Ce nouveau média TikTok mis en place par les chinois prend une énorme importance dans le paysage des nouveaux médias sociaux.
Très facile d'utilisation et sans contrôle jusqu'à ce jour, relayant des images pédophiles, des images fabriquées par l'IA, de la propagation de fake news, et même des rendez-vous de manifestations contre des hôtels de ville, et de commissariats, savoir dans l'immédiat quel groupe a incendié des voitures, lancé des fusées ou des tirs de mortiers et les propager dans toutes les villes et dans tous les villages dits "shawarmas" pour en faire des défis et parce qu'il privilégie l'image via le smartphone, et il permet de la diffuser en direct.
Une nomination importante a eu lieu cette semaine pour mettre de l'ordre, celle d’Erica Mindel, nouvelle responsable de la lutte contre les discours de haine et en particulier l’antisémitisme chez TikTok.
TikTok a donc nommé Erica Mindel, ancienne instructrice dans les Forces de défense israéliennes (IDF), au poste de Public Policy Manager for Hate Speech, basé à New York, depuis juillet 2025. Sa mission principale : conceptualiser et piloter la politique de modération des contenus haineux, avec une attention particulière portée à l’antisémitisme .
Dotée d’un Bachelor en sciences politiques de l’Université du Michigan (2016) puis d’un Master en politiques publiques à la Johns Hopkins University (2023), elle est par ailleurs lauréate du Seidman Award pour un mémoire porté sur la régulation des réseaux sociaux .
Ses expériences précédentes incluent un rôle de conseillère auprès de Deborah Lipstadt, envoyée spéciale du département d’État américain pour surveiller et combattre l’antisémitisme, ainsi qu’un poste de responsable du développement de programmes à l’American Jewish Committee (AJC) .
TikTok, sous pression des organisations juives et des parlementaires américains, fait face à une critique grandissante pour sa gestion insuffisante de contenus antisémites, notamment depuis les attaques du 7 octobre et le conflit suivant à Gaza .
15 jours seulement après son arrivée, la plateforme a modifié ses règles. Désormais, qualifier Tsahal de « terroriste » ou de « génocidaire » constitue une violation directe des conditions d’utilisation.
Le mandat d’Erica Mindel est à la croisée de deux urgences : protéger les victimes de discours haineux tout en préservant la liberté d’expression sur une plateforme ultra-politisée. Sa tâche s’inscrit dans le cadre d’un TikTok désireux de se “réformer” pour éviter des régulations plus sévères aux États-Unis et en Europe .
Elle aura notamment la responsabilité d’analyser les tendances de discours haineux, de coordonner la stratégie interne et de représenter TikTok devant les parties prenantes externes, comme les ONG et les autorités .
L’annonce de sa nomination a soulevé un vif débat : Des groupes juifs comme l’ADL saluent l’initiative, y voyant “une réponse urgente et nécessaire” face à l’explosion d’antisémitisme en ligne.
En revanche, des voix critiques estiment que son passé militaire en Israël pourrait biaiser l’application des règles, en particulier à l’égard des contenus pro-palestiniens .
TikTok, pour sa part, n’a pas encore publié de déclaration officielle concernant cette nouvelle nomination, et les médias restent attentifs à la manière dont se traduira concrètement son action en matière de modération .
Il était temps que ce média le plus utilisé par les jeunes soit régulé par des médiateurs , et soit enfin contrôlé.
La Libye pour moi c'est La seconde guerre mondiale, El Alamein, la victoire de Montgommery (Monty) sur l'Africa Korps de Rommel.
C'est aussi le Roi Idriss mis en place par les Ottomans renversé pat un petit Colonel en 1969, Khadafi qui règna en maître et en dictateur absolu, et qui a été l'ennemi N° 1 de l'occident pour avoir financé et commis des attentats dont celui de Lockerbie au dessus de l' Ecosse, en 1988 sur un Boeing 747 de la Pan Am, vol 103, qui a explosé en plein vol au-dessus de Lockerbie, en Écosse.
Libye-Israël : de la Stratégie gagnant/gagnant ,
JBCH 23 août 2025 – Dans un Moyen-Orient en perpétuel mouvement, l'idée d'un rapprochement entre la Libye et Israël refait surface, malgré les démentis officiels et les tempêtes politiques.
Deux articles récents : l'un publié dans un média francophone analysant la fragilité d'un projet d'adhésion aux Accords d'Abraham, l'autre dans le Jerusalem Post explorant un "changement discret" – mettent en lumière les intérêts potentiels pour la Libye de se tourner vers Tel-Aviv.
Al Mangoush et Elie Cohen
Au-delà des divisions internes entre Tripoli et Benghazi, ce flirt diplomatique, soutenu par Washington, pourrait offrir à un pays ravagé par la guerre des opportunités économiques et sécuritaires cruciales. Pourtant, la fracture libyenne, avec le camp de Tripoli reconnu par l'ONU et celui de Benghazi sous l'emprise du général Khalifa Haftar, allié de Moscou, complique toute perspective d'intégration aux Accords d'Abraham.
Les Racines d'un Dialogue Secret et ses Écueils Immédiats
Les Accords d'Abraham, signés en 2020 sous l'égide américaine pour normaliser les relations entre Israël et plusieurs États arabes (Émirats arabes unis, Bahreïn, Soudan, Maroc), représentent un pivot diplomatique majeur.
Pour la Libye, l'idée émerge en 2023 avec une réunion secrète à Rome entre les ministres des Affaires étrangères israélien Eli Cohen et libyenne Najla Mangoush.
Selon l'article francophone, cette initiative, impulsée par les États-Unis, visait à explorer une adhésion libyenne, en se focalisant sur des domaines concrets comme l'agriculture, la gestion de l'eau et la préservation du patrimoine juif libyen , un clin d'œil à l'histoire d'une communauté juive autrefois florissante en Libye, chassée sous Kadhafi.
Le Jerusalem Post, citant l'experte Lior Dabush, spécialiste des affaires moyen-orientales, confirme que des liens discrets existent depuis l'ère Kadhafi, malgré son hostilité affichée envers Israël et son soutien aux groupes palestiniens.
Dabush insiste : "Même sous Kadhafi, il y avait des relations, bien que tenues secrètes." Cependant, la fuite de l'information par Cohen a déclenché un tollé.
Le Colonel Khadafi
À Tripoli, Mangoush a été suspendue et contrainte à l'exil en Turquie, tandis que des manifestations pro-palestiniennes enflammaient les rues. Le Premier ministre Abdulhamid Dbeibah, chef du Gouvernement d'union nationale (GUN) reconnu par l'ONU, a nié toute intention de normalisation, déclarant à Asharq al-Awsat : "Il n'y a aucun effort ou désir de normaliser les relations avec l'État occupant [Israël]."
Malgré ces démentis, des discussions persistent. Le Jerusalem Post révèle des pourparlers récents, menés par un conseiller de Dbeibah, sur l'accueil potentiel de Palestiniens déplacés de Gaza , une proposition controversée, démentie publiquement mais confirmée par des sources anonymes à Middle East Eye.
Ces échanges soulignent un intérêt sous-jacent : pour Tripoli, un rapprochement avec Israël pourrait renforcer sa légitimité internationale et attirer des investissements américains.
Les Intérêts Stratégiques pour la Libye : Économie, Sécurité et Stabilité
Au cœur de cette analyse, l'intérêt de la Libye pour un rapprochement avec Israël apparaît clair, malgré les risques. Le pays, assis sur les plus grandes réserves pétrolières d'Afrique (neuvièmes mondiales), souffre d'une instabilité chronique depuis la chute de Kadhafi en 2011.
La guerre civile (2014-2020) a laissé un legs de divisions : Tripoli, soutenu par l'ONU et des acteurs comme la Turquie et le Qatar, lutte pour la reconnaissance ; Benghazi, bastion de Haftar, s'appuie sur Moscou, l'Égypte et les Émirats, formant un "gouvernement de l'Est" quasi-autonome.
Pour Tripoli, les Accords d'Abraham offrent une bouée de sauvetage. L'article francophone note que le GUN espérait "tirer profit" d'une telle initiative pour gagner en aura diplomatique. Dabush, dans le Jerusalem Post, va plus loin : la jeune génération libyenne, épuisée par les conflits, priorise "la stabilité politique, l'emploi et le développement économique".
Un partenariat avec Israël pourrait injecter des technologies en eau et agriculture – vitales dans un pays confronté à des pénuries d'eau potable et des incendies dévastateurs, comme ceux de juillet dernier.
De plus, la sécurité : Israël pourrait aider à sécuriser les frontières méditerranéennes contre la contrebande d'armes, souvent via le Soudan, impliquant l'Iran – un ennemi commun.
Économiquement, la Libye pourrait contrecarrer l'accord maritime turco-libyen de 2019, qui bloque le pipeline gazier EastMed (Israël-Grèce-Chypre).
Une normalisation permettrait de renégocier, favorisant des flux énergétiques vers l'Europe avec les visites fréquente de Me Méloni, et boostant les revenus libyens.
Dabush souligne : "Si Israël et les États-Unis montrent qu'ils aideront l'économie et la sécurité de la Libye, elle dira oui." Pour un pays où, selon la Banque mondiale en 2025, les secteurs public et privé sont sous-développés, avec des infrastructures défaillantes (santé, électricité), ces bénéfices surpassent potentiellement l'opposition populaire à la cause des arabes de palestine.
Du côté de Benghazi, l'intérêt semble moindre. Haftar, "ami de Moscou", aligne son camp sur la Russie, hostile à Israël depuis l'invasion de l'Ukraine. Aucune mention de discussions avec l'Est dans les articles, soulignant que le rapprochement reste l'apanage de Tripoli.
Cela exacerbe la fracture : toute adhésion aux Accords d'Abraham risquerait d'alimenter les tensions internes, Haftar pouvant exploiter un certain anti-israélisme pour discréditer Tripoli. Pourtant Israël entretient des relations clandestines avec le maréchal Khalifa Haftar, lui fournissant armement sophistiqué, notamment des systèmes de défense aérienne, fusils de précision et équipements de vision nocturne via d les Émirats arabes unis . Ces échanges sont coordonnés par le Mossad et ont débuté entre 2015 et 2019, dans l’idée de contrer l’influence turque et jihadiste en Libye. En parallèle, Saddam Haftar, fils de Khalifa, aurait visité Israël en 2021 pour négocier lui aussi une entrée possible dans les Accords d’Abraham en échange d’un appui militaire et diplomatique.
Maréchal Khalifa Haftar
La Possibilité d'Adhésion aux Accords d'Abraham : Un Pari Risqué dans un Pays Fracturé
Maghreb Intelligence
La division libyenne rend l'adhésion improbable à court terme. L'article francophone qualifie le projet de "cheval de Troie", soulignant l'attachement viscéral à la cause palestinienne , héritage de Kadhafi, qui proposait un "État fédéral juif-palestinien".
Des observateurs estiment qu'il est "quasi impossible" pour Tripoli d'imposer une normalisation sans unification institutionnelle. La guerre Israël-Hamas, débutée en octobre 2023, a ravivé les passions : "Les Libyens s'inquiètent pour les gazaouis, mais la prochaine génération est plus pragmatique", tempère Dabush.
Pourtant, l'espoir persiste. Post-guerre à Gaza, une formule comme celle du Soudan en 2021 (normalisation avec aide américaine) pourrait s'appliquer. Washington, déçu par la fuite de 2023, voit en la Libye un maillon pour élargir les Accords, contrecarrant l'influence turque et iranienne. Israël, motivé par la sécurité (contrebande vers Hezbollah/Hamas), l'économie (pipeline) et la géopolitique (affaiblir la Turquie d'Erdogan), pousse en ce sens.
En conclusion, malgré les démentis et les manifestations, les intérêts libyens ,économiques pour relancer un géant pétrolier endormi, sécuritaires pour stabiliser un pays divisé – rendent un rapprochement avec Israël tentant pour Tripoli.
Benghazi, ancré à Moscou, reste un obstacle majeur. Une adhésion aux Accords d'Abraham exigerait une unification libyenne, improbable sans pression internationale. Comme l'illustre Dabush : "Les Libyens sont fatigués de la guerre ; ils veulent promouvoir la coopération."
Reste à savoir si ce pragmatisme l'emportera sur les fractures idéologiques et territoriales. Pour l'heure, ce dialogue discret pourrait bien redessiner la carte diplomatique, mais au prix d'une crise interne explosive.
Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur
d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale
les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée
English
Libya for me is the Second World War, El Alamein, Montgomery’s (Monty) victory over Rommel’s Afrika Korps.
It is also King Idris, installed by the Ottomans, overthrown by a young colonel in 1969, Gaddafi, who ruled as an absolute dictator and became the West’s number one enemy for financing and carrying out terrorist attacks, including the Lockerbie bombing in 1988 on Pan Am Flight 103, a Boeing 747 that exploded in mid-air over Lockerbie, Scotland.
Libya-Israel: A Win-Win Strategy
JBCH, August 23, 2025 – In a perpetually shifting Middle East, the idea of a rapprochement between Libya and Israel is resurfacing, despite official denials and political storms.
Two recent articles—one published in a French-language outlet analyzing the fragility of a potential adhesion to the Abraham Accords, the other in the Jerusalem Post exploring a “discreet shift”—highlight the potential benefits for Libya in turning toward Tel Aviv.
Al Mangoush and Elie Cohen
Beyond the internal divisions between Tripoli and Benghazi, this diplomatic flirtation, backed by Washington, could offer a war-torn country critical economic and security opportunities. Yet, Libya’s fracture—with Tripoli’s UN-recognized government and Benghazi under the control of General Khalifa Haftar, a Moscow ally—complicates any prospect of integration into the Abraham Accords.
The Roots of a Secret Dialogue and Its Immediate Pitfalls
The Abraham Accords, signed in 2020 under U.S. auspices to normalize relations between Israel and several Arab states (United Arab Emirates, Bahrain, Sudan, Morocco), represent a major diplomatic pivot.
For Libya, the idea emerged in 2023 with a secret meeting in Rome between Israeli Foreign Minister Eli Cohen and Libyan Foreign Minister Najla Mangoush. According to the French-language article, this U.S.-driven initiative aimed to explore Libya’s potential adhesion, focusing on practical areas such as agriculture, water management, and the preservation of Libyan Jewish heritage—a nod to the history of a once-thriving Jewish community in Libya, expelled under Gaddafi.
The Jerusalem Post, citing Middle East affairs expert Lior Dabush, confirms that discreet ties existed even under Gaddafi, despite his overt hostility toward Israel and support for Palestinian groups. Dabush insists: “Even under Gaddafi, there were relations, though kept secret.” However, Cohen’s leak of the information sparked an uproar.
Colonel Gaddafi
In Tripoli, Mangoush was suspended and forced into exile in Turkey, while pro-Palestinian protests erupted in the streets. Prime Minister Abdulhamid Dbeibah, head of the UN-recognized Government of National Unity (GNU), denied any intent to normalize, stating to Asharq al-Awsat: “There is no effort or desire to normalize relations with the occupying state [Israel].”
Despite these denials, discussions persist. The Jerusalem Post reveals recent talks, led by a Dbeibah advisor, about potentially hosting displaced Palestinians from Gaza—a controversial proposal, publicly denied but confirmed by anonymous sources to Middle East Eye. These exchanges underscore an underlying interest: for Tripoli, a rapprochement with Israel could bolster its international legitimacy and attract U.S. investments.
Strategic Interests for Libya: Economy, Security, and Stability
At the heart of this analysis, Libya’s interest in a rapprochement with Israel is clear, despite the risks. The country, sitting on Africa’s largest oil reserves (ninth globally), has suffered chronic instability since Gaddafi’s fall in 2011. The civil war (2014-2020) left a legacy of division: Tripoli, backed by the UN, Turkey, and Qatar, struggles for recognition; Benghazi, Haftar’s stronghold, relies on Moscow, Egypt, and the UAE, forming a quasi-autonomous “eastern government.”
For Tripoli, the Abraham Accords offer a lifeline. The French-language article notes that the GNU hoped to “capitalize” on such an initiative to gain diplomatic clout. Dabush, in the Jerusalem Post, goes further: Libya’s younger generation, exhausted by conflict, prioritizes “political stability, employment, and economic development.” A partnership with Israel could inject technologies in water and agriculture—vital in a country facing water shortages and devastating wildfires, like those last July.
Security is another factor: Israel could help secure Mediterranean borders against arms smuggling, often via Sudan, involving Iran—a common enemy. Economically, Libya could counter the 2019 Turkey-Libya maritime agreement, which blocks the EastMed gas pipeline (Israel-Greece-Cyprus). Normalization could facilitate renegotiation, boosting Libyan revenues through energy flows to Europe, with frequent visits from Italy’s Meloni. Dabush notes: “If Israel and the U.S. show they’ll help Libya’s economy and security, it will say yes.” In a country where, per the World Bank in 2025, public and private sectors are underdeveloped, with failing infrastructure (healthcare, electricity), these benefits potentially outweigh opposition to the Palestinian cause.
On the Benghazi side, interest appears limited. Haftar, a “friend of Moscow,” aligns with Russia, hostile to Israel since the Ukraine invasion. No mention of talks with the East appears in the articles, underscoring that rapprochement remains Tripoli’s prerogative. This exacerbates the divide: joining the Abraham Accords could fuel internal tensions, with Haftar potentially exploiting anti-Israel sentiment to discredit Tripoli. Yet, Israel maintains clandestine ties with Marshal Khalifa Haftar, supplying advanced weaponry—air defense systems, sniper rifles, and night-vision equipment—via the UAE. These exchanges, coordinated by Mossad, began between 2015 and 2019 to counter Turkish and jihadist influence in Libya. Meanwhile, Saddam Haftar, Khalifa’s son, reportedly visited Israel in 2021 to negotiate possible entry into the Abraham Accords in exchange for military and diplomatic support.
Marshal Khalifa Haftar
The Possibility of Joining the Abraham Accords: A Risky Bet in a Fractured Country
Maghreb Intelligence
Libya’s division makes adhesion unlikely in the short term. The French-language article calls the project a “Trojan horse,” highlighting the visceral attachment to the Palestinian cause, a legacy of Gaddafi, who proposed a “Jewish-Palestinian federal state.” Observers deem it “near impossible” for Tripoli to impose normalization without institutional unification. The Israel-Hamas war, starting in October 2023, has reignited passions: “Libyans worry about Gazans, but the next generation is more pragmatic,” Dabush tempers.
Yet hope persists. Post-Gaza war, a Sudan-like formula from 2021 (normalization with U.S. aid) could apply. Washington, disappointed by the 2023 leak, sees Libya as a link to expand the Accords, countering Turkish and Iranian influence. Israel, driven by security (smuggling to Hezbollah/Hamas), economic (pipeline), and geopolitical (weakening Erdogan’s Turkey) motives, pushes forward.
In conclusion, despite denials and protests, Libya’s economic interests—to revive a dormant oil giant—and security needs—to stabilize a divided country—make rapprochement with Israel tempting for Tripoli. Benghazi, tied to Moscow, remains a major obstacle. Joining the Abraham Accords would require Libyan unification, unlikely without international pressure. As Dabush illustrates: “Libyans are tired of war; they want to promote cooperation.” Whether this pragmatism will overcome ideological and territorial divides remains to be seen. For now, this discreet dialogue could reshape the diplomatic map, but at the risk of an explosive internal crisis.
This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. Bearing witness as a layperson is delicate, but in this blog, I generally express a passion inspired by current events and my reading of the international press. Photos and videos are sourced from the web, for personal and strictly private use.
Espagnol (Español)
Libia para mí es la Segunda Guerra Mundial, El Alamein, la victoria de Montgomery (Monty) sobre el Afrika Korps de Rommel.
También es el rey Idris, instaurado por los otomanos, derrocado por un joven coronel en 1969, Gadafi, quien gobernó como dictador absoluto y se convirtió en el enemigo número uno de Occidente por financiar y perpetrar atentados, incluido el de Lockerbie en 1988 contra el vuelo 103 de Pan Am, un Boeing 747 que explotó en pleno vuelo sobre Lockerbie, Escocia.
Libia-Israel: Una Estrategia de Ganar-Ganar
JBCH, 23 de agosto de 2025 – En un Medio Oriente en constante movimiento, la idea de un acercamiento entre Libia e Israel resurge, a pesar de los desmentidos oficiales y las tormentas políticas.
Dos artículos recientes—uno publicado en un medio francófono que analiza la fragilidad de un posible ingreso a los Acuerdos de Abraham, y otro en el Jerusalem Post que explora un “cambio discreto”—ponen en evidencia los posibles beneficios para Libia de mirar hacia Tel Aviv.
Al Mangoush y Elie Cohen
Más allá de las divisiones internas entre Trípoli y Bengasi, este coqueteo diplomático, respaldado por Washington, podría ofrecer a un país devastado por la guerra oportunidades económicas y de seguridad cruciales. Sin embargo, la fractura libia—con el gobierno de Trípoli reconocido por la ONU y Bengasi bajo el control del general Khalifa Haftar, aliado de Moscú—complica cualquier perspectiva de integración en los Acuerdos de Abraham.
Las Raíces de un Diálogo Secreto y sus Obstáculos Inmediatos
Los Acuerdos de Abraham, firmados en 2020 bajo los auspicios de EE.UU. para normalizar las relaciones entre Israel y varios estados árabes (Emiratos Árabes Unidos, Baréin, Sudán, Marruecos), representan un cambio diplomático importante.
Para Libia, la idea surgió en 2023 con una reunión secreta en Roma entre el ministro de Asuntos Exteriores israelí, Eli Cohen, y la ministra libia, Najla Mangoush. Según el artículo francófono, esta iniciativa, impulsada por EE.UU., buscaba explorar la posible adhesión de Libia, centrándose en áreas prácticas como la agricultura, la gestión del agua y la preservación del patrimonio judío libio, un guiño a la historia de una comunidad judía que alguna vez floreció en Libia, expulsada bajo Gadafi.
El Jerusalem Post, citando a la experta en asuntos de Oriente Medio, Lior Dabush, confirma que existían vínculos discretos incluso bajo Gadafi, a pesar de su hostilidad declarada hacia Israel y su apoyo a grupos palestinos. Dabush insiste: “Incluso bajo Gadafi, había relaciones, aunque secretas”. Sin embargo, la filtración de la información por parte de Cohen desató una controversia.
El Coronel Gadafi
En Trípoli, Mangoush fue suspendida y obligada a exiliarse en Turquía, mientras protestas pro-palestinas incendiaban las calles. El primer ministro Abdulhamid Dbeibah, líder del Gobierno de Unidad Nacional (GUN) reconocido por la ONU, negó cualquier intención de normalización, declarando a Asharq al-Awsat: “No hay ningún esfuerzo ni deseo de normalizar las relaciones con el estado ocupante [Israel].”
A pesar de estos desmentidos, las discusiones persisten. El Jerusalem Post revela recientes conversaciones, lideradas por un asesor de Dbeibah, sobre la posibilidad de acoger a palestinos desplazados de Gaza, una propuesta controvertida, desmentida públicamente pero confirmada por fuentes anónimas a Middle East Eye. Estos intercambios subrayan un interés subyacente: para Trípoli, un acercamiento con Israel podría reforzar su legitimidad internacional y atraer inversiones estadounidenses.
Intereses Estratégicos para Libia: Economía, Seguridad y Estabilidad
En el centro de este análisis, el interés de Libia por un acercamiento con Israel es evidente, a pesar de los riesgos. El país, con las mayores reservas de petróleo de África (novenas a nivel mundial), sufre una inestabilidad crónica desde la caída de Gadafi en 2011. La guerra civil (2014-2020) dejó un legado de división: Trípoli, respaldado por la ONU, Turquía y Qatar, lucha por el reconocimiento; Bengasi, bastión de Haftar, depende de Moscú, Egipto y los Emiratos, formando un “gobierno del este” casi autónomo.
Para Trípoli, los Acuerdos de Abraham ofrecen un salvavidas. El artículo francófono señala que el GUN esperaba “capitalizar” esta iniciativa para ganar prestigio diplomático. Dabush, en el Jerusalem Post, va más allá: la joven generación libia, agotada por los conflictos, prioriza “la estabilidad política, el empleo y el desarrollo económico”. Una asociación con Israel podría inyectar tecnologías en agua y agricultura—vitales en un país que enfrenta escasez de agua potable e incendios devastadores, como los de julio pasado.
La seguridad es otro factor: Israel podría ayudar a asegurar las fronteras mediterráneas contra el contrabando de armas, a menudo a través de Sudán, involucrando a Irán, un enemigo común. Económicamente, Libia podría contrarrestar el acuerdo marítimo turco-libio de 2019, que bloquea el gasoducto EastMed (Israel-Grecia-Chipre). La normalización facilitaría la renegociación, impulsando los ingresos libios a través de flujos energéticos hacia Europa, con visitas frecuentes de Meloni de Italia. Dabush señala: “Si Israel y EE.UU. muestran que ayudarán a la economía y la seguridad de Libia, dirá que sí”. En un país donde, según el Banco Mundial en 2025, los sectores público y privado están subdesarrollados, con infraestructuras deficientes (salud, electricidad), estos beneficios superan potencialmente la oposición a la causa palestina.
En el lado de Bengasi, el interés parece menor. Haftar, “amigo de Moscú”, alinea su campo con Rusia, hostil a Israel desde la invasión de Ucrania. No se menciona ninguna conversación con el Este en los artículos, lo que subraya que el acercamiento sigue siendo prerrogativa de Trípoli. Esto exacerba la división: unirse a los Acuerdos de Abraham podría alimentar tensiones internas, con Haftar explotando potencialmente el sentimiento antiisraelí para desacreditar a Trípoli. Sin embargo, Israel mantiene lazos clandestinos con el mariscal Khalifa Haftar, suministrando armamento avanzado—sistemas de defensa aérea, rifles de francotirador y equipos de visión nocturna—a través de los Emiratos Árabes Unidos. Estos intercambios, coordinados por el Mossad, comenzaron entre 2015 y 2019 para contrarrestar la influencia turca y yihadista en Libia. Mientras tanto, Saddam Haftar, hijo de Khalifa, habría visitado Israel en 2021 para negociar una posible entrada en los Acuerdos de Abraham a cambio de apoyo militar y diplomático.
Mariscal Khalifa Haftar
La Posibilidad de Unirse a los Acuerdos de Abraham: Una Apuesta Arriesgada en un País Fracturado
Maghreb Intelligence
La división libia hace que la adhesión sea improbable a corto plazo. El artículo francófono califica el proyecto como un “caballo de Troya”, destacando el apego visceral a la causa palestina, herencia de Gadafi, quien propuso un “estado federal judío-palestino”. Los observadores consideran “casi imposible” que Trípoli imponga la normalización sin una unificación institucional. La guerra entre Israel y Hamás, iniciada en octubre de 2023, ha reavivado las pasiones: “Los libios se preocupan por los gazatíes, pero la próxima generación es más pragmática”, modera Dabush.
Sin embargo, la esperanza persiste. Tras la guerra en Gaza, una fórmula como la de Sudán en 2021 (normalización con ayuda estadounidense) podría aplicarse. Washington, decepcionado por la filtración de 2023, ve a Libia como un eslabón para expandir los Acuerdos, contrarrestando la influencia turca e iraní. Israel, motivado por la seguridad (contrabando hacia Hezbolá/Hamás), la economía (gasoducto) y la geopolítica (debilitar a la Turquía de Erdogan), impulsa esta dirección.
En conclusión, a pesar de los desmentidos y las protestas, los intereses económicos de Libia—para revivir un gigante petrolero dormido—y las necesidades de seguridad—para estabilizar un país dividido—hacen que un acercamiento con Israel sea tentador para Trípoli. Bengasi, vinculado a Moscú, sigue siendo un obstáculo importante. Unirse a los Acuerdos de Abraham requeriría una unificación libia, improbable sin presión internacional. Como ilustra Dabush: “Los libios están cansados de la guerra; quieren promover la cooperación”. Queda por ver si este pragmatismo superará las divisiones ideológicas y territoriales. Por ahora, este diálogo discreto podría redibujar el mapa diplomático, pero a riesgo de una crisis interna explosiva.
Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional. Testimoniar como profano es delicado, pero en este blog expreso generalmente una pasión inspirada por la actualidad y la lectura de mi revista de prensa internacional. Las fotos y videos se obtienen de la web, también para uso personal y estrictamente privado.
Hébreu (עברית)
לוב עבורי היא מלחמת העולם השנייה, אל-עלאמיין, הניצחון של מונטגומרי (מונטי) על קורפוס אפריקה של רומל.
זו גם המלך אידריס, שהותקן על ידי העות'מאנים והודח על ידי קולונל צעיר ב-1969, קדאפי, ששלט כדיקטטור מוחלט והפך לאויב מספר אחת של המערב בשל מימון וביצוע פיגועים, כולל הפיגוע בלוקרבי ב-1988 במטוס בואינג 747 של פאן אם, טיסה 103, שהתפוצץ באוויר מעל לוקרבי, סקוטלנד.
לוב-ישראל: אסטרטגיה של Win-Win
JBCH, 23 באוגוסט 2025 – במזרח התיכון המשתנה ללא הרף, הרעיון של קירוב בין לוב לישראל צץ מחדש, למרות הכחשות רשמיות וסערות פוליטיות.
שני מאמרים אחרונים – אחד שפורסם בעיתון דובר צרפתית המנתח את השבריריות של פרויקט הצטרפות להסכמי אברהם, והשני ב-ג'רוזלם פוסט הבוחן "שינוי שקט" – מדגישים את היתרונות הפוטנציאליים עבור לוב בהפניית מבטה לישראל.
אל-מנגוש ואלי כהן
מעבר לחלוקות הפנימיות בין טריפולי לבנגאזי, הפלירט הדיפלומטי הזה, שנתמך על ידי וושינגטון, עשוי להציע למדינה הרוסה ממלחמה הזדמנויות כלכליות וביטחוניות קריטיות. עם זאת, השסע הלובי – עם ממשלת טריפולי המוכרת על ידי האו"ם ובנגאזי תחת שליטתו של הגנרל ח'ליפה חפתר, בעל ברית של מוסקבה – מסבך כל סיכוי לשילוב בהסכמי אברהם.
שורשי הדיאלוג הסודי ומכשוליו המיידיים
הסכמי אברהם, שנחתמו ב-2020 בחסות אמריקאית לנרמול היחסים בין ישראל לכמה מדינות ערביות (איחוד האמירויות, בחריין, סודן, מרוקו), מייצגים מפנה דיפלומטי משמעותי.
בלוב, הרעיון צץ ב-2023 עם פגישה סודית ברומא בין שר החוץ הישראלי אלי כהן ושרת החוץ הלובית נג'לה אל-מנגוש. לפי המאמר הצרפתי, יוזמה זו, שהונעה על ידי ארה"ב, נועדה לבחון הצטרפות לובית, תוך התמקדות בתחומים מעשיים כמו חקלאות, ניהול מים ושימור המורשת היהודית הלובית – מחווה להיסטוריה של קהילה יהודית שפרחה פעם בלוב וגורשה תחת קדאפי.
ה-ג'רוזלם פוסט, בצטטו את המומחית לענייני המזרח התיכון ליאור דבוש, מאשר כי קשרים דיסקרטיים היו קיימים אפילו בתקופת קדאפי, למרות עוינותו המוצהרת כלפי ישראל ותמיכתו בקבוצות פלסטיניות. דבוש מדגישה: "גם תחת קדאפי היו יחסים, אם כי סודיים." עם זאת, הדלפת המידע על ידי כהן עוררה סערה.
הקולונל קדאפי
בטריפולי, אל-מנגוש הושעתה ונאלצה לגלות לטורקיה, בעוד הפגנות פרו-פלסטיניות הציתו את הרחובות. ראש הממשלה עבד אל-חמיד דבייבה, ראש ממשלת האחדות הלאומית (GNU) המוכרת על ידי האו"ם, הכחיש כל כוונה לנרמל, והצהיר ל-א-שרק אל-אווסט: "אין שום מאמץ או רצון לנרמל את היחסים עם המדינה הכובשת [ישראל]."
למרות הכחשות אלה, הדיונים נמשכים. ה-ג'רוזלם פוסט חושף שיחות אחרונות, בהובלת יועץ של דבייבה, על אפשרות לקלוט פלסטינים עקורים מעזה – הצעה שנויה במחלוקת, שהוכחשה בפומבי אך אושרה על ידי מקורות אנונימיים ל-Middle East Eye. חילופי דברים אלה מדגישים עניין בסיסי: עבור טריפולי, קירוב לישראל עשוי לחזק את הלגיטימציה הבינלאומית שלה ולמשוך השקעות אמריקאיות.
אינטרסים אסטרטגיים ללוב: כלכלה, ביטחון ויציבות
בלב הניתוח, העניין של לוב בקירוב לישראל ברור, למרות הסיכונים. המדינה, שיושבת על עתודות הנפט הגדולות ביותר באפריקה (תשיעיות בעולם), סובלת מחוסר יציבות כרוני מאז נפילת קדאפי ב-2011. מלחמת האזרחים (2014-2020) הותירה מורשת של חלוקה: טריפולי, הנתמכת על ידי האו"ם, טורקיה וקטאר, נאבקת להכרה; בנגאזי, מעוזו של חפתר, מסתמכת על מוסקבה, מצרים ואיחוד האמירויות, ויוצרת "ממשלת המזרח" כמעט אוטונומית.
עבור טריפולי, הסכמי אברהם מציעים חבל הצלה. המאמר הצרפתי מציין כי ה-GNU קיווה "לנצל" יוזמה זו כדי לזכות ביוקרה דיפלומטית. דבוש, ב-ג'רוזלם פוסט, מרחיקה לכת: הדור הצעיר של לוב, מותש מהסכסוכים, נותן עדיפות ל"יציבות פוליטית, תעסוקה ופיתוח כלכלי". שותפות עם ישראל עשויה להזריק טכנולוגיות בתחום המים והחקלאות – חיוניות במדינה המתמודדת עם מחסור במי שתייה ושני שריפות הרסניות, כמו אלה של יולי האחרון.
ביטחון הוא גורם נוסף: ישראל יכולה לסייע באבטחת גבולות הים התיכון נגד הברחת נשק, לעיתים דרך סודן, הכוללת את איראן – אויב משותף. מבחינה כלכלית, לוב יכולה להתמודד עם ההסכם הימי הטורקי-לובי מ-2019, החוסם את צינור הגז EastMed (ישראל-יוון-קפריסין). נרמול עשוי לאפשר משא ומתן מחדש, להגביר את הכנסות לוב באמצעות זרימות אנרגיה לאירופה עם ביקורים תכופים של מלוני מאיטליה. דבוש מציינת: "אם ישראל וארה"ב יראו שהם יעזרו לכלכלה ולביטחון של לוב, היא תגיד כן." במדינה שבה, לפי הבנק העולמי ב-2025, המגזרים הציבוריים והפרטיים מפגרים, עם תשתיות כושלות (בריאות, חשמל), היתרונות הללו עשויים לעלות על ההתנגדות למטרה הפלסטינית.
בצד בנגאזי, העניין נראה מוגבל. חפתר, "חבר של מוסקבה", מיישר קו עם רוסיה, עוינת לישראל מאז הפלישה לאוקראינה. אין אזכור לשיחות עם המזרח במאמרים, מה שמדגיש כי הקירוב נותר בידי טריפולי. זה מחריף את השסע: הצטרפות להסכמי אברהם עלולה להצית מתחים פנימיים, כאשר חפתר עשוי לנצל את הסנטימנט האנטי-ישראלי כדי לפגוע בטריפולי. עם זאת, ישראל שומרת על קשרים חשאיים עם המרשל ח'ליפה חפתר, ומספקת נשק מתקדם – מערכות הגנה אווירית, רובי צלפים וציוד ראיית לילה – דרך איחוד האמירויות. חילופי דברים אלה, בתיאום המוסד, החלו בין 2015 ל-2019 כדי להתמודד עם ההשפעה הטורקית והג'יהאדיסטית בלוב. בינתיים, סדאם חפתר, בנו של ח'ליפה, ביקר כביכול בישראל ב-2021 כדי לנהל משא ומתן על כניסה אפשרית להסכמי אברהם בתמורה לתמיכה צבאית ודיפלומטית.
המרשל ח'ליפה חפתר
האפשרות להצטרף להסכמי אברהם: הימור מסוכן במדינה מפוצלת
מגרב אינטליג'נס
החלוקה הלובית הופכת את ההצטרפות לבלתי סבירה בטווח הקצר. המאמר הצרפתי מכנה את הפרויקט "סוס טרויאני", ומדגיש את ההתחייבות הוויסצרלית למטרה הפלסטינית, מורשת של קדאפי, שהציע "מדינה פדרלית יהודית-פלסטינית". משקיפים רואים זאת כ"כמעט בלתי אפשרי" שטריפולי תכפה נרמול ללא איחוד מוסדי. המלחמה בין ישראל לחמאס, שהחלה באוקטובר 2023, הציתה מחדש את הלהט: "הלובים מודאגים מהגזאים, אך הדור הבא פרגמטי יותר", ממתנת דבוש.
עם זאת, התקווה נמשכת. לאחר המלחמה בעזה, נוסחה כמו זו של סודן ב-2021 (נרמול עם סיוע אמריקאי) עשויה להתאים. וושינגטון, מאוכזבת מהדלפת 2023, רואה בלוב חוליה להרחבת ההסכמים, תוך התמודדות עם ההשפעה הטורקית והאיראנית. ישראל, מונעת משיקולי ביטחון (הברחה לחיזבאללה/חמאס), כלכלה (צינור) וגיאופוליטיקה (החלשת טורקיה של ארדואן), דוחפת לכיוון זה.
לסיכום, למרות ההכחשות וההפגנות, האינטרסים הכלכליים של לוב – להחיות ענק נפט רדום – וצרכי הביטחון – לייצב מדינה מפוצלת – הופכים את הקירוב לישראל למפתה עבור טריפולי. בנגאזי, הקשורה למוסקבה, נותרת מכשול משמעותי. הצטרפות להסכמי אברהם תדרוש איחוד לובי, דבר לא סביר ללא לחץ בינלאומי. כפי שדבוש ממחישה: "הלובים עייפים ממלחמה; הם רוצים לקדם שיתוף פעולה." נותר לראות אם הפרגמטיזם הזה יגבר על המחלוקות האידיאולוגיות והטריטוריאליות. לעת עתה, הדיאלוג הדיסקרטי הזה עשוי לעצב מחדש את המפה הדיפלומטית, אך במחיר של משבר פנימי נפיץ.
מאמר זה הוא אישי; אינני מתיימר להיות מדען, היסטוריון או עיתונאי מקצועי. לעדות כחובבן יש רגישות, אך בבלוג זה אני מבטא בדרך כלל תשוקה בהשראת האקטואליה וקריאת סקירת העיתונות הבינלאומית שלי. התמונות והסרטונים נלקחים מהרשת, גם כן לשימוש אישי ופרטי לחלוטין.
J'ai connu le Cameroun, j'y ai rencontré mes anciens collègues Kouadi Totoh et Me Douala , j'ai visité la grande ville de Douala, vu la construction de Yaoundé, nouvelle capitale et la fameuse réserve dite du W qui aboutit au Lac Tchad. Les paysages de ce pays sont uniques, ainsi que la flore et la faune.
Aujourd'hui je suis l'actualité : le groupe islamiste Boko Haram entretien une guérilla à partir du Nigéria, la gendarmerie et l'armée camerounaise sont aux abois, les anglophones se rebellent et veulent une autonomie ... tout n'est pas rose dans ce si beau pays
Et quand la nature s'en mêle ... Il y a eu la catastrophe du lac Nyos, survenue le 21 août 1986 qui provoqua la mort de 1 746 personnes et d’environ 3 000 animaux. Les eaux, remontées des profondeurs, se sont oxydées, colorant le lac en rouge foncé.
Le règne de près de 43 ans de Paul Biya a été critiqué, beaucoup invoquant la corruption, le détournement de fonds, la mauvaise gouvernance et l'incapacité de son administration à relever les défis en matière de sécurité. C'est sa huitième candidature, la guerre de succession se rapproche ... Le Cameroun, ce grand pays doit se stabiliser, la démocratie doit triompher.
y
Paul Biya : Une candidature tournée vers la stabilité et le développement du Cameroun
Le président camerounais Paul Biya, âgé de 92 ans, figure emblématique de la vie politique africaine et le doyen des dirigeants mondiaux en exercice, a annoncé sa candidature pour un huitième mandat à l’élection présidentielle du 12 octobre 2025.
Sa décision, motivée par les « appels nombreux et insistants » des dix régions du pays ainsi que de la diaspora, illustre la confiance persistante d’une part significative de la population dans son expérience et sa vision pour le Cameroun.
Sur le plan politique, le Cameroun se distingue par une diversité culturelle et linguistique remarquable. Ancienne colonie allemande, puis partagée entre la France et le Royaume-Uni après la Première Guerre mondiale, le pays compte aujourd’hui trois langues officielles : le français, l’anglais et, historiquement, l’allemand. Cette richesse linguistique constitue à la fois un défi et une force, car elle reflète la pluralité des identités régionales et favorise un dialogue intercommunautaire qui a su, malgré les tensions passées, maintenir une relative stabilité nationale.
La longévité de Paul Biya à la tête de l’État a permis de créer un cadre institutionnel solide, garantissant la continuité des politiques publiques et la préservation de l’unité nationale dans un environnement politique complexe.
Sur le plan économique, le Cameroun présente des perspectives encourageantes. Le pays possède des ressources naturelles variées, une agriculture dynamique et un potentiel industriel croissant. Sous la présidence de Paul Biya, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre pour encourager l’investissement local et étranger, améliorer l’infrastructure et moderniser les transports et les communications.
L’engagement du président envers le développement économique se traduit également par la promotion de projets agricoles et industriels intégrés, destinés à renforcer l’autosuffisance alimentaire et la création d’emplois, tout en stimulant l’exportation de produits stratégiques tels que le cacao, le café et le bois.
Les enjeux sociaux du pays restent centraux dans le projet de Paul Biya. Le gouvernement a progressivement intensifié ses efforts pour améliorer l’accès à l’éducation, à la santé et aux services de base dans toutes les régions, y compris celles qui ont été historiquement moins développées.
La jeunesse camerounaise, qui constitue une part importante de la population, est au cœur des initiatives de formation professionnelle et de soutien à l’entrepreneuriat, permettant d’ouvrir de nouvelles perspectives et de réduire les inégalités régionales. La candidature de Paul Biya peut ainsi être perçue comme une volonté de poursuivre et renforcer ces programmes, avec une attention particulière aux régions anglophones et aux zones rurales, favorisant l’inclusion et la cohésion sociale.
Les relations Cameroun–Israël reposent sur la coopération sécuritaire, agricole et technologique. Israël apporte son expertise en irrigation, cybersécurité et formation militaire. Le Cameroun soutient souvent Israël dans les instances internationales, renforçant un partenariat pragmatique et stratégique. mais c'est la France qui est le partenaire favori.
La dimension internationale de cette candidature n’est pas négligeable. Le Cameroun, par sa position géographique stratégique en Afrique centrale, entretient des relations diplomatiques et économiques stables avec ses voisins et avec des partenaires internationaux.
La continuité du leadership de Paul Biya offre aux investisseurs et aux institutions internationales la sécurité d’une politique prévisible et cohérente, essentielle pour le développement durable et la stabilité régionale.
Enfin, la candidature de Paul Biya incarne un message de continuité et de responsabilité, soulignant que l’expérience, la connaissance des institutions et la maîtrise des défis multiformes du pays sont des atouts pour guider le Cameroun à travers les transformations économiques et sociales du XXIᵉ siècle. Dans un contexte mondial où la stabilité politique est un facteur clé de croissance, cette candidature met en avant la capacité du président à conjuguer tradition et modernité, diversité culturelle et unité nationale, pour préparer le pays à relever les défis futurs tout en consolidant ses acquis.
Le choix de Paul Biya de se présenter une nouvelle fois reflète sa détermination à servir le Cameroun, à poursuivre les réformes économiques, à renforcer l’inclusion sociale et à assurer la stabilité politique dans un pays plurilingue et pluriculturel. Cette candidature ouvre la voie à un dialogue constructif autour de l’avenir du Cameroun, en valorisant la continuité, l’expérience et la vision stratégique nécessaires pour le développement harmonieux de la nation.
Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur
d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale
les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée
English :
Paul Biya:
Cameroonian President Paul Biya, aged 92, a prominent figure in African politics and the world’s oldest sitting leader, has announced his candidacy for an eighth term in the presidential election on October 12, 2025. His decision, motivated by the “numerous and insistent calls” from the country’s ten regions and the diaspora, reflects the enduring confidence of a significant portion of the population in his experience and vision for Cameroon.
On the political level, Cameroon stands out for its remarkable cultural and linguistic diversity. Formerly a German colony, later divided between France and the United Kingdom after World War I, the country today recognizes three official languages: French, English, and historically, German. This linguistic richness represents both a challenge and a strength, as it reflects multiple regional identities and fosters intercultural dialogue that, despite past tensions, has maintained relative national stability. Paul Biya’s long tenure has helped create a solid institutional framework, ensuring continuity of public policies and preserving national unity in a complex political environment.
On the economic front, Cameroon shows encouraging prospects. The country has diverse natural resources, a dynamic agricultural sector, and growing industrial potential. Under Biya’s presidency, several initiatives have been implemented to encourage local and foreign investment, improve infrastructure, and modernize transport and communications. The president’s commitment to economic development also includes promoting integrated agricultural and industrial projects, aimed at strengthening food self-sufficiency and job creation, while boosting the export of strategic products such as cocoa, coffee, and timber.
Social issues remain central to Biya’s agenda. The government has progressively intensified efforts to improve access to education, healthcare, and basic services across all regions, including historically underdeveloped areas. Cameroonian youth, representing a substantial portion of the population, are at the heart of vocational training and entrepreneurship programs, opening new opportunities and reducing regional inequalities. Paul Biya’s candidacy can thus be seen as a commitment to continuing and reinforcing these programs, with particular attention to the Anglophone regions and rural areas, promoting inclusion and social cohesion.
The international dimension of this candidacy is also significant. Cameroon, strategically located in Central Africa, maintains stable diplomatic and economic relations with neighboring countries and international partners. The continuity of Biya’s leadership offers investors and institutions the security of predictable and consistent policies, essential for sustainable development and regional stability.
Finally, Biya’s candidacy embodies a message of continuity and responsibility, emphasizing that experience, institutional knowledge, and understanding of the country’s multifaceted challenges are assets for guiding Cameroon through 21st-century economic and social transformations. In a global context where political stability is key to growth, this candidacy highlights his ability to combine tradition and modernity, cultural diversity and national unity, preparing the country to face future challenges while consolidating achievements.
In conclusion, Paul Biya’s decision to run again demonstrates his determination to serve Cameroon, continue economic reforms, strengthen social inclusion, and ensure political stability in a multilingual and multicultural nation. His candidacy opens the way for constructive dialogue about the country’s future, emphasizing continuity, experience, and strategic vision necessary for Cameroon’s harmonious development.
Versión en Español: Paul Biya: Una Candidatura Centrada en la Estabilidad y el Desarrollo de Camerún
El presidente camerunés Paul Biya, de 92 años, figura destacada de la política africana y el líder en ejercicio más longevo del mundo, ha anunciado su candidatura para un octavo mandato en las elecciones presidenciales del 12 de octubre de 2025. Su decisión, motivada por los “numerosos e insistentes llamados” de las diez regiones del país y de la diáspora, refleja la confianza perdurable de una parte significativa de la población en su experiencia y visión para Camerún.
En el ámbito político, Camerún se distingue por su notable diversidad cultural y lingüística. Antigua colonia alemana, posteriormente dividida entre Francia y el Reino Unido tras la Primera Guerra Mundial, el país reconoce hoy tres idiomas oficiales: francés, inglés y, históricamente, alemán. Esta riqueza lingüística representa tanto un desafío como una fortaleza, pues refleja múltiples identidades regionales y fomenta el diálogo intercultural que, a pesar de tensiones pasadas, ha mantenido una relativa estabilidad nacional. La larga permanencia de Paul Biya al frente del Estado ha contribuido a crear un sólido marco institucional, garantizando la continuidad de las políticas públicas y preservando la unidad nacional en un entorno político complejo.
En el ámbito económico, Camerún muestra perspectivas alentadoras. El país cuenta con recursos naturales diversos, un sector agrícola dinámico y un potencial industrial en crecimiento. Durante la presidencia de Biya, se han implementado varias iniciativas para fomentar la inversión local y extranjera, mejorar la infraestructura y modernizar el transporte y las comunicaciones. El compromiso del presidente con el desarrollo económico incluye también la promoción de proyectos agrícolas e industriales integrados, destinados a fortalecer la autosuficiencia alimentaria y la creación de empleo, al tiempo que se impulsa la exportación de productos estratégicos como cacao, café y madera.
Los desafíos sociales siguen siendo centrales en la agenda de Biya. El gobierno ha intensificado progresivamente los esfuerzos para mejorar el acceso a la educación, la salud y los servicios básicos en todas las regiones, incluidas aquellas históricamente menos desarrolladas. La juventud camerunesa, que constituye una parte importante de la población, es el eje de programas de formación profesional y emprendimiento, abriendo nuevas oportunidades y reduciendo las desigualdades regionales. La candidatura de Paul Biya puede verse así como un compromiso para continuar y reforzar estos programas, prestando especial atención a las regiones anglófonas y zonas rurales, promoviendo la inclusión y la cohesión social.
La dimensión internacional de esta candidatura también es significativa. Camerún, estratégicamente ubicado en África Central, mantiene relaciones diplomáticas y económicas estables con sus vecinos y socios internacionales. La continuidad del liderazgo de Biya ofrece a inversores e instituciones la seguridad de políticas predecibles y coherentes, esenciales para el desarrollo sostenible y la estabilidad regional.
Finalmente, la candidatura de Biya encarna un mensaje de continuidad y responsabilidad, destacando que la experiencia, el conocimiento de las instituciones y la comprensión de los desafíos multifacéticos del país son activos para guiar a Camerún a través de las transformaciones económicas y sociales del siglo XXI. En un contexto global donde la estabilidad política es clave para el crecimiento, esta candidatura subraya su capacidad de combinar tradición y modernidad, diversidad cultural y unidad nacional, preparando al país para afrontar desafíos futuros mientras consolida sus logros.
En conclusión, la decisión de Paul Biya de presentarse nuevamente demuestra su determinación de servir a Camerún, continuar las reformas económicas, fortalecer la inclusión social y garantizar la estabilidad política en una nación multilingüe y multicultural. Su candidatura abre la puerta a un diálogo constructivo sobre el futuro del país, enfatizando la continuidad, la experiencia y la visión estratégica necesarias para el desarrollo armonioso de Camerún.