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mercredi 10 septembre 2025

Danger !!! La Russie teste l'OTAN en Pologne. (FR, EN, ES). JBCH N° 361




Devant la faiblesse des européens et le désintérêt des USA, Poutine continue à pousser ses pions ... aujourd'hui des drones en Pologne, demain l'invasion de la Moldavie, de l'Estonie et de la Finlande ... 

Je ne suis pas confiant ... les rêves de Poutine vont envoyer l'Europe et le monde dans un univers ou le plus fort sera le maître .. Il faut le stopper voire l'éliminer de suite, et par tous les moyens ...


Les propos alarmants de Donald Tusk, Premier ministre polonais, résonnent comme un avertissement adressé à l’ensemble de l’Europe : « La Pologne est aujourd’hui plus proche d’un conflit ouvert qu’à tout autre moment depuis la Seconde Guerre mondiale. » Ces mots traduisent une prise de conscience dramatique : face à l’agressivité idéologique et territoriale de Vladimir Poutine, la sécurité collective européenne est menacée comme rarement depuis 1945.

Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, la Russie multiplie les signaux de défiance et d’expansionnisme. L’invasion de février 2022 n’était pas une fin en soi mais un jalon dans une stratégie plus vaste : affaiblir l’OTAN, disloquer l’Union européenne et restaurer une sphère d’influence russe s’étendant jusqu’aux frontières occidentales. Dans cette logique, les pays baltes, la Finlande et la Pologne apparaissent comme les premières cibles potentielles.




La Finlande et l’Estonie, situées à proximité directe de Saint-Pétersbourg et historiquement marquées par la domination russe, sont des points de vulnérabilité stratégiques. Leur appartenance récente à l’OTAN (pour la Finlande) ou ancienne (pour les pays baltes) ne les met pas totalement à l’abri : la Russie pourrait chercher à tester la solidité de l’Alliance par des provocations hybrides, des cyberattaques ou des incursions limitées. 


Déjà, des tentatives russes de déstabilisation de la Pologne se multiplient, notamment à travers des campagnes de désinformation, des mouvements migratoires instrumentalisés et des exercices militaires aux frontières.






Ce que Tusk décrit comme une « ligne franchie » correspond à la transformation de la menace : on n’est plus seulement face à une guerre périphérique confinée à l’Ukraine, mais à une dynamique qui pourrait englober tout l’Est européen. La Russie, convaincue que l’Occident est divisé et que les démocraties sont vulnérables face à la lassitude de leurs opinions publiques, tente de tester leur résilience.


Si aucune réponse ferme et unie n’est donnée, le risque est grand que Poutine aille plus loin. L’histoire montre que les régimes autoritaires ne s’arrêtent pas d’eux-mêmes : ils sont mus par une idéologie de conquête et par la nécessité de légitimer leur pouvoir interne par des victoires extérieures. La faim de territoire que manifeste le Kremlin est nourrie par une rhétorique impériale et revancharde qui fait écho aux pires dérives du XXe siècle.



L’Europe occidentale n’est pas directement menacée à court terme, mais elle ne peut se croire à l’abri. La chute ou la soumission de l’Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie ou de la Pologne signifierait l’effondrement de l’ordre de sécurité européen, et la crédibilité de l’OTAN serait irrémédiablement compromise. Laisser Poutine avancer serait payer un prix exorbitant, non seulement en vies humaines, mais aussi en liberté et en souveraineté.






Les avertissements de Tusk doivent être entendus. L’Europe se trouve à un moment critique, le plus dangereux depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. La guerre ne frappe pas encore aux portes de Paris ou de Berlin, mais elle menace directement Varsovie, Tallinn, Helsinki. Or, par le jeu des alliances, toute attaque contre un pays membre de l’OTAN impliquerait mécaniquement l’ensemble du bloc occidental.



La seule réponse possible est l’unité, la fermeté et le renforcement massif des moyens de défense. Sans cela, l’Occident paiera « cher », comme le dit votre texte, l’aveuglement ou l’inaction face à l’idéologie impériale de Vladimir Poutine. L’heure n’est plus aux illusions : il faut admettre que la paix européenne repose désormais sur la dissuasion et la capacité à opposer une résistance totale aux ambitions du Kremlin.







© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne


🇬🇧 English


Faced with Europe’s weakness and the indifference of the USA, Putin keeps moving his pieces… today drones in Poland, tomorrow the invasion of Moldova, Estonia, and Finland…


I am not confident… Putin’s dreams will throw Europe and the world into a universe where the strongest will be the master. He must be stopped, even eliminated immediately, and by all possible means…


The alarming words of Donald Tusk, Poland’s Prime Minister, resonate as a warning to all of Europe: “Poland is today closer to an open conflict than at any other time since the Second World War.” These words reflect a dramatic awareness: faced with the ideological and territorial aggressiveness of Vladimir Putin, Europe’s collective security is threatened as rarely since 1945.


A Polish Air Force NATO F-16 fighter jet (PIROSCHKA VAN DE WOUW/REUTERS)


Since the outbreak of the war in Ukraine, Russia has multiplied signals of defiance and expansionism. The February 2022 invasion was not an end in itself but a step in a broader strategy: to weaken NATO, fracture the European Union, and restore a Russian sphere of influence extending to the western borders. In this logic, the Baltic states, Finland, and Poland appear as the first potential targets.


Finland and Estonia, located in direct proximity to Saint Petersburg and historically marked by Russian domination, are strategic points of vulnerability. Their recent (Finland) or long-standing (the Baltic states) NATO membership does not make them completely safe: Russia could seek to test the Alliance’s solidity through hybrid provocations, cyberattacks, or limited incursions.


Already, Russian attempts to destabilize Poland are multiplying, particularly through disinformation campaigns, weaponized migratory movements, and military exercises at the borders.


What Tusk describes as a “line crossed” corresponds to the transformation of the threat: we are no longer simply facing a peripheral war confined to Ukraine but a dynamic that could engulf all of Eastern Europe. Russia, convinced that the West is divided and that democracies are vulnerable to the fatigue of their public opinions, seeks to test their resilience.


If no firm and united response is given, there is a high risk that Putin will go further. History shows that authoritarian regimes do not stop on their own: they are driven by an ideology of conquest and by the need to legitimize their internal power through external victories. The Kremlin’s hunger for territory is fueled by an imperial and revanchist rhetoric reminiscent of the worst excesses of the 20th century.


Western Europe is not directly threatened in the short term, but it cannot consider itself safe. The fall or submission of Estonia, Latvia, Lithuania, or Poland would mean the collapse of the European security order, and NATO’s credibility would be irreparably compromised. Letting Putin advance would come at an exorbitant cost, not only in human lives but also in freedom and sovereignty.


Tusk’s warnings must be heard. Europe is at a critical moment, the most dangerous since the end of the Second World War. War is not yet knocking at the doors of Paris or Berlin, but it directly threatens Warsaw, Tallinn, and Helsinki. And by the logic of alliances, any attack against a NATO member state would automatically involve the entire Western bloc.


The only possible response is unity, firmness, and the massive reinforcement of defense capabilities. Without this, the West will pay “dearly,” as your text says, for blindness or inaction in the face of Vladimir Putin’s imperial ideology. The time for illusions is over: we must admit that European peace now rests on deterrence and the capacity to oppose total resistance to the Kremlin’s ambitions.


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction of the text is prohibited without authorization.


This article is personal. I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist… It is delicate to bear witness as a layman, but in this blog, I generally express a heartfelt reaction inspired by current events and by reading my daily international press review.


🇪🇸 Español


Ante la debilidad de los europeos y la indiferencia de Estados Unidos, Putin sigue moviendo sus piezas… hoy drones en Polonia, mañana la invasión de Moldavia, Estonia y Finlandia…


No estoy confiado… los sueños de Putin enviarán a Europa y al mundo a un universo donde el más fuerte será el amo. Hay que detenerlo, incluso eliminarlo de inmediato, y por todos los medios posibles…


Las palabras alarmantes de Donald Tusk, primer ministro polaco, resuenan como una advertencia dirigida a toda Europa: «Polonia está hoy más cerca de un conflicto abierto que en cualquier otro momento desde la Segunda Guerra Mundial.» Estas palabras reflejan una toma de conciencia dramática: frente a la agresividad ideológica y territorial de Vladimir Putin, la seguridad colectiva europea está amenazada como pocas veces desde 1945.


Un avión de combate F-16 de la Fuerza Aérea polaca de la OTAN (PIROSCHKA VAN DE WOUW/REUTERS)


Desde el estallido de la guerra en Ucrania, Rusia ha multiplicado las señales de desafío y expansionismo. La invasión de febrero de 2022 no fue un fin en sí mismo, sino un paso en una estrategia más amplia: debilitar a la OTAN, desmembrar a la Unión Europea y restaurar una esfera de influencia rusa que se extienda hasta las fronteras occidentales. En esta lógica, los países bálticos, Finlandia y Polonia aparecen como los primeros objetivos potenciales.


Finlandia y Estonia, situadas en proximidad directa a San Petersburgo e históricamente marcadas por la dominación rusa, son puntos de vulnerabilidad estratégica. Su pertenencia reciente a la OTAN (en el caso de Finlandia) o antigua (en el de los países bálticos) no las pone completamente a salvo: Rusia podría intentar poner a prueba la solidez de la Alianza mediante provocaciones híbridas, ciberataques o incursiones limitadas.


Ya se multiplican los intentos rusos de desestabilizar a Polonia, particularmente a través de campañas de desinformación, movimientos migratorios instrumentalizados y maniobras militares en las fronteras.


Lo que Tusk describe como una «línea cruzada» corresponde a la transformación de la amenaza: ya no estamos simplemente frente a una guerra periférica confinada a Ucrania, sino ante una dinámica que podría englobar a todo el Este europeo. Rusia, convencida de que Occidente está dividido y de que las democracias son vulnerables al cansancio de sus opiniones públicas, intenta poner a prueba su resiliencia.


Si no se da una respuesta firme y unida, existe un alto riesgo de que Putin vaya más lejos. La historia demuestra que los regímenes autoritarios no se detienen por sí solos: están impulsados por una ideología de conquista y por la necesidad de legitimar su poder interno mediante victorias externas. El apetito territorial que manifiesta el Kremlin se alimenta de una retórica imperial y revanchista que recuerda a los peores excesos del siglo XX.


Europa occidental no está directamente amenazada a corto plazo, pero no puede creerse a salvo. La caída o sumisión de Estonia, Letonia, Lituania o Polonia significaría el derrumbe del orden de seguridad europeo, y la credibilidad de la OTAN quedaría irreparablemente comprometida. Dejar avanzar a Putin tendría un precio exorbitante, no solo en vidas humanas, sino también en libertad y soberanía.


Las advertencias de Tusk deben ser escuchadas. Europa se encuentra en un momento crítico, el más peligroso desde el final de la Segunda Guerra Mundial. La guerra aún no golpea las puertas de París o Berlín, pero amenaza directamente a Varsovia, Tallin y Helsinki. Y, por el juego de las alianzas, cualquier ataque contra un miembro de la OTAN implicaría automáticamente a todo el bloque occidental.


La única respuesta posible es la unidad, la firmeza y el refuerzo masivo de las capacidades de defensa. Sin ello, Occidente pagará «caro», como dice tu texto, la ceguera o la inacción frente a la ideología imperial de Vladimir Putin. Ya no es tiempo de ilusiones: hay que admitir que la paz europea reposa ahora en la disuasión y en la capacidad de oponer una resistencia total a las ambiciones del Kremlin.


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Queda prohibida la reproducción del texto sin autorización.


Este artículo es personal. No pretendo ser científico, ni historiador, ni profesional del periodismo… Es delicado dar testimonio siendo un profano, pero en este blog, en general, expreso una reacción de corazón inspirada por la actualidad y por la lectura de mi repaso diario de la prensa internacional.

Israël adopte le langage de la force. (FR, EN, ES, HE). JBCH N° 360

Crainte en Israël :

Une fuite d’informations en provenance des États-Unis aurait compromis l’opération visant à éliminer les hauts responsables du Hamas à Doha. Les terroristes auraient alors laissé leurs téléphones pour s'enfuir... 

La frappe israélienne du mardi 9 septembre 2025 à Doha, visant plusieurs dirigeants du Hamas  marque un tournant stratégique majeur. Le langage de la force a été adopté par Israël.

Pour la première fois, Israël a brisé le « tabou » consistant à épargner les responsables du Hamas réfugiés au Qatar, en envoyant le message que plus aucun sanctuaire n’est sûr. Au moment ou j'écris ces lignes, aucun bilan officiel de l'attaque n'a été publié.


Pendant trois décennies, ces chefs terroristes ont bénéficié d’un « privilège Hamas », vivant dans le luxe de Doha tout en orchestrant des massacres en Israël et en manipulant les négociations. L’Occident, selon l’article, a longtemps imposé sa propre logique diplomatique – négociations, compromis, retenue, sans comprendre que dans le contexte moyen-oriental, seule la démonstration de force crée de la légitimité.


Israël a décidé de rompre avec cette logique. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré que « les jours d’immunité pour les leaders terroristes, où qu’ils se trouvent, sont terminés ». Ce choix est présenté comme un langage adapté au Moyen-Orient, où victoire et défaite priment sur compromis et modération.


La frappe envoie trois messages principaux :Le Hamas ne peut plus séparer ses « ailes politique et militaire » : ses dirigeants en exil sont complices directs des attaques. Le Qatar est dénoncé pour son double jeu, prétendant jouer les médiateurs tout en hébergeant les chefs du Hamas. L’éloignement géographique n’est plus un gage de sécurité : Israël est prêt à frapper partout.




Cette opération fait suite à un attentat sanglant à Jérusalem (six morts) et à la mort de quatre soldats israéliens à Gaza, montrant une réponse ferme et immédiate. Elle s’inscrit aussi dans un contexte de rapprochement stratégique avec Donald Trump, dont le soutien libère Israël des contraintes diplomatiques des administrations précédentes.



L’article conclut que cette frappe pourrait accélérer la fin de la guerre de Gaza, non pas par l’élimination militaire seule, mais parce qu’elle démontre la détermination israélienne à aller jusqu’au bout, quitte à défier les règles diplomatiques occidentales et à assumer le coût politique. L’enjeu est désormais de savoir si Israël maintiendra cette nouvelle doctrine de projection de force ou si l’opération restera ponctuelle.

L’Occident a échoué à comprendre le langage du Moyen-Orient, et Israël, en frappant Doha, a cessé de jouer selon des règles qui le désavantageaient. C’est un repositionnement stratégique qui peut avoir des conséquences profondes.



L’idée que la retenue et la diplomatie sont vertueuses a souvent conduit à une impasse, voire à renforcer le Hamas, qui exploite cyniquement ces mécanismes. Israël, en frappant un sanctuaire qatari, a envoyé un signal de rupture. Cela peut renforcer son image de puissance déterminée, mais cela l’expose aussi à une confrontation accrue avec les capitales occidentales.


Doha s’est imposée comme un acteur incontournable dans les négociations, précisément grâce à son rôle d’hôte du Hamas. En s’attaquant à ce dispositif, Israël remet en cause le jeu diplomatique de l’émirat. Cela pourrait fragiliser les pourparlers, mais aussi forcer le Qatar à redéfinir ses alliances.


La comparaison avec l’assassinat d’Haniyeh à Téhéran en 2024 et celui de Nasrallah au Liban montre une continuité : Israël frappe au cœur des zones considérées comme intouchables. Cette stratégie vise à rétablir la dissuasion régionale et à montrer que ni l’Iran, ni ses supplétifs, ni leurs protecteurs ne sont à l’abri.


Il faut compter sur  la convergence entre Trump et Netanyahou. Le soutien américain est crucial : sans lui, Israël s’exposerait à un isolement international massif. Or, l’alliance affichée donne du poids à l’opération et contraint les acteurs régionaux à revoir leurs calculs.


Cette nouvelle posture a des coûts : elle peut provoquer une escalade diplomatique avec des partenaires occidentaux ou arabes modérés, et elle brouille la ligne entre combat contre le terrorisme et atteinte à la souveraineté d’États tiers. Si Israël ne maintient pas sa fermeté, l’opération pourrait être perçue comme un coup d’éclat sans suite, réduisant son effet dissuasif.


En somme, la frappe de Doha, même si ses objectifs s'avèrent incomplètement atteints, illustre une mutation de la doctrine israélienne : parler le « langage du Moyen-Orient », celui de la force, au détriment de la diplomatie classique. 

C’est un pari risqué qui ne plaira pas aux européens, mais potentiellement structurant. Si Israël persiste dans cette logique, la région pourrait entrer dans une nouvelle phase : celle où la peur d’Israël remplace le confort de l’impunité.





 © 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et la lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.



🇬🇧 English 


Fear in Israel:

A leak of information from the United States is believed to have compromised the operation aimed at eliminating senior Hamas officials in Doha.


The Israeli strike on Tuesday, September 9, 2025, in Doha, targeting several Hamas leaders (Khalil al-Hayya, Khaled Mashaal, Zaher Jabarin), marks a major strategic turning point. Israel has adopted the language of force.


For the first time, Israel broke the “taboo” of sparing Hamas leaders sheltered in Qatar, sending the message that no sanctuary is safe anymore. As I write these lines, no official casualty report of the attack has been published.


For three decades, these terrorist chiefs enjoyed a “Hamas privilege,” living in luxury in Doha while orchestrating massacres in Israel and manipulating negotiations. The West, according to the article, has long imposed its own diplomatic logic – negotiations, compromise, restraint – without understanding that in the Middle Eastern context, only the demonstration of force creates legitimacy.


Israel has decided to break with this logic. Prime Minister Benjamin Netanyahu declared that “the days of immunity for terrorist leaders, wherever they may be, are over.” This choice is presented as a language adapted to the Middle East, where victory and defeat matter more than compromise and moderation.


The strike sends three main messages: Hamas can no longer separate its “political and military wings”; its leaders in exile are directly complicit in the attacks. Qatar is denounced for its double game, pretending to be a mediator while hosting Hamas chiefs. Geographical distance is no longer a guarantee of safety: Israel is ready to strike anywhere.


This operation followed a bloody attack in Jerusalem (six dead) and the death of four Israeli soldiers in Gaza, showing a firm and immediate response. It also takes place in the context of a strategic rapprochement with Donald Trump, whose support frees Israel from the diplomatic constraints of previous administrations.


The article concludes that this strike could accelerate the end of the Gaza war, not through military elimination alone, but because it demonstrates Israel’s determination to go all the way, even at the cost of defying Western diplomatic rules and assuming political costs. The question now is whether Israel will maintain this new doctrine of projecting force or if the operation will remain isolated.


The West has failed to understand the language of the Middle East, and Israel, by striking Doha, has stopped playing by rules that disadvantaged it. This is a strategic repositioning that could have profound consequences.


The idea that restraint and diplomacy are virtues has often led to deadlock, or even strengthened Hamas, which cynically exploits these mechanisms. Israel, by striking a Qatari sanctuary, has sent a signal of rupture. This may reinforce its image as a determined power, but also exposes it to increased confrontation with Western capitals.


Doha positioned itself as an essential player in negotiations precisely because of its role as host of Hamas. By attacking this arrangement, Israel questions the emirate’s diplomatic game. This could weaken talks but also force Qatar to redefine its alliances.


The comparison with the assassination of Haniyeh in Tehran in 2024 and that of Nasrallah in Lebanon shows continuity: Israel strikes at the heart of zones considered untouchable. This strategy aims to restore regional deterrence and show that neither Iran, its proxies, nor their protectors are safe.


Much depends on the convergence between Trump and Netanyahu. American support is crucial: without it, Israel would risk massive international isolation. The alliance gives weight to the operation and forces regional actors to recalculate.


This new posture has costs: it can provoke diplomatic escalation with Western or moderate Arab partners, and it blurs the line between fighting terrorism and violating the sovereignty of third states. If Israel does not maintain its firmness, the operation could be seen as a one-off stunt, reducing its deterrent effect.


In short, the Doha strike, even if its objectives prove only partially achieved, illustrates a shift in Israeli doctrine: speaking the “language of the Middle East,” that of force, at the expense of classical diplomacy.


It is a risky gamble, unlikely to please Europeans, but potentially transformative. If Israel persists in this logic, the region could enter a new phase: one in which the fear of Israel replaces the comfort of impunity.


© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction of the text prohibited without authorization.


This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist…

It is delicate to testify as a layman, but in this blog, I generally express a gut reaction to current events and to my daily international press review.


The photos and films are taken from the web, also for strictly personal, private use.


🇪🇸 Español

Temor en Israel:

Una filtración de información procedente de Estados Unidos habría comprometido la operación destinada a eliminar a los altos responsables de Hamás en Doha.


El ataque israelí del martes 9 de septiembre de 2025 en Doha, dirigido contra varios dirigentes de Hamás (Khalil al-Hayya, Khaled Mashaal, Zaher Jabarin), marca un giro estratégico importante. Israel ha adoptado el lenguaje de la fuerza.


Por primera vez, Israel rompió el “tabú” de no atacar a los líderes de Hamás refugiados en Catar, enviando el mensaje de que ningún santuario es seguro. Al momento de escribir estas líneas, no se ha publicado ningún balance oficial del ataque.


Durante tres décadas, estos dirigentes terroristas disfrutaron de un “privilegio Hamás”, viviendo en el lujo de Doha mientras orquestaban masacres en Israel y manipulaban negociaciones. Occidente, según el artículo, ha impuesto durante mucho tiempo su propia lógica diplomática –negociaciones, compromiso, moderación– sin comprender que, en el contexto de Oriente Medio, solo la demostración de fuerza crea legitimidad.


Israel decidió romper con esta lógica. El primer ministro Benjamín Netanyahu declaró que “se acabaron los días de inmunidad para los líderes terroristas, dondequiera que se encuentren”. Esta elección se presenta como un lenguaje adaptado a Oriente Medio, donde la victoria y la derrota pesan más que el compromiso y la moderación.


El ataque envía tres mensajes principales: Hamás ya no puede separar sus “alas política y militar”; sus dirigentes en el exilio son cómplices directos de los atentados. Catar es denunciado por su doble juego, pretendiendo ser mediador mientras acoge a los jefes de Hamás. La distancia geográfica ya no garantiza seguridad: Israel está dispuesto a golpear en cualquier parte.


Esta operación sigue a un sangriento atentado en Jerusalén (seis muertos) y a la muerte de cuatro soldados israelíes en Gaza, mostrando una respuesta inmediata y firme. También se inscribe en un contexto de acercamiento estratégico con Donald Trump, cuyo apoyo libera a Israel de las limitaciones diplomáticas de las administraciones anteriores.


El artículo concluye que esta operación podría acelerar el fin de la guerra de Gaza, no por la eliminación militar en sí misma, sino porque demuestra la determinación israelí de ir hasta el final, incluso desafiando las reglas diplomáticas occidentales y asumiendo el coste político. La cuestión ahora es si Israel mantendrá esta nueva doctrina de proyección de fuerza o si la operación quedará aislada.


Occidente ha fracasado en comprender el lenguaje de Oriente Medio, e Israel, al atacar Doha, ha dejado de jugar con reglas que lo perjudicaban. Es un reposicionamiento estratégico con posibles consecuencias profundas.


La idea de que la moderación y la diplomacia son virtudes ha llevado a menudo al estancamiento, o incluso a fortalecer a Hamás, que explota cínicamente estos mecanismos. Israel, al atacar un santuario catarí, ha enviado una señal de ruptura. Esto puede reforzar su imagen de potencia decidida, pero también lo expone a una confrontación más dura con las capitales occidentales.


Doha se había impuesto como actor central en las negociaciones precisamente gracias a su papel de anfitrión de Hamás. Al atacar este dispositivo, Israel cuestiona el juego diplomático del emirato. Esto podría debilitar los diálogos, pero también obligar a Catar a redefinir sus alianzas.


La comparación con el asesinato de Haniyeh en Teherán en 2024 y con el de Nasrallah en Líbano muestra una continuidad: Israel golpea en el corazón de zonas consideradas intocables. Esta estrategia busca restablecer la disuasión regional y mostrar que ni Irán, ni sus aliados, ni sus protectores están a salvo.


Mucho depende de la convergencia entre Trump y Netanyahu. El apoyo estadounidense es crucial: sin él, Israel correría el riesgo de un aislamiento internacional masivo. La alianza declarada da peso a la operación y obliga a los actores regionales a recalcular.


Esta nueva postura tiene costes: puede provocar una escalada diplomática con socios occidentales o árabes moderados, y difumina la línea entre la lucha contra el terrorismo y la soberanía de terceros Estados. Si Israel no mantiene su firmeza, la operación podría verse como un golpe sin continuidad, reduciendo su efecto disuasorio.


En resumen, el ataque en Doha, incluso si sus objetivos se cumplen solo parcialmente, ilustra una mutación de la doctrina israelí: hablar el “lenguaje de Oriente Medio”, el de la fuerza, en detrimento de la diplomacia clásica.


Es una apuesta arriesgada, poco grata a los europeos, pero potencialmente transformadora. Si Israel persiste en esta lógica, la región podría entrar en una nueva fase: aquella en la que el temor a Israel sustituya al confort de la impunidad.


© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Prohibida la reproducción sin autorización.


Este artículo es personal; no pretendo ser ni científico, ni historiador, ni periodista profesional…

Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog suelo expresar un impulso personal a partir de la actualidad y de la lectura de mi prensa internacional diaria.


Las fotos y vídeos se toman de la web, también para un uso estrictamente personal y privado.


🇮🇱 תרגום לעברית


חשש בישראל:


דליפת מידע מארצות הברית עלולה הייתה לסכן את המבצע שנועד לחסל את בכירי חמאס בדוחא.


המכה הישראלית ביום שלישי, 9 בספטמבר 2025, בדוחא, שכוונה נגד מספר מנהיגי חמאס (ח’אליל אל-חאיה, חאלד משעל, זהר ג’בארין), מהווה תפנית אסטרטגית מרכזית. ישראל אימצה את שפת הכוח.


לראשונה שברה ישראל את ה”טאבו” של הימנעות מפגיעה במנהיגי חמאס השוהים בקטר, ושלחה את המסר שאין עוד מקלט בטוח. בעת כתיבת שורות אלו, טרם פורסם דו”ח רשמי על תוצאות התקיפה.


במשך שלושה עשורים נהנו ראשי הטרור מ”פריבילגיית חמאס”, חיו במותרות בדוחא תוך שהם מתכננים טבח בישראל ומנצלים את המו”מ. המערב, כך נטען, כפה זמן רב את ההיגיון הדיפלומטי שלו – מו”מ, פשרות, איפוק – מבלי להבין שבמזרח התיכון רק הפגנת כוח יוצרת לגיטימציה.


ישראל החליטה לשבור את ההיגיון הזה. ראש הממשלה בנימין נתניהו הכריז: “ימי החסינות למנהיגי הטרור, בכל מקום שבו הם נמצאים – הסתיימו.” צעד זה מוצג כשפה המתאימה למזרח התיכון, שבו ניצחון ותבוסה חשובים יותר מאשר פשרה ומתינות.


המכה משדרת שלושה מסרים עיקריים: חמאס לא יכול עוד להפריד בין “הזרוע הפוליטית” לזרוע הצבאית שלו; מנהיגיו הגולים שותפים ישירים לפיגועים. קטר מואשמת במשחק כפול – מתיימרת לתווך ובו בזמן מעניקה מקלט למנהיגי חמאס. והמרחק הגיאוגרפי אינו מבטיח עוד בטחון: ישראל מוכנה להכות בכל מקום.


המבצע בא בעקבות פיגוע קטלני בירושלים (שישה הרוגים) ומותם של ארבעה חיילי צה”ל בעזה, ומראה תגובה נחושה ומיידית. הוא גם מתרחש בהקשר של התקרבות אסטרטגית עם דונלד טראמפ, שתמיכתו משחררת את ישראל מהמגבלות הדיפלומטיות של ממשלים קודמים.


המאמר מסכם כי המכה הזו עשויה לזרז את סיום מלחמת עזה, לא רק באמצעות חיסול צבאי, אלא מפני שהיא מדגימה את נחישותה של ישראל ללכת עד הסוף, גם במחיר של אתגר הכללים הדיפלומטיים המערביים ונשיאה בעלות פוליטית. השאלה כעת היא האם ישראל תתמיד בדוקטרינה החדשה הזו של הקרנת כוח או שמא תישאר זו פעולה נקודתית.


המערב נכשל בהבנת שפת המזרח התיכון, וישראל, במכתה בדוחא, הפסיקה לשחק לפי כללים שפעלו לרעתה. זהו מיצוב אסטרטגי מחדש שעשוי להביא לתוצאות מרחיקות לכת.


הרעיון כי איפוק ודיפלומטיה הם מעלות הוביל לעיתים קרובות למבוי סתום, ואף לחיזוק חמאס, שניצל באכזריות את המנגנונים הללו. ישראל, בתקיפת מקלט קטרי, שידרה מסר של ניתוק. זה עשוי לחזק את דימויה כמעצמה נחושה, אך גם חושף אותה לעימות גובר עם בירות המערב.


דוחא התבססה כגורם מרכזי במו”מ, בדיוק בשל תפקידה כמארחת חמאס. בתקיפת המערך הזה ישראל מאתגרת את המשחק הדיפלומטי של האמירויות. הדבר עשוי להחליש את השיחות, אך גם לכפות על קטר להגדיר מחדש את בריתותיה.


ההשוואה לחיסול הנייה בטהראן ב-2024 ולחיסול נסראללה בלבנון מראה על המשכיות: ישראל מכה בלב אזורים שנחשבו בלתי ניתנים לפגיעה. אסטרטגיה זו נועדה לשקם את ההרתעה האזורית ולהראות כי לא איראן, לא שלוחיה ולא מגיניהם בטוחים.


יש להסתמך על התכנסות בין טראמפ לנתניהו. התמיכה האמריקנית קריטית: בלעדיה ישראל הייתה מסתכנת בבידוד בינלאומי נרחב. הברית המוצהרת מעניקה משקל למבצע ומאלצת את השחקנים האזוריים לחשב מחדש.


העמדה החדשה הזו נושאת מחירים: היא עלולה לעורר הסלמה דיפלומטית מול שותפים מערביים או ערביים מתונים, והיא מטשטשת את הקו בין מלחמה בטרור לפגיעה בריבונות של מדינות אחרות. אם ישראל לא תשמור על נחישותה, המבצע עלול להיתפס כמהלך חד-פעמי, ולהפחית את האפקט ההרתעתי.


לסיכום, התקיפה בדוחא, גם אם מטרותיה הושגו חלקית בלבד, ממחישה שינוי בדוקטרינה הישראלית: לדבר ב”שפת המזרח התיכון” – שפת הכוח – על חשבון הדיפלומטיה הקלאסית.


זהו הימור מסוכן שלא ימצא חן בעיני האירופאים, אך עשוי להיות מהפכני. אם ישראל תמשיך בלוגיקה הזו, האזור עשוי להיכנס לשלב חדש: שלב שבו הפחד מישראל מחליף את נוחות החסינות.


© 2025 JBCH. כל הזכויות שמורות. העתקת הטקסט אסורה ללא אישור.


מאמר זה אישי; אינני מתיימר להיות לא מדען, לא היסטוריון ולא עיתונאי מקצועי…

קשה להעיד כאדם פשוט, אך בבלוג הזה אני בדרך כלל מבטא תגובה אישית לאירועים אקטואליים ולסקירת העיתונות הבינלאומית היומיומית שלי.


התמונות והסרטונים נלקחים מהרשת, גם כן לשימוש אישי ופרטי בלבד.


Bronstein, le côté obscur de l'Elysée (FR). JBCH N° 359

Dans le paysage franco-israélien et moyen-oriental, le rôle d’Ofer Bronstein soulève des interrogations. Président du Forum international qui ne représente pas grand monde, pour la paix, ex dirigeant de Shalom Archav, et surtout figure proche d’Emmanuel Macron, il se présente comme un bâtisseur de dialogue israélo-arabes de palestine


Mais, pour la majorité de la communauté juive attachée au sionisme, son influence est perçue comme ambiguë, voire nocive. En effet, son positionnement politique, insistant davantage sur les revendications arabes que sur la sécurité d’Israël il tend à relativiser la légitimité du projet sioniste.J'y voit une forme d’« antisionisme  juif », très souvent  ressenti comme une posture de juif antisémite traitre  comme Rony Braumann.


relation intime Ofer Bronstein et Macron !

La complexité de Bronstein réside dans sa double appartenance : citoyen israélien, mais aussi citoyen d’honneur palestinien, il incarne une posture hybride qui brouille les repères. Ses prises de position, relayées jusque dans l’oreille présidentielle française, donnent le sentiment qu’il influence la politique de Macron au Moyen-Orient en favorisant la reconnaissance des arabes de Palestine comme victimes permanentes, au détriment d’une compréhension profonde de l’histoire juive, de la Shoah et du droit à l’autodétermination des Juifs en Israël.


Pourtant, l’argument géopolitique de fond reste clair : les Arabes disposent déjà de nombreux États souverains au Proche-Orient, dont la Jordanie qui historiquement devait être l’État arabe en parallèle à l’État juif. La persistance à revendiquer un nouvel État palestinien, sans reconnaître Israël comme État du peuple juif, est perçue par beaucoup comme une stratégie de délégitimation et de grignotage territorial. Or, un véritable projet de paix doit partir d’un principe de reconnaissance mutuelle et de sécurité, et non d’une remise en cause implicite du sionisme.





Ainsi, l’influence de figures comme Ofer Bronstein dans la sphère politique française pose problème : au lieu de renforcer un dialogue équilibré, elle peut alimenter une vision déséquilibrée, voire culpabilisante pour Israël. Les Juifs qui adoptent une telle position – entre idéalisation palestinienne et dénigrement d’Israël – donnent parfois l’impression d’endosser les discours les plus hostiles au sionisme, contribuant paradoxalement à fragiliser la cause juive qu’ils prétendent défendre.


dernière idée de Bronstein 


Le véritable défi est donc de distinguer entre paix réelle et illusion de paix : la première suppose des compromis réciproques et une reconnaissance claire de l’État d’Israël, tandis que la seconde risque de devenir un instrument politique qui affaiblit le sionisme et nourrit les illusions d’un « retour total » palestinien, et Bronstein est parti-pris et pas du tout à la hauteur!  



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Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne



mardi 9 septembre 2025

Israël attaque les chefs terroristes du Hamas a Doha. (FR). JBC N° 358

Une fuite d’informations en provenance des États-Unis aurait compromis l’opération visant à éliminer les hauts responsables du Hamas à Doha. 


Il ne doit pas avoir de refuge pour des assassins, les Chefs terroristes du Hamas ont été éliminés ce jour dans ce qu'ils croyaient être un sanctuaire au Qatar, à Doha<;


En effet, le 9 septembre 2025, Israël a lancé une frappe aérienne ciblée à Doha, au Qatar, contre des dirigeants terroristes du Hamas. L’opération, nommée “Summit of Fire” selon certaines sources israéliennes, visait précisément un complexe résidentiel du quartier de Leqtaifiya (ou Leqtaifa), utilisé par le Hamas comme base politique. 


Parmi les responsables visés figuraient notamment Khalil al-Hayya (chef politique en exil du Hamas à Doha), Zaher Jabarin, Muhammad Ismail Darwish, etc.  Selon les rapports, cinq membres du Hamas et un agent de sécurité qatari auraient été tués dans la frappe, et plusieurs autres blessés. Le fils de Khalil al-Hayya (Himam) fait partie des victimes. 

Le Hamas a déclaré que les dirigeants supérieurs avaient survécu à l’attaque. 





Selon la Maison Blanche, le Président américain Donald Trump a ordonné à son envoyé spécial, Steve Witkoff, d’informer les autorités qataries de la frappe imminente. Cette information aurait été transmise via l’armée américaine peu avant l’intervention.  Trump a également échangé par la suite avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a exprimé sa volonté de faire la paix “rapidement”. 


Cependant, Doha conteste avoir été alertée en temps utile. Un porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères a affirmé que l’appel de l’envoyé américain est survenu alors que les explosions avaient déjà commencé. Le Qatar qualifie la frappe de violation de sa souveraineté. 



La Maison Blanche décrit la frappe comme un « incident malheureux » qui ne sert ni les intérêts israéliens ni américains, même si elle reconnaît que l’élimination des chefs du Hamas reste un objectif légitime selon Washington.  Trump aurait exprimé ses regrets quant au lieu de l’attaque, soulignant que Qatar est un allié stratégique et un acteur clé du processus de médiation. 




Le Qatar a vivement condamné l’opération, la qualifiant d’“assaut criminel lâche” et de violation flagrante du droit international, et a annoncé une enquête.  Plusieurs pays de la région, dont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte, se sont joints aux critiques, affirmant que l’attaque risque de faire dérailler les pourparlers en cours sur un cessez-le-feu et de nuire à la stabilité régionale. 


Du côté israélien, le Premier ministre Netanyahu a assumé l’opération, la qualifiant d’“action de précision” contre des responsables qui, selon lui, avaient planifié des attaques récentes (y compris une fusillade à la station de bus près de Jérusalem) et continuaient de menacer la sécurité d’Israël.  


Certains analystes régionaux estiment que cette frappe pourrait éroder la capacité de médiation du Qatar, voire conduire Doha à se retirer de certaines négociations, de crainte de voir son territoire à nouveau utilisé comme zone de conflit.  L’affaire a suscité des débats sur la légalité et l’éthique de frappes ciblées à l’étranger, surtout dans un pays ayant une relation diplomatique et militaire avec les États-Unis. 


L’opération semble avoir été préparée dans une certaine discrétion. Le fait que le Président Trump ait dû recourir à un avertissement de l’envoyé spécial indique que les Qatariens n’étaient pas pleinement impliqués en amont. De l’avis de Doha, l’alerte est intervenue trop tard pour éviter l’attaque. Cela suggère que la frappe a pris par surprise les autorités qataries, du moins partiellement. 


Cependant, le timing montre qu’Israël a choisi le moment de la réunion de responsables du Hamas sur le sol qatari alors qu’ils discutaient d’un plan de cessez-le-feu sous médiation américaine. Cela peut indiquer un calcul stratégique pour marquer un coup fort et envoyer un message. Le nom même de l’opération, Summit of Fire, suggère une opération ciblée à connotation symbolique. 


  1. Escalade et risque de rupture diplomatique

    L’attaque remet en cause la neutralité du Qatar en tant que médiateur dans les crises régionales, et soulève des questions sur l’intégrité de sa souveraineté. Si les grands alliés des États-Unis dans la région estiment que leur sol peut être frappé impunément, cela pourrait créer un précédent dangereux.

  2. Fragilisation du processus de médiation

    Le moment de l’attaque — alors même que des discussions de cessez-le-feu étaient en cours — risque de saper la confiance dans les mécanismes de négociation. Les parties prenantes pourraient douter de la capacité à garantir la sécurité des participants et le respect des accords.

  3. Pression sur les États-Unis

    Même si la Maison Blanche a tenté d’apaiser les tensions en demandant des explications à Israël et en exprimant ses regrets, ce genre d’opérations replonge les États-Unis dans une posture délicate : comment soutenir un allié (Israël) tout en préservant la crédibilité de ses propres engagements en matière de diplomatie et de respect de la souveraineté nationale ?

  4. Message à Hamas

    Du point de vue israélien, l’attaque envoie un message fort : peu importe la localisation, Israël est prêt à frapper les dirigeants du Hamas là où ils se trouvent, même dans un pays allié des États-Unis. Cela pourrait dissuader les futures réunions de la direction du Hamas dans des pays tiers, ou forcer ces rencontres à se tenir dans des lieux moins accessibles.

  5. Risque de déstabilisation régionale

    L’indignation qatarie, combinée aux réactions d’autres États du Golfe, pourrait mener à un durcissement de la posture diplomatique régionale, voire à des représailles non militaires (p.ex. suspension de certaines coopérations, retrait de soutien aux médiations, etc.). Certains analystes évoquent même une possible réaction indirecte par des groupes alliés au Hamas (Houthis au Yémen, milices pro-Iran dans la région).


Le communiqué de la Maison Blanche, lu par Karoline Leavitt, reflète un positionnement délicat :

  • D’un côté, Washington reconnaît l’objectif de neutraliser des responsables du Hamas comme légitime, ce qui reste cohérent avec plusieurs positions américaines précédentes.

  • De l’autre, le message insiste sur le fait que la frappe ne sert pas les intérêts américains ou israéliens à long terme et aurait pu être évitée ou mieux coordonnée.

  • L’administration Trump a cherché à ne pas apparaître comme complice directe de l’opération, en soulignant qu’elle avait seulement transmis un avertissement (mais trop tardif selon le Qatar).

  • Le fait que Trump ait personnellement appelé l’émir du Qatar et affirmé que cela ne se reproduirait pas sur le sol qatari montre l’importance stratégique qu’il accorde à la relation avec Doha, ainsi qu’une volonté de limiter les dégâts diplomatiques. 


L’attaque israélienne à Doha marque une étape notable dans le conflit Israélo-Hamas. Au-delà de sa portée militaire, elle soulève des questions de légitimité, de souveraineté et de diplomatie internationale. On y voit une frappe de précision bien ciblée, mais aussi un risque élevé de conséquences diplomatiques non maîtrisées. Le manque de notification en amont (selon le Qatar) montre que l’opération a pris une part des autorités locales par surprise, ce qui peut détériorer la confiance entre États, même quand l’un des protagonistes est allié des États-Unis. 



La Maison Blanche, tout en reconnaissant l’objectif de sécurité, met en garde contre l’impact indirect sur les efforts de paix et plaide pour plus de coordination à l’avenir. La réaction internationale — notamment des pays arabes médiateurs — pourrait contraindre Israël à hésiter avant de lancer des opérations similaires à l’avenir ou à redoubler d’efforts diplomatiques pour justifier ses choix. Enfin, si l’objectif de neutraliser des chefs du Hamas est atteint, il faudra observer si cela mène à un retour aux négociations ou à une escalade nouvelle.




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