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vendredi 18 juillet 2025

Le Marechal Koenig, dernier Maréchal de France

Le maréchal Marie-Pierre Kœnig (1898–1970) est une figure majeure de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale. 

Général de brigade pendant la bataille de Bir Hakeim (mai-juin 1942), il devient ensuite maréchal de France à titre posthume en 1984. 

Il incarne la résistance militaire française aux côtés des Alliés, notamment contre l’Afrikakorps de Rommel en Libye. 

Qui était le général Kœnig ? Né en Alsace (Moselle annexée), il choisit de servir la France. Ancien combattant de 14-18, puis officier de carrière. En 1940, il refuse l’armistice et rejoint la France libre du général de Gaulle à Londres. Il est nommé commandant de la 1ère brigade française libre (1re BFL), composée de soldats venus de toutes les colonies françaises, y compris les Légionnaires, Tirailleurs, et soldats venus du Tchad, du Liban, ou d’Afrique équatoriale. 

La bataille de Bir Hakeim (27 mai – 11 juin 1942) 

Contexte stratégique La guerre du désert en Afrique du Nord oppose l’armée britannique (avec les forces de la France libre) à l’Afrikakorps allemand du général Erwin Rommel, soutenu par les Italiens.

Bir Hakeim est un fortin désertique dans le sud-ouest de la Libye, sur la ligne défensive de Gazala. C’est un point clé pour retarder l’avancée allemande vers l’Égypte et le canal de Suez. 

Les forces en présence Kœnig commande 3 700 hommes de la 1re brigade française libre. 
Face à lui : environ 30 000 Allemands et Italiens, avec chars, artillerie et aviation. 




Pourquoi Bir Hakeim fut une victoire stratégique ? Tenue héroïque : Les Français libres résistent plus de 14 jours à un siège acharné, contre toute attente. Ils repoussent plusieurs assauts blindés, subissent des bombardements intensifs, mais tiennent bon. 

 Manœuvre habile de Kœnig : Il organise une résistance en défense tout azimut, creuse des abris dans le désert, établit des lignes de feu. Il prépare une sortie de nuit (dans la nuit du 10 au 11 juin), et parvient à rompre l’encerclement avec l’essentiel de ses troupes, sauvant l’honneur et la force combattante. Gain de temps décisif : Leur résistance retarde l’offensive de Rommel de plusieurs jours. Cela permet aux Britanniques de replier leurs troupes vers El Alamein, où Rommel sera battu quelques mois plus tard. 




Conséquences et reconnaissance Bir Hakeim est perçue comme la première grande victoire française depuis 1940. Elle donne légitimité militaire à la France libre de de Gaulle auprès des Alliés. Kœnig devient un héros national. Il commandera plus tard les Forces françaises de l’intérieur (FFI) lors de la Libération de la France en 1944. Il est ministre de la Défense dans les années 1950, puis président du Conseil supérieur de la mémoire combattante.

Pourquoi Kœnig a-t-il battu Rommel (au sens stratégique) ? Il ne “bat” pas Rommel au sens tactique (Rommel prend Bir Hakeim après 14 jours), mais il gagne une victoire stratégique : Il défie et saigne les forces de l’Axe. Il force Rommel à modifier son plan, ce qui contribue à son échec final à El Alamein. Il démontre la valeur militaire des Français libres, renforçant leur reconnaissance politique et morale. 🇫🇷

Oui, Marie-Pierre Kœnig a bien été président de l’association France-Israël , pendant les années 1960, après sa carrière militaire et politique. 

Son amitié avec Israël : cela s’explique par ses convictions profondes, son engagement pour la démocratie, et son admiration pour Israël comme jeune État courageux, dans un monde instable. 🔍 Pourquoi Kœnig a-t-il présidé France-Israël ? 

 Voici les raisons principales : 

Un gaulliste de la première heure, mais indépendant Kœnig était fidèle au général de Gaulle, mais avait ses propres convictions. Il a souvent incarné une ligne morale, républicaine et occidentale, attachée à la défense des valeurs démocratiques.

Respect pour Israël en tant que jeune démocratie combattante Kœnig avait une admiration pour l’esprit de résistance. Il voyait en Israël un peuple renaissant sur sa terre, dans des conditions hostiles, ce qui faisait écho à son propre combat à Bir Hakeim : résistance, ténacité, survie face à des forces plus puissantes.

Un engagement fort contre les totalitarismes Ayant combattu le nazisme, Kœnig était très attentif aux résurgences de l’antisémitisme et aux menaces pesant sur les minorités.

 Il voyait en Israël une barrière contre les régimes autoritaires dans la région, dans un contexte de guerre froide. 

Rôle politique et diplomatique après la guerre Kœnig a été ministre de la Défense et haut-commissaire en Allemagne, puis député. Il s’est rapproché d’associations pro-occidentales et pro-israéliennes, dans un contexte où la France était alors alliée d’Israël (avant 1967). 




Il préside France-Israël au moment où la France fournit des armes à Tsahal (Mirage, aide nucléaire, etc.).

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