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mardi 15 juillet 2025
En 2013, La France a raté le virage stratégique fondamental de la construction de drône ... par antisionisme primaire
🛰️ 1.
Le projet de drone franco-israélien avec Dassault (vers 2011–2013)
Dassault Aviation, allié à IAI (Israel Aerospace Industries), a proposé de produire sous licence le drone Heron TP, un appareil MALE très performant déjà utilisé par Tsahal.
Le programme, appelé SDM (Système de Drone MALE), aurait permis à la France de rattraper rapidement son retard avec un drone déjà opérationnel, tout en assurant une part significative de production en France.
Ce drone était vu comme un “successeur provisoire” en attendant le futur drone européen EuroMALE (longtemps repoussé).
✋ 2.
Refus politique du gouvernement Hollande (vers 2013)
En juin 2013, le ministère de la Défense, alors dirigé par Jean-Yves Le Drian, a finalement rejeté le Heron TP au profit du drone MQ-9 Reaper américain (produit par General Atomics), dont l’achat a été officialisé.
Motifs évoqués officiellement : performances, délais, interopérabilité avec les forces alliées (notamment américaines), et absence de transfert de technologies suffisant dans le projet israélien.
Mais en coulisses, plusieurs sources affirment que des parlementaires et responsables socialistes étaient hostiles à un partenariat militaire stratégique avec Israël, notamment pour des raisons idéologiques ou diplomatiques (pro-palestinisme, pression politique, image internationale).
⚠️ 3.
Conséquences : retard stratégique et manque opérationnel
En 2013, la France n’avait toujours pas de drones armés, contrairement aux États-Unis, à Israël, voire à l’Italie.
Les forces françaises, engagées au Mali (opération Serval puis Barkhane), ont cruellement manqué de capacité de surveillance et d’attaque à longue distance, dans des zones immenses.
Le Reaper américain, d’abord acheté en version non armée, a dû être modifié par les Américains pour être progressivement armé à partir de 2020 seulement, soit près de 10 ans de retard sur Israël et les États-Unis.
📉 4.
Un retard jugé “irrattrapable” par certains experts
Ce refus a été qualifié de “grave erreur stratégique” par plusieurs responsables militaires et industriels.
Dassault a vu dans cette décision une occasion manquée de constituer une filière drone en France, en coopération avec Israël, l’un des pays les plus avancés dans ce domaine.
Le projet européen Eurodrone MALE, censé combler le retard, ne devrait entrer en service qu’après 2028 – soit près de 20 ans après le besoin initial identifié par l’armée française.
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