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mardi 12 août 2025

La Drogue mine notre France (FR) ... JBCH N° 223

J’ai toujours cru en notre République laïque indivisible et universelle , et voilà que j’observe depuis quelques années une déliquescence de nos dirigeants et de nos hauts fonctionnaires. Et ce dans plusieurs domaines dont celui des stupéfiants. 

J’en ai honte, j’ai honte des attitudes de certains députés à gauche surtout je pense a LFI … dont plusieurs membres se sont fait prendre … et je doute toujours de la «sincérité »  de l’extrême droite. 

Sans consommateur, il n’y aurait pas de trafic !


Le 29 juillet 2025, Laurent Vallet, président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) depuis 2015, est interpellé à son domicile parisien après s’être fait livrer 600 € de cocaïne via un adolescent de 17 ans  . Cette interpellation fait suite à une filature menée par la brigade anti-criminalité (BAC)  .


Ce mardi 12 août 2025, prenant connaissance de cette affaire par les médias, la ministre de la Culture Rachida Dati annonce la suspension immédiate de M. Vallet « pour la sérénité de l’institution »  . Il est orienté vers une injonction thérapeutique, mesure prévue par la politique pénale pour un premier délit d’usage  .






Réflexion sur le symbolisme et la contradiction institutionnelle

L’ironie d’une lutte nationale sans consommateurs

Vous soulignez, à juste titre, que si la demande de drogues cessait, le trafic s’éteindrait. Il est donc paradoxal de constater que des hauts responsables d’institutions publiques, censés incarner l’éthique, cèdent à cette même consommation qu’ils devraient combattre.


L’impact sur la confiance dans les institutions publiques

 

La découverte que le dirigeant d’une institution chargée de préserver le patrimoine audiovisuel national est pris dans un trafic marginal compromet la légitimité de ses actions. D’autant qu’il venait d’être renouvelé pour un troisième mandat de cinq ans en mai 2025, sur proposition de Rachida Dati  . Ce fait exacerbe le fossé entre les discours officiels sur la lutte contre la drogue et les réalités internes aux instances dirigeantes.



Suspension : mesure nécessaire, mais symboliquement insuffisante ?

 

La suspension immédiate est une réaction conforme aux usages, mais elle arrive a posteriori, après que la presse ait plané sur l’affaire. Cela pose question : quelles sont les procédures de contrôle et d’auto-discipline au sein de ces institutions ? L’autorité de tutelle (le ministère de la Culture) a agi, mais seulement en réaction. Cela révèle un manque de prévention et un risque de perte de crédibilité à long terme.


Injonction thérapeutique : compassion ou clémence ?


L’orientation vers une injonction thérapeutique — mesure destinée à accompagner plutôt qu’à sanctionner — souligne une évolution du regard judiciaire sur les usages de drogue. Si celle-ci peut être humaniste, elle peut apparaître comme une relativisation de faits graves, surtout quand ils sont commis par des élus ou hauts fonctionnaires. La question de l’égalité de traitement — entre un citoyen lambda et un haut dirigeant — se pose avec acuité.




Conclusion : un condensé de contradictions



L’affaire Laurent Vallet devient un prisme révélateur : D’un message public affiché (“guerre contre les trafiquants D’une réalité humaine et institutionnelle (un haut fonctionnaire consommateur D’une réaction administrative obligatoire (suspension D’une approche judiciaire moins punitive (injonction thérapeutique)

Il est impératif que les institutions publiques assument une culture d’intégrité proactive, alliant formation, soutien psychologique, supervision interne — pour éviter que ces révélations affaiblissent la confiance publique. Car au fond, celui qui incarne l’État est aussi un être humain, soumis aux mêmes tentations et failles — c’est d’autant plus problématique quand il sied à l’État de combattre ces mêmes comportements. Il n'est pas le seul, Voila ou vont nos impots ...

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel ... 

C'est délicat de témoigner quand on vit à Paris, loin des scènes politiques,

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée

 

                     © 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation




Jonathan Haidt Contrôler les écrans pour les Juniors. (FR). JBCH N° 222

Jonathan Haidt : quelle est sa philosophie ?


Jonathan Haidt est un psychologue social américain, professeur à la Stern School of Business de l’Université de New York. Il est reconnu pour ses travaux en psychologie morale, notamment la théorie des fondations morales et l’intuitionnisme social, qui expliquent comment nos jugements naissent souvent d’intuitions spontanées plutôt que d’analyses rationnelles  .


Il est l’auteur de plusieurs best-sellers : "The Happiness Hypothesis" (2006), qui met en lumière des sagesses anciennes à travers la science moderne  "The Righteous Mind" (2012) ; "The Coddling of the American Mind (2018), coécrit avec Greg Lukianoff, qui décrit comment la surprotection et le “safetyism”  fragilisent jeunes et universités  .


Son nouveau livre, The Anxious Generation (2024), s’inscrit dans la continuité de ses préoccupations : il explore les effets profonds des technologies numériques et de l’éducation moderne sur la santé mentale des jeunes  . Sa philosophie se caractérise par un équilibre entre clarté scientifique, humanisme et désir de restaurer une société plus résiliente.





Jonathan Haidt et The Anxious Generation : redonner à l’enfance ses ailes : Qui est Jonathan Haidt et pourquoi son regard compte


Jonathan Haidt est un psychologue social américain reconnu, professeur à la New York University, spécialiste de la morale, des émotions et des influences culturelles sur la pensée humaine. Depuis des années, il explore les liens entre psychologie, éducation et société, cherchant à comprendre comment nos environnements façonnent notre bien-être.

Son talent est double : il sait manier les données scientifiques avec rigueur tout en les rendant accessibles, et il n’hésite pas à aborder des sujets sensibles avec un esprit constructif. Ce qui frappe chez lui, c’est son optimisme lucide : il ne nie pas les problèmes, mais il les analyse pour ouvrir des chemins de solutions.

Dans The Anxious Generation, Haidt s’attaque à un phénomène qu’il juge capital : l’effondrement de la santé mentale des jeunes depuis le début des années 2010, qu’il relie directement à un changement culturel et technologique sans précédent — le passage d’une enfance vécue dehors, dans le monde physique, à une enfance vécue derrière les écrans.


Le « grand recâblage » : comprendre le problème sans sombrer dans la nostalgie


L’expression clé de Haidt, The Great Rewiring (le grand recâblage), résume parfaitement son constat. Le développement cérébral d’un enfant, façonné pendant des millénaires par l’expérience physique, le jeu libre, l’exploration de la nature et les interactions en face à face, est désormais influencé par un flux constant d’images, de notifications et d’algorithmes.

Cette mutation a des conséquences profondes : baisse de la capacité de concentration, hausse de l’anxiété, difficultés relationnelles, et surtout fragilisation de la résilience émotionnelle. Les statistiques citées par Haidt sont frappantes : depuis le début des années 2010, les taux de dépression, d’automutilation et de suicide chez les adolescents — notamment les filles — ont explosé.

Pour autant, Haidt ne se laisse pas enfermer dans la posture du « c’était mieux avant ». Il reconnaît que la technologie offre aussi des opportunités, mais que son usage précoce et excessif, combiné à une diminution du jeu non supervisé, a rompu un équilibre essentiel. Le problème n’est pas la technologie en soi, mais la manière dont nous l’avons laissée redéfinir l’enfance.


Un plan d’action pour une enfance plus libre et plus heureuse


L’une des forces du livre est qu’il ne se contente pas de tirer la sonnette d’alarme : il trace des pistes claires et positives. Haidt propose un plan en plusieurs étapes, qui redonne espoir aux parents et éducateurs : protéger la période de l’enfance comme un temps d’apprentissage de soi et du monde réel. Limiter le temps d’écran : réduire l’exposition aux flux d’informations et aux comparaisons sociales qui minent l’estime de soi. Réintroduire le jeu libre et non supervisé : recréer des espaces et des temps où les enfants peuvent explorer, prendre des risques mesurés, inventer leurs propres règles. Renforcer les liens sociaux réels : privilégier les activités collectives, les clubs, le sport, les rencontres physiques. Former les parents et les enseignants : leur donner les clés pour accompagner les jeunes dans l’usage raisonné des outils numériques.


Haidt transmet ici une vision inspirante : il ne s’agit pas de « couper » les enfants du monde numérique, mais de leur offrir une fondation solide dans le monde réel, afin qu’ils puissent ensuite naviguer dans le virtuel avec discernement et confiance.


L’importance de ce message aujourd’hui


La réflexion de Haidt dépasse la question de la santé mentale : elle touche à notre conception même de l’éducation, de la liberté et de la citoyenneté. Une génération qui grandit dans la dépendance aux écrans risque de perdre le goût de l’effort, la patience, et la profondeur des relations humaines.

En revanche, une génération élevée dans la curiosité, la coopération et le contact réel avec la vie développera les qualités dont notre époque a le plus besoin : l’empathie, la créativité et la résilience.

C’est pourquoi The Anxious Generation n’est pas seulement un cri d’alarme : c’est une invitation à repenser l’enfance comme une aventure joyeuse, physique, et riche en interactions humaines.



Un optimisme à cultiver


Le ton de Haidt est une source d’inspiration : il nous rappelle que rien n’est irréversible. Les tendances actuelles peuvent être corrigées si nous, adultes, choisissons de créer un environnement plus sain.

Cette mission est exaltante : il s’agit de redonner à l’enfance ses ailes, de permettre aux enfants de retrouver le plaisir de courir, de tomber, de se relever, de jouer ensemble, d’imaginer des mondes sans pixels.

Et le plus beau, c’est que ce changement profite aussi aux adultes : en accompagnant les enfants dans cette redécouverte du réel, nous renouons nous-mêmes avec la joie simple et profonde de vivre pleinement.

Jonathan Haidt nous offre bien plus qu’un diagnostic : il nous donne un projet de société enthousiasmant. Redonner du souffle à l’enfance, c’est préparer une génération plus solide, plus équilibrée et plus heureuse. Et cela, dans un monde qui en a cruellement besoin, est peut-être l’un des plus beaux combats à mener. 

Rendez cela personnellement motivant : chaque lecteur peut contribuer (parents, enseignants, responsables). Terminer sur une note optimiste : réapprendre le jeu libre, les interactions réelles, et redonner aux jeunes la confiance, l’autonomie et la joie d’être ensemble hors ligne.

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel ... 

C'est délicat de témoigner quand on vit à Paris, loin des scènes politiques,

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée

© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation




Gog Magog, Version 2025 (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 221



Tout jeune, j'étais intrigué par ces deux noms ... Gog , Magog ! 


je pensais que c'était le titre d'une bande dessinée ... et j'ai cherché, et je n'ai pas trouvé, pas compris.

Un jour je suis tombé sur un texte prophétique écrit il u a 2600 ans par Ezechiel, il annonçait la renaissance, et le rétablissement sur sa terre de la souveraineté juive ... Et le miracle s'est accompli !


Puis , bizarrement, il rajoute que les 70 nations(tout l'ONU) s'allieraient pour reprendre Jérusalem aux juifs. Les guerres incessantes subies par ce tout petit état depuis plus de 77 ans montrent qu'on ne supporte pas que les juifs, ce peuple "déicide" regagne sa dignité et son indépendance.






La prophétie a donc un sens politique et des liens avec les guerres contemporaines contre Israël,  J'ai donc analysé ce texte et cherché les raisons du renouveau de l’antisémitisme en Occident.


Sens religieux de la prophétie de Gog et Magog


La prophétie des chapitres 38 et 39 d’Ézéchiel s’inscrit dans la grande fresque biblique où l’histoire d’Israël est indissociable du dessein divin pour l’humanité. Elle n’est pas seulement un récit militaire ou une vision apocalyptique : elle serait  la mise en scène du dernier affrontement entre l’ordre voulu par Dieu et les forces hostiles qui refusent que les juifs retrouvent leur dignité.


Dans le contexte prophétique, Gog représente moins un personnage historique qu’un archétype : celui du dirigeant orgueilleux, instrumentalisant des peuples divers dans une entreprise de destruction contre Israël. Magog est souvent perçu comme la sphère culturelle ou géographique qui nourrit cette coalition. 


La diversité des alliés cités par Ézéchiel — Perses, peuples africains, tribus des steppes et d’Anatolie — traduit l’idée d’une opposition universelle. Les rabbins parlent des « 70 nations » (Genèse 10), c’est-à-dire l’humanité entière en dehors d’Israël, rassemblée dans un même mouvement d’hostilité.



Religieusement, cette prophétie rappelle une constante : Israël, même revenu sur sa terre et prospère, ne sera jamais à l’abri d’une ultime épreuve. 


La victoire finale ne dépendra ni de son armée ni de ses alliances, mais de l’intervention directe de Dieu. Ce schéma reprend celui de l’Exode : face à Pharaon, c’est la main divine qui délivre. 


Le Talmud (Sanhédrin 97b) voit dans Gog et Magog la dernière étape avant l’ère messianique : une crise totale où les forces du mal seront anéanties pour laisser place à un monde pacifié.


Pour la mystique juive (Zohar, le Kabbale), Gog et Magog sont les forces spirituelles d’impureté qui résistent au dévoilement ultime de la présence divine. 


Ce combat est donc cosmique autant qu’historique : il se joue dans le cœur des nations et des hommes, dans la lutte entre idolâtrie et reconnaissance du Créateur.



Sens politique et parallèles avec les guerres menées aujourd’hui contre Israël


Si la prophétie est eschatologique, son schéma trouve des échos frappants dans la réalité contemporaine. Depuis 1948, la renaissance d’Israël sur sa terre — ce que décrivait Ézéchiel dans les chapitres précédents avec la vision des ossements desséchés — a été suivie presque immédiatement par une série de coalitions hostiles. 


De la guerre d’Indépendance aux conflits plus récents (guerres d’attrition, Intifadas, attaques du Hamas, du Hezbollah, menaces iraniennes), Israël a connu la répétition d’un scénario : un État juif contesté dans sa légitimité et assiégé militairement, diplomatiquement et médiatiquement.


La notion des « 70 nations » trouve aujourd’hui un écho dans l’alignement diplomatique et médiatique de multiples pays ou organisations internationales contestant la souveraineté d’Israël sur Jérusalem, ou le diabolisant sur la scène mondiale. 


Les coalitions politiques anti-israéliennes ne sont pas seulement régionales : elles se manifestent dans des votes à l’ONU, dans des campagnes économiques (BDS), ou par des alliances tacites entre régimes autoritaires et mouvances idéologiques radicales en Occident.


On retrouve plusieurs traits prophétiques dans le monde actuel : Une diversité d’origines géographiques : adversaires du Moyen-Orient, puissances extra-régionales, groupes armés transnationaux. Une motivation mêlant stratégie et idéologie : volonté de contrôle des ressources, mais aussi haine religieuse ou culturelle. Une focalisation sur Jérusalem : ville sainte convoitée, symbole de la souveraineté juive.


Dans la prophétie comme dans la géopolitique actuelle, le conflit n’est pas seulement militaire : il est aussi symbolique. La résistance d’Israël est perçue par certains comme un défi à l’ordre mondial qu’ils souhaitent imposer.

 Le renouveau de l’antisémitisme en Occident


L’antisémitisme, loin d’être éradiqué après la Shoah, connaît aujourd’hui une résurgence inquiétante dans de nombreuses sociétés occidentales. Plusieurs facteurs convergent :Transfert de l’antijudaïsme religieux vers l’antisionisme politique 


Après 1945, le discours antisémite direct est devenu socialement inacceptable en Europe occidentale. Mais la contestation d’Israël a servi de vecteur de re-légitimation : en présentant l’État juif comme un oppresseur, on réintroduit des stéréotypes anciens sous une forme politique. 


Les mouvements d’extrême droite utilisent les vieux clichés sur la domination juive, tandis que certaines franges de l’extrême gauche reprennent des narrations complotistes sur Israël comme « tête de pont » de l’impérialisme occidental. 


Ces discours, bien que contradictoires dans leurs idéologies, se rejoignent dans la cible : le Juif, ou l’État juif. Les sociétés européennes accueillent des populations venues de pays où l’antisémitisme est enseigné dans les médias et les écoles. Dans ce contexte, le conflit israélo-arabe devient un facteur d’importation de la haine anti-juive, souvent sans filtre critique.


Dans certaines capitales occidentales, les autorités hésitent à nommer ou sanctionner clairement l’antisémitisme quand il est exprimé par des minorités perçues comme victimes d’autres formes de discrimination, créant un double standard moral.


Internet amplifie et diffuse les thèses complotistes à vitesse inédite. Les images sorties de leur contexte lors de conflits (notamment à Gaza) sont instrumentalisées pour nourrir la haine, sans vérification.


Ce climat rejoint, d’une certaine manière, la prophétie de Gog et Magog : un rassemblement mondial idéologique contre le peuple juif, où se mêlent des acteurs qui, par ailleurs, n’ont rien en commun. Ce front commun est moins une alliance structurée qu’une convergence d’hostilités, nourrie par des intérêts différents mais dirigée contre un même symbole.


La prophétie de Gog et Magog, lue religieusement, nous parle d’une épreuve ultime où l’humanité entière semble se dresser contre Israël, suivie d’un retournement spectaculaire orchestré par la Providence. 




Politiquement, elle trouve un écho dans les réalités contemporaines : coalitions hostiles, sièges diplomatiques, guerres asymétriques. 


Socialement, elle éclaire le climat de haine où se réactivent des schémas millénaires d’antisémitisme, adaptés aux narrations et médias d’aujourd’hui.


Qu’on la lise comme un scénario futur ou comme un miroir spirituel des conflits actuels, cette prophétie rappelle un point central : la survie d’Israël n’est pas seulement un enjeu politique, mais le cœur d’un récit où se joue la relation de l’humanité à la justice et à la vérité. 








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English

As a young boy, I was intrigued by these two names... Gog, Magog!

I thought they were the title of a comic book... and I searched, but I didn’t find, didn’t understand.

One day, I came across a prophetic text written 2,600 years ago by Ezekiel, announcing the rebirth and restoration of Jewish sovereignty on its land... And the miracle happened!

Then, strangely, it adds that the 70 nations (the entire UN) would unite to take Jerusalem back from the Jews. The incessant wars endured by this tiny state for over 77 years show that the world cannot tolerate the Jews, this “deicide” people, regaining their dignity and independence.

The prophecy thus has a political meaning and ties to contemporary wars against Israel. I analyzed this text and sought the reasons for the resurgence of antisemitism in the West.

Religious Meaning of the Gog and Magog Prophecy

The prophecy in Ezekiel’s chapters 38 and 39 is part of the grand biblical narrative where Israel’s history is inseparable from God’s plan for humanity. It is not merely a military account or an apocalyptic vision: it would be the staging of the final confrontation between the order desired by God and the hostile forces that refuse to let the Jews reclaim their dignity.

In the prophetic context, Gog represents less a historical figure than an archetype: that of the arrogant leader, manipulating diverse peoples in a destructive enterprise against Israel. Magog is often seen as the cultural or geographical sphere that fuels this coalition.

The diversity of allies mentioned by Ezekiel—Persians, African peoples, steppe tribes, and those from Anatolia—conveys the idea of universal opposition. The rabbis speak of the “70 nations” (Genesis 10), meaning all of humanity outside Israel, united in a shared movement of hostility.

Religiously, this prophecy underscores a constant: even restored to its land and prosperous, Israel will never be safe from an ultimate trial.

The final victory will depend neither on its army nor its alliances, but on God’s direct intervention. This pattern echoes the Exodus: against Pharaoh, it is the divine hand that delivers.

The Talmud (Sanhedrin 97b) sees Gog and Magog as the final stage before the messianic era: a total crisis where the forces of evil will be annihilated, paving the way for a pacified world.

In Jewish mysticism (Zohar, Kabbalah), Gog and Magog are the spiritual forces of impurity resisting the ultimate revelation of divine presence.

This battle is thus as cosmic as it is historical: it unfolds in the hearts of nations and individuals, in the struggle between idolatry and recognition of the Creator.

Political Meaning and Parallels with Today’s Wars Against Israel

If the prophecy is eschatological, its pattern finds striking echoes in contemporary reality. Since 1948, Israel’s rebirth on its land—what Ezekiel described in earlier chapters with the vision of dry bones—has been followed almost immediately by a series of hostile coalitions.

From the War of Independence to more recent conflicts (wars of attrition, Intifadas, Hamas attacks, Hezbollah, Iranian threats), Israel has faced a recurring scenario: a Jewish state contested in its legitimacy and besieged militarily, diplomatically, and in the media.

The notion of the “70 nations” resonates today in the diplomatic and media alignment of numerous countries or international organizations challenging Israel’s sovereignty over Jerusalem or demonizing it on the global stage.

Anti-Israel political coalitions are not only regional: they manifest in UN votes, economic campaigns (BDS), or tacit alliances between authoritarian regimes and radical ideological movements in the West.

Several prophetic traits are evident in today’s world:

  • A diversity of geographical origins: adversaries from the Middle East, extra-regional powers, transnational armed groups.
  • A mix of strategic and ideological motivations: a desire to control resources, but also religious or cultural hatred.
  • A focus on Jerusalem: the coveted holy city, a symbol of Jewish sovereignty.

In both the prophecy and current geopolitics, the conflict is not only military but also symbolic. Israel’s resistance is seen by some as a challenge to the global order they seek to impose.

The Resurgence of Antisemitism in the West

Antisemitism, far from being eradicated after the Holocaust, is experiencing a disturbing resurgence in many Western societies. Several factors converge:

Shift from religious anti-Judaism to political anti-Zionism

After 1945, direct antisemitic discourse became socially unacceptable in Western Europe. But contesting Israel has served as a vector for re-legitimizing it: by portraying the Jewish state as an oppressor, old stereotypes are reintroduced in a political form.

Far-right movements use old clichés about Jewish domination, while some far-left factions adopt conspiratorial narratives about Israel as a “spearhead” of Western imperialism.

Though ideologically contradictory, these discourses converge on one target: the Jew or the Jewish state. European societies host populations from countries where antisemitism is taught in media and schools. In this context, the Israeli-Arab conflict becomes a factor in importing anti-Jewish hatred, often without critical scrutiny.

In some Western capitals, authorities hesitate to clearly name or sanction antisemitism when expressed by minorities perceived as victims of other forms of discrimination, creating a moral double standard.

The internet amplifies and spreads conspiratorial theories at an unprecedented speed. Images taken out of context during conflicts (notably in Gaza) are weaponized to fuel hatred, without verification.

This climate, in a way, aligns with the Gog and Magog prophecy: a global ideological rally against the Jewish people, uniting actors who otherwise have nothing in common. This common front is less a structured alliance than a convergence of hostilities, fueled by different interests but directed against the same symbol.

The Gog and Magog prophecy, read religiously, speaks of an ultimate trial where all of humanity seems to rise against Israel, followed by a spectacular divine reversal.

Politically, it resonates with contemporary realities: hostile coalitions, diplomatic sieges, asymmetric wars.

Socially, it sheds light on the climate of hatred where age-old patterns of antisemitism are reactivated, adapted to today’s narratives and media.

Whether read as a future scenario or a spiritual mirror of current conflicts, this prophecy underscores a central point: Israel’s survival is not just a political issue but the heart of a narrative where humanity’s relationship with justice and truth is at stake.

In this narrative, opposing forces may coalesce, but their ultimate defeat is presented as inevitable—not through human power, but through divine fulfillment.

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Espagnol (Español)

De joven, me intrigaban estos dos nombres... ¡Gog, Magog!

Pensaba que eran el título de un cómic... y busqué, pero no encontré, no entendí.

Un día, me topé con un texto profético escrito hace 2600 años por Ezequiel, que anunciaba el renacimiento y la restauración de la soberanía judía en su tierra... ¡Y el milagro ocurrió!

Luego, extrañamente, añade que las 70 naciones (toda la ONU) se unirían para arrebatar Jerusalén a los judíos. Las guerras incesantes sufridas por este pequeño estado durante más de 77 años muestran que no se tolera que los judíos, este pueblo “deicida”, recuperen su dignidad e independencia.

La profecía tiene, por tanto, un sentido político y vínculos con las guerras contemporáneas contra Israel. Analicé este texto y busqué las razones del resurgimiento del antisemitismo en Occidente.

Significado religioso de la profecía de Gog y Magog

La profecía de los capítulos 38 y 39 de Ezequiel se inscribe en el gran fresco bíblico donde la historia de Israel es inseparable del designio divino para la humanidad. No es solo un relato militar o una visión apocalíptica: sería la puesta en escena del enfrentamiento final entre el orden querido por Dios y las fuerzas hostiles que se niegan a que los judíos recuperen su dignidad.

En el contexto profético, Gog representa menos a una figura histórica que a un arquetipo: el del líder arrogante, que manipula a diversos pueblos en una empresa destructiva contra Israel. Magog suele percibirse como la esfera cultural o geográfica que alimenta esta coalición.

La diversidad de aliados mencionados por Ezequiel —persas, pueblos africanos, tribus de las estepas y de Anatolia— refleja la idea de una oposición universal. Los rabinos hablan de las “70 naciones” (Génesis 10), es decir, toda la humanidad fuera de Israel, reunida en un mismo movimiento de hostilidad.

Religiosamente, esta profecía recuerda una constante: Israel, incluso restaurado en su tierra y próspero, nunca estará a salvo de una prueba final.

La victoria final no dependerá ni de su ejército ni de sus alianzas, sino de la intervención directa de Dios. Este esquema recuerda al Éxodo: frente al Faraón, es la mano divina la que libera.

El Talmud (Sanedrín 97b) ve en Gog y Magog la última etapa antes de la era mesiánica: una crisis total donde las fuerzas del mal serán aniquiladas para dar paso a un mundo pacificado.

En la mística judía (Zohar, Cábala), Gog y Magog son las fuerzas espirituales de impureza que resisten a la revelación final de la presencia divina.

Esta batalla es, por tanto, tan cósmica como histórica: se desarrolla en el corazón de las naciones y de los hombres, en la lucha entre la idolatría y el reconocimiento del Creador.

Significado político y paralelismos con las guerras actuales contra Israel

Si la profecía es escatológica, su esquema encuentra ecos sorprendentes en la realidad contemporánea. Desde 1948, el renacimiento de Israel en su tierra —lo que Ezequiel describió en capítulos anteriores con la visión de los huesos secos— ha sido seguido casi de inmediato por una serie de coaliciones hostiles.

Desde la Guerra de Independencia hasta conflictos más recientes (guerras de desgaste, Intifadas, ataques de Hamás, de Hezbolá, amenazas iraníes), Israel ha conocido la repetición de un escenario: un Estado judío cuestionado en su legitimidad y asediado militar, diplomática y mediáticamente.

La noción de las “70 naciones” resuena hoy en el alineamiento diplomático y mediático de numerosos países u organizaciones internacionales que cuestionan la soberanía de Israel sobre Jerusalén o lo demonizan en la escena mundial.

Las coaliciones políticas antiisraelíes no son solo regionales: se manifiestan en votos en la ONU, en campañas económicas (BDS) o en alianzas tácitas entre regímenes autoritarios y movimientos ideológicos radicales en Occidente.

Varios rasgos proféticos se observan en el mundo actual:

  • Una diversidad de orígenes geográficos: adversarios de Oriente Medio, potencias extrarregionales, grupos armados transnacionales.
  • Una motivación que mezcla estrategia e ideología: voluntad de controlar recursos, pero también odio religioso o cultural.
  • Una focalización en Jerusalén: la ciudad santa codiciada, símbolo de la soberanía judía.

Tanto en la profecía como en la geopolítica actual, el conflicto no es solo militar, sino también simbólico. La resistencia de Israel es percibida por algunos como un desafío al orden mundial que desean imponer.

El resurgimiento del antisemitismo en Occidente

El antisemitismo, lejos de ser erradicado tras el Holocausto, experimenta hoy un preocupante resurgimiento en muchas sociedades occidentales. Varios factores convergen:

Cambio del antijudaísmo religioso al antisionismo político

Tras 1945, el discurso antisemita directo se volvió socialmente inaceptable en Europa occidental. Pero la contestación de Israel ha servido como vector para relegitimarlo: al presentar al Estado judío como opresor, se reintroducen antiguos estereotipos en una forma política.

Los movimientos de extrema derecha utilizan viejos clichés sobre la dominación judía, mientras que ciertas facciones de la extrema izquierda adoptan narrativas conspirativas sobre Israel como “punta de lanza” del imperialismo occidental.

Aunque ideológicamente contradictorios, estos discursos convergen en un objetivo: el judío o el Estado judío. Las sociedades europeas acogen poblaciones provenientes de países donde el antisemitismo se enseña en los medios y las escuelas. En este contexto, el conflicto israelí-árabe se convierte en un factor de importación del odio antijudío, a menudo sin filtro crítico.

En algunas capitales occidentales, las autoridades dudan en nombrar o sancionar claramente el antisemitismo cuando lo expresan minorías percibidas como víctimas de otras formas de discriminación, creando un doble estándar moral.

Internet amplifica y difunde teorías conspirativas a una velocidad sin precedentes. Las imágenes sacadas de contexto durante conflictos (notablemente en Gaza) son instrumentalizadas para alimentar el odio, sin verificación.

Este clima, en cierto modo, se alinea con la profecía de Gog y Magog: un reagrupamiento ideológico mundial contra el pueblo judío, uniendo a actores que, por lo demás, no tienen nada en común. Este frente común es menos una alianza estructurada que una convergencia de hostilidades, alimentada por intereses diferentes pero dirigida contra el mismo símbolo.

La profecía de Gog y Magog, leída religiosamente, habla de una prueba final donde toda la humanidad parece levantarse contra Israel, seguida de un espectacular cambio orquestado por la Providencia.

Políticamente, resuena con las realidades contemporáneas: coaliciones hostiles, asedios diplomáticos, guerras asimétricas.

Socialmente, ilumina el clima de odio donde se reactivan patrones milenarios de antisemitismo, adaptados a las narrativas y medios de hoy.

Ya sea leída como un escenario futuro o como un espejo espiritual de los conflictos actuales, esta profecía subraya un punto central: la supervivencia de Israel no es solo una cuestión política, sino el corazón de una narrativa donde está en juego la relación de la humanidad con la justicia y la verdad.

En esta narrativa, las fuerzas de oposición pueden coaligarse, pero su derrota final se presenta como inevitable, no por el poder humano, sino por el cumplimiento divino.

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Hébreu (עברית)

בצעירותי, שני השמות האלה ריתקו אותי... גוג, מגוג!

חשבתי שזה שם של קומיקס... וחיפשתי, ולא מצאתי, לא הבנתי.

יום אחד נתקלתי בטקסט נבואי שנכתב לפני 2600 שנה על ידי יחזקאל, שהכריז על התחדשות והשבת הריבונות היהודית על אדמתה... והנס קרה!

ואז, באופן מוזר, הוא מוסיף כי 70 האומות (כל האו"ם) יתאחדו כדי לקחת את ירושלים מהיהודים. המלחמות הבלתי פוסקות שספגה מדינה זו הקטנה במשך יותר מ-77 שנה מראות שהעולם לא יכול לסבול שהיהודים, עם "רוצח האל", ישיבו לעצמם את כבודם ועצמאותם.

הנבואה, אם כן, נושאת משמעות פוליטית וקשרים למלחמות העכשוויות נגד ישראל. ניתחתי את הטקסט וחיפשתי את הסיבות להתחדשות האנטישמיות במערב.

משמעות דתית של נבואת גוג ומגוג

הנבואה בפרקים ל"ח ול"ט של יחזקאל משתלבת בתמונה המקראית הגדולה שבה ההיסטוריה של ישראל בלתי נפרדת מתוכנית האל לאנושות. זו אינה רק סיפור צבאי או חזון אפוקליפטי: זו עשויה להיות ההצגה של העימות האחרון בין הסדר הרצוי על ידי האל לבין הכוחות העוינים שמסרבים לאפשר ליהודים להשיב את כבודם.

בהקשר הנבואי, גוג מייצג פחות דמות היסטורית ויותר ארכיטיפ: זה של המנהיג היהיר, שמנצל עמים שונים במפעל הרסני נגד ישראל. מגוג נתפס לעיתים כתחום תרבותי או גיאוגרפי שמזין את הקואליציה הזו.

המגוון של הבריתות המוזכרות על ידי יחזקאל — פרסים, עמי אפריקה, שבטי הערבות ואנטוליה — מבטא את הרעיון של התנגדות אוניברסלית. הרבנים מדברים על "70 האומות" (בראשית י'), כלומר כל האנושות מחוץ לישראל, שהתאחדה בתנועת עוינות משותפת.

מבחינה דתית, נבואה זו מדגישה עיקרון קבוע: ישראל, גם אם שבה לארצה ושגשגה, לעולם לא תהיה מוגנת ממבחן סופי.

הניצחון הסופי לא יתבסס על צבאה או על בריתותיה, אלא על התערבות ישירה של האל. דפוס זה מזכיר את יציאת מצרים: מול פרעה, זו יד האל שמשחררת.

התלמוד (סנהדרין צז ע"ב) רואה בגוג ומגוג את השלב האחרון לפני העידן המשיחי: משבר מוחלט שבו כוחות הרע יושמדו כדי לפנות מקום לעולם של שלום.

במיסטיקה היהודית (זוהר, קבלה), גוג ומגוג הם כוחות רוחניים של טומאה המתנגדים לגילוי הסופי של נוכחות האל.

הקרב הזה הוא, אם כן, קוסמי לא פחות מהיסטורי: הוא מתרחש בלב האומות והאנשים, במאבק בין עבודה זרה להכרה בבורא.

משמעות פוליטית ודמיון למלחמות כיום נגד ישראל

אם הנבואה היא אסכטולוגית, התבנית שלה מוצאת הדים מפתיעים במציאות העכשווית. מאז 1948, התחדשותה של ישראל על אדמתה — מה שיחזקאל תיאר בפרקים קודמים בחזון העצמות היבשות — נלוותה כמעט מיד בסדרה של קואליציות עוינות.

ממלחמת העצמאות ועד לסכסוכים האחרונים (מלחמות התשה, אינתיפאדות, מתקפות חמאס, חיזבאללה, איומים איראניים), ישראל חוותה תרחיש חוזר: מדינה יהודית שמוטלת בספק לגיטימיות שלה ונצורה צבאית, דיפלומטית ותקשורתית.

המושג של "70 האומות" מהדהד כיום בהתיישרות הדיפלומטית והתקשורתית של מדינות וארגונים בינלאומיים רבים המערערים על ריבונותה של ישראל בירושלים או משטינים אותה על הבמה העולמית.

קואליציות פוליטיות אנטי-ישראליות אינן רק אזוריות: הן מתבטאות בהצבעות באו"ם, בקמפיינים כלכליים (BDS), או בבריתות שבשתיקה בין משטרים אוטוריטריים ותנועות אידיאולוגיות רדיקליות במערב.

מספר מאפיינים נבואיים ניכרים בעולם של היום:

  • מגוון מקורות גיאוגרפיים: יריבים מהמזרח התיכון, מעצמות מחוץ לאזור, קבוצות חמושות טרנס-לאומיות.
  • מוטיבציה המשלבת אסטרטגיה ואידיאולוגיה: רצון לשלוט במשאבים, אך גם שנאה דתית או תרבותית.
  • התמקדות בירושלים: העיר הקדושה הנחשקת, סמל לריבונות היהודית.

בנבואה כמו גם בגיאופוליטיקה הנוכחית, הסכסוך אינו רק צבאי, אלא גם סמלי. ההתנגדות של ישראל נתפסת על ידי חלק כאתגר לסדר העולמי שהם מבקשים לכפות.

התחדשות האנטישמיות במערב

האנטישמיות, הרחוקה מלהיעלם לאחר השואה, חווה כיום התעוררות מדאיגה בחברות מערביות רבות. מספר גורמים מתכנסים:

מעבר מאנטי-יהדות דתית לאנטי-ציונות פוליטית

לאחר 1945, השיח האנטישמי הישיר הפך לבלתי מקובל חברתית באירופה המערבית. אך הערעור על ישראל שימש כערוץ להחזרת הלגיטימציה: על ידי הצגת המדינה היהודית כמדכאת, סטריאוטיפים ישנים מוכנסים מחדש בצורה פוליטית.

תנועות ימין קיצוני משתמשות בקלישאות ישנות על שליטה יהודית, בעוד שחלקים בשמאל הקיצוני מאמצים נרטיבים קונספירטיביים על ישראל כ"חוד החנית" של האימפריאליזם המערבי.

למרות הסתירה האידיאולוגית, שיחים אלה מתכנסים למטרה אחת: היהודי או המדינה היהודית. חברות אירופיות מארחות אוכלוסיות ממדינות שבהן האנטישמיות נלמדת בתקשורת ובבתי הספר. בהקשר זה, הסכסוך הישראלי-ערבי הופך לגורם לייבוא שנאת יהודים, לעיתים ללא סינון ביקורתי.

בחלק מהבירות המערביות, הרשויות מהססות לנקוב או להעניש באופן ברור אנטישמיות כאשר היא מובעת על ידי מיעוטים הנתפסים כקורבנות של צורות אחרות של אפליה, ובכך יוצרות סטנדרט מוסרי כפול.

האינטרנט מגביר ומפיץ תיאוריות קונספירציה במהירות חסרת תקדים. תמונות שהוצאו מהקשרן במהלך סכסוכים (במיוחד בעזה) מנוצלות כדי להזין שנאה, ללא אימות.

אקלים זה, בדרך מסוימת, מתיישר עם נבואת גוג ומגוג: התכנסות אידיאולוגית עולמית נגד העם היהודי, המאחדת שחקנים שאין להם דבר במשותף אחרת. החזית המשותפת הזו היא פחות ברית מובנית ויותר התכנסות של עוינות, המוזנת על ידי אינטרסים שונים אך מכוונת נגד אותו סמל.

נבואת גוג ומגוג, בקריאה דתית, מדברת על מבחן סופי שבו כל האנושות נראית מתנגדת לישראל, ואחריה היפוך דרמטי שמתוזמר על ידי ההשגחה.

מבחינה פוליטית, היא מהדהדת עם המציאות העכשווית: קואליציות עוינות, מצור דיפלומטי, מלחמות א-סימטריות.

מבחינה חברתית, היא שופכת אור על אקלים השנאה שבו מופעלים מחדש דפוסים עתיקים של אנטישמיות, המותאמים לנרטיבים ולמדיה של היום.

בין אם קוראים אותה כתרחיש עתידי או כמראה רוחנית של הסכסוכים הנוכחיים, נבואה זו מדגישה נקודה מרכזית: הישרדותה של ישראל אינה רק סוגיה פוליטית, אלא לבו של סיפור שבו מונחת היחס של האנושות לצדק ולאמת.

בסיפור זה, כוחות ההתנגדות עשויים להתאחד, אך תבוסתם הסופית מוצגת כבלתי נמנעת — לא על ידי כוח אנושי, אלא על ידי ההגשמה האלוהית.

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Comment combattre les Mensonges ... Israël réagit ... JBCH N° 220

Il ne faut pas se croire vaincu par les fakes-news sur les nouveaux médias, les photos truquées et les articles reprenant toute la propagande éhontée du Hamas par tous les journaux occidentaux, sans en vérifier les sources.


J'ai donc essayé de dessiner ce qu'allait être la politique de communication d'Israël afin que la vérité puisse se faire entendre.







Israël s’est récemment fortement concentré sur la correction de la désinformation, mais dans l’écosystème numérique actuel, contrer les récits mensongers ne suffit plus. 


Depuis le début du conflit à Gaza, le Hamas, avec son réseau mondial de soutiens, mène non seulement une guerre physique, mais aussi une campagne d’information implacable visant à délégitimer Israël et à le dépeindre comme un oppresseur cruel affamant les civils. Après le mot « génocide » le mot «  famine » répété à l’envi. 


Ce que certains rejettent comme de la propagande militante est en réalité une attaque coordonnée sur la conscience mondiale, et Israël doit la reconnaître comme une menace stratégique.


Dans un monde où les sentiments anti-israéliens et antisémites sont profondément ancrés, les corrections factuelles et les débats rationnels peinent à percer. 


Les chambres d’écho mondialisées répondent rarement à la raison ou à la vérité. C’est la même leçon qu’il faut intégrer, confronté à des cyberattaques massives quotidiennes et à des opérations d’influence orchestrées principalement par Al Jazeera dont on sait que ses pseudos-journalistes sont des stratèges militaires des terroristeset amplifiée par des agences de presse complices comme l’AFP



Les journalistes terroristes d'Al Jazeera


On ne se contente pas de vérifier les faits. Au contraire, Israël  a mis en place une architecture de réponse rapide audacieuse, coordonnée par le gouvernement : lorsqu’une désinformation suspectée ou une désinformation malveillante apparaît, un responsable de confiance émet immédiatement un contre-message en quelques minutes ou heures, perturbant le récit mensonger et recentrant l’attention du public.


Israël doit de toute urgence adopter cette stratégie . Exploiter les talents technologiques du secteur privé pour détecter et perturber les réseaux de bots, les vidéos fabriquées par IA originaires de Gaza, (Pallywood) et les anciennes images d’autres conflits passés recyclées  ( celles du Yémenpar exemple)  pour dépeindre des souffrances devrait constituer la première couche. 


Mais la couche manquante essentielle est un système de réponse rapide interministériel toujours actif : dès que de la désinformation malveillante apparaît, les responsables doivent diffuser un contre-contenu – photos, vidéos, publications via des voix à haute autorité, reformulant le récit en moins de deux heures.


Ce changement marque un départ des approches traditionnelles inefficaces de la diplomatie publique (hasbara), qui considère les publics comme des récepteurs rationnels de faits. 


Ce modèle respecte les normes démocratiques et la liberté d’expression, tout en visant à neutraliser l’influence manipulatrice avant qu’elle ne puisse se propager.


Preuves apportées par Das Bild, Journal indépendant


L'Histoire corrigera les fausses nouvelles diffusées partout par des journalistes malveillants ou corrompus, ou ce qui est pire, incultes et naïfs.


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English

We must not believe ourselves defeated by fake news on new media, doctored photos, and articles relaying the shameless propaganda of Hamas in all Western newspapers without verifying their sources.

I therefore tried to outline what Israel's communication policy could be to ensure the truth is heard.

Israel has recently focused heavily on correcting disinformation, but in the current digital ecosystem, countering false narratives is no longer enough.

Since the start of the conflict in Gaza, Hamas, with its global network of supporters, has been waging not only a physical war but also a relentless information campaign aimed at delegitimizing Israel and portraying it as a cruel oppressor starving civilians. After the word "genocide," the word "famine" is endlessly repeated.

What some dismiss as militant propaganda is, in reality, a coordinated attack on global consciousness, and Israel must recognize it as a strategic threat.

In a world where anti-Israeli and antisemitic sentiments are deeply entrenched, factual corrections and rational debates struggle to break through.

Globalized echo chambers rarely respond to reason or truth. This is the same lesson we must internalize when faced with daily massive cyberattacks and orchestrated influence operations, primarily by Al Jazeera, whose so-called journalists are known to be military strategists for terrorists, amplified by complicit news agencies like AFP.

Al Jazeera’s terrorist journalists

It’s not enough to fact-check. On the contrary, Israel has implemented a bold, government-coordinated rapid-response architecture: when suspected or malicious disinformation emerges, a trusted official immediately issues a counter-message within minutes or hours, disrupting the false narrative and refocusing public attention.

Israel must urgently adopt this strategy. Leveraging the technological talents of the private sector to detect and disrupt bot networks, AI-generated fake videos from Gaza (Pallywood), and recycled old footage from other past conflicts (such as Yemen’s) used to depict suffering should form the first layer.

But the essential missing layer is an always-active interministerial rapid-response system: as soon as malicious disinformation appears, officials must broadcast counter-content—photos, videos, posts via high-authority voices—reframing the narrative in under two hours.

This shift marks a departure from the ineffective traditional approaches of public diplomacy (hasbara), which assumes audiences are rational recipients of facts.

This model respects democratic norms and freedom of expression while aiming to neutralize manipulative influence before it can spread.

Evidence provided by Das Bild, an independent newspaper

History will correct the fake news spread everywhere by malicious or corrupt journalists, or worse, ignorant and naive ones.

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Spanish

No debemos creernos derrotados por las noticias falsas en los nuevos medios, las fotos manipuladas y los artículos que repiten toda la propaganda descarada de Hamás en todos los periódicos occidentales, sin verificar sus fuentes.

Por eso, intenté esbozar cuál podría ser la política de comunicación de Israel para que la verdad pueda ser escuchada.

Israel se ha concentrado recientemente en corregir la desinformación, pero en el ecosistema digital actual, contrarrestar narrativas falsas ya no es suficiente.

Desde el inicio del conflicto en Gaza, Hamás, con su red global de partidarios, no solo ha librado una guerra física, sino también una campaña de información implacable destinada a deslegitimar a Israel y retratarlo como un opresor cruel que mata de hambre a los civiles. Después de la palabra "genocidio", la palabra "hambruna" se repite sin cesar.

Lo que algunos descartan como propaganda militante es, en realidad, un ataque coordinado contra la conciencia global, y Israel debe reconocerlo como una amenaza estratégica.

En un mundo donde los sentimientos antiisraelíes y antisemitas están profundamente arraigados, las correcciones factuales y los debates racionales apenas logran penetrar.

Las cámaras de eco globalizadas rara vez responden a la razón o la verdad. Es la misma lección que debemos interiorizar cuando enfrentamos ciberataques masivos diarios y operaciones de influencia orquestadas, principalmente por Al Jazeera, cuyos supuestos periodistas son conocidos por ser estrategas militares de terroristas, amplificados por agencias de noticias cómplices como AFP.

Los periodistas terroristas de Al Jazeera

No basta con verificar los hechos. Por el contrario, Israel ha implementado una arquitectura de respuesta rápida audaz, coordinada por el gobierno: cuando surge una desinformación sospechosa o maliciosa, un funcionario de confianza emite inmediatamente un contra-mensaje en minutos u horas, interrumpiendo la narrativa falsa y reorientando la atención del público.

Israel debe adoptar urgentemente esta estrategia. Aprovechar los talentos tecnológicos del sector privado para detectar y desbaratar redes de bots, videos falsos generados por IA desde Gaza (Pallywood) y antiguas imágenes de otros conflictos pasados recicladas (como las de Yemen) para retratar sufrimiento debería formar la primera capa.

Pero la capa esencial que falta es un sistema de respuesta rápida interministerial siempre activo: tan pronto como aparece una desinformación maliciosa, los funcionarios deben difundir un contra-contenido —fotos, videos, publicaciones a través de voces de alta autoridad— reformulando la narrativa en menos de dos horas.

Este cambio marca un alejamiento de los enfoques tradicionales ineficaces de la diplomacia pública (hasbara), que asume que las audiencias son receptoras racionales de hechos.

Este modelo respeta las normas democráticas y la libertad de expresión, mientras apunta a neutralizar la influencia manipuladora antes de que pueda propagarse.

Evidencia proporcionada por Das Bild, un periódico independiente

La historia corregirá las noticias falsas difundidas por todas partes por periodistas maliciosos o corruptos, o peor aún, ignorantes y naïves.

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Hébreu

אסור לנו להאמין שאנו מובסים על ידי חדשות מזויפות במדיה החדשה, תמונות מזויפות ומאמרים שחוזרים על התעמולה החצופה של חמאס בכל העיתונים המערביים, מבלי לבדוק את המקורות שלהם.

לכן ניסיתי לשרטט כיצד תיראה מדיניות התקשורת של ישראל כדי שהאמת תוכל להישמע.

ישראל התמקדה לאחרונה בעוצמה בתיקון דיסאינפורמציה, אך במערכת הדיגיטלית הנוכחית, התמודדות עם נרטיבים כוזבים כבר אינה מספיקה.

מאז תחילת הסכסוך בעזה, חמאס, עם רשת התומכים העולמית שלו, מנהל לא רק מלחמה פיזית, אלא גם קמפיין מידע בלתי פוסק שמטרתו לפגוע בלגיטימיות של ישראל ולהציג אותה כמדכאת אכזרית שמרעיבה אזרחים. אחרי המילה "רצח עם", המילה "רעב" חוזרת ללא הרף.

מה שחלק דוחים כתעמולה מיליטנטית הוא למעשה מתקפה מתואמת על התודעה העולמית, וישראל חייבת להכיר בכך כאיום אסטרטגי.

בעולם שבו סנטימנטים אנטי-ישראליים ואנטישמיים מושרשים עמוקות, תיקונים עובדתיים ודיונים רציונליים מתקשים לפרוץ.

חדרי הדהדות גלובליים מגיבים לעיתים רחוקות להיגיון או לאמת. זו אותה לקח שיש להפנים כאשר מתמודדים עם מתקפות סייבר מסיביות יומיומיות ועם מבצעי השפעה מתוזמרים, בעיקר על ידי אל-ג'זירה, ש"עיתונאיה" ידועים כסטראטגים צבאיים של טרוריסטים, בתמיכת סוכנויות חדשות שותפות כמו AFP.

העיתונאים הטרוריסטים של אל-ג'זירה

אין די בבדיקת עובדות. להפך, ישראל יישמה ארכיטקטורת תגובה מהירה נועזת, מתואמת על ידי הממשלה: כאשר מתעוררת חשד לדיסאינפורמציה או דיסאינפורמציה זדונית, גורם מהימן מפרסם מיד מסר נגדי תוך דקות או שעות, משבש את הנרטיב הכוזב וממקד מחדש את תשומת הלב הציבורית.

ישראל חייבת לאמץ בדחיפות את האסטרטגיה הזו. ניצול הכישרונות הטכנולוגיים של המגזר הפרטי כדי לזהות ולשבש רשתות בוטים, סרטונים מזויפים שנוצרו על ידי בינה מלאכותית מעזה (פאליווד), ותמונות ישנות ממשברים אחרים (כמו תימן) שמוחזרות כדי לתאר סבל, צריך להוות את השכבה הראשונה.

אך השכבה החיונית החסרה היא מערכת תגובה מהירה בין-משרדית שפועלת תמיד: ברגע שמתגלה דיסאינפורמציה זדונית, גורמים רשמיים חייבים לשדר תוכן נגדי – תמונות, סרטונים, פוסטים דרך קולות בעלי סמכות גבוהה – ולנסח מחדש את הנרטיב תוך פחות משעתיים.

שינוי זה מסמן סטייה מהגישות המסורתיות הלא יעילות של דיפלומטיה ציבורית (הסברה), שמניחה שהקהלים הם מקבלי עובדות רציונליים.

מודל זה מכבד את הנורמות הדמוקרטיות ואת חופש הביטוי, תוך שהוא שואף לנטרל השפעה מניפולטיבית לפני שהיא יכולה להתפשט.

ראיות שהובאו על ידי Das Bild, עיתון עצמאי

ההיסטוריה תתקן את החדשות המזויפות שהופצו בכל מקום על ידי עיתונאים זדוניים או מושחתים, או גרוע מכך, בורים ותמימים.

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lundi 11 août 2025

Israël : Vers la construction d'un nouveau jet furtif de 6ème génération ! ... JBCH N° 219


J'ai rencontré il y a plus de dix ans David Harari, ancien responsable chez Israel Aerospace Industries (IAI), il m'a raconté comment il a joué un rôle notable dans le développement des premiers systèmes opérationnels de drones israéliens,  Il avait eu cette idée quand les américains ont fermé le projet "Lavi" Ce travail a permis à Israël de devenir, dès les années 1980, un leader mondial dans la technologie des véhicules aériens sans pilote (UAV), avec des exportations massives et des avancées techniques significatives .

Israël pour un avion de chasse furtif de nouvelle génération







La décision potentielle d'Israël de chercher de nouveaux partenaires pour le développement d’un avion de chasse furtif de nouvelle génération d’ici 2028, comme rapporté par The Jerusalem Post, marque un tournant stratégique dans sa politique de défense. 


Cette initiative est motivée par une combinaison de leçons historiques, de réalités géopolitiques actuelles et du besoin d’une plus grande autonomie stratégique. Le texte met en lumière l’évolution des dynamiques du marché mondial de la défense et la position d’Israël au sein de celui-ci, en particulier face à la préférence croissante des nations européennes pour les systèmes fabriqués aux États-Unis, ce qui présente à la fois des opportunités et des défis. 


Ce commentaire explore les implications de cette décision, son contexte historique, les motivations derrière la recherche de nouveaux partenariats, ainsi que les obstacles et opportunités potentielles sur le marché mondial des exportations de défense.


Du Kfir et du Lavi aux défis modernes

L’industrie aérospatiale israélienne, dirigée par des entreprises comme Israel Aerospace Industries (IAI), a une longue histoire d’innovation, illustrée par les programmes Kfir et Lavi. Le Kfir, dérivé du Mirage 5 français, était un chasseur multirôle à succès qui a démontré la capacité d’Israël à adapter et améliorer des plateformes existantes. 



Son succès, tant sur le plan domestique qu’à l’exportation, a mis en avant les prouesses techniques d’IAI. Cependant, le programme Lavi, destiné à produire un chasseur de quatrième génération de pointe, est une histoire plus complexe. Malgré des progrès significatifs, le Lavi a été abandonné en 1987 sous la pression des États-Unis, qui y voyaient un concurrent de leur F-16 et étaient réticents à financer une plateforme rivale par le biais de l’aide militaire. 


L’annulation a porté un coup dur aux aspirations d’Israël en matière d’indépendance aérospatiale, le contraignant à dépendre des plateformes américaines comme le F-16 et, plus tard, le F-35.


L’annulation du Lavi a mis en évidence les risques d’une dépendance excessive envers un seul partenaire, en particulier lorsque ce dernier a des intérêts commerciaux concurrents. La mention dans le texte de la recherche de nouveaux partenaires d’ici 2028 suggère qu’Israël est déterminé à éviter de répéter cette erreur. 


L’échec du programme Lavi a appris à Israël l’importance de sécuriser des partenariats étrangers pour partager les charges financières et techniques, comme on l’a vu dans des projets réussis tels que le Dôme de fer et le David’s Sling, qui ont bénéficié de collaborations internationales. 


Ce contexte historique encadre la démarche actuelle d’Israël pour un nouvel avion de chasse furtif comme un mouvement stratégique visant à reconquérir sa souveraineté technologique tout en atténuant les risques grâce à des partenariats diversifiés.


Chercher de nouveaux partenaires !

La décision d’explorer de nouveaux partenariats pour un avion de chasse furtif de nouvelle génération repose sur plusieurs impératifs stratégiques. Premièrement, le texte note que l’évolution du paysage mondial de la défense pose des défis au marché des exportations de défense d’Israël. 


Les nations européennes, qui représentaient 54 % des 8 milliards de dollars d’exportations de défense d’Israël en 2024, optent de plus en plus pour des systèmes fabriqués aux États-Unis, comme le système de défense antimissile Patriot. 


Cette tendance menace la part de marché des géants israéliens de la défense comme IAI, Elbit Systems et Rafael Advanced Defense Systems, qui ont historiquement concurrencé sur les prix, la rapidité de livraison et les performances. 


Développer un chasseur de nouvelle génération pourrait aider Israël à maintenir son avantage compétitif en proposant une plateforme unique de haute valeur intégrant ses systèmes avancés, tels que les suites de guerre électronique et les munitions à guidage de précision.


Deuxièmement, le texte fait allusion à des relations tendues entre les États-Unis et Israël en matière de défense, notamment avec l’expiration imminente de l’accord actuel d’aide militaire américaine de 3,8 milliards de dollars par an en 2028. 


Sans un nouvel accord favorable, Israël pourrait faire face à une pression financière accrue pour financer ses acquisitions de défense, y compris des avions avancés comme le F-35 et le F-15EX. 


La volonté des États-Unis de pousser Israël à acheter des systèmes américains, comme l’a illustré le président Donald Trump en plaidant pour les entreprises de défense américaines, complique davantage l’autonomie d’Israël. 


Le coût élevé des plateformes de nouvelle génération, comme le F-47, estimé à 300 millions de dollars par unité, souligne le besoin de partenaires pour partager les coûts. En développant son propre chasseur avec une collaboration internationale, Israël pourrait réduire sa dépendance à l’aide américaine et négocier de meilleures conditions pour les transferts de technologie et la production locale.


Troisièmement, les dynamiques de sécurité régionale nécessitent une plus grande indépendance. La prolifération d’avions de chasse avancés, comme le F-35, dans des pays du Moyen-Orient tels que les Émirats arabes unis, le Qatar et potentiellement l’Arabie saoudite, soulève des inquiétudes quant à l’avantage militaire qualitatif d’Israël. 


Bien que le F-35I Adir d’Israël soit personnalisé avec des systèmes indigènes, l’exportation potentielle de plateformes américaines moins restreintes à des rivaux régionaux pourrait éroder cet avantage.


 Développer un chasseur furtif de nouvelle génération adapté aux besoins spécifiques d’Israël, comme des capacités de frappe à longue portée et une intégration avec ses systèmes C4I, garantirait une supériorité aérienne continue, en particulier face à des menaces comme le programme nucléaire iranien.


De nouveaux partenaires ?


Le texte identifie plusieurs partenaires potentiels pour le programme d’avion de chasse d’Israël, chacun offrant des opportunités uniques. 


L’Inde, avec son propre programme d’avion de combat moyen avancé (AMCA) de cinquième génération, est un candidat prometteur en raison de ses solides liens de défense avec Israël. 


Une collaboration pourrait tirer parti des ressources financières et de l’expertise aérospatiale croissante de l’Inde, tout en offrant à Israël un accès à un marché de défense massif. 


De même, le programme mondial de combat aérien (GCAP), impliquant le Japon, la Grande-Bretagne et l’Italie, représente une opportunité de rejoindre un effort multinational pour développer un chasseur de sixième génération. 


Le vécu sur le terrain donne une expérience unique à Israël; la guerre des douze jours contre l'Iran a montré la totale maitrise de Tsahal. L’expertise d’Israël en avionique, guerre électronique et systèmes de missiles pourrait enrichir le GCAP, tout en réduisant les coûts de développement et en augmentant le potentiel d’exportation.


Le système de combat aérien futur (FCAS) de l’Allemagne, malgré des négociations difficiles avec la France, pourrait également être un partenaire viable. 


Les systèmes avancés de radar et de renseignement d’Israël pourraient aider à surmonter certains obstacles techniques du FCAS, favorisant une collaboration mutuellement bénéfique. 


La Suède, confrontée au besoin de remplacer sa flotte vieillissante de Gripen, offre une autre opportunité. Un partenariat pourrait intégrer des systèmes israéliens dans un Gripen de nouvelle génération, combinant l’expertise suédoise en conception avec la technologie éprouvée au combat d’Israël. 


Ces partenariats s’alignent sur la stratégie d’Israël de co-développer un chasseur intégrant ses systèmes, garantissant à la fois une pertinence opérationnelle et une compétitivité à l’exportation.

Une collaboration pourrait stimuler l’industrie de défense israélienne, créant des milliers d’emplois et réduisant la dépendance aux achats d’avions américains. 


En se positionnant comme un acteur clé dans le développement mondial de la défense, Israël pourrait pénétrer des marchés émergents, notamment en Asie et en Europe, où la demande pour des chasseurs avancés est en croissance. 


Le succès de systèmes israéliens comme l’Arrow 3 et le SPYDER démontre l’attrait mondial de sa technologie, qui pourrait être exploitée dans un nouvel avion de chasse pour capter des parts de marché face aux concurrents américains et russes.


Défis sur le marché mondial de la défense

Malgré ces opportunités, Israël fait face à des défis importants. On peut noter la préférence croissante pour les systèmes fabriqués aux États-Unis en Europe, ce qui pourrait limiter le potentiel d’exportation d’Israël. 


Concurrencer des acteurs établis comme Lockheed Martin et Boeing, dont les programmes F-35 et F-47 bénéficient d’investissements massifs et d’une influence politique américaine, est une tâche redoutable. 


Le coût élevé du développement d’un chasseur furtif :  potentiellement des milliards de dollars, nécessite des investissements étrangers substantiels, qui pourraient être difficiles à obtenir compte tenu des risques impliqués. L’annulation du programme Lavi rappelle que même les projets bien financés peuvent échouer sans un soutien politique et financier soutenu.


Les considérations géopolitiques posent également des défis. Des partenaires potentiels comme l’Inde et le Japon peuvent être confrontés à leurs propres contraintes, y compris des pressions politiques internes et des priorités concurrentes. 


S’aligner sur le GCAP ou le FCAS pourrait impliquer de naviguer dans des dynamiques multinationales complexes, comme on le voit dans le programme FCAS actuellement en difficulté. De plus, la dépendance d’Israël à l’aide militaire américaine complique sa capacité à poursuivre des projets entièrement indépendants. 


Les États-Unis pourraient s’opposer aux efforts d’Israël pour développer un chasseur concurrent, en particulier s’ils perçoivent une menace pour leur industrie de défense ou leur influence régionale.


La France, par l'intermédiaire de Macron a fait comprendre au Salon du Bourget en fermant les stands israéliens, qu'Israël était un concurrent redoutable et redouté.


Les défis techniques sont tout aussi redoutables. 


Développer un chasseur furtif de sixième génération nécessite des avancées dans la technologie de furtivité, l’intelligence artificielle et les systèmes de propulsion. 


Bien qu’Israël excelle dans l’avionique et la guerre électronique, et l'expérience sur le terrain, il manque d’échelle par rapport aux industries aérospatiales américaines ou européennes dans des domaines comme la conception de cellules et la fabrication de moteurs. 


Les partenariats devront combler ces lacunes sans compromettre l’exigence d’Israël d’une production locale importante et d’une intégration de ses systèmes.


La quête d’Israël pour un avion de chasse furtif de nouvelle génération d’ici 2028 reflète une réponse stratégique aux leçons historiques, aux défis géopolitiques actuels et au besoin d’une plus grande autonomie de défense. 


L’annulation du programme Lavi a souligné les risques de dépendre d’un seul partenaire, tandis que l’évolution du marché mondial de la défense et l’influence américaine mettent en lumière l’urgence de la diversification. 




Des partenariats avec des nations comme l’Inde, le Japon ou les pays européens offrent des opportunités de partager les coûts, d’améliorer les capacités et d’élargir les marchés d’exportation. Cependant, la concurrence des systèmes américains, les contraintes financières et les obstacles techniques présentent des défis importants. 


En s’appuyant sur son expertise technologique et son expérience historique, Israël a le potentiel de se positionner comme un leader dans le développement de chasseurs de nouvelle génération, garantissant à la fois son indépendance stratégique et un avantage compétitif sur le marché mondial de la défense... A suivre !



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