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jeudi 21 août 2025

Cazeneuve, l'Homme Providence ? (FR). JBCH N° 269

Bernard Cazeneuve, cet homme élégant, poli, respectueux, discret pourrait enlever la Présidence en 2027. Si seulement la raison pouvait l'emporter face aux deux monstres qui dominent l'extrème droite et l'extrème gauche, tous deux probablement soutenus financièrement et via le biais des réseaux sociaux aux mains des fermes à trolls de Saint Petersbourg. 

Il y a peut être une lueur d'espoir ! 



Bernard Cazeneuve et le pari de rassembler la gauche républicaine hors LFI pour 2027

La candidature potentielle de Bernard Cazeneuve à l’élection présidentielle de 2027 pose une question stratégique majeure : peut-il rassembler la gauche républicaine, hors La France Insoumise, pour constituer une alternative crédible au duel annoncé entre le bloc macroniste et l’extrême droite ?


Une figure de modération et de valeurs républicaines


Ancien Premier ministre de François Hollande, Cazeneuve s’est imposé comme une figure de sérieux, de sang-froid et de compétence dans des périodes de crise – notamment lors des attentats de 2015-2016 alors qu’il était ministre de l’Intérieur. Contrairement à d’autres figures socialistes marquées par les divisions idéologiques ou les alliances fluctuantes, il incarne une gauche de responsabilité, attachée à la République, à la sécurité et au respect des institutions.


L’article qu’il signe dans Le Figaro à propos de Jacques Prévert en est une illustration subtile. En évoquant le poète comme un « rêveur » et un « libre penseur », Cazeneuve envoie un message politique : la gauche qu’il veut représenter est celle de la liberté de création, du respect des plus humbles, de la poésie du réel, mais aussi de la lucidité face aux injustices. 


Cette vision contraste avec l’approche plus idéologique et contestataire de La France Insoumise, et peut séduire un électorat de centre-gauche désorienté par la dérive radicale du PS vers les alliances de la NUPES.


Depuis 2017, l’espace de la gauche républicaine s’est réduit à une portion congrue. Entre un bloc présidentiel dominé par Emmanuel Macron puis Gabriel Attal, et une extrême gauche menée par Jean-Luc Mélenchon, il reste peu de place pour une alternative crédible. Pourtant, les élections municipales et sénatoriales récentes ont montré qu’un électorat social-démocrate, humaniste et écologiste demeure solide, notamment dans l’Ouest, le Sud-Ouest et certaines grandes villes.


Bernard Cazeneuve condamne fermement l’agression de la Russie contre l’Ukraine, la qualifiant de rupture unilatérale du droit international et une attaque contre les principes démocratiques européens, appelant à un soutien continu de l’Europe à l’Ukraine, notamment via l’aide humanitaire, les armes et les sanctions 


Quant à Israël, et aux juifs de France, Bernard Cazeneuve a réagi avec gravité à l’attentat du Hamas du 7 octobre 2023 en Israël. Dans un message solennel publié sur les réseaux sociaux, il a déclaré que cet événement « nous renvoie à la dimension tragique du destin juif », et ajouté :« Plus que jamais, le rôle de la gauche française est de combattre l’antisémitisme et de se tenir aux côtés de tous ceux qui œuvrent pour la paix et combattent le fanatisme »  .Il a qualifié l’attaque du Hamas comme renvoyant à la « dimension tragique du destin juif ». Il a exprimé, dans le cadre des crises migratoires liées à l’antisémitisme, que l’aliyah — lorsqu’elle est motivée par un sentiment d’insécurité à l’égard de la République , constitue un échec collectif; il a réaffirmé que la République protégera les Juifs de France, soulignant la profondeur du lien républicain entre la France et sa communauté juive.  


Cazeneuve a tenté de fédérer ces forces via le mouvement « La Convention », prônant un projet de gauche réformiste et européenne, en rupture avec la radicalité de LFI. Mais à ce stade, les moyens financiers, la présence médiatique et les soutiens d’élus demeurent limités. Pour 2027, il lui faudrait un parti structuré, un programme crédible et une image de rassembleur capable d’attirer aussi bien les déçus du macronisme que les électeurs de la gauche modérée.


Le principal obstacle à une candidature Cazeneuve réside dans la fragmentation de la gauche. Si les Verts, le PS et les radicaux de gauche décident de partir chacun de leur côté, aucune force n’atteindra le second tour. 



Cependant, l’usure du macronisme et l’image de chaos idéologique que renvoie LFI peuvent créer un espace pour un projet sérieux et apaisé. La référence à Prévert dans son article n’est pas anodine : elle exprime un attachement à la liberté, à la poésie et à l’humanisme, valeurs que la gauche doit remettre au cœur de son identité pour espérer reconquérir la confiance populaire.


En conclusion, Bernard Cazeneuve pourrait incarner une candidature de rassemblement de la gauche républicaine en 2027, mais à condition de bâtir une dynamique nationale dès 2025, de présenter un projet lisible (justice sociale, transition écologique, sécurité, école) et de se positionner comme le garant d’une gauche « responsable et humaniste ». 


Son hommage à Prévert souligne cette ambition : une politique où la liberté et le rêve s’unissent à la rigueur et à la justice – une équation qui, si elle trouve écho, pourrait rebattre les cartes du jeu présidentiel.


© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation 

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel  du journalisme ... 

C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur d'après l'actualité ,et ma revue de presse internationale 

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée



mercredi 20 août 2025

CODEX, Livre de Lev Grossmann. (FR). JBCH N° 268

C'est un bon conseil ... ce livre est à lire ...


Le sujet est le suivant :


Edward Wozny est un jeune banquier new-yorkais à qui tout réussit.


Il est enfin sur le point de prendre des vacances bien méritées quand son patron exige de lui une dernière mission : aider un des clients les plus importants de la banque à ranger et trier sa bibliothèque laissée à l’abandon !


C’est bien la peine d’être un banquier de haut vol pour se retrouver à classer des papiers poussiéreux. Mais Edward n’a guère le choix.


On lui demande surtout de rechercher un vieux manuscrit datant du XIVe siècle dont on n’est même pas sûr de l’existence mais qui serait d’une très grande valeur ! Et il se fait aider par une étudiante revêche et érudite, Margaret Napier.


Parallèlement à sa recherche, il se prend de passion pour un jeu vidéo. À sa stupéfaction, il découvre des similitudes étranges entre ce jeu et la légende du manuscrit disparu.


Il se plonge alors dans une enquête passionnante qui va peu à peu l’amener à douter de tout, avant de percer le secret magistral du Codex…

« A parfaitement sa place entre Le Nom de la rose
et Possession , tout aussi fascinant. »
The New York Times

« Lev Grossman a écrit un thriller intelligent et palpitant.
Unique. Étonnant. »
Katherine Neville, auteur de Le Huit


NB : Pour ceux qui peuvent le télécharger, et le recevoir pour un usage strictement personnel m'en faire la demande : bch@i-bch.com


La Haine du juif même en Suède ! (FR, EN, ES, HE) JBCH N° 267


J'avais parié que la Suède recevrait un jour le contre-coup de l'accueil si généreux que sa gauche a réservé aux immigrés ... Résultat : 500 voitures brûlent toutes les semaines dans les banlieues de Stockholm d'Upssala, de Goëteborg, et de s'apercevoir que Malmōe est devenue une des plus grandes villes arabe d'Europe. Il reste encore quelques fous pour nier ce fait et prolonger un antisionisme et un antisémitisme ancien. Pauvre Suède !

Saviez-vous que les juifs sont responsables du changement climatique? Non? C'est pourtant le très sérieux Andreas Malm, le Suédois père de l'écologie politique radicale, qui l'affirme faisant, des juifs le facteur explicatif des malheurs du monde comme tous les antisémites convaincus, qui permet de comprendre l'engagement de Greta Thurnberg auprès des arabes de palestine.



Quand le complotisme climatique vire à l’antisémitisme : l’alerte venue de Suède

Un tweet de Jean Quatremer a récemment mis en lumière une dérive politique inquiétante en Suède : un élu a affirmé que les Juifs porteraient une part de responsabilité dans le changement climatique. Une accusation absurde, mais qui révèle la montée de discours extrémistes et complotistes en Europe.



Une vieille obsession habillée en vert

Accuser une minorité d’être responsable des malheurs collectifs est une mécanique éprouvée de l’histoire. Cette fois, la crise écologique sert de prétexte à la résurgence d’un antisémitisme ancien. « Hier, on accusait les Juifs de contrôler la finance, aujourd’hui, on les rend responsables du climat », constate un chercheur en sciences politiques.


Jean Quatremer, correspondant européen, a réagi en dénonçant ce discours dangereux. Pour lui, l’extrême droite suédoise recycle les angoisses liées au réchauffement planétaire pour désigner des boucs émissaires, suivant les mêmes logiques que celles des années 1930.



Greta Thunberg, une influence paradoxale




Dans ce paysage, la figure de Greta Thunberg joue un rôle ambigu. La militante écologiste, devenue symbole mondial de la lutte contre le réchauffement, a, ces dernières années, multiplié les prises de position pro-palestiniennes. Ses apparitions lors de manifestations hostiles à Israël et ses déclarations tranchées ont polarisé l’opinion.


Si Thunberg ne verse pas dans l’antisémitisme, ses positions sont parfois instrumentalisées. Pour certains groupes radicaux, son aura sert de caution à une rhétorique où écologie et militantisme anti-israélien se confondent. Dans un pays comme la Suède, marqué par un antisémitisme latent et par une forte mobilisation pro-palestinienne, cette convergence peut nourrir un climat délétère.


Malmoe, capitale arabe en Europe


« Le danger, c’est l’amalgame : transformer une cause universelle, la lutte contre le réchauffement, en champ de bataille politique et identitaire », estime un sociologue suédois. L’écologie devient alors un terrain propice aux récupérations idéologiques, qu’elles soient d’extrême gauche ou d’extrême droite.



Le poison de la banalisation



Le problème n’est pas seulement la violence verbale d’un élu isolé, mais la manière dont ces propos contaminent l’espace public. Sur les réseaux sociaux, les thèses les plus extravagantes trouvent un écho, portées par une frange de la population en quête de responsables simples à des problèmes complexes.


Pour les communautés juives de Suède, chaque sortie de ce type est vécue comme une menace directe. Mais au-delà de cette cible particulière, c’est l’ensemble du débat démocratique qui est miné : le climat devient un prétexte pour attiser la haine.



Une Europe sous tension

La Suède n’est pas seule concernée. En Allemagne, en Italie ou en Hongrie, d’autres responsables politiques flirtent avec le complotisme, reliant immigration, pandémie ou climat à des minorités diabolisées. L’histoire européenne rappelle que les mots précèdent souvent les actes.


Greta Thunberg, malgré ses intentions écologiques, se retrouve  au cœur de cette polarisation : certains voient en elle une icône, d’autres un catalyseur. Mais dans ce climat, ses choix militants risquent de renforcer les divisions au lieu de les apaiser.

Jean Quatremer a raison de tirer la sonnette d’alarme : l’antisémitisme, même repeint aux couleurs de l’écologie, reste un poison. 


Les responsables politiques qui l’utilisent jouent avec le feu. Et les figures publiques comme Greta Thunberg, en adoptant des positions tranchées sur le conflit israélo-palestinien, doivent prendre la mesure de l’impact que leur voix peut avoir dans un contexte de tensions.


Un engagement politique nauséabond


La vigilance collective est essentielle. Sans elle, l’Europe risque de voir l’écologie, au lieu de rassembler autour d’un défi global, devenir un champ de fractures où ressurgissent les vieux démons. 


L'écologie se fait détester, la cause est polluée le vert a pris la couleur du drapeau des terroristes du Hamas.


Malmoe recoit  

© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation 

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel  du journalisme ... 

C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur d'après l'actualité ,et ma revue de presse internationale 

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée

Anglais 

I had bet that Sweden would one day face the backlash of the overly generous welcome its left extended to immigrants... Result: 500 cars burn every week in the suburbs of Stockholm, Uppsala, Gothenburg, and the realization that Malmö has become one of Europe’s largest Arab cities. There are still a few fools who deny this fact and perpetuate an old anti-Zionism and anti-Semitism. Poor Sweden!

Did you know that Jews are responsible for climate change? No? Yet, this is what Andreas Malm, the Swedish father of radical political ecology, claims, making Jews the explanatory factor for the world’s misfortunes, as all convinced anti-Semites do, which helps explain Greta Thunberg’s commitment to the Arabs of Palestine.

When climate conspiracy theories turn into anti-Semitism: a warning from Sweden

A recent tweet by Jean Quatremer highlighted a worrying political drift in Sweden: an elected official claimed that Jews bear some responsibility for climate change. An absurd accusation, but one that reveals the rise of extremist and conspiratorial rhetoric in Europe.

An old obsession dressed in green

Blaming a minority for collective misfortunes is a well-worn historical tactic. This time, the ecological crisis serves as a pretext for the resurgence of old anti-Semitism. “Yesterday, Jews were accused of controlling finance; today, they’re blamed for the climate,” notes a political science researcher.

Jean Quatremer, a European correspondent, reacted by denouncing this dangerous rhetoric. For him, the Swedish far-right is recycling anxieties about global warming to designate scapegoats, following the same logic as in the 1930s.

Greta Thunberg, a paradoxical influence

In this landscape, Greta Thunberg plays an ambiguous role. The environmental activist, a global symbol of the fight against climate change, has in recent years multiplied pro-Palestinian stances. Her appearances at anti-Israel protests and her outspoken statements have polarized opinion.

While Thunberg does not engage in anti-Semitism, her positions are sometimes exploited. For some radical groups, her aura serves as a legitimizing factor for a rhetoric where ecology and anti-Israel activism merge. In a country like Sweden, marked by latent anti-Semitism and strong pro-Palestinian mobilization, this convergence can foster a toxic climate.

Malmö, Europe’s Arab capital

“The danger lies in the conflation: turning a universal cause, the fight against global warming, into a political and identity-based battleground,” says a Swedish sociologist. Ecology then becomes fertile ground for ideological hijacking, whether from the far left or the far right.

The poison of normalization

The issue is not just the verbal violence of an isolated elected official but how such rhetoric contaminates the public sphere. On social media, the most extravagant theories find an echo, carried by a segment of the population seeking simple culprits for complex problems.

For Sweden’s Jewish communities, each such outburst is experienced as a direct threat. But beyond this specific target, it’s the entire democratic debate that is undermined: the climate becomes a pretext for stoking hatred.

A Europe under strain

Sweden is not alone in this. In Germany, Italy, or Hungary, other political figures flirt with conspiracy theories, linking immigration, pandemics, or climate to demonized minorities. European history reminds us that words often precede actions.

Greta Thunberg, despite her ecological intentions, finds herself at the heart of this polarization: some see her as an icon, others as a catalyst. But in this climate, her militant choices risk deepening divisions rather than easing them.

Jean Quatremer is right to sound the alarm: anti-Semitism, even repainted in ecological colors, remains a poison.

Political leaders who use it are playing with fire. And public figures like Greta Thunberg, by taking firm stances on the Israeli-Palestinian conflict, must recognize the impact their voices can have in a tense context.

A toxic political commitment

Collective vigilance is essential. Without it, Europe risks seeing ecology, instead of uniting around a global challenge, become a field of fractures where old demons resurface.

Ecology is becoming hated; the cause is polluted, and green has taken on the color of the Hamas terrorists’ flag.

Malmö receives

© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction prohibited without authorization.

This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist...
It’s delicate to bear witness as a layperson, but in this blog, I generally express a heartfelt opinion.

The photos and videos are taken from the web, also for personal and strictly private use.


Español

Había apostado a que Suecia algún día enfrentaría las consecuencias del recibimiento tan generoso que su izquierda ofreció a los inmigrantes... Resultado: 500 autos arden cada semana en los suburbios de Estocolmo, Upsala, Gotemburgo, y la constatación de que Malmö se ha convertido en una de las mayores ciudades árabes de Europa. Todavía hay algunos locos que niegan este hecho y perpetúan un antisionismo y antisemitismo antiguo. ¡Pobre Suecia!

¿Sabías que los judíos son responsables del cambio climático? ¿No? Sin embargo, eso es lo que afirma Andreas Malm, el sueco padre de la ecología política radical, haciendo de los judíos el factor explicativo de los males del mundo, como todos los antisemitas convencidos, lo que permite entender el compromiso de Greta Thunberg con los árabes de Palestina.

Cuando el conspiracionismo climático deriva en antisemitismo: la alerta desde Suecia

Un tuit reciente de Jean Quatremer puso en evidencia una deriva política preocupante en Suecia: un político afirmó que los judíos tendrían cierta responsabilidad en el cambio climático. Una acusación absurda, pero que revela el auge de discursos extremistas y conspiracionistas en Europa.

Una vieja obsesión vestida de verde

Culpar a una minoría por los males colectivos es una mecánica histórica bien conocida. Esta vez, la crisis ecológica sirve de pretexto para el resurgimiento de un antisemitismo antiguo. «Ayer se acusaba a los judíos de controlar las finanzas; hoy se les culpa por el clima», señala un investigador en ciencias políticas.

Jean Quatremer, corresponsal europeo, reaccionó denunciando este discurso peligroso. Para él, la extrema derecha sueca recicla las angustias relacionadas con el calentamiento global para designar chivos expiatorios, siguiendo la misma lógica que en los años 30.

Greta Thunberg, una influencia paradójica

En este panorama, la figura de Greta Thunberg juega un papel ambiguo. La activista ecologista, convertida en símbolo mundial de la lucha contra el calentamiento global, ha multiplicado en los últimos años sus posturas propalestinas. Sus apariciones en manifestaciones hostiles a Israel y sus declaraciones contundentes han polarizado la opinión.

Aunque Thunberg no cae en el antisemitismo, sus posiciones a veces son instrumentalizadas. Para ciertos grupos radicales, su aura sirve de aval para una retórica donde ecología y activismo antiisraelí se confunden. En un país como Suecia, marcado por un antisemitismo latente y una fuerte movilización propalestina, esta convergencia puede alimentar un clima tóxico.

Malmö, capital árabe en Europa

«El peligro está en la amalgama: transformar una causa universal, la lucha contra el calentamiento global, en un campo de batalla político e identitario», estima un sociólogo sueco. La ecología se convierte entonces en un terreno propicio para las recuperaciones ideológicas, ya sean de extrema izquierda o extrema derecha.

El veneno de la normalización

El problema no es solo la violencia verbal de un político aislado, sino la forma en que estos discursos contaminan el espacio público. En las redes sociales, las teorías más extravagantes encuentran eco, impulsadas por una parte de la población en busca de responsables simples para problemas complejos.

Para las comunidades judías de Suecia, cada declaración de este tipo se vive como una amenaza directa. Pero más allá de este objetivo particular, es todo el debate democrático el que se ve socavado: el clima se convierte en un pretexto para avivar el odio.

Una Europa bajo tensión

Suecia no es el único país afectado. En Alemania, Italia o Hungría, otros líderes políticos coquetean con el conspiracionismo, vinculando inmigración, pandemia o clima a minorías demonizadas. La historia europea nos recuerda que las palabras a menudo preceden a los hechos.

Greta Thunberg, a pesar de sus intenciones ecológicas, se encuentra en el centro de esta polarización: algunos la ven como un ícono, otros como un catalizador. Pero en este clima, sus elecciones militantes corren el riesgo de profundizar las divisiones en lugar de apaciguarlas.

Jean Quatremer tiene razón al dar la voz de alarma: el antisemitismo, incluso maquillado con colores ecológicos, sigue siendo un veneno.

Los líderes políticos que lo utilizan juegan con fuego. Y las figuras públicas como Greta Thunberg, al adoptar posturas firmes sobre el conflicto israelí-palestino, deben tomar conciencia del impacto que su voz puede tener en un contexto de tensiones.

Un compromiso político nauseabundo

La vigilancia colectiva es esencial. Sin ella, Europa corre el riesgo de ver cómo la ecología, en lugar de unir en torno a un desafío global, se convierte en un campo de fracturas donde resurgen los viejos demonios.

La ecología se hace odiar, la causa está contaminada, el verde ha tomado el color de la bandera de los terroristas de Hamás.

Malmö recibe

© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Prohibida la reproducción sin autorización.

Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional...
Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog generalmente expreso una opinión sincera.

Las fotos y videos están tomados de la web, también para uso personal y estrictamente privado.


Hébreu (עברית)

התערבתי שיום אחד שוודיה תחווה את התגובה החריפה של קבלת הפנים הנדיבה מדי שהשמאל שלה העניק למהגרים... התוצאה: 500 מכוניות נשרפות מדי שבוע בפרברי סטוקהולם, אופסלה, גטבורג, וההבנה שמלמה הפכה לאחת הערים הערביות הגדולות באירופה. עדיין יש כמה טיפשים שמכחישים עובדה זו וממשיכים אנטי-ציונות ואנטישמיות ישנה. שוודיה המסכנה!

האם ידעתם שהיהודים אחראים לשינוי האקלים? לא? ובכן, זה מה שטוען אנדריאס מאלם, האב השוודי של האקולוגיה הפוליטית הרדיקלית, שהופך את היהודים לגורם המסביר את צרות העולם, כפי שעושים כל האנטישמים המושבעים, מה שמסביר את המחויבות של גרטה תונברג לערבים של פלסטין.

כשקונספירציות אקלימיות הופכות לאנטישמיות: אזהרה משוודיה

ציוץ אחרון של ז'אן קווטרמר הדגיש סחף פוליטי מדאיג בשוודיה: נבחר ציבור טען שהיהודים נושאים באחריות מסוימת לשינוי האקלים. האשמה אבסורדית, אך היא חושפת את עליית השיח הקיצוני והקונספירטיבי באירופה.

אובססיה ישנה מחופשת לירוק

האשמת מיעוט באחריות לצרות קולקטיביות היא טקטיקה היסטורית ידועה. הפעם, המשבר האקולוגי משמש כתירוץ לעלייה מחדש של אנטישמיות ישנה. "אתמול האשימו את היהודים בשליטה על הכספים; היום, מאשימים אותם באקלים", מציין חוקר במדעי המדינה.

ז'אן קווטרמר, כתב אירופי, הגיב בגינוי לשיח המסוכן הזה. לדעתו, הימין הקיצוני השוודי ממחזר חרדות הקשורות להתחממות הגלובלית כדי לייעד שעירים לעזאזל, תוך שימוש באותה לוגיקה של שנות ה-30.

גרטה תונברג, השפעה פרדוקסלית

בנוף זה, דמותה של גרטה תונברג משחקת תפקיד דו-משמעי. הפעילה הסביבתית, שהפכה לסמל עולמי של המאבק נגד ההתחממות הגלובלית, הכפילה בשנים האחרונות את עמדותיה הפרו-פלסטיניות. הופעותיה בהפגנות עוינות לישראל והצהרותיה החריפות חילקו את דעת הקהל.

אמנם תונברג אינה נופלת לאנטישמיות, אך עמדותיה מנוצלות לעיתים. עבור קבוצות רדיקליות מסוימות, ההילה שלה משמשת כערבות לשיח שבו אקולוגיה ואקטיביזם אנטי-ישראלי מתמזגים. במדינה כמו שוודיה, המסומנת על ידי אנטישמיות סמויה ומוביליזציה פרו-פלסטינית חזקה, התכנסות זו יכולה לטפח אקלים רעיל.

מלמה, בירת הערבים באירופה

"הסכנה טמונה בערבוב: הפיכת מטרה אוניברסלית, המאבק נגד ההתחממות הגלובלית, לשדה קרב פוליטי וזהותי", מעריך סוציולוג שוודי. האקולוגיה הופכת אז לקרקע פורייה לחטיפות אידיאולוגיות, בין אם מהשמאל הקיצוני או מהימין הקיצוני.

הרעל של הנורמליזציה

הבעיה אינה רק האלימות המילולית של נבחר ציבור בודד, אלא האופן שבו דברים אלו מזהמים את המרחב הציבורי. ברשתות החברתיות, התיאוריות המופרכות ביותר מוצאות הד, הנישאות על ידי חלק מהאוכלוסייה המחפשת אשמים פשוטים לבעיות מורכבות.

עבור הקהילות היהודיות בשוודיה, כל התבטאות כזו נחווית כאיום ישיר. אך מעבר למטרה הספציפית הזו, כל הדיון הדמוקרטי נפגע: האקלים הופך לתירוץ להסתה לשנאה.

אירופה תחת מתח

שוודיה אינה היחידה שנפגעת. בגרמניה, איטליה או הונגריה, מנהיגים פוליטיים אחרים מפלרטטים עם תיאוריות קונספירציה, מקשרים הגירה, מגפה או אקלים למיעוטים מושמצים. ההיסטוריה האירופית מזכירה לנו שמילים לעיתים קרובות קודמות למעשים.

גרטה תונברג, למרות כוונותיה האקולוגיות, מוצאת את עצמה במרכז הקיטוב הזה: חלק רואים בה סמל, אחרים זרז. אך באקלים זה, הבחירות המיליטנטיות שלה עלולות להעמיק את המחלוקות במקום להרגיע אותן.

ז'אן קווטרמר צודק בהשמעת האזעקה: האנטישמיות, גם אם צבועה בצבעים אקולוגיים, נותרת רעל.

מנהיגים פוליטיים המשתמשים בה משחקים באש. ודמויות ציבוריות כמו גרטה תונברג, על ידי אימוץ עמדות נחרצות בנוגע לסכסוך הישראלי-פלסטיני, חייבות להבין את ההשפעה שקולן יכול ליצור בהקשר של מתחים.

מחויבות פוליטית מסריחה

ערנות קולקטיבית היא חיונית. בלעדיה, אירופה מסתכנת בכך שהאקולוגיה, במקום לאחד סביב אתגר גלובלי, תהפוך לשדה של שברים שבו צצים מחדש השדים הישנים.

האקולוגיה הופכת לשנואה, המטרה מזוהמת, והירוק לקח את צבע הדגל של מחבלי החמאס.

מלמה מקבלת

© 2025 JBCH. כל הזכויות שמורות. אסור לשכפל ללא אישור.

מאמר זה הוא אישי; אינני מתיימר להיות מדען, היסטוריון או עיתונאי מקצועי...
זה עדין להעיד כחובבן, אבל בבלוג זה אני מבטא בדרך כלל דעה מלב.

התמונות והסרטונים נלקחו מהרשת, גם לשימוש אישי ופרטי בלבד.


Les émeutes anti immigrants en Europe (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 266

La Grande Bretagne a souffert le week-end dernier, les émeutes  contre l'immigration organisées par la droite et l'extrême droite ont éclaté dans toutes les grandes villes du pays. 

La France et les autres pays européen vont probablement suivre le mouvement. Comment et pourquoi en est on arrivé là ?



Le Royaume-Uni en flammes : un avertissement pour l’Europe


Depuis plusieurs semaines, le Royaume-Uni est secoué par des émeutes ciblant les migrants, en particulier musulmans. Dans certaines villes de province, des groupes de droite et d’extrême droite galvanisent une colère diffuse : exaspération devant l’arrivée incessante de demandeurs d’asile, sentiment d’abandon de la classe moyenne, peur identitaire alimentée par des rumeurs et des discours populistes. 





Les violences, parfois dirigées contre des centres d’accueil, traduisent une fracture sociale et culturelle profonde.


Ce phénomène n’est pas isolé : l’Allemagne a vu se multiplier les attaques contre des foyers de réfugiés, l’Italie a placé l’immigration au cœur du débat politique, et la France, bien que plus silencieuse pour l’instant, n’échappe pas à la tentation de la radicalisation. 






La question posée est simple : ce qui se passe à Londres, Birmingham ou Manchester pourrait-il un jour se produire à Paris, Lyon ou Marseille ?


La réponse, inquiétante, est oui


La France est confrontée à une immigration soutenue, à une polarisation croissante entre communautés, et à une méfiance vis-à-vis des institutions jugées impuissantes. Le tout arrosé d'un antisémitisme grandissant. Les ingrédients d’une explosion sociale existent.


En France, la double menace : immigration et antisémitisme


Si les tensions autour de l’immigration musulmane sont réelles en France, elles s’accompagnent d’un phénomène plus ancien et tout aussi inquiétant : l’antisémitisme virulent, qui a resurgi avec force depuis le massacre du 7 octobre 2023 en Israël. 


Les manifestations pro-palestiniennes ont parfois donné lieu à des slogans haineux, et les agressions antisémites recensées ont connu une recrudescence spectaculaire.


Surtout, la France porte déjà une cicatrice sanglante : celle des meurtres de Juifs parce que Juifs. La mémoire collective en reste marquée :


  • Ilan Halimi (2006) : enlevé, torturé et assassiné par le « gang des barbares ».
  • Jonathan Sandler (2012), rabbin, et ses fils Gabriel (4 ans) et Arié (5 ans), ainsi que Myriam Monsonégo (8 ans) : abattus par Mohamed Merah devant l’école Ozar Hatorah de Toulouse.
  • Yohan Cohen, Philippe Braham, François-Michel Saada et Yoav Hattab (2015) : tués lors de la prise d’otages de l’Hyper Cacher à Paris.
  • Sarah Halimi (2017) : retraitée battue à mort à Paris, dans un crime antisémite d’abord nié par la justice.
  • Mireille Knoll (2018) : survivante de la Shoah, assassinée dans son appartement à Paris.

Ces crimes montrent que l’antisémitisme n’est pas une abstraction mais une réalité meurtrière.


Face à ce constat, une question hante la République : la France, déjà fragilisée par ses divisions, pourrait-elle basculer dans des émeutes identitaires semblables à celles du Royaume-Uni, où la haine anti-immigrés se superposerait à une haine anti-juive déjà meurtrière ?


Macron veut reconnaître dans un mois un autre état pour les arabes de Palestine. La rue arabe à cette annonce s’enflamme et manifeste de plus belle en faveur des terroristes du Hamas, et il a fait démarrer à nouveau l’antisémitisme en France.


La réponse dépendra de la capacité des autorités à restaurer la confiance, à contrôler les flux migratoires et à protéger les minorités menacées.  Ce qui ne semble pas le cas.


Mais l’histoire récente le prouve : l’embrasement n’est jamais loin. Et n’oublions pas  en plus qu’il est attisé par les divers consulats d’Algérie ! 


© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation 

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel  du journalisme ... 

C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée





Anglais

The United Kingdom in Flames: A Warning for Europe

Great Britain suffered last weekend as riots against immigration, organized by the right and far-right, erupted in all major cities across the country. France and other European countries will likely follow suit. How and why did it come to this?

For several weeks, the United Kingdom has been shaken by riots targeting migrants, particularly Muslims. In some provincial towns, right-wing and far-right groups are fueling widespread anger: frustration over the relentless arrival of asylum seekers, a sense of abandonment among the middle class, and identity-based fears stoked by rumors and populist rhetoric.

The violence, sometimes directed at reception centers, reflects a deep social and cultural divide.

This phenomenon is not isolated: Germany has seen a rise in attacks on refugee shelters, Italy has placed immigration at the heart of political debates, and France, though quieter for now, is not immune to the temptation of radicalization.

The question is simple: could what is happening in London, Birmingham, or Manchester one day happen in Paris, Lyon, or Marseille?

The troubling answer is yes.

France faces sustained immigration, growing polarization between communities, and distrust in institutions perceived as powerless. All of this is compounded by rising antisemitism. The ingredients for a social explosion are present.

France’s Dual Threat: Immigration and Antisemitism

While tensions surrounding Muslim immigration are real in France, they are accompanied by an older and equally troubling phenomenon: virulent antisemitism, which has resurged with force since the October 7, 2023, massacre in Israel.

Pro-Palestinian demonstrations have sometimes given rise to hateful slogans, and recorded antisemitic attacks have seen a dramatic increase.

Above all, France bears a bloody scar: the murders of Jews simply because they were Jews. The collective memory remains marked:

  • Ilan Halimi (2006): Kidnapped, tortured, and murdered by the "gang of barbarians."
  • Jonathan Sandler (2012), a rabbi, and his sons Gabriel (4 years old) and Arie (5 years old), along with Myriam Monsonégo (8 years old): shot dead by Mohamed Merah in front of the Ozar Hatorah school in Toulouse.
  • Yohan Cohen, Philippe Braham, François-Michel Saada, and Yoav Hattab (2015): Killed during the hostage crisis at the Hyper Cacher in Paris.
  • Sarah Halimi (2017): A retiree beaten to death in Paris in an antisemitic crime initially denied by the judiciary.
  • Mireille Knoll (2018): A Holocaust survivor murdered in her Paris apartment.

These crimes show that antisemitism is not an abstraction but a murderous reality.

Faced with this reality, a question haunts the Republic: could France, already weakened by its divisions, descend into identity-based riots similar to those in the UK, where anti-immigrant hatred would overlap with an already deadly anti-Jewish hatred?

Macron plans to recognize a Palestinian state in a month. This announcement has inflamed the Arab street, which is demonstrating with renewed vigor in support of Hamas terrorists, reigniting antisemitism in France.

The outcome will depend on the authorities’ ability to restore trust, control migration flows, and protect threatened minorities. This does not seem to be the case.

Recent history proves it: an explosion is never far off. And let’s not forget that it is further fueled by various Algerian consulates!

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This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It is delicate to bear witness as a layperson, but in this blog, I generally express a heartfelt opinion.

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Espagnol

El Reino Unido en llamas: una advertencia para Europa

Gran Bretaña sufrió el fin de semana pasado, cuando estallaron disturbios contra la inmigración organizados por la derecha y la extrema derecha en todas las grandes ciudades del país. Francia y otros países europeos probablemente seguirán el mismo camino. ¿Cómo y por qué hemos llegado a esto?

Durante varias semanas, el Reino Unido ha sido sacudido por disturbios dirigidos contra los migrantes, particularmente musulmanes. En algunas ciudades de provincia, grupos de derecha y extrema derecha están avivando una ira generalizada: frustración por la llegada constante de solicitantes de asilo, un sentimiento de abandono entre la clase media y temores identitarios alimentados por rumores y discursos populistas.

La violencia, a veces dirigida contra centros de acogida, refleja una profunda fractura social y cultural.

Este fenómeno no es aislado: Alemania ha visto multiplicarse los ataques contra albergues de refugiados, Italia ha colocado la inmigración en el centro del debate político y Francia, aunque por ahora más silenciosa, no escapa a la tentación de la radicalización.

La pregunta es simple: ¿podría lo que está ocurriendo en Londres, Birmingham o Manchester suceder algún día en París, Lyon o Marsella?

La inquietante respuesta es sí.

Francia enfrenta una inmigración sostenida, una creciente polarización entre comunidades y una desconfianza hacia las instituciones percibidas como impotentes. Todo esto se ve agravado por un creciente antisemitismo. Los ingredientes para una explosión social están presentes.

La doble amenaza en Francia: inmigración y antisemitismo

Si bien las tensiones en torno a la inmigración musulmana son reales en Francia, vienen acompañadas de un fenómeno más antiguo y igualmente preocupante: el antisemitismo virulento, que ha resurgido con fuerza desde la masacre del 7 de octubre de 2023 en Israel.

Las manifestaciones propalestinas han dado lugar en ocasiones a consignas de odio, y los ataques antisemitas registrados han experimentado un aumento espectacular.

Sobre todo, Francia lleva una cicatriz sangrienta: los asesinatos de judíos simplemente por ser judíos. La memoria colectiva sigue marcada:

  • Ilan Halimi (2006): Secuestrado, torturado y asesinado por la "banda de los bárbaros".
  • Jonathan Sandler (2012), rabino, y sus hijos Gabriel (4 años) y Arie (5 años), junto con Myriam Monsonégo (8 años): asesinados a tiros por Mohamed Merah frente a la escuela Ozar Hatorah en Toulouse.
  • Yohan Cohen, Philippe Braham, François-Michel Saada y Yoav Hattab (2015): Asesinados durante la toma de rehenes en el Hyper Cacher en París.
  • Sarah Halimi (2017): Jubilada golpeada hasta la muerte en París en un crimen antisemita inicialmente negado por la justicia.
  • Mireille Knoll (2018): Superviviente del Holocausto asesinada en su apartamento en París.

Estos crímenes muestran que el antisemitismo no es una abstracción, sino una realidad asesina.

Ante esta realidad, una pregunta persigue a la República: ¿podría Francia, ya debilitada por sus divisiones, caer en disturbios identitarios similares a los del Reino Unido, donde el odio antiinmigrante se superpondría a un odio antijudío ya mortal?

Macron planea reconocer un estado palestino en un mes. Este anuncio ha inflamado a la calle árabe, que se manifiesta con renovado vigor en apoyo a los terroristas de Hamás, reavivando el antisemitismo en Francia.

El resultado dependerá de la capacidad de las autoridades para restaurar la confianza, controlar los flujos migratorios y proteger a las minorías amenazadas. Esto no parece ser el caso.

La historia reciente lo demuestra: una explosión nunca está lejos. ¡Y no olvidemos que, además, es avivada por varios consulados de Argelia!

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Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional. Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog generalmente expreso una opinión sincera.

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Hébreu

הממלכה המאוחדת בלהבות: אזהרה לאירופה

בריטניה סבלה בסוף השבוע האחרון, כאשר פרצו מהומות נגד הגירה שאורגנו על ידי הימין והימין הקיצוני בכל הערים הגדולות במדינה. צרפת ומדינות אירופיות אחרות עשויות כנראה ללכת בעקבותיה. כיצד ומדוע הגענו לכך?

במשך מספר שבועות, הממלכה המאוחדת נרעשת על ידי מהומות שמכוונות נגד מהגרים, במיוחד מוסלמים. בערים פרובינציאליות מסוימות, קבוצות ימניות וקיצוניות מגבשות כעס נרחב: תסכול מהגעתם הבלתי פוסקת של מבקשי מקלט, תחושת נטישה בקרב מעמד הביניים, ופחדים זהותיים המלובים על ידי שמועות ונאומים פופוליסטיים.

האלימות, שלעיתים מכוונת נגד מרכזי קליטה, משקפת שבר חברתי ותרבותי עמוק.

תופעה זו אינה מבודדת: גרמניה ראתה עלייה בהתקפות על מקלטי פליטים, איטליה הציבה את ההגירה במרכז הדיון הפוליטי, וצרפת, למרות שהיא שקטה יותר לעת עתה, אינה חסינה מפני הפיתוי של הרדיקליזציה.

השאלה פשוטה: האם מה שקורה בלונדון, ברמינגהאם או מנצ'סטר עשוי לקרות יום אחד בפריז, ליון או מרסיי?

התשובה המדאיגה היא כן.

צרפת מתמודדת עם הגירה מתמשכת, קיטוב הולך וגובר בין קהילות, וחוסר אמון במוסדות הנתפסים כחסרי אונים. כל זה מתווסף לעלייה באנטישמיות. המרכיבים להתפוצצות חברתית קיימים.

האיום הכפול בצרפת: הגירה ואנטישמיות

בעוד שהמתחים סביב ההגירה המוסלמית הם אמיתיים בצרפת, הם מלווים בתופעה ישנה ומדאיגה לא פחות: אנטישמיות קשה, שצצה מחדש בעוצמה מאז הטבח ב-7 באוקטובר 2023 בישראל.

הפגנות פרו-פלסטיניות הובילו לעיתים לסיסמאות שטנה, והתקפות אנטישמיות שתועדו חוו עלייה דרמטית.

מעל הכל, צרפת נושאת צלקת מדממת: רציחות של יהודים פשוט משום שהם יהודים. הזיכרון הקולקטיבי נותר מסומן:

  • אילן חלימי (2006): נחטף, עונה ונרצח על ידי "כנופיית הברברים".
  • יונתן סנדלר (2012), רב, ובניו גבריאל (4) ואריה (5), יחד עם מרים מונסונגו (8): נורו למוות על ידי מוחמד מרה מול בית הספר עוזר התורה בטולוז.
  • יוהן כהן, פיליפ ברהם, פרנסואה-מישל סעדה ויואב חטב (2015): נרצחו במהלך משבר בני הערובה בהיפר כשר בפריז.
  • שרה חלימי (2017): גמלאית שהוכתה למוות בפריז בפשע אנטישמי שבהתחלה הוכחש על ידי מערכת המשפט.
  • מיריי קנול (2018): ניצולת שואה שנרצחה בדירתה בפריז.

פשעים אלה מראים שהאנטישמיות אינה מופשטת, אלא מציאות קטלנית.

מול מציאות זו, שאלה רודפת את הרפובליקה: האם צרפת, שכבר נחלשה על ידי המחלוקות שלה, עלולה ליפול למהומות זהות דומות לאלו בממלכה המאוחדת, שבהן שנאת המהגרים תתמזג עם שנאה אנטי-יהודית שכבר קטלנית?

מקרון מתכנן להכיר במדינה פלסטינית בעוד חודש. הכרזה זו הציתה את הרחוב הערבי, שמפגין במרץ מחודש לתמיכה במחבלי חמאס, ומציתה מחדש את האנטישמיות בצרפת.

התוצאה תלויה ביכולת הרשויות לשקם את האמון, לשלוט בזרמי ההגירה ולהגן על מיעוטים מאוימים. זה לא נראה כמקרה כרגע.

ההיסטוריה האחרונה מוכיחה זאת: התלקחות לעולם אינה רחוקה. ואל נשכח שזו מולבית על ידי קונסוליות אלג'יראיות שונות!

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מאמר זה הוא אישי; אינני מתיימר להיות מדען, היסטוריון או עיתונאי מקצועי. עדינות נדרשת כשמעידים כחובבן, אך בבלוג זה אני מבטא בדרך כלל דעה מלבי.

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