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samedi 19 juillet 2025

Pour quand l'Indépendance de la Kabylie ?

Pour les généraux au pouvoiren Algérie, le talon d’Achille serait la Kabylie … 

La France pour faire face aux ingérences algériennes sur son territoire devrait s’en inspirer et aider les résistants Kabyles. La question de l’indépendance de la Kabylie est à la fois historique, politique, géostratégique et émotionnelle, en Algérie comme dans la diaspora. 

À ce jour, l’indépendance de la Kabylie reste très improbable à court terme, mais l’idée d’une autonomie régionale, voire d’un statut particulier, n’est pas totalement exclue dans un avenir plus lointain — selon l’évolution du régime algérien et du contexte international. 




1. Qu’est-ce que la Kabylie ? Région montagneuse en Algérie (Djurdjura, Béjaïa, Tizi Ouzou…). 
Peuplée majoritairement de Kabyles, un groupe berbérophone (Amazigh) avec une forte identité culturelle et linguistique. Rôle historique important dans la guerre d’indépendance (1954–1962), mais rapidement marginalisée politiquement après. 

2. D’où vient l’idée d’indépendance ? Revendications anciennes Depuis les années 1960, les Kabyles protestent contre : L’arabisation forcée, La répression culturelle et linguistique (berbère interdit à l’école, puis toléré tardivement), L’autoritarisme centralisé d’Alger.  

Événements clés : 1980 : le “Printemps berbère” : révolte intellectuelle et étudiante à Tizi Ouzou. 2001 : “Printemps noir” : 128 morts lors de manifestations contre la gendarmerie. Depuis 2010 : apparition d’un vrai mouvement indépendantiste avec le MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), fondé par Ferhat Mehenni (exilé en France, chef du “GPK”, gouvernement provisoire kabyle). 




3. La position de l’État algérien L’Algérie est un État unitaire et centralisé. La Constitution algérienne ne reconnaît pas le droit à l’autodétermination interne. Le régime considère le MAK comme un mouvement “séparatiste terroriste” (depuis 2021). Ferhat Mehenni est visé par des mandats d’arrêt algériens. Le pouvoir utilise parfois le spectre kabyle comme épouvantail politique, notamment en lien avec la France ou Israël. 

4. Contexte international et géopolitique Les obstacles : Aucune puissance étrangère ne soutient officiellement l’indépendance de la Kabylie. Pas de reconnaissance diplomatique du “GPK”. L’ONU ne reconnaît pas la Kabylie comme peuple colonisé ou occupé — condition clé pour une autodétermination encadrée. 




Les atouts symboliques : Diaspora très active en France, au Canada et en Europe. Forte visibilité culturelle et militante (langue, musique, expositions, drapeaux amazighs). est hautement improbable sans crise majeure en Algérie, ou changement international radical. 

 Mais : 
•L’idée identitaire kabyle reste vivace, surtout dans la diaspora. 
• À long terme, une autonomie culturelle, linguistique et même administrative élargie pourrait devenir plus envisageable, dans une Algérie plus démocratique et décentralisée



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