Rechercher dans ce blog

mardi 15 juillet 2025

ISRAËL ... nouvelles donnes Economiques ... Une croissance hors du commun

🇮🇱 Israël en guerre, mais en croissance : les raisons d’un paradoxe économique 📈 1. Des performances financières exceptionnelles Indice TA-125 à 3138 points, en hausse de +22 % en 2025. Le shekel en forte appréciation (meilleure performance depuis 20 ans). Contraste net avec les marchés européens et américains, marqués par la prudence et la volatilité. 🔎 Lecture critique : Cette performance est d’autant plus notable qu’elle se produit dans un contexte d’instabilité régionale prolongée, ce qui aurait normalement tendance à faire fuir les capitaux. L’attrait pour Tel-Aviv reflète un pari géopolitique implicite : la guerre renforce paradoxalement certains secteurs israéliens. 🏦 2. Trois moteurs de croissance a) Banques Profits dopés par des taux d’intérêt élevés (~4,5 %). Ex. : Bank Hapoalim annonce un bénéfice record de 2,7 Mds de shekels. b) Industrie de défense Croissance annuelle de 130 %. Exportations record, grâce à la “démonstration en conditions réelles” de ses technologies (Iron Dome, David’s Sling, etc.). c) Technologie 9,3 Mds $ levés au 1er semestre 2025, en hausse de 54 %. Pôles forts : IA, cybersécurité, défense duale. Attractivité renforcée par l’ancrage des solutions israéliennes dans des situations de terrain (sécurité, renseignement, drones, etc.). 🔎 Lecture critique : Ces trois secteurs – finance, défense, tech – sont anticycliques et étroitement liés à l’appareil d’État. Ils bénéficient de politiques industrielles soutenues, de la R&D militaire et d’un tissu entrepreneurial habitué à opérer en tension. 🧱 3. Résilience systémique Diversification sectorielle (immobilier, assurances, banques, etc.). Résilience psychologique des investisseurs locaux, habitués à l’instabilité. Habitude des chocs géopolitiques intégrée dans la culture économique. Destruction des capacités iraniennes perçue comme stabilisatrice à moyen terme. 🔎 Lecture critique : Cette résilience relève d’une forme de “doctrine économique d’exception” : Israël tire profit de sa position géopolitique, voire de ses conflits, pour renforcer son influence technologique et commerciale. C’est ce que certains économistes appellent une économie “de guerre intégrée”, où le conflit alimente la croissance. Mais Israël nous réserve de belles surprises ... dépasser la Suisse dans dix ans ... un objectif vraissemblablement réalisable.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire