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jeudi 7 août 2025

À la découverte du langage animal (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 197

 

J’ai trouvé dans les journaux scientifiques  une découverte israélienne utilisant l’intelligence artificielle (IA) pour décrypter les communications animales, en lien avec les travaux du biologiste Éric Parmentier sur les sons émis par les poissons.






🇫🇷  Une percée israélienne dans le langage animal grâce à l’IA



La communication animale fascine les scientifiques depuis des décennies. 


Mais une nouvelle découverte israélienne pourrait révolutionner le domaine : grâce à l’intelligence artificielle, des chercheurs ont réussi à décrypter une partie des échanges vocaux entre différentes espèces animales, y compris les poissons. 


Cette avancée majeure ouvre une nouvelle ère dans les relations entre l’humain et le monde animal, et s’inscrit dans la continuité des travaux du biologiste belge Éric Parmentier, spécialiste reconnu des sons aquatiques.


Éric Parmentier a depuis longtemps mis en lumière le rôle crucial des sons chez les poissons. Contrairement aux idées reçues, les milieux marins sont loin d’être silencieux : claquements, grognements, vrombissements… 


Autant de signaux acoustiques produits pour communiquer, se défendre ou séduire. Jusqu’à récemment, ces sons restaient inaccessibles à l’analyse humaine, faute d’outils adaptés.


Mais l’IA change la donne. Les chercheurs israéliens ont entraîné des modèles d’apprentissage automatique à reconnaître des motifs sonores, à les classifier, puis à en proposer une interprétation fonctionnelle. 


L’IA peut désormais identifier, avec un taux de précision croissant, des “phrases” ou structures de communication animales qui échappaient à l’oreille humaine.


Cette technologie ne se limite pas aux poissons. Des essais sont en cours avec des oiseaux, des singes, voire des éléphants. 


L’idée d’un “Google Translate” pour les animaux, jadis reléguée à la science-fiction, commence à prendre forme dans les laboratoires israéliens, en collaboration avec des universités européennes comme celle de Liège.


Les implications sont vastes : meilleure protection de la faune, prévention des conflits entre espèces, enrichissement des connaissances en éthologie… mais aussi une réflexion philosophique sur la place de l’humain dans la nature. 


Comprendre le langage animal, c’est aussi reconnaître qu’ils possèdent, eux aussi, des cultures, des émotions, voire une conscience.





© 2025 JBCH. Reproduction interdite sans autorisation


🇬🇧   Israeli Discovery Uses AI to Decipher Animal Communication



Animal communication has long captivated scientists, but a recent Israeli breakthrough may mark a turning point. Using artificial intelligence, researchers have successfully begun decoding interspecies vocalizations—including underwater communication between fish. This development builds on the work of Belgian biologist Éric Parmentier, who has dedicated years to studying aquatic sound behavior.


Parmentier showed that fish are far from silent. In fact, many produce a wide range of sounds—clicks, growls, grunts—used to warn off predators, attract mates, or maintain territory. However, until recently, these sonic patterns remained largely indecipherable to humans due to their complexity and frequency range.


Enter AI. Israeli teams have trained machine learning models to detect patterns in animal sounds, categorize them, and even attempt functional interpretation. The system can now identify recurring sequences in fish vocalizations, suggest behavioral contexts, and even detect emotional cues based on intensity and rhythm.


What was once science fiction—a “Google Translate” for animal language—is now a plausible tool under active development. And the applications go beyond fish: AI is being tested with birds, primates, and even elephants, all with promising results.


This discovery raises profound questions. If animals communicate in structured, meaningful ways, how should that change our approach to animal rights, conservation, and interspecies interaction? The Israeli contribution to this emerging field is not just technological—it’s a new way of listening to the living world.





🇪🇸   israelí descifra el lenguaje animal con IA



La comunicación entre animales siempre ha intrigado a los científicos, pero un descubrimiento reciente de investigadores israelíes podría transformar esta disciplina. Gracias a la inteligencia artificial, se están descifrando los patrones acústicos de muchas especies, incluidos los peces, en estrecha conexión con los estudios pioneros del biólogo belga Éric Parmentier sobre los sonidos subacuáticos.


Parmentier ha demostrado que los peces no son mudos, sino que producen una gran variedad de sonidos para interactuar entre sí. Ruidos, zumbidos, chasquidos… Cada sonido tiene un propósito: defensa, cortejo, advertencia. El problema es que los humanos no hemos podido interpretarlos, hasta ahora.


La inteligencia artificial ha permitido superar esta barrera. Los algoritmos desarrollados en Israel pueden analizar grandes volúmenes de grabaciones, reconocer patrones, clasificar tipos de comunicación y sugerir su función. Lo más innovador es que la IA empieza a identificar estructuras similares a frases o expresiones emocionales.


El proyecto no se limita al mundo marino. Se están realizando pruebas con aves, monos, delfines y elefantes. La idea de un “traductor universal” entre humanos y animales ya no es una utopía. Es una realidad científica en gestación, con participación internacional y liderazgo tecnológico israelí.


Además del impacto científico, este avance plantea interrogantes éticos: si los animales tienen lenguajes complejos, ¿no deberíamos replantearnos cómo los tratamos? Este descubrimiento nos invita a reconocer que la naturaleza habla… solo hacía falta saber escucharla.





🇮🇱

עמוד 4 – עברית: פריצת דרך ישראלית – בינה מלאכותית לפענוח תקשורת בין בעלי חיים



תקשורת בין בעלי חיים היא תחום מרתק שמעסיק חוקרים מזה עשרות שנים. אך לאחרונה נרשמה פריצת דרך משמעותית על ידי מדענים ישראלים, שהצליחו בעזרת בינה מלאכותית (AI) להתחיל לפענח חלק מהמסרים הקוליים בין בעלי חיים, ובמיוחד בין דגים. הישג זה נשען גם על עבודתו של הביולוג הבלגי אריק פרמנטייה, מומחה עולמי בהתנהגות קולית תת-ימית.


פרמנטייה חשף שדגים אינם שותקים – הם מפיקים קולות מגוונים: נקישות, גרגורים, זמזומים – שמשמשים אותם להתרעה, חיזור והגנה. אולם עד כה, הקולות הללו היו חידה עבור האדם בשל מורכבותם.


כעת, ה-AI מאפשר לפרוץ את המחסום הזה. צוותים ישראלים הצליחו לאמן מודלים חישוביים לזיהוי תבניות קוליות, מיון סוגי צלילים ואף ניסיון לפרש את משמעותם. התוכנות מסוגלות לזהות “משפטים”, סיטואציות רגשיות ואינטראקציות חברתיות בקולות של בעלי חיים.


ולא מדובר רק בדגים – הטכנולוגיה מיושמת כעת גם עם קופים, ציפורים ואף פילים. חזון של “גוגל טרנסלייט לחיות” הופך למציאות. זו לא רק מהפכה מדעית – אלא גם מהפכה מוסרית. אם נוכל להבין מה בעלי חיים אומרים, עלינו גם להקשיב להם – ולשקול מחדש את מקומנו בעולמם.


mercredi 6 août 2025

Deux « Soudan » et Israël Accueil des Gazaouis au Sud Soudan ? (FR, EN, ES, HE) JBCH N° 196


BREAKING NEWS !

Le 12 Août 2025, Selon un rapport de l’agence AP, Israël est en pourparlers avec le Soudan du Sud pour envisager la réinstallation de Gazaouis dans ce pays.

— AP News


Les relations entre Israël, le Soudan et le Soudan du Sud, dans le contexte des Accords d’Abraham, de la guerre au Soudan, et de la visite du ministre des Affaires étrangères du Soudan du Sud en Judée-Samarie.







🇫🇷 Soudan et Soudan du Sud : deux trajectoires opposées face à Israël




La visite du ministre des Affaires étrangères du Soudan du Sud, en août 2025, dans les régions de Samarie et de Binyamin (Judée-Samarie) constitue un acte diplomatique fort et hautement symbolique. Devant les caméras, il a salué un lieu “porteur de bénédictions” et réaffirmé l’engagement de son pays aux côtés d’Israël. Ce geste, à la fois politique et spirituel, contraste fortement avec la situation tragique du Soudan voisin, plongé dans une guerre civile sanglante malgré sa signature des Accords d’Abraham en 2021.



Le Soudan et le Soudan du Sud, bien qu’issus d’un même territoire, ont emprunté deux voies radicalement différentes depuis la partition de 2011. Le Soudan, dirigé pendant des décennies par des régimes militaires islamistes, a longtemps été un bastion du terrorisme régional et un ennemi déclaré d’Israël. Si sa signature des Accords d’Abraham en 2021 semblait augurer un tournant, la réalité politique du pays a vite rattrapé l’illusion diplomatique. Depuis 2023, une guerre civile d’une violence extrême dévaste le pays, causant la mort de centaines de milliers de personnes, le déplacement de millions d’autres, et l’effondrement total des structures de l’État. Dans ce contexte, la normalisation des relations avec Israël n’a pas dépassé le stade symbolique.





À l’inverse, le Soudan du Sud – qui a conquis son indépendance après une longue lutte contre le Nord – a toujours affiché une proximité claire avec Israël. Dès sa création en 2011, ce jeune État africain chrétien a recherché le soutien de l’État hébreu, non seulement pour son développement militaire et agricole, mais aussi en tant que partenaire spirituel et politique. Israël a répondu présent, voyant dans le Sud-Soudan un allié naturel en Afrique, et un modèle de peuple en quête de liberté, d’indépendance et de reconnaissance internationale.


La visite du ministre sud-soudanais dans des territoires qualifiés de « disputés » par la communauté internationale – Judée et Samarie – est en elle-même un message audacieux. Elle indique une volonté claire de soutenir Israël non seulement dans ses frontières de 1967, mais également dans ses régions historiques et bibliques. Cela brise le consensus diplomatique occidental souvent frileux sur ces territoires, et montre qu’une voix africaine chrétienne peut affirmer son soutien à Israël sans complexe ni crainte des pressions internationales.



Plus largement, la divergence entre les deux Soudan reflète un clivage géopolitique plus profond : entre les États qui sombrent dans le chaos tout en exploitant les discours diplomatiques creux, et ceux qui, malgré leur fragilité, choisissent de s’ancrer dans des alliances sincères, fondées sur des valeurs de souveraineté, de solidarité et de foi. Alors que le Soudan s’enfonce dans la violence et l’oubli, le Soudan du Sud envoie, depuis les collines de Judée-Samarie, un signal clair : l’amitié avec Israël n’est ni opportuniste, ni temporaire — elle est durable, loyale et assumée.


© 2025 JBCH. Reproduction interdite sans autorisation.



🇬🇧 Sudan and South Sudan: Two Opposing Paths in Relation to Israel


The visit of South Sudan’s Foreign Minister to Samaria and Binyamin in August 2025 is not just a diplomatic gesture—it is a declaration of loyalty and shared values. As he stood in what he called a “place of blessings,” the minister reaffirmed his country’s enduring friendship with Israel. This highly symbolic act stands in stark contrast to the turmoil unfolding in neighboring Sudan, which, despite having signed the Abraham Accords, is now embroiled in one of the deadliest civil conflicts in modern African history.


Sudan and South Sudan, though born of the same territory, have taken radically different geopolitical and moral paths. Sudan, governed for decades by Islamist and military elites, long served as a hub for terrorism and anti-Israel sentiment. Even though it formally joined the Abraham Accords in 2021, its internal instability and the eruption of civil war in 2023 have rendered any diplomatic progress with Israel hollow. Hundreds of thousands of people have died, and the promise of normalization has evaporated in a sea of chaos, tribal conflict, and regional rivalries.


In contrast, South Sudan, which gained independence in 2011 after decades of war, has consistently aligned itself with the West and with Israel. The bond between South Sudan and the Jewish state is rooted in shared struggles for survival, identity, and sovereignty. From military cooperation to agricultural development, Israel has supported South Sudan’s fragile state-building process. The recent visit to Judea and Samaria reflects a deep ideological alignment: South Sudan sees in Israel not just an ally, but a symbol of resilience and divine blessing.


Moreover, the South Sudanese delegation’s presence in areas considered “disputed” by the international community—Judea and Samaria—sends a powerful message. It challenges the dominant narrative that delegitimizes Israel’s presence in its historic heartland and affirms that African Christian nations may stand proudly with the Jewish people, regardless of international pressure.


This divergence between Sudan and South Sudan exemplifies a broader fault line in international politics: between regimes that exploit diplomacy while tolerating violence and chaos, and those that embrace values of sovereignty, peace, and mutual respect. In this context, South Sudan’s actions speak louder than treaties. While the North is engulfed in bloodshed, the South is extending a hand of friendship from the hills of Samaria.





🇪🇸 y Sudán del Sur: Dos caminos opuestos frente a Israel



La visita del ministro de Relaciones Exteriores de Sudán del Sur a Samaria y Binyamin en agosto de 2025 es mucho más que una cortesía diplomática. Es un acto de afirmación ideológica y espiritual. Al declarar el lugar como “lleno de bendiciones”, el ministro expresó la profunda conexión que su país siente hacia Israel. Este gesto contrasta fuertemente con la tragedia que vive Sudán, su vecino del norte, inmerso en una guerra civil devastadora a pesar de haber firmado los Acuerdos de Abraham.


Sudán y Sudán del Sur, aunque comparten historia y territorio, han tomado caminos completamente distintos. Sudán, gobernado históricamente por militares e islamistas radicales, fue durante décadas un bastión de hostilidad hacia Israel. Aunque se unió formalmente a los Acuerdos de Abraham en 2021, el estallido del conflicto interno en 2023 ha desmantelado cualquier esperanza de normalización real. Cientos de miles de muertos, desplazados y la descomposición del Estado hacen que ese acuerdo parezca hoy letra muerta.


Sudán del Sur, por el contrario, ha demostrado coherencia y amistad. Desde su independencia en 2011, ha buscado estrechar vínculos con democracias, y especialmente con Israel. Ambos pueblos comparten una historia de sufrimiento, resistencia y búsqueda de identidad. Israel ha brindado ayuda militar, tecnológica y humanitaria al joven Estado africano, y su visita reciente a los territorios bíblicos refleja no solo una alianza política, sino también un vínculo espiritual.


La presencia de la delegación sursudanesa en Judea y Samaria —territorios que muchos consideran “en disputa”— es un mensaje desafiante. Sugiere que el reconocimiento de Israel y de su historia milenaria no tiene por qué estar sujeto a la narrativa dominante de la comunidad internacional. Hay naciones en África que no temen manifestar su solidaridad con Israel incluso en los lugares más controvertidos.


En resumen, mientras Sudán se hunde en el caos, Sudán del Sur alza su voz desde las colinas de Samaria para afirmar que su amistad con Israel es firme, sincera y duradera. En un mundo lleno de diplomacia vacía, este gesto tiene un valor inmenso.





🇮🇱 

סודאן וסודאן הדרומית: שני נתיבים מנוגדים ביחס לישראל



הביקור של שר החוץ של דרום סודאן בשומרון ובבנימין באוגוסט 2025 היה לא רק מהלך דיפלומטי, אלא הצהרה ערכית עמוקה. בנאומו במקום אותו כינה “מלא ברכה”, הדגיש השר את מחויבותה של מדינתו לישראל. זאת בשעה שסודאן השכנה מדרום נתונה בתוהו ובוהו קטלני, אף על פי שחתמה על הסכמי אברהם לפני מספר שנים.


סודאן וסודאן הדרומית, שיום אחד היו מדינה אחת, צעדו מאז הפיצול ב-2011 בדרכים הפוכות. סודאן נשלטה לאורך שנים על ידי גנרלים וקיצונים איסלאמיים, הייתה מוקד לטרור ולעוינות כלפי ישראל. גם לאחר שחתמה על הסכמי אברהם ב-2021, האלימות שפרצה במדינה ב-2023 הפכה את הנורמליזציה למילים ריקות. מאות אלפי הרוגים, פליטים והתפרקות שלטונית מוחלטת.


לעומתה, דרום סודאן שמרה על קשרים חמים עם ישראל מאז הקמתה. שתי המדינות חוו מאבקים לעצמאות, ניסיונות מחיקה, ומלחמות הישרדות. ישראל סייעה לדרום סודאן בצבא, בחקלאות ובפיתוח. ביקור השר בשומרון מצביע על קשר עמוק יותר – חיבור אידיאולוגי ותרבותי. מבחינת דרום סודאן, ישראל היא לא רק שותפה, אלא דוגמה לעם ששב לארצו ושגשג.


עצם הביקור בשטחים שנחשבים “שנויים במחלוקת” כמו יהודה ושומרון הוא הצהרה נועזת. זהו מסר לעולם – דרום סודאן לא מקבלת את הנרטיב האנטי-ישראלי הרווח, והיא בוחרת לעמוד לצידה של ישראל גם היכן שרבים בוחרים לשתוק.


בעולם בו בריתות רבות נשענות על אינטרסים ולא על ערכים, הביקור הזה מבליט את ההבדל בין צפון לדרום. בעוד שסודאן שוקעת בדם, דרום סודאן בוחרת בברית עם מדינה יהודית דמוקרטית – ובכך משמיעה קול ברור של תקווה ואמונה.


Borris Johnson critique sévèrement Starmer et Macron … ( FR,EN, ES, HE). JBCH N° 195

 

les propos de Boris Johnson à Taïwan, ses critiques envers Emmanuel Macron et Keir Starmer, et les enjeux géopolitiques autour de Taïwan, Israël et la reconnaissance de la Palestine :







🇫🇷  Les propos tenus par Boris Johnson le 5 août 2025 à Taïwan, lors du Ketagalan Forum, relèvent d’un acte à la fois diplomatique et politique. En affirmant que Taïwan a une légitimité à la souveraineté bien supérieure à celle de la Palestine, l’ancien Premier ministre britannique prend position dans deux des conflits géopolitiques les plus sensibles au monde : la rivalité sino-taïwanaise et la question israélo-palestinienne.


Johnson rappelle que Taïwan possède un gouvernement fonctionnel, des frontières qu’elle contrôle, une démocratie élective, et une société civile dynamique – des attributs classiques d’un État selon le droit international. Il oppose ce modèle à celui de la Palestine, qu’il juge incapable de remplir ces critères en raison de la fragmentation territoriale, de la dépendance économique, de la gouvernance autoritaire du Hamas à Gaza, et de l’absence d’unité nationale réelle. Il dénonce également l’hypocrisie de pays européens qui, sous prétexte d’équilibre diplomatique, soutiennent un État palestinien alors qu’ils refusent toute reconnaissance de Taïwan, de peur de froisser Pékin.


En critiquant Emmanuel Macron et Keir Starmer, Johnson ne s’en prend pas seulement à leurs décisions diplomatiques, mais à leur approche idéologique. Selon lui, la reconnaissance d’un État palestinien dans le contexte actuel – sans paix, sans institutions stables, et sous l’emprise d’acteurs terroristes – revient à récompenser l’extrémisme et à punir des alliés démocratiques comme Israël. Il accuse aussi les dirigeants français et britanniques de céder au populisme mondialiste, préférant flatter certaines opinions publiques au détriment des principes de droit et de sécurité.


Ce discours, prononcé à Taïwan, a une portée stratégique : il s’agit d’un message de soutien à la résistance taïwanaise face aux menaces de Pékin, tout en traçant une ligne claire entre les démocraties insulaires menacées (Taïwan, Israël) et les entités politiques soutenues par des régimes autoritaires (Palestine, Chine, Iran). En arrière-plan, Boris Johnson continue à incarner une vision atlantiste conservatrice, attachée à la souveraineté nationale, à l’autodétermination démocratique, et à la solidarité entre nations



© 2025 JBCH. Reproduction interdite sans autorisation.


Boris Johnson’s speech at the Ketagalan Forum in Taipei on August 5, 2025, represents a sharp and deliberate stance in the international arena. By declaring that Taiwan has a “far more robust” claim to statehood than Palestine, the former British prime minister did not merely express a personal opinion—he challenged the prevailing diplomatic narrative in much of Europe, and especially in London and Paris.


Johnson’s argument is straightforward: Taiwan possesses all the elements of statehood according to classical international law—an effective, elected government; defined and controlled borders; a thriving civil society; and a functioning democratic system. Palestine, he argues, lacks these fundamental attributes. It is territorially divided, lacks a unified and accountable government, and continues to be heavily influenced by authoritarian and terrorist organizations such as Hamas.


The timing of Johnson’s speech is crucial. With the Starmer government preparing to officially recognize the State of Palestine in September, and Macron already supportive of similar initiatives in the EU, Johnson’s message serves as a direct condemnation of this approach. He argues that recognizing Palestine under the current conditions does not promote peace—it instead rewards extremism and undermines those democratic allies who actually uphold the rule of law and pluralism, namely Israel and Taiwan.


His criticism of Starmer and Macron is also ideological. Johnson implies that both leaders are yielding to political fashion and globalist pressures rather than standing firm on principle. In trying to appear balanced or appease certain blocs, he believes they are compromising the moral clarity needed in geopolitics—especially in times of war and global uncertainty.


By delivering these remarks in Taipei, Johnson aligns himself with a growing axis of democratic nations under threat—those who, like Israel and Taiwan, are isolated diplomatically despite their vibrant democracies. His comparison draws a direct line: if the West is prepared to grant statehood recognition to Palestine—a fractured entity ruled in part by terror—it should, at the very least, also be willing to formally recognize Taiwan, a beacon of democratic values in East Asia.


Furthermore, Johnson’s remarks reinforce a classic Anglo-American worldview: support for self-determination, skepticism of authoritarianism, and the need for democracies to stand united against common threats, whether from Beijing, Tehran, or Gaza. His rejection of the Palestinian bid for recognition, and his rebuke of the European leadership’s duplicity on Taiwan, serve to reignite an older, more values-driven foreign policy.


For Israel, Johnson’s message is particularly resonant. He connects the dots between delegitimizing Israel and ignoring Taiwan—both are targeted by regimes that deny their right to exist, and both face a Western public increasingly desensitized to the threats against them. In this context, Johnson calls for moral consistency: if Europe wants to support freedom, it must support those who embody it.


In sum, Boris Johnson’s speech was not just about Taiwan or Palestine. It was a rallying cry for Western democracies to wake up, choose clarity over confusion, and reaffirm their commitments to allies who share their core values. Whether or not the current British or French governments heed this warning, his intervention may well shape the debate to come.




🇪🇸 Las declaraciones de Boris Johnson el 5 de agosto de 2025 en el Ketagalan Forum de Taipéi constituyen una intervención geopolítica significativa. Al afirmar que Taiwán tiene un derecho a la soberanía mucho más sólido que Palestina, el ex primer ministro británico lanza una crítica frontal a las posiciones diplomáticas de Emmanuel Macron y Keir Starmer, y se posiciona del lado de las democracias amenazadas.


Según Johnson, Taiwán cuenta con un gobierno legítimo, instituciones democráticas plenas, fronteras bajo control y una economía abierta y transparente. En contraste, Palestina carecería de tales características: está dividida territorialmente, sufre la dictadura del Hamas en Gaza, depende económicamente del exterior y no ha logrado construir una administración unificada. Por ello, su reconocimiento como Estado sería, según Johnson, prematuro y puramente simbólico, más orientado a ganar puntos políticos en el escenario internacional que a buscar una paz real.


La crítica a Macron y a Starmer va más allá de lo diplomático: Johnson denuncia una tendencia europea a premiar a entidades que no cumplen con los requisitos básicos de un Estado, mientras se ignora o se margina a democracias funcionales como Taiwán o Israel. La decisión del gobierno británico de reconocer el Estado palestino en septiembre sería, para Johnson, “ridícula”, pues ignora el contexto de conflicto, la influencia del terrorismo y la falta de instituciones legítimas.


Desde Taipéi, Johnson quiso enviar un mensaje de firmeza: las democracias liberales deben apoyarse mutuamente, especialmente frente a las amenazas de China, Irán o el islamismo radical. Así, equipara el caso de Taiwán con el de Israel, ambos países libres, innovadores, occidentales en valores, pero asediados por enemigos que niegan su legitimidad. La postura de Johnson revive la visión anglosajona tradicional: defensa de la autodeterminación, rechazo del apaciguamiento y alianza incondicional con los pueblos que eligen la libertad.





🇮🇱

הנאום שנשא ראש ממשלת בריטניה לשעבר, בוריס ג’ונ, בטאיפיי ב-5 באוגוסט 2025, הוא הצהרה ברורה בזירה הגיאופוליטית. ג’ונסון לא רק הביע תמיכה חד-משמעית בטייוואן מול האיומים הסיניים, אלא גם תקף בחריפות את ההכרה של ממשלת בריטניה בפלסטין כמדינה, מהלך המתוכנן לספטמבר הקרוב.


ג’ונסון טען כי לטייוואן יש את כל המאפיינים של מדינה ריבונית לפי המשפט הבינלאומי: ממשלה נבחרת, גבולות ברורים בשליטתה, מערכת דמוקרטית חיה ומשק חופשי. לדבריו, לא ניתן לומר את אותם הדברים על הרשות הפלסטינית – היא מפוצלת, נשלטת על ידי חמאס בעזה, לוקה באי יציבות ואינה מהווה גוף מדיני מתפקד.


בביקורתו כלפי קיר סטארמר ועמנואל מקרון, רומז ג’ונסון על צביעות מערבית: ממהרים להכיר בפלסטין כדי לרצות את דעת הקהל המוסלמית והפרוגרסיבית, אך מסרבים להכיר בטייוואן מחשש לתגובה סינית. בנוסף, הוא טוען כי הכרה בפלסטין ללא הסכם שלום, בזמן שחמאס עדיין פעיל, רק מחזקת את הקיצוניות ומחלישה את בעלי בריתם של הדמוקרטיות – כמו ישראל.


הבחירה לשאת את הדברים דווקא בטייוואן אינה מקרית. ג’ונסון מבקש לחזק את הציר של דמוקרטיות הנאבקות על חירותן – ישראל וטיוואן – מול מערכות טוטליטריות המאיימות עליהן. מדובר במסר אסטרטגי ברור: מדינות חופשיות חייבות לעמוד זו לצד זו, במיוחד כשאירופה מהססת והאמריקאים שוקלים מחדש את מחויבותם.


ג’ונסון מדגיש את ערכי הריבונות, הזהות הלאומית, והברית עם עמים חופשיים. זוהי עמדה שמרנית ברורה, המעדיפה מציאות פוליטית יציבה על פני סמלים מדיניים חסרי בסיס. עבור ישראל, דבריו הם חיזוק חשוב במאבק נגד דה-לגיטימציה, במיוחד מצד מדינות המערב