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mardi 19 août 2025

Le Bitcoin reste toujours inconnu pour moi ! ... (FR) JBCH N° 257

Je suis un boomer, mais je ne comprends pas la spécificité de cette monnaie, dont l'utilité et la manipulation qui échappent à tout contrôle et qui en quelques années est passée de 1 euro à des millliers d'euros.

Au départ, la cryptomonnaie n’était pour moi qu’une curiosité technologique réservée à quelques passionnés d’informatique.  La blockchain, ce grand registre numérique infalsifiable, permet en effet  d’échanger sans banque ni État. Pour la faire tourner, des "mineurs"  des ordinateurs puissants valident les transactions. Leur récompense : de nouveaux bitcoins, mais en quantité limitée. C’est la règle d’or du système : jamais plus de 21 millions d’unités.

Je me suis aperçu que cette rareté programmée a rapidement attiré des investisseurs, séduits par l’idée d’un « or numérique ». Peu à peu, les médias s’en sont emparés. La demande a explosé, et les prix ont suivi. Les premiers acheteurs se sont enrichis, les nouveaux ont rêvé d’en faire autant.

Entre innovation et bulle spéculative, la cryptomonnaie reste pour moi un objet fascinant et inquiétant. Une révolution pour les uns, un mirage pour les autres. Mais une chose est sûre : elle a déjà changé pour les initiés une manière de penser l’argent. et moi, je reste toujours en questionnement !



Donald Trump et les cryptomonnaies 





Dans un article publié par Le Figaro en 2025, Ingrid Vergara retrace l’évolution de Donald Trump face aux cryptomonnaies, de son hostilité déclarée en 2019 à son virage stratégique vers un soutien affiché en 2024. 


Jadis qualifiant le bitcoin d’“arnaque” et de menace au dollar, le 45e président des États-Unis, devenu le 47e, a opéré une transformation spectaculaire, incarnée par des initiatives comme la création d’une Réserve stratégique de Bitcoin en mars 2025. 


Ce revirement soulève une question brûlante : la cryptomonnaie, portée par l’élan de figures comme Trump, est-elle l’avenir de la finance mondiale ? À travers une analyse de son impact économique, de son adoption mondiale et des incertitudes qui l’entourent, explorons si les cryptos, sous l’égide de Trump, redessineront notre système économique ou s’il s’agit d’un pari risqué.




Les cryptomonnaies, et le bitcoin en particulier, servent à la fois de moyen d’échange décentralisé et d’actif spéculatif. Conçues pour contourner les institutions financières traditionnelles, elles reposent sur la blockchain, un registre numérique inviolable qui garantit la transparence des transactions. 


En 2019, lorsque Trump tweete son scepticisme, le bitcoin vaut 12 000 dollars, loin des 124 000 dollars atteints en 2025, dopé par ses politiques pro-crypto. Aujourd’hui, elles sont utilisées pour des paiements, des investissements, et même comme réserve de valeur, comme en témoigne l’adoption par le Salvador en 2021. 


L’initiative de Trump, qui inclut une Réserve stratégique de 200 000 BTC issus de saisies judiciaires, vise à positionner les États-Unis comme la “capitale crypto mondiale”, renforçant la légitimité de ces actifs. 


Les cryptomonnaies ne sont pas “exportées” au sens classique, mais leur adoption croissante – des États-Unis à Singapour, en passant par l’Europe – reflète un marché mondialisé, avec des plateformes comme Coinbase facilitant les échanges transfrontaliers.






L’impact économique des cryptomonnaies sous l’impulsion de Trump est à double tranchant. Elles stimulent l’innovation et l’investissement. En 2025, le bitcoin dépasse les 124 000 dollars, porté par l’optimisme autour des réformes pro-crypto de Trump, comme l’adoption de la loi GENIUS, qui clarifie la régulation des stablecoins, ou la nomination de figures pro-crypto comme David Sacks comme “czar crypto".  


Selon Forbes, ces politiques ont ouvert les comptes 401(k) au bitcoin, attirant des investissements du marché américain des retraites, évalué à 7,5 trillions de dollars. Cette dynamique profite aux investisseurs institutionnels et aux plateformes comme Kraken, dont les fondateurs ont soutenu la campagne de Trump. Cependant, la volatilité reste un frein : les cryptos, bien que légitimées, subissent des fluctuations brutales, comme la chute post-annonce de Trump incluant Solana et Cardano dans la Réserve. 



De plus, les tensions géopolitiques, notamment les restrictions chinoises sur les terres rares en réponse aux tarifs de Trump, menacent les infrastructures technologiques nécessaires à la blockchain.


L’adoption des cryptomonnaies s’étend au-delà des États-Unis. Le Salvador, pionnier en 2021, a fait du bitcoin une monnaie légale, tandis que le Bhoutan a accumulé 750 millions de dollars en BTC via le minage hydroélectrique. 


En Europe, des pays comme la Suisse explorent des réserves similaires, bien que la Banque nationale suisse rejette l’idée en raison de la volatilité. 


En Asie, l’Inde et le Pakistan réévaluent leurs positions face à l’élan américain. Cependant, l’Union européenne reste prudente, craignant que l’adoption massive du bitcoin n’affecte la souveraineté de l’euro. Cette diffusion mondiale montre que les cryptos, sous l’influence de Trump, gagnent en légitimité, mais leur avenir reste incertain face aux régulations divergentes.


Les cryptomonnaies sont-elles l’avenir ? Pas si vite. 


Leur potentiel disruptif est indéniable : elles offrent une alternative décentralisée aux monnaies fiat, attirent les investisseurs et stimulent l’innovation, comme le montre l’essor des memecoins $TRUMP et $MELANIA, qui ont généré des volumes de trading de plusieurs milliards. 


Pourtant, des ombres persistent. La volatilité, illustrée par les 10 % de chute quotidienne possibles, rend leur intégration risquée dans les réserves nationales. Les critiques, comme celles de l’économiste Henrik Zeberg, avertissent d’un possible crash similaire à 2022, exacerbé par des tensions économiques globales.  


De plus, l’implication personnelle de Trump dans des projets crypto, comme le memecoin $TRUMP, soulève des conflits d’intérêts, critiqués par des démocrates comme le sénateur Chris Murphy. Enfin, la dépendance aux infrastructures technologiques, vulnérables aux restrictions sur les terres rares, limite leur résilience.


Le virage pro-crypto de Trump, opportuniste mais stratégique, a propulsé les cryptomonnaies sur la scène mondiale, des États-Unis au Salvador, en passant par Singapour et l’Inde. 



Leur rôle dans l’économie – stimulant l’innovation tout en défiant le dollar  est indéniable, mais leur volatilité, leurs risques géopolitiques et les controverses éthiques entourant Trump freinent leur consécration comme “avenir” de la finance. 


Si les cryptos continuent de gagner du terrain, elles devront surmonter ces obstacles pour s’imposer comme une alternative durable. Pour l’heure, elles restent un pari audacieux, et risqué  porté par un président aussi imprévisible que le marché qu’il promeut.


© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation 

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel  du journalisme ... 

C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée




Les cauchemars ? (FR, EN, ES) BCH N° 256

Je ne souviens presque jamais de mes rêves ... mais beaucoup ne se souviennent que de leurs cauchemars, Le rêve c'es magique, c'est souvent prémonitoire, on se souvient de l'histoire de Joseph qui est devenu vice-roi d'Egypte, grâce à l'interprétation de ses rêves , mais les cauchemars reveillent le sujet ... Un article de  "The Economist"  m'a interpellé ... Les cauchemars sont-ils mauvais pour la santé ?


Pour notre Santé ?




Dans l’univers du sommeil, les cauchemars ont toujours évoqué des images terrifiantes : succubes, incubes et visites nocturnes qui, selon les croyances anciennes, aspiraient l’énergie vitale des dormeurs. 


Aujourd’hui, la science moderne écarte les démons, mais confirme une réalité troublante : les rêves mauvais, surtout lorsqu’ils sont fréquents, peuvent effectivement nuire à la santé. Un article récent de The Economist, publié le 8 août 2025, pose la question sans ambages : “Are nightmares bad for your health? If you have them often, the answer seems to be yes.” 


Basé sur des recherches émergentes, il révèle que les cauchemars récurrents – touchant 2 à 6 % de la population avec au moins un épisode par semaine – sont liés à divers problèmes de santé, allant des troubles mentaux aux maladies neurologiques, et même à une mortalité prématurée. Mais comment ces visions nocturnes influent-elles sur notre bien-être ? Explorons les faits, les mécanismes et les implications.


Presque tout le monde fait des cauchemars occasionnels, ces rêves effrayants qui provoquent terreur, peur ou anxiété, comme le définit l’École de médecine de Harvard.  Cependant, c’est chez les personnes qui en souffrent de manière chronique que les liens avec la santé deviennent évidents. 


Des connexions prévisibles existent avec des troubles psychiatriques : dépression, anxiété, schizophrénie et syndrome de stress post-traumatique (SSPT), où les cauchemars sont un symptôme courant. De même pour la douleur chronique. Mais d’autres associations sont plus intrigantes. Les travaux du Dr Abidemi Otaiku, désormais à l’Imperial College de Londres, suggèrent que les cauchemars pourraient annoncer des maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson ou la démence.  


Une étude populationnelle a montré que les rêves distressants prédisent un risque accru de Parkinson, avec un quart des patients en souffrant dès le diagnostic.  De plus, des recherches récentes lient les cauchemars à des problèmes cardiovasculaires et à des maladies auto-immunes comme le lupus. 

Pomme d'Api


Le plus alarmant ? Les cauchemars pourraient tuer. Lors du congrès de l’Académie européenne de neurologie (EAN) à Helsinki en juin 2025, le Dr Otaiku a présenté une analyse de six études à long terme impliquant plus de 180 000 adultes et 2 500 enfants aux États-Unis et au Royaume-Uni.  


Les résultats sont stupéfiants : ceux qui ont des cauchemars au moins une fois par semaine sont trois fois plus susceptibles de mourir avant 70 ans que ceux qui en ont moins d’une fois par mois.  Sur 174 décès prématurés recensés, 31 concernaient des personnes sujettes à des cauchemars fréquents. 


Cette prédiction est plus forte que des facteurs comme le tabagisme, l’obésité, une mauvaise alimentation ou la sédentarité. Une partie de l’explication réside dans l’accélération du vieillissement biologique : les chromosomes des personnes concernées montrent des signes de vieillissement prématuré, probablement dus aux hormones de stress libérées pendant ces épisodes.  Selon Otaiku, cela expliquerait environ 40 % du risque accru de mortalité précoce ; les 60 % restants demeurent un mystère.


Ces liens soulèvent une question cruciale : les cauchemars sont-ils des symptômes ou des causes ? Souvent, les deux. Dans les troubles psychiatriques, ils sont déclenchés par le désordre sous-jacent, mais induisent un stress qui l’aggrave, créant un cercle vicieux.  Pour le lupus, l’inflammation cérébrale provoquée par le système immunitaire pourrait initier les cauchemars, dont les hormones de stress exacerbent ensuite la maladie. En revanche, pour Parkinson ou la démence – dues à des dommages neurologiques spécifiques – ils sont purement symptomatiques.  


Pour les problèmes cardiovasculaires, ils semblent causaux : le stress favorise l’inflammation des vaisseaux sanguins, augmentant le risque d’accidents cardiaques.  La privation de sommeil due aux cauchemars peut aussi mener à l’obésité, la dépression ou des maladies cardiaques, comme le note WebMD.

 

Face à ces risques, prêter attention aux cauchemars est essentiel. Ils peuvent alerter sur des problèmes imminents, comme un déclin cognitif chez les enfants – une étude de 2023 montre que les rêves distressants dès l’enfance prédisent un risque de Parkinson ou de démence à l’âge adulte.  


Quant au traitement, il reste un domaine sous-étudié. La thérapie cognitivo-comportementale pour les troubles du sommeil peut aider, mais les médicaments comme la prazosine – un antihypertenseur utilisé off-label pour les cauchemars liés au SSPT – montrent des résultats mitigés. 


Des études systématiques indiquent qu’elle réduit la sévérité et la fréquence des cauchemars chez les patients PTSD,  mais un grand essai du VA en 2018 a conclu qu’elle n’était pas supérieure au placebo.  Des effets secondaires, comme des troubles du sommeil paradoxaux, sont aussi rapportés.  Néanmoins, intégrer la gestion des cauchemars dans les soins routiniers pourrait prévenir des complications graves.

En conclusion, les cauchemars ne sont pas de simples fantômes nocturnes ; chez les personnes qui en souffrent souvent, ils signalent et aggravent des problèmes de santé majeurs, de la psychiatrie à la neurologie, en passant par le cœur. 


Les recherches du Dr Otaiku, confirmées par des études récentes, soulignent leur rôle dans l’accélération du vieillissement et la mortalité précoce, surpassant même des risques classiques comme le tabac.  Dans un monde où le sommeil est déjà perturbé par le stress moderne, il est temps de changer : investir dans l’étude et le traitement des cauchemars pourrait sauver des vies. Ignorer ces avertissements nocturnes, c’est risquer de transformer un mauvais rêve en réalité fatale.


© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation 

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel  du journalisme ... 

C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur

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English 

I almost never remember my dreams… but many only remember their nightmares. Dreams are magical, often premonitory; we recall the story of Joseph, who became vice-king of Egypt thanks to the interpretation of his dreams. But nightmares wake the sleeper… An article in The Economist caught my attention: Are nightmares bad for your health?

For Our Health?

In the realm of sleep, nightmares have long evoked terrifying images: succubi, incubi, and nocturnal visitors who, according to ancient beliefs, drained the life energy of sleepers.

Today, modern science dismisses demons but confirms a troubling reality: bad dreams, especially when frequent, can indeed harm health. A recent article in The Economist (August 8, 2025) asked the question bluntly: “Are nightmares bad for your health? If you have them often, the answer seems to be yes.”

Based on emerging research, it reveals that recurrent nightmares—affecting 2 to 6% of the population with at least one episode per week—are linked to various health problems, ranging from mental disorders to neurological diseases, and even premature mortality. But how do these nocturnal visions affect our well-being? Let us explore the facts, mechanisms, and implications.

Almost everyone has occasional nightmares—those frightening dreams that cause terror, fear, or anxiety, as Harvard Medical School defines them. However, in people who suffer from them chronically, the links with health become obvious.

Predictable connections exist with psychiatric disorders: depression, anxiety, schizophrenia, and post-traumatic stress disorder (PTSD), where nightmares are a common symptom. The same goes for chronic pain. But other associations are more intriguing. Dr. Abidemi Otaiku, now at Imperial College London, suggests that nightmares may signal neurological diseases like Parkinson’s or dementia.

A population study showed that distressing dreams predict an increased risk of Parkinson’s, with a quarter of patients experiencing them at diagnosis. Moreover, recent research links nightmares to cardiovascular problems and autoimmune diseases like lupus.

The most alarming? Nightmares could kill. At the European Academy of Neurology (EAN) Congress in Helsinki in June 2025, Dr. Otaiku presented an analysis of six long-term studies involving over 180,000 adults and 2,500 children in the US and UK.

The findings are staggering: those who have nightmares at least once a week are three times more likely to die before age 70 than those who have them less than once a month. Of the 174 premature deaths recorded, 31 concerned people prone to frequent nightmares.

This prediction is stronger than factors like smoking, obesity, poor diet, or sedentary lifestyle. Part of the explanation lies in accelerated biological aging: chromosomes of affected people show signs of premature aging, likely due to stress hormones released during these episodes. According to Otaiku, this explains about 40% of the increased risk of early mortality; the remaining 60% remains a mystery.

These links raise a crucial question: are nightmares symptoms or causes? Often, both. In psychiatric disorders, they are triggered by the underlying condition but induce stress that worsens it, creating a vicious cycle. For lupus, brain inflammation caused by the immune system may trigger nightmares, whose stress hormones then exacerbate the disease. Conversely, for Parkinson’s or dementia—caused by specific neurological damage—they are purely symptomatic.

For cardiovascular problems, they seem causal: stress promotes inflammation of blood vessels, increasing the risk of heart events. Sleep deprivation due to nightmares can also lead to obesity, depression, or heart disease, notes WebMD.

Given these risks, paying attention to nightmares is essential. They can warn of imminent problems, such as cognitive decline in children—a 2023 study shows that distressing dreams from childhood predict a risk of Parkinson’s or dementia in adulthood.

As for treatment, it remains under-studied. Cognitive-behavioral therapy for sleep disorders can help, but medications like prazosin—an antihypertensive used off-label for PTSD-related nightmares—show mixed results.

Systematic studies indicate that it reduces severity and frequency of nightmares in PTSD patients, but a large VA trial in 2018 concluded it was no better than placebo. Side effects, such as REM sleep disturbances, have also been reported. Nevertheless, integrating nightmare management into routine care could prevent serious complications.

In conclusion, nightmares are not just nocturnal ghosts; in people who suffer from them often, they signal and worsen major health problems—from psychiatry to neurology to the heart.

Dr. Otaiku’s research, confirmed by recent studies, highlights their role in accelerating aging and premature mortality, surpassing even classic risks like tobacco. In a world where sleep is already disrupted by modern stress, it’s time to change: investing in the study and treatment of nightmares could save lives. Ignoring these nocturnal warnings risks turning a bad dream into a fatal reality.

© 2025 JBCH. All rights reserved. Reproduction prohibited without authorization.


This article is personal. I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist.

It is delicate to testify as a layperson, but in this blog, I usually express a heartfelt reaction to current events and my international press review.


Photos and videos are sourced from the web, strictly for personal and private use.


Traducción al español

Casi nunca recuerdo mis sueños… pero muchos solo recuerdan sus pesadillas. El sueño es mágico, a menudo premonitorio; recordamos la historia de José, que se convirtió en virrey de Egipto gracias a la interpretación de sus sueños. Pero las pesadillas despiertan al durmiente… Un artículo de The Economist llamó mi atención: ¿Son malas las pesadillas para la salud?

Para nuestra salud

En el mundo del sueño, las pesadillas siempre han evocado imágenes aterradoras: súcubos, íncubos y visitas nocturnas que, según antiguas creencias, absorbían la energía vital de los durmientes.

Hoy, la ciencia moderna descarta a los demonios, pero confirma una realidad inquietante: los malos sueños, especialmente cuando son frecuentes, pueden dañar la salud. Un artículo reciente de The Economist (8 de agosto de 2025) planteó la pregunta sin rodeos: “Are nightmares bad for your health? If you have them often, the answer seems to be yes.”

Basado en investigaciones emergentes, revela que las pesadillas recurrentes –que afectan entre el 2% y el 6% de la población con al menos un episodio semanal– están vinculadas a diversos problemas de salud, que van desde trastornos mentales hasta enfermedades neurológicas e incluso mortalidad prematura. Pero, ¿cómo influyen estas visiones nocturnas en nuestro bienestar? Exploremos los hechos, mecanismos e implicaciones.

Casi todo el mundo tiene pesadillas ocasionales, esos sueños aterradores que provocan terror, miedo o ansiedad, como lo define la Escuela de Medicina de Harvard. Sin embargo, en las personas que las sufren crónicamente, los vínculos con la salud se hacen evidentes.

Existen conexiones predecibles con trastornos psiquiátricos: depresión, ansiedad, esquizofrenia y trastorno de estrés postraumático (TEPT), donde las pesadillas son un síntoma común. Lo mismo ocurre con el dolor crónico. Pero otras asociaciones son más intrigantes. El Dr. Abidemi Otaiku, ahora en el Imperial College de Londres, sugiere que las pesadillas podrían anunciar enfermedades neurológicas como el Parkinson o la demencia.

Un estudio poblacional mostró que los sueños angustiantes predicen un mayor riesgo de Parkinson, con un cuarto de los pacientes presentándolos desde el diagnóstico. Además, investigaciones recientes vinculan las pesadillas con problemas cardiovasculares y enfermedades autoinmunes como el lupus.

¿Lo más alarmante? Las pesadillas podrían matar. En el Congreso de la Academia Europea de Neurología (EAN) en Helsinki en junio de 2025, el Dr. Otaiku presentó un análisis de seis estudios a largo plazo que involucraron a más de 180.000 adultos y 2.500 niños en EE.UU. y Reino Unido.

Los hallazgos son asombrosos: quienes tienen pesadillas al menos una vez por semana tienen tres veces más probabilidades de morir antes de los 70 años que quienes las tienen menos de una vez al mes. De las 174 muertes prematuras registradas, 31 correspondían a personas propensas a pesadillas frecuentes.

Esta predicción es más fuerte que factores como fumar, la obesidad, la mala alimentación o el sedentarismo. Parte de la explicación radica en el envejecimiento biológico acelerado: los cromosomas de las personas afectadas muestran signos de envejecimiento prematuro, probablemente debido a las hormonas del estrés liberadas durante estos episodios. Según Otaiku, esto explicaría alrededor del 40% del riesgo aumentado de mortalidad temprana; el 60% restante sigue siendo un misterio.

Estos vínculos plantean una cuestión crucial: ¿las pesadillas son síntomas o causas? A menudo, ambas. En los trastornos psiquiátricos, son provocadas por la enfermedad subyacente, pero inducen un estrés que la agrava, creando un círculo vicioso. En el caso del lupus, la inflamación cerebral provocada por el sistema inmunitario podría iniciar las pesadillas, cuyas hormonas del estrés agravarían la enfermedad. En cambio, para el Parkinson o la demencia –causados por daños neurológicos específicos– son puramente sintomáticas.

Para los problemas cardiovasculares, parecen causales: el estrés favorece la inflamación de los vasos sanguíneos, aumentando el riesgo de eventos cardíacos. La falta de sueño causada por las pesadillas también puede conducir a la obesidad, la depresión o enfermedades cardíacas, según WebMD.

Ante estos riesgos, prestar atención a las pesadillas es esencial. Pueden advertir sobre problemas inminentes, como el deterioro cognitivo en los niños: un estudio de 2023 muestra que los sueños angustiantes desde la infancia predicen un riesgo de Parkinson o demencia en la edad adulta.

En cuanto al tratamiento, sigue siendo un campo poco estudiado. La terapia cognitivo-conductual para los trastornos del sueño puede ayudar, pero medicamentos como la prazosina –un antihipertensivo usado fuera de indicación para las pesadillas relacionadas con TEPT– muestran resultados mixtos.

Estudios sistemáticos indican que reduce la gravedad y la frecuencia de las pesadillas en pacientes con TEPT, pero un gran ensayo del VA en 2018 concluyó que no era mejor que el placebo. También se han informado efectos secundarios, como alteraciones del sueño REM. No obstante, integrar la gestión de las pesadillas en la atención rutinaria podría prevenir complicaciones graves.

En conclusión, las pesadillas no son simples fantasmas nocturnos; en quienes las padecen con frecuencia, señalan y agravan problemas de salud importantes, desde la psiquiatría hasta la neurología y el corazón.

Las investigaciones del Dr. Otaiku, confirmadas por estudios recientes, destacan su papel en la aceleración del envejecimiento y la mortalidad prematura, superando incluso riesgos clásicos como el tabaco. En un mundo donde el sueño ya está perturbado por el estrés moderno, es hora de cambiar: invertir en el estudio y tratamiento de las pesadillas podría salvar vidas. Ignorar estas advertencias nocturnas es correr el riesgo de convertir un mal sueño en una realidad fatal.

© 2025 JBCH. Todos los derechos reservados. Prohibida su reproducción sin autorización.


Este artículo es personal. No pretendo ser científico, historiador ni profesional del periodismo.

Es delicado testimoniar como profano, pero en este blog suelo expresar una reacción espontánea ante la actualidad y mi revisión de la prensa internacional.


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Le Solopreneur, une nouveauté ! (FR) JBCH N° 255

Je ne le savais pas, je l'apprends ce jour , je suis un solopreneur, ce mot est bien plus intrigant, peut-être mieux, plus valorisant  qu'auto-entrepreneur, mais il a un plus ... oui et ca pose problème .. il s'allie aujourd'hui à l'I.A ... danger ? dangers ? La personne est la seule employée. Le solopreneur est à la fois le propriétaire et la main-d'œuvre de son entreprise. Il est le seul responsable de l'organisation et de la gestion de son entreprise, et assume tous les risques.


L’essor du « solopreneur » à l’ère de l’intelligence artificielle


Un nouveau visage de l’entrepreneuriat

 L’idée de créer Solace, une startup destinée à accompagner ceux qui traversent un deuil, en les aidant à organiser leurs démarches administratives et cérémonielles. 




Ce projet aurait été difficile, voire impossible, à lancer il y a encore quelques années sans une équipe complète. Mais grâce aux nouveaux incubateurs dopés à l’IA, on a pu concevoir son modèle, établir sa présence en ligne et développer ses outils avec un minimum d’intervention humaine.


C’est là qu’émerge une figure inédite dans le paysage entrepreneurial : le « solopreneur », cet entrepreneur capable de bâtir une entreprise presque seul, épaulé par des agents artificiels qui prennent en charge le développement produit, la communication, le marketing, voire la gestion administrative. 


Dans le jargon californien, et israélien, on rêve déjà de voir surgir le premier « unicorn » à un milliard de dollars, dirigé par… une seule personne.




Un modèle qui bouscule les codes

Le phénomène des solopreneurs est bien plus qu’une tendance : il reflète une évolution profonde de la structure économique. Au XIXᵉ siècle, l’avènement de la machine et du chemin de fer avait favorisé les grands conglomérats, concentrant les moyens de production sous un même toit. 


Dans les années 2000, Internet et l’externalisation ont permis aux entreprises de s’appuyer sur Google, Amazon ou encore les plateformes de freelances pour réduire leurs coûts.


Aujourd’hui, avec l’IA générative, cette logique franchit une étape supplémentaire : les tâches humaines elles-mêmes peuvent être partiellement externalisées vers des intelligences artificielles. Là où il fallait autrefois des développeurs, des comptables, des marketeurs, une seule personne épaulée par une IA peut désormais coordonner l’ensemble. 


La structure hiérarchique se réduit comme peau de chagrin, et l’individu reprend un pouvoir inédit face à la complexité technologique.




Promesses et limites

Cette mutation suscite autant d’espoirs que d’inquiétudes. Pour beaucoup, c’est une démocratisation de l’entrepreneuriat, une chance pour des individus aux idées originales mais sans réseau ni capital humain de se lancer. Comme YouTube a permis à chacun de devenir créateur de contenu, l’IA pourrait permettre à chacun de devenir entrepreneur. L’écosystème pourrait ainsi se diversifier et desserrer l’étau des grands groupes technologiques qui concentrent aujourd’hui richesses et innovations.


Mais la promesse a ses revers. D’abord, parce que les solopreneurs restent dépendants… des mêmes géants. L’IA qu’ils utilisent appartient à Microsoft, OpenAI, Google ou Amazon. Le rêve d’indépendance risque donc d’aboutir à une nouvelle forme de dépendance structurelle. Ensuite, parce qu’un entrepreneuriat sans équipes pose une question sociale : que deviendra l’emploi, si des entreprises de valeur se créent sans salariés ?


Israël, un terrain fertile pour les solopreneurs

Ce modèle ne concerne pas seulement la Silicon Valley. En Israël, surnommé la Silicon Wadi, l’écosystème high-tech est l’un des plus dynamiques au monde. Le pays a déjà produit plus d’une centaine de licornes, souvent issues de petites équipes agiles. L’idée qu’une seule personne, épaulée par l’IA, puisse créer une entreprise de plusieurs centaines de millions de dollars trouve ici un écho particulier.


Israël a deux atouts uniques : une culture entrepreneuriale issue de l’armée et des unités de renseignement (comme la fameuse Unité 8200), et un tissu de startups orientées vers l’innovation radicale plutôt que l’amélioration incrémentale. Le solopreneur pourrait ainsi s’y développer plus rapidement qu’ailleurs, porté par une mentalité où l’agilité et la prise de risque priment sur la lourdeur organisationnelle.


Certaines plateformes israéliennes d’IA commencent déjà à proposer des solutions intégrées où un créateur peut concevoir un produit, tester un marché et lever des fonds sans équipe classique. Si ce mouvement s’amplifie, Israël pourrait devenir l’un des premiers pays à voir naître non seulement un « unicorn à une personne », mais aussi un écosystème de micro-entrepreneurs solitaires, chacun épaulé par des agents intelligents.


Un nouveau capitalisme individuel ?

Le solopreneur est à l’économie numérique ce que le freelance a été au travail post-industriel : une figure d’émancipation, mais aussi de fragilité. L’IA ouvre une brèche, offrant à l’individu la capacité d’incarner à lui seul ce que l’on pensait réservé aux grandes équipes. Mais derrière l’image séduisante du « premier unicorn à une seule personne », une question demeure : la révolution des solopreneurs renforcera-t-elle réellement la diversité et l’indépendance, ou ne sera-t-elle qu’une nouvelle étape de l’emprise des géants de la tech ?


En Israël comme ailleurs, la réponse dépendra de la capacité des innovateurs à garder une autonomie face aux infrastructures technologiques américaines et chinoises, et à inventer une voie propre. Une chose est sûre : le solopreneur est en train de devenir le symbole d’un capitalisme individuel à l’ère de l’intelligence artificielle – et la Silicon Wadi pourrait bien en devenir l’un des laboratoires les plus audacieux




© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation 

Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel  du journalisme ... 

C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur

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La reconnaissance faciale va changer notre vie de citoyen (FR, EN, ES) JBCH N° 254


En Chine, il y a un passeport civique ... La vidéo est partout et des mauvais points (à la façon permis de conduire en France) sont distribués, ne serait-ce que si vous traversez une rue en dehors des clous ! moi je n'admets pas ca ! 


L’ombre grandissante de la reconnaissance faciale en France :




Cette technologie est en pleine expansion, portée par l’intelligence artificielle (IA), qui s’infiltre dans les aéroports, les frontières et même les rues du monde entier. De Singapour à la Chine, en passant par les États-Unis et le Royaume-Uni, cette biométrie « hautement sensible », comme la qualifie la CNIL, promet fluidité et sécurité, mais au prix d’une surveillance potentiellement intrusive. 


Le marché mondial pourrait atteindre 18 milliards de dollars d’ici 2030, selon des cabinets comme Mordor Intelligence. En Europe, et particulièrement en France, des garde-fous comme le RGPD et l’AI Act de 2024 freinent son déploiement, mais des exceptions pour la sécurité nationale ouvrent des brèches. 


Face à ces avancées rampantes, une question se pose avec acuité : la France est-elle en train de glisser vers un modèle de surveillance de masse à la chinoise ? Quelles entreprises privées pourraient en profiter pour « espionner » les citoyens ? Et quelle est la position ferme de la CNIL dans ce débat ?


La France sur la pente glissante d’une surveillance à la chinoise ?

Le journal Le Monde su 19 Août  évoque un « effet de contagion possible » : plus on accepte la reconnaissance faciale dans des contextes limités, comme les aéroports, plus elle s’étend. 




En Chine, où des villes comme Chongqing ou Xiang  comptent 168 caméras pour 1 000 habitants, cette technologie alimente un système de crédit social répressif, traquant les citoyens en temps réel pour des infractions mineures ou des opinions dissidentes. 


La France, avec seulement 3 caméras par 1 000 habitants à Paris (39e au classement mondial de Comparitech), semble loin de ce scénario . Pourtant, des signes alarmants indiquent un rapprochement progressif.


Gérald Darmanin, ancien ministre de l’Intérieur et actuel garde des Sceaux, n’hésite pas à pousser pour une généralisation. Le 23 mai 2025, il a annoncé un groupe de travail pour créer un cadre légal autorisant la reconnaissance faciale dans l’espace public et les aéroports, arguant qu’elle est « indispensable pour lutter contre l’insécurité ». 


Sur X (ex-Twitter), il regrettait déjà en mai que le Parlement s’y oppose, prédisant que la France l’acceptera partout d’ici 2030.  Des exemples réels illustrent cette pression. Lors des Jeux olympiques de Paris 2024, la vidéosurveillance algorithmique (VSA) a été expérimentée, détectant des « situations suspectes » sans reconnaissance faciale explicite, mais avec un rendement décevant : sur 270 alertes à la SNCF, 62 % étaient erronées, selon un rapport d’évaluation.  


Le gouvernement a tenté de prolonger ce dispositif jusqu’en 2027, censuré par le Conseil constitutionnel en avril 2025, avant une adoption partielle par le Sénat en juin. 


Des dérives ont déjà émergé. En novembre 2023, Disclose révélait que la police nationale utilisait illégalement Video Synopsis de BriefCam, un logiciel israélien permettant la reconnaissance faciale, depuis huit ans.  


Un rapport d’octobre 2024 a confirmé des usages illicites par la police et la gendarmerie, menant à des mises en demeure de la CNIL en décembre 2024.  À Nice, en 2019, un essai avec le logiciel Anyvision lors du carnaval a scanné des visages en temps réel, malgré les controverses.  


Et en janvier 2025, le tribunal administratif de Grenoble a jugé illégal l’usage de BriefCam par la ville de Moirans.  Ces cas montrent une « montée en puissance discrète », comme l’article l’appelle, accélérée par des figures comme Darmanin qui, en mai 2025, évoquait son extension aux gares et ports pour des « enjeux de sécurité publique ». 


Pourtant, la France n’est pas la Chine. L’AI Act européen interdit la reconnaissance faciale en temps réel dans l’espace public, sauf exceptions limitées, et des ONG comme Amnesty International alertent sur les risques de répression, citant la Russie en 2021 où des manifestants ont été arrêtés a posteriori.  


Mais avec des propositions comme l’application de voyage digitale de la Commission européenne en octobre 2024, créant 27 bases de données biométriques, l’inquiétude grandit.  Si la France cède, elle pourrait basculer vers un contrôle social accru, surtout avec des débats sur la suppression de l’argent liquide ou la censure des réseaux sociaux, évoqués par Darmanin et Macron en 2025. 





Les sociétés privées au cœur de l’espionnage potentiel


Les entreprises ont « les coudées plus franches » dans le privé, finançant leurs innovations via des applications comme l’authentification bancaire. En France, des acteurs locaux et internationaux se positionnent, souvent accusés de flirter avec la surveillance.


Idemia, géant français  domine les aéroports et frontières, plaidant pour des solutions protégeant les données malgré une législation « trop stricte ». Thales, via Benoît Jouffrey, pousse pour des collectes de données européennes sur consentement, visant à rivaliser avec la Chine et les États-Unis. 


Videtics, start-up française présidée par Alan Ferbach, fournit de l’analyse vidéo à des industriels comme Veolia et Suez pour protéger sites et analyser parcours clients, se limitant à du « comptage » auprès des collectivités – ce que des ONG voient comme un « doigt dans l’engrenage ».


Mais des firmes étrangères soulèvent plus d’inquiétudes. BriefCam, filiale israélienne de Canon, a été utilisée illégalement par la police française, intégrant même une fonctionnalité de reconnaissance faciale lors d’une mise à jour en 2024.  Anyvision, autre israélienne, a été testée à Nice.  Clearview AI, américaine, a scrapé des milliards de visages en ligne, écopant d’une amende de la CNIL en 2022 pour violation du RGPD, et continue d’opérer dans l’ombre.  


Ces sociétés, pourraient « espionner » via des partenariats publics-privés, comme aux JO où des algorithmes ont été calibrés malgré des faux positifs.  Des critiques, comme celles de La Quadrature du Net, dénoncent une impunité totale. 


La CNIL, gardienne vigilante mais sous pression

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) incarne la résistance française « si vous vous faites pirater votre identité biométrique, vous ne pourrez pas changer de visage ». 


La CNIL considère la reconnaissance faciale comme porteuse de « risques importants » de surveillance de masse et de discrimination, interdisant son usage en temps réel dans l’espace public sauf exceptions strictes.  Elle a publié des guides sur les caméras augmentées en novembre 2024, insistant sur des traitements proportionnés. 


En pratique, la CNIL a agi : mises en demeure contre BriefCam en décembre 2024, contrôles renforcés sur les bases de données biométriques dès 2025.  Elle a aussi clarifié que la VSA n’est pas de la reconnaissance faciale, mais pose des critiques similaires, comme le suivi par démarche ou vêtements.  


Face aux pushes gouvernementaux, elle appelle à un débat éthique, comme en 2019 : « La reconnaissance faciale appelle des choix politiques sur les libertés fondamentales ».  Pourtant, sous pression, elle pourrait céder si les exceptions sécuritaires s’élargissent.




Conclusion : Une banalisation à haut risque


La reconnaissance faciale se banalise, comme l’article le prédit, via des gestes quotidiens (déverrouillage de smartphones) ou des urgences sécuritaires. 


La France n’est pas encore la Chine, mais les ambitions de Darmanin et les outils privés comme BriefCam ou Idemia pourraient l’y mener. 


La CNIL reste un rempart, mais pour combien de temps ? Des associations  appellent à une loi interdisant totalement cette technologie.  Sans vigilance citoyenne, l’Europe risque de sacrifier la privacy au nom de la sécurité, transformant nos rues en panoptique numérique.


On ne doit pas se laisser faire, moi qui ait lutté contre le permis à points, je ne veux pas que mes petits enfants subissent la dictature de l'IA qui s'emparera de tous ses moyens pour nous contôler, l'avenir se prépare et s'annonce sombre dans ce domaine.


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Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un  scientifique, ni un historien, ni un professionnel  du journalisme ... 

C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation personnelle et strictement privée



🇬🇧 English  

In China, there is a civic passport… The video is everywhere, and penalty points (like the driving license system in France) are handed out, even if you simply cross the street outside the crosswalk! I cannot accept this!

The growing shadow of facial recognition in France:

This technology is rapidly expanding, driven by artificial intelligence (AI), infiltrating airports, borders, and even the streets of the world. From Singapore to China, and from the United States to the United Kingdom, this “highly sensitive” biometric tool, as described by the CNIL, promises smoother flows and increased security, but at the cost of potentially intrusive surveillance.

The global market could reach $18 billion by 2030, according to firms such as Mordor Intelligence. In Europe, and especially in France, safeguards such as the GDPR and the 2024 AI Act are slowing its deployment, but national security exceptions are opening breaches.

Faced with these creeping advances, a sharp question arises: is France sliding towards a Chinese-style mass surveillance model? Which private companies could benefit from “spying” on citizens? And what firm stance will the CNIL take in this debate?

France on a slippery slope towards Chinese-style surveillance?

Le Monde on August 19 raised the possibility of a “contagion effect”: the more we accept facial recognition in limited contexts, such as airports, the more it spreads.

In China, cities like Chongqing or Xiang count 168 cameras for every 1,000 inhabitants, feeding a repressive social credit system, tracking citizens in real time for minor infractions or dissident opinions.

France, with only 3 cameras per 1,000 inhabitants in Paris (39th worldwide according to Comparitech), seems far from that scenario. Yet alarming signs point to gradual convergence.

Gérald Darmanin, former Interior Minister and current Justice Minister, pushes strongly for its generalization. On May 23, 2025, he announced a working group to create a legal framework authorizing facial recognition in public spaces and airports, arguing it is “indispensable to fight insecurity.”

Already, during the Paris 2024 Olympics, algorithmic video surveillance (VSA) was tested. Though not explicit facial recognition, it detected “suspicious situations” — with poor performance: of 270 alerts at SNCF, 62% were false positives, according to an evaluation report.

Despite constitutional setbacks, the government keeps pushing. And in November 2023, Disclose revealed that the national police had been illegally using BriefCam, an Israeli software with facial recognition features, for eight years.

The CNIL intervened with warnings in 2024, but trials in cities like Nice or Moirans show a discreet yet steady rise of this technology.

The European AI Act bans real-time facial recognition in public spaces, except for strict exceptions, but political pressure is mounting. Combined with European projects centralizing biometric databases, fears of increased social control are growing.

Private companies at the heart of potential spying

Firms like Idemia, Thales, Videtics, BriefCam, Anyvision, or Clearview AI position themselves as leaders, sometimes crossing legal and ethical lines. Their tools, deployed under the guise of security or commercial analysis, risk becoming surveillance infrastructures.

The CNIL as the last safeguard

The CNIL warns: “If your biometric identity is hacked, you cannot change your face.” It has already issued warnings and guides, but faces heavy political pressure.

Conclusion: A dangerous normalization

Facial recognition is becoming commonplace — through phones, airports, or “security urgencies.” France is not yet China, but the ambitions of leaders like Darmanin, coupled with private sector pushes, could take it there.


The CNIL is still a barrier — but for how long? Without citizen vigilance, Europe risks trading privacy for security, turning our streets into a digital panopticon.

I refuse this. Having fought against the driving license penalty points system, I do not want my grandchildren to suffer under the dictatorship of AI, which will seize every tool to control us. The future is being prepared, and in this field, it looks dark.

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🇪🇸 español

En China existe un pasaporte cívico… El video está en todas partes, y se reparten puntos negativos (como el sistema de permiso de conducir en Francia), ¡incluso si simplemente cruzas la calle fuera del paso de peatones! ¡Yo no puedo aceptar eso!

La sombra creciente del reconocimiento facial en Francia:

Esta tecnología está en plena expansión, impulsada por la inteligencia artificial (IA), que se infiltra en aeropuertos, fronteras e incluso en las calles del mundo entero. Desde Singapur hasta China, pasando por Estados Unidos y el Reino Unido, esta biometría “altamente sensible”, como la califica la CNIL, promete fluidez y seguridad, pero al precio de una vigilancia potencialmente intrusiva.

El mercado mundial podría alcanzar los 18 mil millones de dólares en 2030, según consultoras como Mordor Intelligence. En Europa, y particularmente en Francia, existen frenos como el RGPD y la AI Act de 2024, pero las excepciones por seguridad nacional abren brechas preocupantes.

Ante estos avances rampantes surge una cuestión aguda: ¿está Francia deslizándose hacia un modelo de vigilancia masiva al estilo chino? ¿Qué empresas privadas podrían beneficiarse “espiando” a los ciudadanos? ¿Y cuál es la posición firme de la CNIL en este debate?

¿Francia en la pendiente resbaladiza de una vigilancia a la china?

Le Monde del 19 de agosto hablaba de un “efecto contagio posible”: cuanto más se acepta el reconocimiento facial en contextos limitados, como aeropuertos, más se extiende.

En China, ciudades como Chongqing o Xiang cuentan con 168 cámaras por cada 1.000 habitantes, alimentando un sistema represivo de crédito social, que rastrea a los ciudadanos en tiempo real por infracciones menores o por opiniones disidentes.

Francia, con solo 3 cámaras por cada 1.000 habitantes en París (39º puesto mundial según Comparitech), parece lejos de ese escenario. Sin embargo, signos alarmantes indican un acercamiento progresivo.

Gérald Darmanin, exministro del Interior y actual ministro de Justicia, impulsa con fuerza su generalización. El 23 de mayo de 2025 anunció un grupo de trabajo para crear un marco legal que autorice el reconocimiento facial en espacios públicos y aeropuertos, alegando que es “indispensable para luchar contra la inseguridad”.

Ya durante los Juegos Olímpicos de París 2024, se probó la videovigilancia algorítmica (VSA). Aunque no era un reconocimiento facial explícito, detectaba “situaciones sospechosas”, pero con un rendimiento decepcionante: de 270 alertas en la SNCF, el 62 % fueron falsas, según un informe.

A pesar de la censura del Consejo Constitucional, el gobierno insiste. Y en noviembre de 2023, Disclose reveló que la policía nacional usaba ilegalmente desde hacía ocho años el software israelí BriefCam, que integra funciones de reconocimiento facial.

La CNIL intervino en 2024, pero ensayos en ciudades como Niza o Moirans muestran un ascenso discreto pero constante de esta tecnología.

El AI Act europeo prohíbe el reconocimiento facial en tiempo real en espacios públicos, salvo excepciones estrictas, pero la presión política crece. Y con proyectos europeos que centralizan bases de datos biométricos, aumentan los temores de un mayor control social.


Las empresas privadas en el centro del posible espionaje


Compañías como Idemia, Thales, Videtics, BriefCam, Anyvision o Clearview AI se posicionan como líderes, cruzando a veces las líneas legales y éticas. Sus herramientas, desplegadas bajo pretexto de seguridad o análisis comercial, corren el riesgo de convertirse en infraestructuras de vigilancia.

La CNIL como último dique de protección

La CNIL advierte: “Si tu identidad biométrica es pirateada, no podrás cambiar de cara”. Ha publicado guías y emitido advertencias, pero soporta una fuerte presión política.

Conclusión: Una normalización peligrosa

El reconocimiento facial se banaliza —a través de los teléfonos, los aeropuertos o las “urgencias de seguridad”. Francia aún no es China, pero las ambiciones de dirigentes como Darmanin, sumadas al empuje del sector privado, podrían llevarla allí.

La CNIL sigue siendo un freno —¿pero hasta cuándo? Sin vigilancia ciudadana, Europa corre el riesgo de sacrificar la privacidad en nombre de la seguridad, transformando nuestras calles en un panóptico digital.

Yo me niego a esto. Habiendo luchado contra el permiso de conducir por puntos, no quiero que mis nietos sufran bajo la dictadura de la IA, que se apoderará de todos estos medios para controlarnos. El futuro se prepara, y en este terreno, se anuncia sombrío.

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Este artículo es personal; no pretendo ser científico, ni historiador, ni periodista… Es delicado dar testimonio siendo profano, pero en este blog suelo expresar un sentir profundo.

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