Rechercher dans ce blog

vendredi 22 août 2025

Alexa, et les enceintes intelligentes sont-elles un danger ??? (FR, EN, ES). JBCH N° 274

Qui ne possède pas une ou plusieurs enceintes intelligentes ? ... Elle est devenue indispensable, diffusant à notre demande les informations, les recettes de cuisine, toute sorte de  musique ... mais connait-on le coût intrusif de ces enceintes ?? 



Alexa:  innovation ou outil d’espionnage ?



Depuis son lancement en 2014, Alexa, l’assistant vocal d’Amazon s’est imposé comme l’un des symboles de la maison connectée. Des millions d’utilisateurs s’en servent pour écouter de la musique, obtenir la météo, contrôler des ampoules ou encore gérer leurs listes de courses. 


Par contre, Alexa a longtemps souffert de limites : lenteur, compréhension imparfaite des requêtes, incapacité à gérer des tâches complexes.


L’arrivée de la nouvelle version Alexa+, enrichie par les techniques de l’IA générative, vise à combler ces lacunes. Désormais, l’assistant peut raconter une histoire sur mesure à un enfant, proposer des itinéraires, réserver un restaurant, voire commenter des documents ou organiser une journée entière. Ce bond qualitatif rapproche Alexa de l’expérience offerte par des modèles comme ChatGPT.


Amazon veut ainsi transformer son enceinte de simple télécommande vocale en assistant personnel intelligent. Une ambition qui séduit par ses promesses de confort, mais qui soulève aussi des questions cruciales sur la vie privée et la surveillance.


Une technologie séduisante mais encore fragile




Mais cette technologie reste imparfaite : Alexa+ peut se montrer lente, donner des réponses incohérentes ou ignorer des demandes pourtant simples. Ces faiblesses techniques rappellent que l’intégration de l’IA générative dans un système embarqué et multimodal (voix, objets connectés, cloud) est un défi bien plus complexe que dans une simple application mobile.


Mais au-delà de la question de performance, une interrogation plus profonde s’impose : à quel prix acceptons-nous cette proximité avec une machine qui nous écoute en permanence ?

C’est la question qui hante de nombreux utilisateurs. Techniquement, les enceintes connectées comme Alexa, Google Home ou Siri fonctionnent en mode “always listening” : elles captent en continu les sons ambiants afin de détecter le mot-clé d’activation (“Alexa”, “Hey Google”). 


Amazon assure que l’enregistrement ne démarre qu’après ce signal, et que l’utilisateur peut consulter et effacer son historique vocal.


Cependant, plusieurs enquêtes ont montré que : des conversations privées ont été enregistrées et envoyées par erreur à des tiers, comme l’a reconnu Amazon en 2018 , des sous-traitants humains ont écouté des extraits vocaux afin d’améliorer les modèles, sans que les utilisateurs en soient clairement informés ; que la collecte massive de données vocales et comportementales nourrit la puissance économique d’Amazon, qui peut croiser ces informations avec les achats, la navigation et la publicité ciblée.





Dès lors, même si les entreprises affirment ne pas « espionner » au sens policier du terme, il est indéniable que ces objets servent de capteurs permanents de données domestiques. Or, la maison est censée être l’espace le plus intime de la vie privée.


Les assistants vocaux incarnent un paradoxe. D’un côté, ils offrent un confort indéniable : commander sans les mains, obtenir des réponses immédiates, automatiser des tâches domestiques. D’un autre côté, ils instaurent une présence technologique continue, invisible et intrusive. 


Le risque est double : Risque commercial : l’utilisateur devient une source inépuisable de données, permettant une personnalisation extrême des publicités et une dépendance accrue aux services d’Amazon. Risque politique et sécuritaire : en cas de réquisition par un État, ou de piratage, ces données pourraient servir à surveiller les comportements individuels. 


Les révélations d’Edward Snowden sur la surveillance de masse par la NSA ont montré que ce qui est techniquement possible finit souvent par être exploité.



La comparaison avec les smartphones est éclairante : nous avons accepté qu’ils nous suivent partout, mais les enceintes connectées ajoutent une dimension plus intime encore, car elles s’installent au cœur du foyer.



Le succès commercial d’Alexa n’est pas à la hauteur des attentes initiales. Amazon espérait créer un nouvel écosystème de consommation vocale : commander une pizza, acheter un produit, réserver un voyage par la voix. 


Or, les usages sont restés limités : musique, météo, minuteur. Le passage à Alexa+ vise donc à relancer un modèle économique fragile, en justifiant de nouveaux abonnements (19,99 Euros  par mois pour les non-Prime).


Ce glissement confirme que derrière l’argument du progrès technologique se cache une logique économique : capter l’attention des usagers, collecter toujours plus de données et ouvrir de nouvelles sources de revenus.


La question n’est pas seulement technique mais politique. L’Europe, avec le DSA et le DMA, commence à encadrer les grandes plateformes, mais la régulation des enceintes connectées reste embryonnaire. Or, il faudrait garantir : la transparence des usages des données ; la possibilité pour l’utilisateur de désactiver complètement l’écoute passive ; un contrôle indépendant des pratiques réelles des entreprises ; une interopérabilité permettant de ne pas enfermer l’utilisateur dans un écosystème unique (Amazon, Google ou Apple).




Sans ces garde-fous, les enceintes connectées risquent de devenir l’un des outils les plus puissants de surveillance commerciale et sociale jamais introduits dans les foyers.



Je mets en lumière l’évolution d’Alexa vers une version plus intelligente, plus conversationnelle et plus créative. Cette innovation témoigne du potentiel immense de l’IA générative appliquée à la vie quotidienne. 


Mais elle révèle aussi les zones d’ombre d’un dispositif qui écoute en permanence, stocke des données sensibles et fonctionne selon une logique commerciale opaque.


Les enceintes connectées comme Alexa ne sont pas des espions au sens classique du terme, mais elles constituent des interfaces de collecte de données massives, dont l’usage dépend de la confiance que l’on accorde à Amazon, Google ou Apple.


 Or, cette confiance doit être encadrée par des règles strictes, faute de quoi nous risquons de transformer nos foyers en vitrines transparentes offertes aux géants du numérique.


En définitive, la question n’est pas seulement « Alexa nous espionne-t-elle ? » mais plutôt : 

Jusqu’où sommes-nous prêts à sacrifier notre intimité pour du confort ?



© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation
 


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel  du journalisme ... 

C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur d'après l'actualité ,et ma revue de presse internationale 

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée


English Translation


Who doesn’t own one or more smart speakers?


They have become indispensable, providing news, recipes, and music on demand…

But do we really know the intrusive cost of these devices?


Alexa: Innovation or Spy Tool?


Since its launch in 2014, Alexa, Amazon’s voice assistant, has become a symbol of the connected home. Millions of users rely on it to play music, check the weather, control lights, or manage shopping lists.


However, Alexa long suffered from limitations: slowness, imperfect understanding of requests, and an inability to handle complex tasks.


The arrival of the new Alexa+ version, powered by generative AI techniques, aims to close these gaps. Now the assistant can tell a personalized story to a child, suggest routes, book a restaurant, or even comment on documents and organize an entire day. This qualitative leap brings Alexa closer to the experience offered by models like ChatGPT.


Amazon wants to transform its speaker from a simple voice remote control into an intelligent personal assistant. A seductive ambition that raises crucial questions about privacy and surveillance.


An Attractive but Still Fragile Technology


Yet this technology remains imperfect: Alexa+ can be slow, provide incoherent answers, or ignore simple requests. These weaknesses highlight that integrating generative AI into an embedded, multimodal system (voice, connected devices, cloud) is far more complex than in a simple mobile app.


Beyond performance, a deeper question emerges: at what cost do we accept this proximity with a machine that listens to us permanently?


Technically, smart speakers like Alexa, Google Home, or Siri operate in an “always listening” mode: they continuously capture ambient sound to detect the activation keyword (“Alexa”, “Hey Google”).


Amazon claims that recording only starts after this signal and that users can review and delete their voice history.


However, several investigations have shown that:

  • private conversations have been recorded and mistakenly sent to third parties, as Amazon acknowledged in 2018;

  • human subcontractors listened to audio clips to improve models, without clear user consent;

  • the massive collection of voice and behavioral data feeds Amazon’s economic power, allowing cross-referencing with purchases, browsing, and targeted advertising.


Thus, even if companies claim they do not “spy” in the policing sense of the term, it is undeniable that these devices act as permanent domestic data sensors. Yet the home is supposed to be the most intimate space of private life.


The Paradox of Comfort and Intrusion


Voice assistants embody a paradox. On one hand, they offer undeniable comfort: hands-free control, instant answers, automation of household tasks. On the other, they impose a constant, invisible, and intrusive technological presence.


The risk is twofold:

  • Commercial risk: the user becomes an inexhaustible source of data, enabling extreme ad personalization and increased dependence on Amazon’s services.

  • Political and security risk: in case of government requisition or hacking, this data could be used to monitor individual behavior.


Edward Snowden’s revelations on mass surveillance by the NSA showed that what is technically possible often ends up being exploited.


Smartphones already follow us everywhere, but smart speakers go one step further—they sit at the heart of our homes.


A Business Model Under Pressure


Alexa’s commercial success has fallen short of initial expectations. Amazon hoped to create a new voice-based consumer ecosystem: ordering pizza, buying products, booking trips by voice command.


Yet usage has remained limited: music, weather, timers. The shift to Alexa+ aims to revive a fragile economic model, justifying new subscriptions (€19.99 per month for non-Prime users).


This reveals that behind the argument of technological progress lies a clear economic logic: capturing user attention, collecting more data, and opening new revenue streams.


The Need for Regulation


The issue is not just technical but political. Europe, through the DSA and DMA, has begun to regulate major platforms, but smart speaker oversight remains embryonic. Regulation should ensure:

  • transparency about data usage;

  • the ability for users to completely disable passive listening;

  • independent audits of company practices;

  • interoperability so that users are not locked into a single ecosystem (Amazon, Google, or Apple).


Without such safeguards, smart speakers risk becoming one of the most powerful commercial and social surveillance tools ever introduced into homes.


Final Question: How Much Privacy Will We Sacrifice?


Alexa is evolving into a more intelligent, conversational, and creative version. This innovation showcases the immense potential of generative AI in daily life.


Yet it also highlights the dark sides of a device that constantly listens, stores sensitive data, and operates under an opaque business model.


Smart speakers like Alexa are not spies in the classic sense of the word, but they are massive data collection interfaces—trust in Amazon, Google, or Apple becomes the deciding factor.


This trust must be backed by strict rules—or we risk turning our homes into transparent showcases for Big Tech.


In the end, the question is not simply “Does Alexa spy on us?” but rather:

How much privacy are we willing to sacrifice for convenience?


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction prohibited without permission.


This article is personal; I claim to be neither a scientist, nor a historian, nor a professional journalist… It is delicate to testify as a layperson, but in this blog I usually express a gut reaction based on current events and my international press review.


Photos and videos are taken from the web, also for strictly personal and private use.


Español


¿Quién no posee uno o varios altavoces inteligentes?


Se han vuelto indispensables, proporcionando noticias, recetas y música bajo demanda…

¿Pero conocemos realmente el coste intrusivo de estos dispositivos?


Alexa: ¿Innovación o Herramienta de Espionaje?


Desde su lanzamiento en 2014, Alexa, el asistente de voz de Amazon, se ha convertido en uno de los símbolos del hogar conectado. Millones de usuarios lo utilizan para escuchar música, consultar el clima, controlar luces o gestionar listas de compras.


Sin embargo, Alexa sufrió durante mucho tiempo limitaciones: lentitud, comprensión imperfecta de solicitudes e incapacidad para manejar tareas complejas.


La llegada de la nueva versión Alexa+, impulsada por técnicas de IA generativa, busca cerrar estas brechas. Ahora, el asistente puede contar una historia personalizada a un niño, proponer rutas, reservar un restaurante o incluso comentar documentos y organizar un día completo. Este salto cualitativo acerca a Alexa a la experiencia ofrecida por modelos como ChatGPT.


Amazon quiere transformar su altavoz de simple mando de voz en asistente personal inteligente. Una ambición atractiva que plantea cuestiones cruciales sobre privacidad y vigilancia.


Una Tecnología Atractiva pero Todavía Frágil


Aun así, esta tecnología sigue siendo imperfecta: Alexa+ puede ser lenta, ofrecer respuestas incoherentes o ignorar solicitudes simples. Estas debilidades recuerdan que integrar IA generativa en un sistema integrado y multimodal (voz, dispositivos conectados, nube) es mucho más complejo que en una simple aplicación móvil.


Más allá del rendimiento, surge una pregunta más profunda: ¿a qué precio aceptamos esta proximidad con una máquina que nos escucha de manera permanente?


Técnicamente, altavoces inteligentes como Alexa, Google Home o Siri funcionan en modo “always listening”: captan continuamente el sonido ambiental para detectar la palabra clave de activación (“Alexa”, “Hey Google”).


Amazon asegura que la grabación solo comienza después de esta señal y que el usuario puede revisar y borrar su historial de voz.


Sin embargo, varias investigaciones han demostrado que:

  • conversaciones privadas se grabaron y enviaron por error a terceros, como reconoció Amazon en 2018;

  • subcontratistas humanos escucharon fragmentos de audio para mejorar los modelos, sin que los usuarios fueran claramente informados;

  • la recopilación masiva de datos de voz y comportamiento alimenta el poder económico de Amazon, que puede cruzar esta información con compras, navegación y publicidad dirigida.


Por tanto, aunque las empresas afirmen que no “espían” en sentido policial, es innegable que estos dispositivos actúan como sensores permanentes de datos domésticos. Y el hogar debería ser el espacio más íntimo de la vida privada.


El Paradojo del Confort y la Intrusión


Los asistentes de voz encarnan un paradojo. Por un lado, ofrecen un confort innegable: control sin manos, respuestas inmediatas, automatización de tareas domésticas. Por otro, imponen una presencia tecnológica continua, invisible e intrusiva.


El riesgo es doble:

  • Riesgo comercial: el usuario se convierte en fuente inagotable de datos, permitiendo una personalización extrema de anuncios y mayor dependencia de los servicios de Amazon.

  • Riesgo político y de seguridad: en caso de requisición estatal o pirateo, estos datos podrían utilizarse para vigilar comportamientos individuales.


Las revelaciones de Edward Snowden sobre la vigilancia masiva de la NSA demostraron que lo que es técnicamente posible a menudo acaba siendo explotado.


Los smartphones ya nos siguen a todas partes, pero los altavoces inteligentes añaden una dimensión aún más íntima: se instalan en el corazón del hogar.


Un Modelo Económico Bajo Presión


El éxito comercial de Alexa no ha estado a la altura de las expectativas iniciales. Amazon esperaba crear un nuevo ecosistema de consumo por voz: pedir pizza, comprar productos, reservar viajes mediante comandos verbales.


Sin embargo, los usos se han mantenido limitados: música, clima, temporizadores. El paso a Alexa+ busca relanzar un modelo económico frágil, justificando nuevas suscripciones (19,99 euros al mes para los no Prime).


Esto confirma que detrás del argumento del progreso tecnológico se esconde una lógica económica: captar la atención de los usuarios, recopilar cada vez más datos y abrir nuevas fuentes de ingresos.


La Necesidad de Regulación


El problema no es solo técnico sino político. Europa, con la DSA y la DMA, ha empezado a regular las grandes plataformas, pero la supervisión de los altavoces inteligentes sigue siendo incipiente. Debería garantizarse:

  • transparencia en el uso de los datos;

  • posibilidad de desactivar por completo la escucha pasiva;

  • auditorías independientes de las prácticas empresariales;

  • interoperabilidad para que el usuario no quede atrapado en un único ecosistema (Amazon, Google o Apple).


Sin estas salvaguardas, los altavoces inteligentes corren el riesgo de convertirse en una de las herramientas de vigilancia comercial y social más poderosas jamás introducidas en los hogares.


Pregunta Final: ¿Cuánta Privacidad Estamos Dispuestos a Sacrificar?


Alexa evoluciona hacia una versión más inteligente, conversacional y creativa. Esta innovación demuestra el enorme potencial de la IA generativa aplicada a la vida diaria.


Pero también revela las zonas oscuras de un dispositivo que escucha permanentemente, almacena datos sensibles y funciona con una lógica comercial opaca.


Los altavoces inteligentes como Alexa no son espías en el sentido clásico del término, pero son interfaces de recopilación masiva de datos cuya utilización depende de la confianza que otorguemos a Amazon, Google o Apple.


Esta confianza debe estar respaldada por normas estrictas, de lo contrario, corremos el riesgo de transformar nuestros hogares en vitrinas transparentes para los gigantes tecnológicos.


En definitiva, la pregunta no es solo “¿Alexa nos espía?” sino:

¿Hasta dónde estamos dispuestos a sacrificar nuestra intimidad por comodidad?


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Reproducción prohibida sin autorización.


Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional… Es delicado dar testimonio siendo profano, pero en este blog expreso por lo general una reacción instintiva basada en la actualidad y mi repaso de la prensa internacional.


Las fotos y vídeos se toman de la web, también para uso personal y estrictamente privado

English Translation


Who doesn’t own one or more smart speakers?

They have become indispensable, providing news, recipes, and music on demand…

But do we really know the intrusive cost of these devices?


Alexa: Innovation or Spy Tool?


Since its launch in 2014, Alexa, Amazon’s voice assistant, has become a symbol of the connected home. Millions of users rely on it to play music, check the weather, control lights, or manage shopping lists.


However, Alexa long suffered from limitations: slowness, imperfect understanding of requests, and an inability to handle complex tasks.


The arrival of the new Alexa+ version, powered by generative AI techniques, aims to close these gaps. Now the assistant can tell a personalized story to a child, suggest routes, book a restaurant, or even comment on documents and organize an entire day. This qualitative leap brings Alexa closer to the experience offered by models like ChatGPT.


Amazon wants to transform its speaker from a simple voice remote control into an intelligent personal assistant. A seductive ambition that raises crucial questions about privacy and surveillance.


An Attractive but Still Fragile Technology


Yet this technology remains imperfect: Alexa+ can be slow, provide incoherent answers, or ignore simple requests. These weaknesses highlight that integrating generative AI into an embedded, multimodal system (voice, connected devices, cloud) is far more complex than in a simple mobile app.


Beyond performance, a deeper question emerges: at what cost do we accept this proximity with a machine that listens to us permanently?


Technically, smart speakers like Alexa, Google Home, or Siri operate in an “always listening” mode: they continuously capture ambient sound to detect the activation keyword (“Alexa”, “Hey Google”).


Amazon claims that recording only starts after this signal and that users can review and delete their voice history.


However, several investigations have shown that:

  • private conversations have been recorded and mistakenly sent to third parties, as Amazon acknowledged in 2018;

  • human subcontractors listened to audio clips to improve models, without clear user consent;

  • the massive collection of voice and behavioral data feeds Amazon’s economic power, allowing cross-referencing with purchases, browsing, and targeted advertising.


Thus, even if companies claim they do not “spy” in the policing sense of the term, it is undeniable that these devices act as permanent domestic data sensors. Yet the home is supposed to be the most intimate space of private life.


The Paradox of Comfort and Intrusion


Voice assistants embody a paradox. On one hand, they offer undeniable comfort: hands-free control, instant answers, automation of household tasks. On the other, they impose a constant, invisible, and intrusive technological presence.


The risk is twofold:

  • Commercial risk: the user becomes an inexhaustible source of data, enabling extreme ad personalization and increased dependence on Amazon’s services.

  • Political and security risk: in case of government requisition or hacking, this data could be used to monitor individual behavior.


Edward Snowden’s revelations on mass surveillance by the NSA showed that what is technically possible often ends up being exploited.


Smartphones already follow us everywhere, but smart speakers go one step further—they sit at the heart of our homes.


A Business Model Under Pressure


Alexa’s commercial success has fallen short of initial expectations. Amazon hoped to create a new voice-based consumer ecosystem: ordering pizza, buying products, booking trips by voice command.


Yet usage has remained limited: music, weather, timers. The shift to Alexa+ aims to revive a fragile economic model, justifying new subscriptions (€19.99 per month for non-Prime users).


This reveals that behind the argument of technological progress lies a clear economic logic: capturing user attention, collecting more data, and opening new revenue streams.


The Need for Regulation


The issue is not just technical but political. Europe, through the DSA and DMA, has begun to regulate major platforms, but smart speaker oversight remains embryonic. Regulation should ensure:

  • transparency about data usage;

  • the ability for users to completely disable passive listening;

  • independent audits of company practices;

  • interoperability so that users are not locked into a single ecosystem (Amazon, Google, or Apple).


Without such safeguards, smart speakers risk becoming one of the most powerful commercial and social surveillance tools ever introduced into homes.


Final Question: How Much Privacy Will We Sacrifice?


Alexa is evolving into a more intelligent, conversational, and creative version. This innovation showcases the immense potential of generative AI in daily life.


Yet it also highlights the dark sides of a device that constantly listens, stores sensitive data, and operates under an opaque business model.


Smart speakers like Alexa are not spies in the classic sense of the word, but they are massive data collection interfaces—trust in Amazon, Google, or Apple becomes the deciding factor.


This trust must be backed by strict rules—or we risk turning our homes into transparent showcases for Big Tech.


In the end, the question is not simply “Does Alexa spy on us?” but rather:

How much privacy are we willing to sacrifice for convenience?


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction prohibited without permission.


This article is personal; I claim to be neither a scientist, nor a historian, nor a professional journalist… It is delicate to testify as a layperson, but in this blog I usually express a gut reaction based on current events and my international press review.


Photos and videos are taken from the web, also for strictly personal and private use.


Español


¿Quién no posee uno o varios altavoces inteligentes?


Se han vuelto indispensables, proporcionando noticias, recetas y música bajo demanda…

¿Pero conocemos realmente el coste intrusivo de estos dispositivos?


Alexa: ¿Innovación o Herramienta de Espionaje?


Desde su lanzamiento en 2014, Alexa, el asistente de voz de Amazon, se ha convertido en uno de los símbolos del hogar conectado. Millones de usuarios lo utilizan para escuchar música, consultar el clima, controlar luces o gestionar listas de compras.


Sin embargo, Alexa sufrió durante mucho tiempo limitaciones: lentitud, comprensión imperfecta de solicitudes e incapacidad para manejar tareas complejas.


La llegada de la nueva versión Alexa+, impulsada por técnicas de IA generativa, busca cerrar estas brechas. Ahora, el asistente puede contar una historia personalizada a un niño, proponer rutas, reservar un restaurante o incluso comentar documentos y organizar un día completo. Este salto cualitativo acerca a Alexa a la experiencia ofrecida por modelos como ChatGPT.


Amazon quiere transformar su altavoz de simple mando de voz en asistente personal inteligente. Una ambición atractiva que plantea cuestiones cruciales sobre privacidad y vigilancia.


Una Tecnología Atractiva pero Todavía Frágil


Aun así, esta tecnología sigue siendo imperfecta: Alexa+ puede ser lenta, ofrecer respuestas incoherentes o ignorar solicitudes simples. Estas debilidades recuerdan que integrar IA generativa en un sistema integrado y multimodal (voz, dispositivos conectados, nube) es mucho más complejo que en una simple aplicación móvil.


Más allá del rendimiento, surge una pregunta más profunda: ¿a qué precio aceptamos esta proximidad con una máquina que nos escucha de manera permanente?


Técnicamente, altavoces inteligentes como Alexa, Google Home o Siri funcionan en modo “always listening”: captan continuamente el sonido ambiental para detectar la palabra clave de activación (“Alexa”, “Hey Google”).


Amazon asegura que la grabación solo comienza después de esta señal y que el usuario puede revisar y borrar su historial de voz.


Sin embargo, varias investigaciones han demostrado que:

  • conversaciones privadas se grabaron y enviaron por error a terceros, como reconoció Amazon en 2018;

  • subcontratistas humanos escucharon fragmentos de audio para mejorar los modelos, sin que los usuarios fueran claramente informados;

  • la recopilación masiva de datos de voz y comportamiento alimenta el poder económico de Amazon, que puede cruzar esta información con compras, navegación y publicidad dirigida.


Por tanto, aunque las empresas afirmen que no “espían” en sentido policial, es innegable que estos dispositivos actúan como sensores permanentes de datos domésticos. Y el hogar debería ser el espacio más íntimo de la vida privada.


El Paradojo del Confort y la Intrusión


Los asistentes de voz encarnan un paradojo. Por un lado, ofrecen un confort innegable: control sin manos, respuestas inmediatas, automatización de tareas domésticas. Por otro, imponen una presencia tecnológica continua, invisible e intrusiva.


El riesgo es doble:

  • Riesgo comercial: el usuario se convierte en fuente inagotable de datos, permitiendo una personalización extrema de anuncios y mayor dependencia de los servicios de Amazon.

  • Riesgo político y de seguridad: en caso de requisición estatal o pirateo, estos datos podrían utilizarse para vigilar comportamientos individuales.


Las revelaciones de Edward Snowden sobre la vigilancia masiva de la NSA demostraron que lo que es técnicamente posible a menudo acaba siendo explotado.


Los smartphones ya nos siguen a todas partes, pero los altavoces inteligentes añaden una dimensión aún más íntima: se instalan en el corazón del hogar.


Un Modelo Económico Bajo Presión


El éxito comercial de Alexa no ha estado a la altura de las expectativas iniciales. Amazon esperaba crear un nuevo ecosistema de consumo por voz: pedir pizza, comprar productos, reservar viajes mediante comandos verbales.


Sin embargo, los usos se han mantenido limitados: música, clima, temporizadores. El paso a Alexa+ busca relanzar un modelo económico frágil, justificando nuevas suscripciones (19,99 euros al mes para los no Prime).


Esto confirma que detrás del argumento del progreso tecnológico se esconde una lógica económica: captar la atención de los usuarios, recopilar cada vez más datos y abrir nuevas fuentes de ingresos.


La Necesidad de Regulación


El problema no es solo técnico sino político. Europa, con la DSA y la DMA, ha empezado a regular las grandes plataformas, pero la supervisión de los altavoces inteligentes sigue siendo incipiente. Debería garantizarse:

  • transparencia en el uso de los datos;

  • posibilidad de desactivar por completo la escucha pasiva;

  • auditorías independientes de las prácticas empresariales;

  • interoperabilidad para que el usuario no quede atrapado en un único ecosistema (Amazon, Google o Apple).


Sin estas salvaguardas, los altavoces inteligentes corren el riesgo de convertirse en una de las herramientas de vigilancia comercial y social más poderosas jamás introducidas en los hogares.


Pregunta Final: ¿Cuánta Privacidad Estamos Dispuestos a Sacrificar?


Alexa evoluciona hacia una versión más inteligente, conversacional y creativa. Esta innovación demuestra el enorme potencial de la IA generativa aplicada a la vida diaria.


Pero también revela las zonas oscuras de un dispositivo que escucha permanentemente, almacena datos sensibles y funciona con una lógica comercial opaca.


Los altavoces inteligentes como Alexa no son espías en el sentido clásico del término, pero son interfaces de recopilación masiva de datos cuya utilización depende de la confianza que otorguemos a Amazon, Google o Apple.


Esta confianza debe estar respaldada por normas estrictas, de lo contrario, corremos el riesgo de transformar nuestros hogares en vitrinas transparentes para los gigantes tecnológicos.


En definitiva, la pregunta no es solo “¿Alexa nos espía?” sino:

¿Hasta dónde estamos dispuestos a sacrificar nuestra intimidad por comodidad?


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Reproducción prohibida sin autorización.


Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional… Es delicado dar testimonio siendo profano, pero en este blog expreso por lo general una reacción instintiva basada en la actualidad y mi repaso de la prensa internacional.


Las fotos y vídeos se toman de la web, también para uso personal y estrictamente privado.

La chute d'un géant : Kodak. (FR, EN, ES). JBCH N° 273

Qui ne connait pas Kodak, ses usines a Vincennes et à Chalons sur Saone qui nt pollué à jamais les sols, ses avancées technologiques dans le domaine de la. photographie, ses pellicules, ses films super 8, puis les appareils jetables ... puis l'arrivée du Numérique ... et là cette énorme multinationale perd le fil ... et va tomber dans le grand fossé de l'oubli et de la disparition ....

 

« Kodak’s lesson for the tech giants »




La trajectoire emblématique de Kodak, jadis symbole mondial de la photographie et de l’innovation américaine, est aujourd’hui réduite à un acteur marginal. Le parallèle dressé avec les géants contemporains comme Apple, Amazon ou Meta est saisissant : l’histoire de Kodak démontre que même les entreprises apparemment « indétrônables » sont vulnérables à des ruptures technologiques et à leurs propres erreurs stratégiques.


Kodak n’a pas ignoré la révolution numérique : ses laboratoires avaient développé des technologies de pointe pour les appareils photo digitaux. Le problème fut ailleurs : la direction a choisi de privilégier des diversifications dans les produits chimiques et le traitement de l’information, plutôt que d’assumer un virage radical vers le numérique. 




Cette hésitation illustre la difficulté des grandes organisations à rompre avec un modèle économique qui les a enrichies et structurées pendant des décennies. C’est un exemple classique de résistance culturelle au changement, où l’on préfère préserver les revenus immédiats plutôt que d’anticiper une mutation douloureuse mais nécessaire.


Trois enseignements majeurs ressortent : d’abord, toutes les entreprises doivent s’attendre à un bouleversement radical de leur secteur, même si elles dominent le marché. 



Ensuite, la diversification doit être précoce et lucide ; IBM, par exemple, a réussi en se réinventant à plusieurs reprises, mais ces cas sont exceptionnels. Enfin, certains changements sont si disruptifs qu’ils balaient inévitablement les acteurs établis : 


Kodak aurait dû devenir un fabricant de téléphones portables pour survivre, une transition presque inimaginable.


Le message implicite est un avertissement pour les géants actuels. Apple, Google, Meta  ou Amazon paraissent indestructibles, mais leur puissance repose sur des technologies qui pourraient être supplantées demain. 


De même que Kodak, valorisée 30 milliards de dollars et omniprésente dans la culture populaire, a fini par s’effondrer, les mastodontes actuels restent « mortels ». Une simple erreur d’anticipation pourrait détruire la richesse colossale qu’ils représentent en Bourse.


En somme, l’article illustre le caractère éphémère de la domination économique et technologique. La gloire des géants n’est jamais éternelle : l’histoire de Kodak rappelle aux acteurs d’aujourd’hui que l’innovation est à la fois une opportunité et une menace.


Kodak ... les jeunes ne connaissent même pas, !  cette marque a rejoint les musées; Son créateur George Eastman doit se retourner dans sa tombe.



© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation 


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel  du journalisme ... 

C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur d'après l'actualité ,et ma revue de presse internationale 

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée





English 


Who doesn’t know Kodak, its factories in Vincennes and Châlons-sur-Saône that permanently polluted the soil, its technological advances in photography, its film rolls, its Super 8 films, then the disposable cameras… and then came the Digital Era… and there, this huge multinational lost its way… and fell into the great chasm of oblivion and disappearance…


“Kodak’s Lesson for the Tech Giants”


Kodak’s emblematic trajectory, once a global symbol of photography and American innovation, is now reduced to a marginal player. The parallel with today’s giants such as Apple, Amazon or Meta is striking: Kodak’s story shows that even seemingly “unshakable” companies are vulnerable to technological disruption and their own strategic mistakes.


Kodak did not ignore the digital revolution: its labs had developed cutting-edge technologies for digital cameras. The problem lay elsewhere: management chose to prioritize diversification into chemicals and information processing rather than embracing a radical shift towards digital.


This hesitation illustrates the difficulty large organizations face in breaking away from a business model that enriched and structured them for decades. It is a classic example of cultural resistance to change, where immediate revenue preservation is favored over anticipating a painful yet necessary transformation.


Three major lessons emerge: first, every company must expect a radical upheaval of its sector, even if it dominates the market.


Second, diversification must be early and clear-sighted; IBM, for example, managed to reinvent itself several times, but such cases remain rare. Finally, some changes are so disruptive that they inevitably sweep away established players: Kodak would have had to become a mobile phone manufacturer to survive – an almost unimaginable transition.


The implicit message is a warning for today’s giants. Apple, Google, Meta, or Amazon may appear indestructible, but their power relies on technologies that could be overtaken tomorrow.


Just as Kodak, once valued at $30 billion and omnipresent in popular culture, eventually collapsed, today’s behemoths remain “mortal.” A single failure to anticipate could wipe out the colossal wealth they represent on the stock market.


In short, the article highlights the fleeting nature of economic and technological dominance. The glory of giants is never eternal: Kodak’s story reminds today’s players that innovation is both an opportunity and a threat.


Kodak… young people don’t even know the brand anymore! It has become part of museum history; its creator George Eastman must be turning in his grave.


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction of the text prohibited without authorization.


This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist…

It is delicate to testify as a layman, but in this blog, I generally express a heartfelt opinion based on current events and my international press review.


The photos and videos are taken from the web, again for personal and strictly private use.


Español


¿Quién no conoce Kodak, sus fábricas en Vincennes y Châlons-sur-Saône que contaminaron para siempre los suelos, sus avances tecnológicos en fotografía, sus carretes, sus películas Súper 8, luego las cámaras desechables… y después llegó la era digital… y allí esta enorme multinacional perdió el rumbo… y cayó en el gran abismo del olvido y la desaparición…


“La lección de Kodak para los gigantes tecnológicos”


La trayectoria emblemática de Kodak, antaño símbolo mundial de la fotografía y de la innovación estadounidense, hoy se reduce a un actor marginal. El paralelismo con los gigantes actuales como Apple, Amazon o Meta es impactante: la historia de Kodak demuestra que incluso las empresas aparentemente “inquebrantables” son vulnerables a las rupturas tecnológicas y a sus propios errores estratégicos.


Kodak no ignoró la revolución digital: sus laboratorios habían desarrollado tecnologías punteras para cámaras digitales. El problema fue otro: la dirección optó por priorizar la diversificación hacia productos químicos y el procesamiento de la información, en lugar de asumir un giro radical hacia lo digital.


Esta vacilación ilustra la dificultad que tienen las grandes organizaciones para romper con un modelo económico que las enriqueció y estructuró durante décadas. Es un ejemplo clásico de resistencia cultural al cambio, donde se prefiere preservar los ingresos inmediatos antes que anticipar una transformación dolorosa pero necesaria.


De esta experiencia se extraen tres enseñanzas principales: primero, todas las empresas deben esperar un cambio radical en su sector, incluso si dominan el mercado.


En segundo lugar, la diversificación debe ser temprana y lúcida; IBM, por ejemplo, logró reinventarse en varias ocasiones, pero estos casos son excepcionales. Por último, algunos cambios son tan disruptivos que inevitablemente arrasan con los actores establecidos: Kodak habría tenido que convertirse en fabricante de teléfonos móviles para sobrevivir, una transición casi inimaginable.


El mensaje implícito es una advertencia para los gigantes actuales. Apple, Google, Meta o Amazon pueden parecer indestructibles, pero su poder se basa en tecnologías que mañana podrían ser superadas.


Del mismo modo que Kodak, valorada en 30.000 millones de dólares y omnipresente en la cultura popular, terminó colapsando, los gigantes actuales siguen siendo “mortales”. Un simple error de anticipación podría destruir la colosal riqueza que representan en la Bolsa.


En suma, el artículo ilustra la naturaleza efímera de la dominación económica y tecnológica. La gloria de los gigantes nunca es eterna: la historia de Kodak recuerda a los actores actuales que la innovación es a la vez una oportunidad y una amenaza.


Kodak… ¡los jóvenes ni siquiera conocen la marca! Ya ha pasado a formar parte de la historia de los museos; su creador George Eastman debe de estar revolviéndose en su tumba.


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Reproducción del texto prohibida sin autorización.


Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni profesional del periodismo…

Es delicado testimoniar cuando se es profano, pero en este blog suelo expresar una opinión sentida basada en la actualidad y en mi repaso de la prensa internacional.


Las fotos y los vídeos se han tomado de la web, también para un uso personal y estrictamente privado.