Depuis la crise sanitaire de 2020, l’usage des pièces et billets de banque a connu un recul marqué, remplacé par des moyens de paiement dématérialisés : cartes sans contact, smartphones, applications.
Cette tendance interroge : la disparition progressive de l’argent liquide serait-elle souhaitable ? dans mon analyse, on retrouve à la fois les avantages de l’argent liquide et les arguments en faveur de sa disparition.
Malgré son déclin, l’argent liquide conserve de nombreux atouts, à la fois pratiques, symboliques et sociaux :
Accessibilité et inclusion : les espèces sont utilisables par tous, y compris les personnes âgées, non bancarisées ou réfractaires aux outils numériques. Elles permettent donc une véritable inclusion financière
Pour la fiabilité et la sécurité individuelle, contrairement aux systèmes électroniques qui nécessitent une connexion et peuvent être piratés, les billets et pièces fonctionnent en toutes circonstances (panne informatique, zone sans réseau). Beaucoup de citoyens déclarent se sentir plus en sécurité avec des billets en poche
L’argent liquide rend visible la dépense. Retirer 50 € et constater leur diminution progressive aide certains ménages à mieux gérer leur budget
Le “cash” représente la matérialisation de la monnaie, avec une valeur palpable et universelle. Dans plusieurs pays comme l’Allemagne ou l’Autriche, il est perçu comme un élément de souveraineté nationale, lié à la liberté de chacun
Enfin, payer en espèces ne laisse pas de traces numériques. C’est un gage de confidentialité, face à une société où la surveillance des transactions devient possible.
À l’inverse, de nombreux facteurs poussent les gouvernements et les banques centrales à favoriser les paiements dématérialisés :
Lien avec la criminalité : selon certains responsables politiques, les espèces facilitent le blanchiment d’argent, l’économie souterraine et certaines activités illicites. Les supprimer réduirait ces réseaux
L'hygiène et praticité, depuis, la crise du Covid-19 a renforcé la perception que les billets pouvaient transmettre des microbes. Les paiements sans contact ont alors semblé plus sûrs et plus rapides
Produire, transporter, trier et détruire les billets représente un coût élevé pour les banques centrales. La dématérialisation réduit ces frais
Les paiements électroniques permettent d’acheter en un geste, d’envoyer de l’argent instantanément, de gérer plus facilement les transactions à distance (e-commerce, applications de transport)
En France, seulement 52 % des paiements aux points de vente sont encore effectués en espèces, et la tendance est en baisse continue. Les jeunes générations privilégient massivement la carte ou le téléphone.
Malgré la progression du numérique, la disparition totale de l’argent liquide n’est ni prochaine ni souhaitable. Selon la Banque centrale européenne, en 2024 encore, la moitié des paiements en zone euro se faisaient avec des billets et des pièces. Cela traduit un fort attachement culturel et pratique.
Dans plusieurs pays européens (Allemagne, Autriche, Italie), le cash reste dominant : plus de 60 % des paiements y sont encore réalisés en espèces. Les gouvernements y protègent même ce droit, considérant qu’il participe à la souveraineté monétaire.
Enfin, l’argent liquide a un rôle de filet de sécurité en cas de crise : panne d’électricité, cyberattaque, instabilité bancaire. Le supprimer entièrement reviendrait à fragiliser la résilience du système économique.
L’argent liquide, bien qu’en net recul, conserve des avantages sociaux, symboliques et sécuritaires.
Sa disparition totale ne serait pas souhaitable à court terme, car elle risquerait d’exclure certaines populations, de fragiliser la résilience face aux crises et d’accroître la dépendance aux systèmes numériques contrôlés.
En revanche, sa place est appelée à se réduire encore, notamment dans les pays les plus numérisés, au profit d’un modèle mixte où le cash restera un outil complémentaire plutôt qu’un usage dominant.
Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur
d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne
les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé
L’expositionL’Empire du sommeil, prévue du 9 octobre 2025 au 1er mars 2026 au Musée Marmottan Monet, présente un intérêt artistique, culturel et intellectuel majeur en réunissant des œuvres de Rembrandt, Ingres, Delacroix, Füssli, Courbet, Rodin, Monet, Munch et Picasso autour du thème universel du sommeil.
Ce concept novateur offre une exploration transversale de l’histoire de l’art, reliant des époques et des mouvements aussi divers que le baroque, le néoclassicisme, le romantisme, l’impressionnisme, l’expressionnisme et le cubisme.
L’intérêt premier réside dans la diversité des interprétations du sommeil. Rembrandt pourrait y dévoiler une introspection lumineuse, tandis que Füssli plonge dans les cauchemars avecLe Cauchemar, révélant les tourments de l’inconscient. Ingres et Courbet apporteraient une sensualité ou une crudité réaliste, contrastant avec les vibrations oniriques de Monet ou les angoisses de Munch. Picasso, avec des œuvres commeLe Rêve, offrirait une vision fragmentée et moderne, tandis que Rodin sculpterait l’abandon physique. Cette pluralité permet aux visiteurs de saisir comment le sommeil, entre repos et révélation, a inspiré des émotions et techniques variées sur plusieurs siècles.
Sur le plan culturel, cette exposition enrichit le Musée Marmottan, connu pour son focus impressionniste, en élargissant son horizon à d’autres courants artistiques. Elle invite à une réflexion sur l’universalité du sommeil, thème rarement exploré de manière aussi exhaustive, et stimule un dialogue entre passé et présent. Les cartels et la scénographie, jouant sur lumière et ombre, devraient amplifier cette immersion, offrant une expérience sensorielle unique.
Enfin, intellectuellement,L’Empire du sommeilencourage une analyse des liens entre art et psyché. En écho aux théories freudiennes sur les rêves, elle propose une lecture de l’inconscient à travers les âges, rendant accessible une thématique complexe. Pour les amateurs d’art comme pour les curieux, cette exposition est une occasion rare de découvrir comment des maîtres ont traduit un état si commun en expressions visuelles puissantes, faisant de cet événement un moment fort de la saison culturelle 2025-2026. Explication des Œuvres de l’ExpositionL’Empire du sommeilau Musée Marmottan Monet
L’expositionL’Empire du sommeil(9 octobre 2025 - 1er mars 2026) réunit des œuvres de Rembrandt, Ingres, Delacroix, Füssli, Courbet, Rodin, Monet, Munch et Picasso, chacune explorant le sommeil sous des angles uniques. Voici une analyse de leurs contributions probables, basée sur leur style et leurs thématiques connues :
• Rembrandt: Un tableau commeBetsabée au bain de toilette(1654) pourrait être mis en avant. La lumière douce sur le visage endormi de Betsabée évoque un repos introspectif, teinté de mélancolie, typique du clair-obscur de l’artiste hollandais, où le sommeil devient un moment de contemplation.
• Ingres:La Dormeuse de Naples(perdue, connue par des esquisses) ou une œuvre similaire mettrait en scène une figure féminine assoupie, avec des lignes fluides et une sensualité maîtrisée. Le néoclassicisme d’Ingres transforme le sommeil en une pose idéale, presque sculpturale.
• Delacroix: Une étude commeLa Mort de Sardanapale(1827) ou une esquisse pourrait illustrer le sommeil comme abandon, avec des couleurs vibrantes et une énergie romantique. Le repos y est mêlé de drame, reflétant les passions intérieures.
• Füssli:Le Cauchemar(1781) serait central. Cette toile montre une femme endormie oppressée par une figure démoniaque, incarnant les terreurs nocturnes. Le style fantastique de Füssli explore l’inconscient avec une intensité presque théâtrale.
• Courbet: Une œuvre commeLes Dormeuses(1866) ou une scène de paysans assoupis mettrait en avant le réalisme brut. Le sommeil y est dépeint avec une honnêteté physique, sans idéalisation, typique de l’approche naturaliste de Courbet.
• Rodin: Une sculpture commeLa Penséeou une étude pourLa Porte de l’Enferpourrait être présentée. Le sommeil y est figé dans le bronze ou le plâtre, capturant une tension entre repos et tourment, avec des formes expressives et dynamiques.
• Monet:Nymphéas(vers 1916-1919) ou une toile similaire offrirait une vision impressionniste. Les reflets aquatiques et la lumière diffuse évoquent un état méditatif proche du sommeil, où la nature devient un miroir de l’intériorité.
• Munch:Angoisse(1894) ou une étude de figures assoupies pourrait être exposée. L’expressionnisme de Munch traduit le sommeil en une expérience émotionnelle intense, souvent marquée par l’anxiété ou la solitude.
• Picasso:Le Rêve(1932) serait un point culminant. Dans ce tableau surréaliste, une femme endormie aux traits déformés reflète l’inconscient fragmenté. Le style cubiste de Picasso redéfinit le sommeil comme une exploration psychologique.
Ces œuvres, issues de styles et d’époques variés, tissent un récit cohérent autour du sommeil, oscillant entre repos, rêve et cauchemar.
La scénographie du Musée Marmottan devrait accentuer ces contrastes, offrant une plongée captivante dans l’imaginaire de ces maîtres.
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La révolte de Treblinka, survenue le 2 août 1943, marque un acte de résistance héroïque au cœur de l’un des camps d’extermination nazis les plus meurtriers de la Seconde Guerre mondiale.
Situé en Pologne occupée, Treblinka II, opérationnel depuis juillet 1942, faisait partie de l’« Opération Reinhard », visant l’extermination systématique des Juifs d’Europe. Entre 800 000 et 900 000 personnes, principalement des Juifs polonais, y furent assassinées dans les chambres à gaz avant la révolte.
Le camp, conçu pour l’efficacité du génocide, était entouré de barbelés, de miradors et d’une zone de camouflage pour dissimuler ses atrocités.
La révolte fut orchestrée par un groupe de prisonniers juifs, dont des membres de l’organisation secrète mise en place au sein du camp. Parmi les figures clés, on compte Hershl Sperling, Yankel Wiernik et Samuel Willenberg, qui survécurent et témoignèrent. Ces détenus, forcés de travailler dans le camp (notamment dans le « Sonderkommando » chargé de gérer les corps), décidèrent de passer à l’action après avoir appris que leur exécution imminente était planifiée.
Armés de couteaux, de haches et d’un petit nombre d’armes récupérées, ils mirent le feu à des bâtiments, notamment le garage et les baraquements, et tentèrent de briser les clôtures électrifiées. Environ 400 prisonniers participèrent à cette évasion massive, bien que seulement 70 survivent jusqu’à la fin de la guerre, souvent grâce à l’aide de la population locale ou de la résistance polonaise.
Cette révolte, est narrée par le journaliste Meir Landau et coïncide avec son anniversaire hébraïque, célébré cette semaine du 19 septembre 2025. Elle reste la première insurrection réussie dans un camp d’extermination, précédant celle de Sobibor (septembre 1943) et influençant les soulèvements ultérieurs, comme celui d’Auschwitz-Birkenau en 1944.
L’intérêt de cet événement dépasse le simple récit historique pour révéler des dimensions humaines, stratégiques et symboliques profondes. D’abord, la révolte témoigne d’une résilience extraordinaire. Dans des conditions d’extrême déshumanisation, malnutrition, violence constante et certitude de la mort, les prisonniers ont démontré une volonté de préserver leur dignité. Leur acte n’était pas seulement une tentative d’évasion, mais une affirmation de leur humanité face à l’idéologie nazie qui les réduisait à des numéros. Le courage de ces 400 individus, dont la plupart savaient qu’ils ne survivraient probablement pas, illustre une résistance morale autant que physique.
Stratégiquement, la révolte a eu des répercussions concrètes. En incendiant le camp et en tuant plusieurs gardes SS, les prisonniers ont temporairement désorganisé les opérations, forçant les nazis à cesser les déportations vers Treblinka. Peu après, en août 1943, les autorités ordonnèrent la liquidation du camp, camouflant les preuves des massacres sous une ferme fictive. Cet acte a ainsi contribué, bien que indirectement, à limiter les capacités d’extermination nazies à ce stade de la guerre.
Symboliquement, la révolte de Treblinka est un puissant symbole de résistance juive pendant la Shoah. Elle brise l’image d’une victime passive souvent associée aux camps, montrant que, même dans l’enfer, des actes de défi étaient possibles. Le fait que 70 survivants aient pu témoigner a permis de préserver la mémoire de cet événement, amplifiant son impact historique. La commémoration hébraïque, soulignée dans le récit de Meir Landau, ancre cette révolte dans une mémoire collective juive, renforçant son statut de moment de fierté au sein d’une tragédie.
La vidéo YouTube, ci dessous , en rendant accessible ce récit, joue un rôle éducatif crucial. Elle invite à ne pas oublier, comme le souligne Landau, en mettant en lumière des détails personnels, les visages, les voix des survivants qui humanisent l’histoire. Cependant, elle doit être complétée par des sources historiques approfondies pour éviter une simplification. L’analyse critique invite à questionner les récits officiels : si la révolte fut héroïque, elle s’inscrit aussi dans un contexte où la survie dépendait souvent de hasards ou d’aides externes, soulignant les limites des résistances dans un système aussi implacable.
En somme,La révolte de Treblinkaest un acte d’héroïsme qui transcende les chiffres. Elle rappelle l’importance de la mémoire face à l’oubli et offre une leçon intemporelle sur la capacité humaine à résister, même dans les ténèbres les plus profondes.
On l'ignore, mais les juifs se sont révolté partout, A Sobibor, au Ghetto de Varsovie, et dans bien d'autres lieux de mort les juifs ont osé défier les SS.
Des héros méconnus, et absents des livres d'histoire ...Si on ne prend pas garde, la Shoah sera oubliée.
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🇬🇧 English
The Treblinka Uprising, which took place on August 2, 1943, stands as a heroic act of resistance at the heart of one of the deadliest Nazi extermination camps of World War II.
Located in occupied Poland, Treblinka II, operational since July 1942, was part of “Operation Reinhard,” aimed at the systematic extermination of European Jews. Between 800,000 and 900,000 people, mostly Polish Jews, were murdered in the gas chambers before the revolt. The camp, designed for the efficiency of genocide, was surrounded by barbed wire, watchtowers, and a camouflage zone to conceal its atrocities.
The revolt was orchestrated by a group of Jewish prisoners, including members of the secret organization within the camp. Key figures included Hershl Sperling, Yankel Wiernik, and Samuel Willenberg, who survived and later testified. These inmates, forced to work in the camp (notably in the Sonderkommando that managed the corpses), decided to act after learning that their imminent execution was planned.
Armed with knives, axes, and a few stolen weapons, they set fire to buildings—such as the garage and barracks—and tried to break through the electrified fences. About 400 prisoners participated in this mass escape, though only 70 survived until the end of the war, often thanks to the help of local populations or the Polish resistance.
This uprising, recounted by journalist Meir Landau and coinciding with its Hebrew anniversary commemorated this week of September 19, 2025, remains the first successful insurrection in an extermination camp, preceding Sobibor (September 1943) and influencing later uprisings, such as Auschwitz-Birkenau in 1944.
Its significance goes far beyond history. It embodies extraordinary resilience. In conditions of extreme dehumanization, malnutrition, constant violence, and the certainty of death, prisoners asserted their dignity. Their act was not only an attempt to escape but also a declaration of humanity in the face of Nazi ideology that reduced them to numbers.
Strategically, the revolt disrupted operations. By setting fire to the camp and killing SS guards, prisoners temporarily disorganized Nazi activities, forcing them to halt deportations to Treblinka. Soon after, in August 1943, authorities ordered the liquidation of the camp, disguising the evidence of massacres under a fake farm.
Symbolically, Treblinka’s revolt is a powerful symbol of Jewish resistance during the Shoah. It destroys the myth of passive victims, showing that defiance was possible even in hell. The testimony of 70 survivors preserved the memory, amplifying its impact.
The YouTube video below plays a key educational role. It highlights the personal details, faces, and voices of survivors, giving human dimension to history. Yet, it must be complemented by deep historical research to avoid oversimplification.
Ultimately, the Treblinka revolt is an act of heroism that transcends numbers. It reminds us of the importance of memory and offers a timeless lesson about the human capacity to resist, even in the darkest depths.
We often ignore it, but Jews rebelled everywhere: in Sobibor, the Warsaw Ghetto, and other death sites where they dared to defy the SS. Unsung heroes, absent from history books… If we are not careful, the Shoah will be forgotten.
🇪🇸 Español
La revuelta de Treblinka, ocurrida el 2 de agosto de 1943, constituye un acto heroico de resistencia en el corazón de uno de los campos de exterminio nazis más mortíferos de la Segunda Guerra Mundial.
Situado en la Polonia ocupada, Treblinka II, operativo desde julio de 1942, formaba parte de la “Operación Reinhard”, destinada a la exterminación sistemática de los judíos de Europa. Entre 800.000 y 900.000 personas, en su mayoría judíos polacos, fueron asesinadas en las cámaras de gas antes de la revuelta. El campo, diseñado para la eficacia del genocidio, estaba rodeado de alambradas, torres de vigilancia y una zona de camuflaje para ocultar sus atrocidades.
La revuelta fue organizada por un grupo de prisioneros judíos, entre ellos miembros de la organización secreta creada dentro del campo. Entre las figuras clave se encontraban Hershl Sperling, Yankel Wiernik y Samuel Willenberg, quienes sobrevivieron y testimoniaron. Estos prisioneros, obligados a trabajar en el campo (en particular en el Sonderkommando encargado de los cuerpos), decidieron actuar tras saber que su ejecución inminente estaba planificada.
Armados con cuchillos, hachas y unas pocas armas recuperadas, incendiaron edificios —entre ellos el garaje y los barracones— e intentaron romper las vallas electrificadas. Aproximadamente 400 prisioneros participaron en esta fuga masiva, aunque solo 70 sobrevivieron hasta el final de la guerra, a menudo gracias a la ayuda de la población local o de la resistencia polaca.
Esta revuelta, narrada por el periodista Meir Landau y que coincide con su aniversario hebreo conmemorado esta semana del 19 de septiembre de 2025, sigue siendo la primera insurrección exitosa en un campo de exterminio, anterior a la de Sobibor (septiembre de 1943) e influyendo en los levantamientos posteriores, como el de Auschwitz-Birkenau en 1944.
Su interés va mucho más allá de la historia. Representa una resiliencia extraordinaria. En condiciones de deshumanización extrema, malnutrición, violencia constante y certeza de muerte, los prisioneros afirmaron su dignidad. Su acto no fue solo un intento de fuga, sino también una declaración de humanidad frente a la ideología nazi que los reducía a números.
Estrategicamente, la revuelta tuvo repercusiones concretas. Al incendiar el campo y matar a varios guardias de las SS, los prisioneros desorganizaron temporalmente las operaciones, obligando a los nazis a detener las deportaciones a Treblinka. Poco después, en agosto de 1943, las autoridades ordenaron la liquidación del campo, camuflando las pruebas de las masacres bajo una falsa granja.
Simbólicamente, la revuelta de Treblinka es un poderoso símbolo de resistencia judía durante la Shoah. Rompe con la imagen de la víctima pasiva, mostrando que incluso en el infierno era posible la rebeldía. El testimonio de los 70 sobrevivientes permitió conservar la memoria, amplificando su impacto histórico.
El video de YouTube mencionado cumple un papel educativo esencial. Resalta detalles personales, rostros y voces de los sobrevivientes que humanizan la historia. Sin embargo, debe completarse con fuentes históricas profundas para evitar simplificaciones.
En definitiva, la revuelta de Treblinka es un acto de heroísmo que trasciende las cifras. Recuerda la importancia de la memoria frente al olvido y ofrece una lección intemporal sobre la capacidad humana de resistir, incluso en las tinieblas más profundas.
Se suele ignorar, pero los judíos se rebelaron en muchos lugares: en Sobibor, en el gueto de Varsovia y en otros sitios de muerte, donde se atrevieron a desafiar a las SS. Héroes desconocidos, ausentes de los libros de historia… Si no se tiene cuidado, la Shoah será olvidada.
L’avenir des ~700 000 Druzes de Syrie, se joue en ce moment à la lumière du nouvel accord tripartite (Syrie-Jordanie-États-Unis) pour stabiliser la province de Sweida, après le massacre par les forces du nouveau pouvoir de 1 700 druzes civils.
Car en réaction aux affrontements meurtriers de cet été dans la province majoritairement druze de Sweida, Damas, Amman et Washington ont signé sous la surveillance d'Israël, un fragile plan de stabilisation , feuille de route pour la sécurité, la création de forces locales et la poursuite des instigateurs de violences essayant de restaurer l’ordre et à éviter une nouvelle spirale sectaire.
Si l’accord tient et se traduit par la mise en place de forces de sécurité locales acceptées par la population druze, une réduction des violences et le retour progressif des déplacés sont possibles. Un volet justice (poursuites des fauteurs de troubles) et des mesures de reconstruction pourraient renforcer la confiance.
La coopération internationale (Jordanie, soutien américain limité, appuis humanitaires) faciliterait la réinsertion et la protection des droits collectifs des Druzes.
Persistance des tensions et marginalisation (scénario intermédiaire) Même avec un accord, plusieurs facteurs fragilisent la paix : méfiance des milices locales vis-à-vis de l’État central, influence des tribus bédouines djihadistes et d’acteurs armés, et scepticisme d’une partie de la communauté druze face à une médiation extérieure.
Si les mesures de sécurité sont perçues comme imposées ou si la justice paraît sélective, les Druzes risquent d’entretenir une posture autonomiste ou de se replier sur des structures tribales, augmentant l’isolement socio-politique au sein d’une Syrie fracturée.
Historiquement, Israël a toujours suivi de près la situation des Druzes de Syrie, partageant des liens culturels, religieux et familiaux avec sa propre communauté druze, intégrée dans la société israélienne et dans les forces de défense. L’État hébreu a, par le passé, exprimé sa volonté de protéger les Druzes au-delà de ses frontières, allant jusqu’à menacer Damas lors d’attaques contre leurs villages. Ignorer Israël dans ce nouveau schéma revient à sous-estimer sa capacité d’influence, notamment dans le sud syrien, à proximité du Golan.
À court terme, les Druzes de Syrie risquent d’être instrumentalisés comme monnaie d’échange dans les tractations entre grandes puissances. À moyen terme, leur survie en tant que communauté autonome dépendra de leur aptitude à négocier à la fois avec Damas et avec leurs voisins tribaux, tout en bénéficiant d’une forme de protection internationale.
Mais à long terme, leur avenir pourrait se jouer entre deux pôles : une intégration relative dans un État syrien centralisé mais affaibli, ou un appui tacite d’Israël, soucieux de ne pas voir cette minorité disparaître sous les coups de l’instabilité régionale.
Execution d'un Druze
En réalité, l’avenir des Druzes de Syrie ne se décidera pas seulement à Damas, Amman ou Washington, mais aussi à Jérusalem et Tel-Aviv. Sans reconnaissance de ce rôle, toute solution restera incomplète.
Le scénario de radicalisation ou fuite (pessimiste) sera en cas d’échec du plan, des violences renouvelées ou un alignement forcé sur des intérêts externes, une minorité pourrait s’orienter vers la radicalisation locale ou tenter l’exil massif.
Ils remercient Israël, les seuls à prendre leur défense pour stopper le massacre
La perte de confiance dans l’État syrien et l’absence d’un cadre protecteur durable favoriseraient l’émigration vers la Jordanie, le Liban ou l’Europe, fragilisant encore davantage le tissu communal druze. sans compter sur l'aide fraternelle d'Israël envers cette population. On fait face à une balance fragile sans l'accord d'Israël qui se porterait garant de la sécurité des Druzes.
L’avenir des ~700 000 Druzes de Syrie dépendra moins d’un texte signé que de la capacité réelle des acteurs. Damas, milices locales, Jordanie, États-Unis, Israël et société civile — à mettre en œuvre un ensemble cohérent de sécurité, justice et reconstruction.
Si toutes les pièces sont mobilisées honnêtement, la communauté Druze pourrait retrouver une sécurité relative et préserver son ancrage en Syrie ; sinon, le risque d’exil, d’isolement communautaire ou de nouvelles violences restera élevé.
Un très grand nombre de Druzes de Syrie ont demandé la citoyenneté israélienne.
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English
The future of the ~700,000 Druze of Syria is now being shaped in light of the new tripartite agreement (Syria–Jordan–United States) to stabilize the Sweida province, after the massacre of 1,700 Druze civilians by the forces of the new regime.
In response to the deadly clashes this summer in Sweida, a predominantly Druze province, Damascus, Amman, and Washington signed—under Israel’s close watch—a stabilization plan: a roadmap for security, the creation of local forces, and the prosecution of those responsible for the violence, aiming to restore order and prevent a new sectarian spiral.
If the agreement holds and results in the establishment of local security forces accepted by the Druze population, a reduction of violence and the gradual return of the displaced are possible. A justice component (prosecution of troublemakers) and reconstruction measures could help rebuild trust.
International cooperation (Jordan, limited U.S. support, humanitarian aid) would facilitate reintegration and the protection of Druze collective rights.
Persistence of tensions and marginalization (intermediate scenario): Even with an agreement, several factors undermine peace: mistrust of local militias toward the central state, the influence of jihadist Bedouin tribes and armed actors, and the skepticism of parts of the Druze community toward external mediation.
If security measures are perceived as imposed or justice appears selective, the Druze may cling to autonomist postures or retreat into tribal structures, increasing socio-political isolation in a fractured Syria.
Historically, Israel has closely followed the situation of the Druze in Syria, sharing cultural, religious, and family ties with its own Druze community, integrated into Israeli society and the defense forces. Israel has, in the past, expressed its willingness to protect the Druze beyond its borders, even threatening Damascus when their villages were attacked. Ignoring Israel in this new framework underestimates its influence, particularly in southern Syria, near the Golan.
In the short term, the Druze of Syria risk being used as bargaining chips in great-power negotiations. In the medium term, their survival as an autonomous community will depend on their ability to negotiate both with Damascus and with neighboring tribes, while enjoying some form of international protection.
But in the long term, their future may oscillate between two poles: relative integration into a centralized but weakened Syrian state, or tacit support from Israel, intent on preventing this minority from disappearing under the blows of regional instability.
Execution of a Druze.
In reality, the future of Syria’s Druze will not only be decided in Damascus, Amman, or Washington, but also in Jerusalem and Tel Aviv. Without acknowledging this role, any solution will remain incomplete.
The scenario of radicalization or flight (pessimistic) arises if the plan fails, if violence resumes, or if forced alignment with external interests takes place. A minority could turn to local radicalization or attempt mass exile.
They thank Israel, the only actor who has come to their defense to stop the massacre.
Loss of trust in the Syrian state and the absence of a lasting protective framework would encourage emigration to Jordan, Lebanon, or Europe, further weakening the Druze communal fabric—not to mention Israel’s fraternal aid to this population. One faces a fragile balance without Israel’s involvement as a guarantor of Druze security.
The future of the ~700,000 Druze of Syria will depend less on a signed text than on the real ability of the actors—Damascus, local militias, Jordan, the United States, Israel, and civil society—to implement a coherent set of security, justice, and reconstruction measures.
If all the pieces are mobilized honestly, the Druze community may regain relative security and preserve its rootedness in Syria; if not, the risk of exile, communal isolation, or renewed violence will remain high.
A large number of Syrian Druze have requested Israeli citizenship.
This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist. It is delicate to testify as a layperson, but in this blog I usually express a heartfelt reaction to current events, based on the daily reading of the international press.
The photos and films are taken from the web, again for strictly personal, private use.
Español
El futuro de los ~700 000 drusos de Siria se está jugando en este momento a la luz del nuevo acuerdo tripartito (Siria–Jordania–Estados Unidos) para estabilizar la provincia de Sweida, tras la masacre de 1 700 civiles drusos a manos de las fuerzas del nuevo poder.
En reacción a los enfrentamientos mortales de este verano en Sweida, provincia mayoritariamente drusa, Damasco, Ammán y Washington firmaron —bajo la vigilancia de Israel— un plan de estabilización: una hoja de ruta para la seguridad, la creación de fuerzas locales y el enjuiciamiento de los responsables de la violencia, con el fin de restaurar el orden y evitar una nueva espiral sectaria.
Si el acuerdo se mantiene y se traduce en la creación de fuerzas de seguridad locales aceptadas por la población drusa, sería posible reducir la violencia y favorecer el regreso progresivo de los desplazados. Un componente de justicia (procesamiento de los instigadores) y medidas de reconstrucción podrían reforzar la confianza.
La cooperación internacional (Jordania, apoyo limitado de EE. UU., ayuda humanitaria) facilitaría la reintegración y la protección de los derechos colectivos de los drusos.
Persistencia de tensiones y marginación (escenario intermedio): Incluso con un acuerdo, varios factores fragilizan la paz: la desconfianza de las milicias locales hacia el Estado central, la influencia de tribus beduinas yihadistas y de actores armados, y el escepticismo de una parte de la comunidad drusa frente a la mediación externa.
Si las medidas de seguridad se perciben como impuestas o la justicia parece selectiva, los drusos podrían mantener posturas autonomistas o replegarse en estructuras tribales, aumentando el aislamiento socio-político en el seno de una Siria fracturada.
Históricamente, Israel siempre ha seguido de cerca la situación de los drusos de Siria, compartiendo lazos culturales, religiosos y familiares con su propia comunidad drusa, integrada en la sociedad israelí y en las fuerzas de defensa. En el pasado, Israel expresó su voluntad de proteger a los drusos más allá de sus fronteras, llegando incluso a amenazar a Damasco durante ataques contra sus aldeas. Ignorar a Israel en este nuevo esquema es subestimar su capacidad de influencia, especialmente en el sur de Siria, cerca del Golán.
A corto plazo, los drusos de Siria corren el riesgo de ser instrumentalizados como moneda de cambio en las negociaciones entre grandes potencias. A medio plazo, su supervivencia como comunidad autónoma dependerá de su capacidad de negociar tanto con Damasco como con las tribus vecinas, beneficiándose al mismo tiempo de una forma de protección internacional.
Pero a largo plazo, su futuro podría oscilar entre dos polos: una integración relativa en un Estado sirio centralizado pero debilitado, o un apoyo tácito de Israel, decidido a no dejar desaparecer a esta minoría bajo los golpes de la inestabilidad regional.
Ejecución de un druso.
En realidad, el futuro de los drusos de Siria no se decidirá solo en Damasco, Ammán o Washington, sino también en Jerusalén y Tel Aviv. Sin el reconocimiento de este papel, cualquier solución será incompleta.
El escenario de radicalización o huida (pesimista) se produciría en caso de fracaso del plan, de nuevas violencias o de un alineamiento forzado con intereses externos. Una minoría podría orientarse hacia la radicalización local o intentar el exilio masivo.
Ellos agradecen a Israel, el único que ha salido en su defensa para detener la masacre.
La pérdida de confianza en el Estado sirio y la ausencia de un marco protector duradero favorecerían la emigración hacia Jordania, Líbano o Europa, debilitando aún más el tejido comunitario druso, sin contar con la ayuda fraterna de Israel hacia esta población. Nos enfrentamos a un equilibrio frágil sin el acuerdo de Israel como garante de la seguridad de los drusos.
El futuro de los ~700 000 drusos de Siria dependerá menos de un texto firmado que de la capacidad real de los actores —Damasco, milicias locales, Jordania, Estados Unidos, Israel y la sociedad civil— de implementar un conjunto coherente de seguridad, justicia y reconstrucción.
Si todas las piezas se movilizan de manera honesta, la comunidad drusa podría recuperar una seguridad relativa y preservar su arraigo en Siria; de lo contrario, el riesgo de exilio, de aislamiento comunitario o de nuevas violencias seguirá siendo alto.
Un gran número de drusos sirios han solicitado la ciudadanía israelí.
Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional. Es delicado testimoniar como profano, pero en este blog suelo expresar un “coup de cœur” según la actualidad y la lectura de mi prensa internacional diaria.
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