencia sutil y plantean la cuestión de la independencia intelectual de las instituciones académicas. A cambio, Doha gana un barniz de respetabilidad y asegura la benevolencia de las futuras élites, seducidas por la aparente apertura y las oportunidades ofrecidas.

Esta influencia alcanza también a la juventud. A través de eventos culturales, deportivos y académicos, Catar logra movilizar a las multitudes estudiantiles, moldeando una imagen de modernidad y éxito económico que oculta mal la realidad de un régimen autoritario, donde la libertad de expresión es inexistente, los derechos de los trabajadores inmigrantes son pisoteados y la renta energética financia, en secreto, redes islamistas.

El peligro de esta política es doble. Por un lado, difumina las referencias morales de las democracias occidentales, que toleran e incluso reciben con los brazos abiertos a un régimen cuyas prácticas están en las antípodas de los valores que dicen defender. Por otro lado, otorga a Doha un papel desproporcionado en la escena internacional, influyendo en decisiones estratégicas como la gestión de la guerra en Gaza o el futuro de Hamás, cuando en realidad Catar ha sido un patrocinador directo de la organización terrorista.

En realidad, este pequeño emirato comprendió antes que otros que el dinero, utilizado con habilidad, es un arma diplomática más eficaz que las divisiones blindadas. Compró la indulgencia de Trump, la complacencia de dirigentes franceses y el reconocimiento de las grandes universidades, al mismo tiempo que seducía a generaciones de estudiantes fascinados por su modelo artificialmente pulido.

La lección es clara: mientras las democracias occidentales acepten las dádivas financieras de Catar, seguirán siendo cómplices de su doble juego.

Detrás de los rascacielos futuristas de Doha y el fasto de la Copa del Mundo se esconde un actor cínico, que manipula a las élites y a las masas mientras continúa albergando y financiando a quienes amenazan directamente la paz en Oriente Próximo.

Este es un artículo personal; no pretendo ser ni científico, ni historiador, ni periodista profesional. Es delicado testimoniar cuando uno es profano, pero en este blog suelo expresar un “coup de cœur” a partir de la actualidad y de la lectura de mi revista de prensa internacional diaria.


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