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samedi 23 août 2025

Un des secrets de la victoire de la guerre des 12 Jours (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 285

Nous nous attendions à ce qu'Israël se retourne militairement contre l'Iran des ayatollah qui ne cessaient d'affirmer que "l'entité sioniste" Israël, devait disparaître ... La dernière touche au programme nucléaire iranien devait être posée ... le danger était trop grand ... Nous nous attendions à ce que le peuple Perse se rebelle rapidement contre ce gouvernement tyrannique  ... il n'en est rien, mais la longue mèche a été allumée et le feu prendra bientôt et il entrainera l'envie de liberté de ce grand peuple.


Israël et la Guerre des 12 jours : comment l’IAF a paralysé les défenses iraniennes

En octobre 2024, Israël a lancé ce qui est désormais surnommé la « guerre des 12 jours », une campagne militaire audacieuse visant les infrastructures stratégiques de l’Iran. 


L’opération Rising Lion, longtemps gardée secrète, illustre une capacité de projection de puissance sans précédent de l’Israël Air Force (IAF). Pour la première fois, des frappes aériennes ont été menées directement au-dessus de Téhéran, ciblant des sites militaires clés et déstabilisant le système de commandement et de contrôle iranien.



L’opération s’est appuyée sur un plan ultra-secret baptisé Stand-in Tehran (SIT), conçu pour neutraliser rapidement et efficacement les défenses aériennes d’un adversaire réputé dense et sophistiqué. 


Contrairement aux frappes à distance habituelles, SIT impliquait une pénétration profonde dans l’espace aérien ennemi, permettant une destruction plus précise et rapide des cibles. Cette approche audacieuse a été rendue possible grâce à des décennies de préparation technique et tactique, ainsi qu’à un entraînement intensif des pilotes et du personnel au sol.


Le concept central, développé par Amir Baram, alors adjoint au chef d’état-major, reposait sur une doctrine appelée « System Shock », inspirée de la théorie militaire classique. L’idée était de provoquer un effondrement psychologique et organisationnel chez l’adversaire : en frappant simultanément les centres de commandement, les scientifiques nucléaires et les officiers de sécurité, Israël a réussi à semer la confusion et à paralyser la riposte iranienne. 




L’effet a été immédiat et spectaculaire, renforçant l’avantage stratégique israélien dès les premières heures de l’opération.



L’une des forces de SIT réside dans l’intégration parfaite de la technologie, de l’intelligence et de la logistique. Des systèmes d’armes de précision, des drones et des avions pilotés à distance ont été déployés pour minimiser les pertes humaines tout en maximisant l’effet destructeur. Bien que certains drones aient été abattus par les missiles iraniens, aucun avion piloté n’a été perdu, ce qui témoigne de la maîtrise technologique et tactique exceptionnelle de l’IAF.


L’opération n’était pas seulement un exploit militaire : elle a aussi eu une portée stratégique et psychologique considérable. En neutralisant temporairement les capacités nucléaires et militaires iraniennes, Israël a envoyé un message clair sur sa capacité de dissuasion et sa détermination à protéger sa sécurité nationale. Les frappes ont démontré la supériorité israélienne en matière de guerre électronique, de renseignement et de coordination interarmes, consolidant le rôle d’Israël comme puissance aérienne avancée dans la région.


Par ailleurs, l’opération Rising Lion met en lumière l’importance croissante de la préparation et de la planification à long terme. Dès septembre 2024, les états-majors israéliens avaient évalué les risques et organisé des ateliers de planification stratégique réunissant toutes les branches de l’armée et les services de renseignement. 


Cette approche collaborative a permis de transformer une idée audacieuse en un plan opérationnel concret et réalisable, démontrant que la réussite militaire repose autant sur la stratégie que sur la technologie.




L’impact de cette opération va au-delà du champ de bataille. La neutralisation temporaire des infrastructures iraniennes a des conséquences directes sur la stabilité régionale et la perception internationale du pouvoir israélien. Elle renforce également l’importance de la supériorité technologique et de la coordination civilo-militaire, éléments essentiels pour mener des opérations de grande envergure dans un environnement à forte densité de menaces.


La guerre des 12 jours n’a pas seulement été un triomphe militaire pour Israël : elle illustre la manière dont une combinaison de technologie avancée, de planification stratégique et de doctrine innovante peut transformer un conflit conventionnel en une démonstration de puissance ciblée et efficace. 


Tirs de missiles iraniens interceptés

resteront des références pour l’armée israélienne et pour les analystes militaires internationaux, confirmant qu’Israël peut frapper vite, fort et avec précision, tout en minimisant les risques pour ses forces.

Israël n'a pas pu terminer cette guerre à cause des injonctions de l'administration Trump qui a stoppé les escadrilles en pleine attaque, parce qu'il comptait  faire des affaires avec les ayatollahs ... encore une erreur, car la tête du serpent n'a pas été coupée.




© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et ma revue de presse internationale 

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée


English

We expected Israel to retaliate militarily against the Ayatollah-led Iran, which continuously claimed that the “Zionist entity,” Israel, must disappear… The final step in the Iranian nuclear program was imminent… The danger was too great… We expected the Persian people to rise quickly against this tyrannical government… but this did not happen. Yet, the long fuse has been lit, and the fire will soon spread, inspiring the desire for freedom among this great people.


Israel and the 12-Day War: How the IAF Crippled Iranian Defenses


In October 2024, Israel launched what is now called the “12-Day War,” a bold military campaign targeting Iran’s strategic infrastructure.

Operation Rising Lion, long kept secret, showcased the unprecedented power projection capabilities of the Israeli Air Force (IAF). For the first time, airstrikes were conducted directly over Tehran, targeting key military sites and destabilizing Iran’s command and control systems.

The operation relied on an ultra-secret plan called Stand-in Tehran (SIT), designed to swiftly and effectively neutralize a notoriously dense and sophisticated air defense network.

Unlike conventional long-range strikes, SIT involved deep penetration into enemy airspace, enabling faster and more precise destruction of targets. This daring approach was made possible through decades of technical and tactical preparation, along with intensive training of pilots and ground personnel.

The central concept, developed by Amir Baram, then Deputy Chief of Staff, was based on the “System Shock” doctrine, inspired by classical military theory. The idea was to induce psychological and organizational collapse in the adversary: by striking command centers, nuclear scientists, and senior security officers simultaneously, Israel sowed confusion and paralyzed Iranian responses.

The effect was immediate and spectacular, reinforcing Israel’s strategic advantage from the very start of the operation.

One of SIT’s strengths lies in the seamless integration of technology, intelligence, and logistics. Precision weapon systems, drones, and remotely piloted aircraft were deployed to minimize human losses while maximizing destructive impact. Although some drones were shot down by Iranian missiles, no manned aircraft were lost, demonstrating the IAF’s exceptional technological and tactical mastery.

The operation was not merely a military feat; it had significant strategic and psychological implications. By temporarily neutralizing Iran’s nuclear and military capabilities, Israel sent a clear message about its deterrence power and determination to protect national security. The strikes demonstrated Israeli superiority in electronic warfare, intelligence, and inter-service coordination, solidifying its role as an advanced air power in the region.

Furthermore, Operation Rising Lion highlights the increasing importance of long-term planning and preparation. By September 2024, the Israeli General Staff had assessed risks and conducted strategic workshops involving all military branches and intelligence services.

This collaborative approach transformed a daring idea into a concrete, actionable operational plan, showing that military success relies as much on strategy as on technology.

The operation’s impact goes beyond the battlefield. The temporary disruption of Iranian infrastructure directly affects regional stability and international perceptions of Israeli power. It also underscores the importance of technological superiority and civil-military coordination, essential for executing large-scale operations in high-threat environments.

The 12-Day War was not only a military triumph for Israel: it demonstrates how a combination of advanced technology, strategic planning, and innovative doctrine can turn a conventional conflict into a precise and effective demonstration of power.

Missile launches intercepted

It will remain a reference point for the Israeli military and international defense analysts, confirming that Israel can strike fast, strong, and accurately while minimizing risks to its forces.

Israel could not finish this war due to directives from the Trump administration, which halted squadrons mid-attack, hoping to do business with the Ayatollahs… yet another mistake, because the serpent’s head was not cut off.


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This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It is delicate to testify as a layperson, but on this blog, I usually share my impressions based on current events and my international press review.


Photos and videos are taken from the web, strictly for personal and private use.


Español


Esperábamos que Israel se vengara militarmente contra el Irán de los ayatolás, que afirmaba continuamente que la “entidad sionista”, Israel, debía desaparecer… El paso final del programa nuclear iraní estaba próximo… El peligro era demasiado grande… Esperábamos que el pueblo persa se levantara rápidamente contra este gobierno tiránico… pero no fue así. Sin embargo, la mecha larga ha sido encendida y el fuego pronto se propagará, inspirando el deseo de libertad de este gran pueblo.

Israel y la Guerra de los 12 Días: Cómo la IAF paralizó las defensas iraníes

En octubre de 2024, Israel lanzó lo que ahora se llama la “Guerra de los 12 Días”, una audaz campaña militar dirigida a la infraestructura estratégica de Irán.

La Operación Rising Lion, mantenida en secreto durante mucho tiempo, mostró la capacidad sin precedentes de proyección de poder de la Fuerza Aérea Israelí (IAF). Por primera vez, se realizaron ataques aéreos directamente sobre Teherán, atacando sitios militares clave y desestabilizando los sistemas de comando y control iraníes.

La operación se basó en un plan ultra-secreto llamado Stand-in Tehran (SIT), diseñado para neutralizar rápida y eficazmente una red de defensa aérea densa y sofisticada.

A diferencia de los ataques de largo alcance convencionales, SIT implicó una penetración profunda en el espacio aéreo enemigo, lo que permitió una destrucción más rápida y precisa de los objetivos. Este enfoque audaz fue posible gracias a décadas de preparación técnica y táctica, junto con un entrenamiento intensivo de pilotos y personal terrestre.

El concepto central, desarrollado por Amir Baram, entonces subjefe del Estado Mayor, se basaba en la doctrina “System Shock”, inspirada en la teoría militar clásica. La idea era inducir un colapso psicológico y organizativo en el adversario: al atacar simultáneamente centros de mando, científicos nucleares y altos oficiales de seguridad, Israel sembró confusión y paralizó la respuesta iraní.

El efecto fue inmediato y espectacular, reforzando la ventaja estratégica de Israel desde el inicio de la operación.

Una de las fortalezas de SIT radica en la integración perfecta de tecnología, inteligencia y logística. Se desplegaron sistemas de armas de precisión, drones y aeronaves pilotadas a distancia para minimizar pérdidas humanas mientras se maximiza el impacto destructivo. Aunque algunos drones fueron derribados por misiles iraníes, no se perdió ningún avión tripulado, demostrando la excepcional maestría tecnológica y táctica de la IAF.

La operación no fue solo un logro militar; tuvo significativas implicaciones estratégicas y psicológicas. Al neutralizar temporalmente las capacidades nucleares y militares de Irán, Israel envió un mensaje claro sobre su poder disuasorio y su determinación de proteger la seguridad nacional. Los ataques demostraron la superioridad israelí en guerra electrónica, inteligencia y coordinación interarmas, consolidando su papel como potencia aérea avanzada en la región.

Además, la Operación Rising Lion destaca la importancia creciente de la planificación y preparación a largo plazo. En septiembre de 2024, el Estado Mayor israelí evaluó los riesgos y realizó talleres estratégicos con todas las ramas militares y servicios de inteligencia.

Este enfoque colaborativo transformó una idea audaz en un plan operativo concreto y factible, demostrando que el éxito militar depende tanto de la estrategia como de la tecnología.

El impacto de la operación va más allá del campo de batalla. La neutralización temporal de la infraestructura iraní afecta directamente la estabilidad regional y la percepción internacional del poder israelí. También subraya la importancia de la superioridad tecnológica y la coordinación civil-militar, esenciales para llevar a cabo operaciones de gran escala en entornos de alta amenaza.


La Guerra de los 12 Días no solo fue un triunfo militar para Israel: ilustra cómo una combinación de tecnología avanzada, planificación estratégica y doctrina innovadora puede transformar un conflicto convencional en una demostración de poder precisa y eficaz.

Lanzamientos de misiles interceptados

Seguirá siendo un punto de referencia para el ejército israelí y los analistas militares internacionales, confirmando que Israel puede atacar rápido, fuerte y con precisión, minimizando los riesgos para sus fuerzas.

Israel no pudo terminar esta guerra debido a las directivas de la administración Trump, que detuvo los escuadrones a mitad del ataque, con la esperanza de hacer negocios con los ayatolás… otro error más, porque la cabeza de la serpiente no fue cortada.


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Reproducción prohibida sin autorización.


Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional. Es delicado testificar como profano, pero en este blog generalmente comparto mis impresiones basadas en la actualidad y mi revisión de prensa internacional.

Las fotos y videos se tomaron de la web, estrictamente para uso personal y privado.


עברית


ציפינו שישראל תנקוט פעולה צבאית נגד איראן של האייתולות, שהמשיכו להצהיר כי “הישות הציונית”, ישראל, חייבת להיעלם… הצעד האחרון בתוכנית הגרעין האיראנית היה קרוב להשלמה… הסכנה הייתה גדולה מדי… ציפינו שהעם הפרסי יקום במהרה נגד משטר זה הדיקטטורי… אך זה לא קרה. עם זאת

כמו כן, הגפרור הארוך נדלק, והאש תתפשט בקרוב ותעורר את רצון החופש בקרב העם הגדול הזה.


ישראל ומלחמת 12 הימים: כיצד חיל האוויר הישראלי שיתק את ההגנות האיראניות


באוקטובר 2024 השיקה ישראל את מה שמכונה כיום “מלחמת 12 הימים”, קמפיין צבאי נועז שפנה לתשתיות אסטרטגיות של איראן.


מבצע Rising Lion, שנשמר בסוד במשך זמן רב, הדגים את יכולת ההקרנה חסרת התקדים של חיל האוויר הישראלי (IAF). לראשונה, בוצעו תקיפות אוויריות ישירות מעל טהראן, תוך מיקוד באתרים צבאיים מרכזיים והפרעה למערכות הפיקוד והבקרה האיראניות.


המבצע התבסס על תוכנית סודית ביותר בשם Stand-in Tehran (SIT), שתוכננה לנטרל במהירות וביעילות מערכת הגנה אווירית צפופה ומתקדמת.


בשונה מתקיפות מרחוק רגילות, SIT כללה חדירה עמוקה למרחב האווירי של האויב, מה שאיפשר השמדה מדויקת ומהירה יותר של מטרות. גישה נועזת זו הושגה בזכות עשורים של הכנה טכנית וטקטית, לצד אימון אינטנסיבי של טייסים וצוותי קרקע.


המושג המרכזי, שפותח על ידי אמיר ברעם, סגן רמטכ”ל דאז, התבסס על דוקטרינת “System Shock”, בהשראת התיאוריה הצבאית הקלאסית. הרעיון היה לגרום לקריסה פסיכולוגית וארגונית אצל היריב: על ידי תקיפה בו-זמנית של מרכזי פיקוד, מדענים גרעיניים וקציני ביטחון בכירים, ישראל הצליחה לזרוע בלבול ולשתק את תגובות איראן.


האפקט היה מיידי ומרשים, והעצים את היתרון האסטרטגי של ישראל מהשעות הראשונות של המבצע.


אחת החוזקות של SIT היא השילוב המושלם של טכנולוגיה, מודיעין ולוגיסטיקה. מערכות נשק מדויקות, רחפנים ומטוסים בלתי מאוישים שימשו לצמצום אבידות בנפש תוך מקסימום השפעה הרסנית. אף על פי שכמה רחפנים הופלו על ידי טילים איראניים, לא אבד אף מטוס מאויש, מה שמראה על שליטה טכנולוגית וטקטית יוצאת דופן של חיל האוויר.


המבצע לא היה רק הישג צבאי; היו לו גם השלכות אסטרטגיות ופסיכולוגיות משמעותיות. על ידי נטרול זמני של היכולות הגרעיניות והצבאיות של איראן, שלחה ישראל מסר ברור על כוח ההרתעה שלה ונחישותה להגן על הביטחון הלאומי. התקיפות הדגימו עליונות ישראלית במלחמה אלקטרונית, מודיעין ותיאום בין זרועי הצבא, וביססו את מעמדה ככוח אווירי מתקדם באזור.


בנוסף, מבצע Rising Lion מדגיש את החשיבות ההולכת וגדלה של תכנון והכנה ארוכי טווח. כבר בספטמבר 2024, המטות הכלליים של ישראל העריכו סיכונים וקיימו סדנאות אסטרטגיות שכללו את כל זרועות הצבא והשירותים המודיעיניים.


גישה זו אפשרה להפוך רעיון נועז לתוכנית מבצעית מוחשית וברת ביצוע, והדגימה שהצלחה צבאית תלויה באסטרטגיה לא פחות משהיא תלויה בטכנולוגיה.


השפעת המבצע חורגת מהזירה הצבאית. נטרול זמני של התשתיות האיראניות משפיע ישירות על היציבות האזורית ועל תפיסת הכוח הבינלאומית של ישראל. כמו כן, הוא מדגיש את חשיבות העליונות הטכנולוגית והתיאום האזרחי-צבאי, חיוניים לניהול מבצעים בהיקף גדול בסביבה מאתגרת ומסוכנת.


מלחמת 12 הימים לא הייתה רק ניצחון צבאי לישראל: היא ממחישה כיצד שילוב של טכנולוגיה מתקדמת, תכנון אסטרטגי ודוקטרינה חדשנית יכול להפוך סכסוך קונבנציונלי להדגמה ממוקדת ויעילה של כוח.


שיגורי טילים שניירטו


האירוע יהווה נקודת ייחוס עבור הצבא הישראלי והאנליסטים הבינלאומיים, המאשרים כי ישראל יכולה לפגוע במהירות, בעוצמה ובדיוק תוך צמצום סיכונים לכוחותיה.


ישראל לא יכלה לסיים את המלחמה הזו עקב הנחיות ממשל טראמפ, שעצרו טייסות באמצע התקפה בתקווה לבצע עסקים עם האייתולות… טעות נוספת, כי ראש הנחש לא נכרת.


© 2025 JBCH. כל הזכויות שמורות. העתקה אסורה ללא הרשאה


מאמר זה הוא אישי; איני טוען להיות מדען, היסטוריון או עיתונאי מקצועי. קשה להעיד כפרטי, אך בבלוג זה אני משתף בדרך כלל את הרגשות שלי על פי החדשות והסקירה הבינלאומית שלי.


תמונות וסרטונים נלקחו מהאינטרנט, אך לשימוש אישי ופרטי בלבד.

Nouveaux traités entre L'Inde et Israël. (FR, EN, ES). JBCH N° 284

Quand j'étais jeune je maudissais tous les pays amis de Nasser : Sukarno (Indonésie), Indira Gandhi (Inde) , Tito (Yougoslavie), N'Kruma (Ghana) ... L'Inde était devenue mon ennemie ! ... le temps passe et Modi gagne les élections dans ce pays démocratique, le plus grand du monde avec 1,3 milliards d'habitants, et la politique suivie par Modi est trop nationaliste , mais pro-israélienne. 

L'Inde a obtenu son indépendance en 1947, et en 1948, un tout petit pays de 800 000 habitants retrouvait 2 000 ans après,  son indépendance: Israël. aujourd'hui 10 millions d'habitants. Les deux pays sont devenus des partenaires, voire même des alliés,  Je me suis rendu à New Delhi et visité le groupe Pouri, j'ai pu apercevoir les contrastes de ce pays : très pauvres et très riches mais j'ai vu que ce pays avait foi en l'avenir, car un million d'ingénieurs sortent des universités chaque année , principalement à Bengalore. 

Je suis de près ces relations, c'est ma 4ème news dans ce blog.


Inde–Israël : Une Alliance Stratégique 

Depuis une décennie, l’Inde et Israël ont noué un partenariat stratégique qui dépasse la simple coopération diplomatique. Il touche à des secteurs clés – défense, agriculture, cybersécurité et même commerce des diamants – où l’expertise israélienne rencontre les ambitions indiennes d’autonomie et d’innovation.







Sous l’impulsion du programme Atmanirbhar Bharat (« Inde Autonome »), le Premier ministre Narendra Modi a placé la maîtrise des technologies critiques au cœur de la politique industrielle indienne. Israël, reconnu pour ses systèmes de défense avancés, est devenu un partenaire de choix.


Des projets conjoints avec Israël sont nés : tels que le système de défense antimissile Barak-8, développé par Israel Aerospace Industries (IAI) et la DRDO indienne, illustrent cette coopération. Les drones Heron et Searcher, dont la technologie est partiellement produite en Inde, renforcent la surveillance des frontières.



Le domaine cyber et la guerre électronique (EW) constituent également une priorité, avec des programmes communs visant à sécuriser les réseaux militaires indiens contre les cyberattaques.


Un Projet de construire ensemble un avion furtif de 6ème génération ... Les études communes ont commencé, avec la reprise des plans du Lavi, projet abandonné sous les conseils insistants des USA? L'Inde devrait acheter 130 Rafales à la France, mais elle a différé ses intentions, mais les besoins de ces deux pays dépassent les 1000 unités, d'ou la nécessité d'en fabriquer un.



Agriculture et Innovation Verte




L’Inde, confrontée à des défis de sécurité alimentaire et de gestion de l’eau, bénéficie du savoir-faire israélien en irrigation goutte-à-goutte, en serres intelligentes et en optimisation des cultures. Plus de 30 Centres d’Excellence agricoles ont été mis en place dans différents États indiens, permettant d’augmenter les rendements tout en préservant les ressources hydriques.


Économie du Diamant : Un Lien Discret mais Puissant



Sur le plan économique, l’industrie du diamant joue un rôle discret mais déterminant. Israël, via la Bourse du Diamant de Ramat Gan, exporte une part importante de pierres brutes ou taillées vers l’Inde, qui dispose de centres de taille mondialement réputés, notamment à Surat et Mumbai.

En 2024, le commerce bilatéral de diamants et pierres précieuses représentait plus de 5 milliards de dollars, renforçant les liens économiques au-delà de la défense et de l’agriculture.



Au-delà des échanges commerciaux, l’alliance repose sur une vision commune : développer une technologie souveraine, renforcer la sécurité régionale et ouvrir de nouveaux marchés. 


L’Inde voit en Israël un partenaire clé pour réduire sa dépendance aux importations tout en accédant à des innovations de pointe. Israël, de son côté, consolide ainsi son influence en Asie et diversifie ses débouchés stratégiques.








© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et ma revue de presse internationale 

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English 

India–Israel: A Strategic Alliance 


Over the past decade, India and Israel have built a strategic partnership that extends well beyond diplomacy. It spans defense, agriculture, cybersecurity, and even the diamond trade – where Israeli expertise aligns with India’s drive for autonomy and innovation.


Technology and Defense

Under the Atmanirbhar Bharat (“Self-Reliant India”) program, Prime Minister Narendra Modi has made mastery of critical technologies a national priority. Israel, renowned for advanced defense systems, has become a key partner.

Joint projects include the Barak-8 missile defense system, developed by Israel Aerospace Industries (IAI) and India’s DRDO, as well as Heron and Searcher UAVs, partially produced in India.

Cyber defense and Electronic Warfare (EW) programs further strengthen India’s military resilience against evolving threats.

Agriculture and Green Innovation

India, facing water scarcity and food security challenges, benefits from Israeli expertise in drip irrigation, smart greenhouses, and precision farming. Over 30 Centers of Excellence have been established across Indian states, increasing crop yields while preserving water resources.

The Diamond Economy – A Discreet but Powerful Link

Economically, the diamond trade is a strong yet discreet pillar of cooperation. Israel, through the Ramat Gan Diamond Exchange, supplies rough and polished stones to India, which hosts the world’s largest cutting and polishing centers in Surat and Mumbai.

In 2024, bilateral diamond and gemstone trade exceeded $5 billion, reinforcing economic ties beyond defense and agriculture.

Beyond commerce, the alliance reflects a shared ambition: developing sovereign technology, strengthening regional security, and expanding into global markets. India sees Israel as a key partner in reducing import dependency while gaining access to cutting-edge innovations. For Israel, the partnership secures a major foothold in Asia and diversifies strategic opportunities.


 Español

 

India–Israel: Una Alianza Estratégica 

En la última década, India e Israel han construido una asociación estratégica que trasciende la diplomacia tradicional. Abarca defensa, agricultura, ciberseguridad e incluso el comercio de diamantes, donde la experiencia israelí se combina con la ambición india de autonomía e innovación.


Tecnología y Defensa


Bajo el programa Atmanirbhar Bharat (“India Autosuficiente”), el Primer Ministro Narendra Modi ha situado el dominio de las tecnologías críticas como prioridad nacional. Israel, reconocido por sus sistemas de defensa avanzados, se ha convertido en socio clave.


Entre los proyectos conjuntos destacan el sistema de defensa antimisiles Barak-8, desarrollado por Israel Aerospace Industries (IAI) y la DRDO india, así como los drones Heron y Searcher, cuya tecnología se produce parcialmente en India.

Los programas de ciberdefensa y Guerra Electrónica (EW) fortalecen aún más la resiliencia militar india.


Agricultura e Innovación Verde


India, enfrentada a desafíos de escasez de agua y seguridad alimentaria, aprovecha la experiencia israelí en riego por goteo, invernaderos inteligentes y agricultura de precisión. Más de 30 Centros de Excelencia han sido establecidos en diferentes estados, aumentando los rendimientos agrícolas y preservando los recursos hídricos.


La Economía del Diamante – Un Vínculo Discreto pero Poderoso


En el ámbito económico, el comercio de diamantes constituye un pilar sólido pero discreto. Israel, a través de la Bolsa de Diamantes de Ramat Gan, exporta piedras brutas y pulidas hacia India, que posee los mayores centros de talla y pulido del mundo en Surat y Mumbai.

En 2024, el comercio bilateral de diamantes y piedras preciosas superó los 5.000 millones de dólares, reforzando los lazos económicos más allá de defensa y agricultura.


Una Visión Compartida para el Futuro


Más allá del comercio, la alianza refleja una ambición común: desarrollar tecnología soberana, fortalecer la seguridad regional y ampliar mercados globales. India ve en Israel un socio esencial para reducir la dependencia de importaciones y acceder a innovaciones punteras. Israel, por su parte, consolida su influencia en Asia y diversifica sus oportunidades estratégicas.


Les Cartoneros. (FR, EN, ES). JBCH N° 283

Arrivé à Buenos Aires, entre l'aéroport et mon hôtel, alors que la nuit tombait sur cette magnifique ville aux arbres fleuris, un petit attroupement a retenu mon attention, des hommes et des femmes entassaient des cartons ramassés avec les ordures ménagères, c'était un business ! parce qu'à chaque carrefour, cette scène s'est reproduite, alors j'ai voulu transmettre le sens de ce phénomène, et cette image d'une des plus belles villes du monde  ... 



Chaque soir, quand la lumière décline sur les grandes avenues de la capitale argentine, une autre ville se réveille. Ce n’est pas celle des cafés élégants, des librairies ou du tango pour touristes. C’est celle des cartoneros, ces hommes, femmes et enfants qui tirent derrière eux de lourds chariots, ramassant cartons et plastiques abandonnés sur les trottoirs. 


Ils sont plus de 2 000 dans Buenos Aires même, et sans doute plusieurs dizaines de milliers dans l’ensemble du pays. Leur travail invisible constitue l’un des piliers d’une économie parallèle née de la crise et jamais disparue.



Le mot “cartonero” vient de cartón, carton. Leur métier est simple en apparence : collecter les matériaux recyclables : cartons, bouteilles, métaux – pour les revendre ensuite à des intermédiaires. Mais derrière cette simplicité se cache une mécanique complexe, presque une sous-économie structurée.


La journée type commence souvent à la tombée de la nuit. Les cartoneros circulent dans les quartiers résidentiels ou commerçants de la ville, tirant des charrettes métalliques ou de simples caddies bricolés. 





Ils fouillent les poubelles, trient rapidement ce qui a de la valeur, empilent les cartons, attachent le tout avec des cordes. En fin de tournée, ils ramènent leur récolte dans des entrepôts ou la vendent directement à des acheteurs spécialisés.


Le revenu moyen ? Entre 2 000 et 4 000 pesos par semaine, soit l’équivalent d’une trentaine d’euros. Une somme dérisoire, mais qui permet tout juste de survivre dans un pays où l’inflation dépasse régulièrement les 100 % par an.




Ce phénomène ne date pas d’hier. Les cartoneros sont devenus visibles au moment de la crise économique de 2001, lorsque l’Argentine s’est effondrée sous la dette et la pauvreté. 


Privées d’emploi, des milliers de familles ont trouvé dans la récupération des déchets une façon de se nourrir.


Depuis, même si la situation macroéconomique a connu des phases de répit, la pratique s’est enracinée. Dans certaines familles, c’est désormais un “métier” transmis de génération en génération. 


Pour beaucoup d’Argentins, ramasser des cartons n’est plus une solution temporaire : c’est la seule issue face au chômage, au travail informel et à la marginalité sociale, et encore plus avec les restrictions économiques et budgétaires de Président Milei.





Contrairement à l’image du récupérateur isolé, les cartoneros s’organisent. Plusieurs coopératives se sont constituées, notamment dans la banlieue sud et ouest de Buenos Aires. Elles regroupent des centaines de travailleurs, offrent parfois des services de base (cantine, crèche, soutien scolaire), et surtout, elles négocient directement avec la municipalité.


La ville de Buenos Aires, confrontée à des montagnes de déchets, a fini par reconnaître le rôle crucial de ces collecteurs. Depuis une quinzaine d’années, certaines coopératives bénéficient d’une subvention municipale et reçoivent même des uniformes fluorescents et des gants. Cette semi-légalisation ne règle pas tout, mais elle marque une reconnaissance officielle : sans les cartoneros, la capitale serait rapidement submergée d’ordures.


Pour les cartoneros, la lutte est double : gagner leur vie, mais aussi défendre leur dignité. “Nous ne sommes pas des voleurs, nous travaillons”, répètent-ils. 


Dans les rues, ils subissent souvent le regard méprisant des passants, parfois même des contrôles de police brutaux. Pourtant, ils rendent un service écologique majeur.


Selon certaines estimations, plus de 10 % des déchets recyclés à Buenos Aires passent par leurs mains. En d’autres termes, l’économie circulaire locale repose largement sur cette armée invisible. Dans un pays où les infrastructures de recyclage restent limitées, les cartoneros sont le maillon essentiel de la chaîne.


Le contraste est saisissant : à quelques mètres des grands cafés de Recoleta ou des boutiques de Palermo, on croise ces silhouettes qui tirent des montagnes de cartons. L’Argentine, riche de ses ressources agricoles, de son pétrole et de son gaz, et des terres rares comme le lithium, est pourtant incapable d’offrir une sécurité économique à tous ses citoyens.


Les cartoneros incarnent ce paradoxe argentin : un peuple résilient, inventif, qui survit grâce à des formes d’économie parallèle. Mais aussi une société fracturée, où l’informalité devient la norme pour des milliers de familles.


Avec l’inflation galopante, la pauvreté ne cesse de croître. Les cartoneros ne disparaîtront donc pas de sitôt. Certains économistes estiment même que leur nombre pourrait augmenter dans les années à venir, car la collecte de déchets reste l’une des rares activités accessibles sans diplôme ni capital initial.


Pourtant, les coopératives militent pour une intégration plus poussée : reconnaissance officielle, salaire minimum garanti, accès à la santé et à l’éducation. Leur argument est implacable : “Nous nettoyons la ville, nous recyclons, nous faisons économiser des millions à la municipalité. Pourquoi n’aurions-nous pas les mêmes droits que les autres travailleurs ?”

Les cartoneros de Buenos Aires sont plus qu’un simple symptôme de la pauvreté. Ils sont devenus un acteur économique à part entière, une main-d’œuvre invisible mais indispensable, qui transforme les déchets en ressources. Leur existence témoigne de la fragilité sociale de l’Argentine, mais aussi de la capacité d’une population à inventer des solutions de survie là où l’État faillit.


La prochaine fois que vous verrez, de nuit, une silhouette ployant sous le poids d’une montagne de cartons, rappelez-vous que derrière ce geste apparemment banal se joue un combat : celui de milliers de familles pour vivre, travailler et rester dignes, dans l’ombre d’une grande capitale.






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Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et ma revue de presse internationale 

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée


English


Arrival in Buenos Aires

Arriving in Buenos Aires, between the airport and my hotel, as night fell over this magnificent city with its flowering trees, a small crowd caught my attention. Men and women were stacking cardboard collected from household waste—it was a business! Because at every intersection, the same scene repeated itself. I wanted to convey the meaning of this phenomenon, this image of one of the most beautiful cities in the world...

Buenos Aires

Every evening, as the light fades over the wide avenues of the Argentine capital, another city awakens. It’s not the city of elegant cafés, bookstores, or tango for tourists. It’s the city of the cartoneros, men, women, and children who drag heavy carts behind them, collecting cardboard and plastics abandoned on the sidewalks.

There are more than 2,000 of them in Buenos Aires alone, and likely tens of thousands across the country. Their invisible work forms one of the pillars of a parallel economy born from crisis and never eradicated.

The word cartonero comes from cartón, cardboard. Their job seems simple: collect recyclable materials—cardboard, bottles, metals—and sell them to intermediaries. But behind this simplicity lies a complex mechanism, almost a structured sub-economy.

A typical day often begins at nightfall. The cartoneros roam the residential or commercial neighborhoods of the city, pulling metal carts or makeshift trolleys. They rummage through bins, quickly sort what’s valuable, stack the cardboard, and tie it all together with ropes. At the end of their rounds, they bring their haul to warehouses or sell it directly to specialized buyers.

Their average income? Between 2,000 and 4,000 pesos per week, roughly the equivalent of thirty euros. A paltry sum, but enough to barely survive in a country where inflation often exceeds 100% per year.

This phenomenon is not new. The cartoneros became visible during the 2001 economic crisis, when Argentina collapsed under debt and poverty. Deprived of jobs, thousands of families turned to waste recovery as a means of survival. Since then, even though the macroeconomic situation has seen periods of respite, the practice has taken root. In some families, it has become a “trade” passed down from generation to generation.

For many Argentines, collecting cardboard is no longer a temporary solution: it’s the only way out of unemployment, informal work, and social marginalization, especially with the economic and budgetary restrictions under President Milei.

Contrary to the image of the solitary scavenger, cartoneros are organized. Several cooperatives have formed, particularly in the southern and western suburbs of Buenos Aires. These groups bring together hundreds of workers, sometimes offering basic services (canteens, daycare, tutoring), and, most importantly, negotiating directly with the municipality.

Faced with mountains of waste, the city of Buenos Aires has come to recognize the crucial role of these collectors. For about fifteen years, some cooperatives have received municipal subsidies and even fluorescent uniforms and gloves. This semi-legalization doesn’t solve everything, but it marks official recognition: without the cartoneros, the capital would quickly be overwhelmed by garbage.

For the cartoneros, the struggle is twofold: earning a living and defending their dignity. “We’re not thieves, we work,” they repeat. In the streets, they often face the disdainful looks of passersby, sometimes even brutal police checks. Yet they provide a major ecological service. According to some estimates, over 10% of Buenos Aires’ recycled waste passes through their hands. In other words, the local circular economy relies heavily on this invisible workforce. In a country with limited recycling infrastructure, the cartoneros are an essential link in the chain.

The contrast is striking: just a few meters from the grand cafés of Recoleta or the boutiques of Palermo, you see these figures pulling mountains of cardboard. Argentina, rich in agricultural resources, oil, gas, and rare earths like lithium, is still unable to provide economic security for all its citizens.

The cartoneros embody this Argentine paradox: a resilient, inventive people surviving through parallel economies, but also a fractured society where informality has become the norm for thousands of families.

With runaway inflation, poverty continues to grow. The cartoneros are unlikely to disappear anytime soon. Some economists even predict their numbers could rise in the coming years, as waste collection remains one of the few activities accessible without a diploma or initial capital.

Yet the cooperatives are advocating for deeper integration: official recognition, a guaranteed minimum wage, access to healthcare, and education. Their argument is irrefutable: “We clean the city, we recycle, we save the municipality millions. Why shouldn’t we have the same rights as other workers?”

The cartoneros of Buenos Aires are more than a mere symptom of poverty. They have become an economic actor in their own right, an invisible but indispensable workforce that transforms waste into resources. Their existence testifies to Argentina’s social fragility but also to the population’s ability to invent survival solutions where the state falls short.

The next time you see a silhouette at night, bending under the weight of a mountain of cardboard, remember that behind this seemingly mundane act lies a struggle: that of thousands of families to live, work, and remain dignified in the shadow of a great capital.

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This article is personal. I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It’s delicate to bear witness as a layperson, but in this blog, I generally express a passion inspired by current events and my review of the international press. The photos and videos are sourced from the web, for strictly personal and private use.


Español

Llegada a Buenos Aires

Al llegar a Buenos Aires, entre el aeropuerto y mi hotel, mientras caía la noche sobre esta magnífica ciudad de árboles florecidos, un pequeño grupo llamó mi atención. Hombres y mujeres apilaban cartones recolectados de los desechos domésticos: ¡era un negocio! Porque en cada cruce, la escena se repetía. Quise transmitir el significado de este fenómeno, esta imagen de una de las ciudades más bellas del mundo...

Buenos Aires

Cada noche, cuando la luz se desvanece sobre las amplias avenidas de la capital argentina, otra ciudad despierta. No es la de los elegantes cafés, las librerías o el tango para turistas. Es la de los cartoneros, hombres, mujeres y niños que arrastran pesados carros, recolectando cartones y plásticos abandonados en las veredas.

Hay más de 2.000 en Buenos Aires misma, y probablemente decenas de miles en todo el país. Su trabajo invisible constituye uno de los pilares de una economía paralela nacida de la crisis y que nunca desapareció.

La palabra cartonero proviene de cartón. Su oficio parece simple: recolectar materiales reciclables —cartones, botellas, metales— y venderlos a intermediarios. Pero detrás de esta simplicidad se esconde un mecanismo complejo, casi una subeconomía estructurada.

El día típico comienza a menudo al caer la noche. Los cartoneros recorren los barrios residenciales o comerciales de la ciudad, tirando de carretas metálicas o simples carritos improvisados. Revuelven los contenedores, seleccionan rápidamente lo que tiene valor, apilan los cartones y lo atan todo con cuerdas. Al final de su recorrido, llevan su cosecha a depósitos o la venden directamente a compradores especializados.

¿El ingreso promedio? Entre 2.000 y 4.000 pesos por semana, el equivalente a unos treinta euros. Una suma insignificante, pero que apenas permite sobrevivir en un país donde la inflación supera regularmente el 100% anual.

Este fenómeno no es nuevo. Los cartoneros se hicieron visibles durante la crisis económica de 2001, cuando Argentina colapsó bajo la deuda y la pobreza. Sin empleo, miles de familias encontraron en la recuperación de desechos una forma de alimentarse. Desde entonces, aunque la situación macroeconómica ha tenido períodos de alivio, la práctica se ha arraigado. En algunas familias, se ha convertido en un “oficio” transmitido de generación en generación.

Para muchos argentinos, recolectar cartones ya no es una solución temporal: es la única salida frente al desempleo, el trabajo informal y la marginalidad social, especialmente con las restricciones económicas y presupuestarias del presidente Milei.

Contrario a la imagen del recuperador solitario, los cartoneros se organizan. Varias cooperativas se han formado, especialmente en los suburbios del sur y oeste de Buenos Aires. Estas agrupan a cientos de trabajadores, a veces ofrecen servicios básicos (comedores, guarderías, apoyo escolar) y, sobre todo, negocian directamente con el municipio.

La ciudad de Buenos Aires, enfrentada a montañas de basura, ha terminado por reconocer el papel crucial de estos recolectores. Desde hace unos quince años, algunas cooperativas reciben subsidios municipales e incluso uniformes fluorescentресп

System: fluorescentes y guantes. Esta semilegalización no resuelve todo, pero marca un reconocimiento oficial: sin los cartoneros, la capital estaría rápidamente inundada de basura.

Para los cartoneros, la lucha es doble: ganarse la vida y defender su dignidad. “No somos ladrones, trabajamos”, repiten. En las calles, a menudo enfrentan las miradas despectivas de los transeúntes, a veces incluso controles policiales brutales. Sin embargo, prestan un servicio ecológico importante. Según algunas estimaciones, más del 10% de los desechos reciclados en Buenos Aires pasan por sus manos. En otras palabras, la economía circular local depende en gran medida de esta fuerza laboral invisible. En un país con infraestructura de reciclaje limitada, los cartoneros son el eslabón esencial de la cadena.

El contraste es impactante: a pocos metros de los grandes cafés de Recoleta o las boutiques de Palermo, se ven estas figuras tirando de montañas de cartones. Argentina, rica en recursos agrícolas, petróleo, gas y tierras raras como el litio, aún no puede ofrecer seguridad económica a todos sus ciudadanos.

Los cartoneros encarnan esta paradoja argentina: un pueblo resiliente, inventivo, que sobrevive gracias a formas de economía paralela, pero también una sociedad fracturada, donde la informalidad se ha convertido en la norma para miles de familias.

Con una inflación galopante, la pobreza sigue creciendo. Los cartoneros no desaparecerán pronto. Algunos economistas incluso estiman que su número podría aumentar en los próximos años, ya que la recolección de desechos sigue siendo una de las pocas actividades accesibles sin diploma ni capital inicial.

Sin embargo, las cooperativas luchan por una integración más profunda: reconocimiento oficial, salario mínimo garantizado, acceso a la salud y la educación. Su argumento es irrefutable: “Limpiamos la ciudad, reciclamos, le ahorramos millones al municipio. ¿Por qué no deberíamos tener los mismos derechos que otros trabajadores?”

Los cartoneros de Buenos Aires son más que un simple síntoma de la pobreza. Se han convertido en un actor económico por derecho propio, una fuerza laboral invisible pero indispensable que transforma los desechos en recursos. Su existencia da testimonio de la fragilidad social de Argentina, pero también de la capacidad de una población para inventar soluciones de supervivencia donde el Estado falla.

La próxima vez que veas, de noche, una silueta encorvada bajo el peso de una montaña de cartones, recuerda que detrás de ese gesto aparentemente banal se libra una lucha: la de miles de familias por vivir, trabajar y mantenerse dignas en la sombra de una gran capital.

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Este artículo es personal. No pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional. Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog generalmente expreso un entusiasmo inspirado por la actualidad y mi revisión de la prensa internacional. Las fotos y videos son obtenidos de la web, para un uso estrictamente personal y privado.