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dimanche 14 septembre 2025

Les mensonges de la Croix Rouge et des ONG (FR, EN, ES). JBCH N° 386



Mon article N° 224 du 13 août dernier l'avait déjà décrit, voici maintenant  enfin des révélations accablantes sur la Croix Rouge , complice active avec d'autres ONG du Hamas, 


Des documents déclassifiés du Hamas, mis en lumière par NGO Monitor, ne laissent plus place au doute : le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) savait pertinemment que le Hamas utilisait les hôpitaux de Gaza comme quartiers généraux, dépôts d’armes et lieux de rétention d’otages. 


Loin d’ignorer cette réalité, la Croix-Rouge a installé ses bureaux dans l’hôpital Al-Shifa, précisément à côté des locaux du mouvement terroriste. Ce choix logistique ne relève pas d’une simple coïncidence, mais d’une décision qui a consacré une forme de cohabitation tacite entre une organisation humanitaire censée être neutre et une milice islamiste responsable de crimes de guerre.


Dans ces conditions, la Croix-Rouge ne peut plus se réfugier derrière l’argument d’une neutralité humanitaire. S’installer dans une aile hospitalière contrôlée par le Hamas, sous son autorité, c’est accepter de travailler main dans la main avec une organisation terroriste. La complicité n’est plus passive : elle devient institutionnalisée.

Complicité évidente !


La justification du CICR, selon laquelle il ne mène pas d’enquêtes mais s’adresse  « confidentiellement » aux parties au conflit, apparaît comme un écran de fumée. En réalité, la Croix-Rouge a choisi le silence public pour protéger sa présence à Gaza et préserver son accès aux civils, quitte à servir la propagande du Hamas. Elle condamnait Israël chaque fois qu’un hôpital était visé, mais n’a jamais dénoncé la militarisation systématique de ces structures par le Hamas.



Cette posture est profondément hypocrite : le CICR cite sur son propre site que les hôpitaux perdent leur protection au titre du droit international humanitaire dès lors qu’ils sont utilisés à des fins militaires. Pourtant, il n’a pas osé rappeler cette règle élémentaire dans le cas de Gaza. Ce double langage, loin d’être une erreur de communication, est un choix stratégique qui a eu pour effet concret de renforcer le Hamas et d’affaiblir Israël sur la scène diplomatique.



L’un des mandats centraux de la Croix-Rouge est la visite et la protection des prisonniers et des otages. Or, les témoignages d’anciens captifs, comme Ilana Gritzewsky devant le Conseil de sécurité de l’ONU, confirment que des otages civils ont été déplacés et enfermés dans les hôpitaux de Gaza. 



La Croix-Rouge, pourtant au courant, n’a jamais demandé à les voir ni dénoncé publiquement leur détention illégale. Elle a, en pratique, couvert le Hamas dans l’une des violations les plus flagrantes du droit humanitaire contemporain.



Ce silence équivaut à une trahison de sa mission fondatrice. Non seulement les otages ont été abandonnés, mais leur invisibilisation a permis au Hamas de nier leur présence et de prolonger leur calvaire. Dans ce contexte, on peut parler non plus seulement de complicité passive, mais de participation indirecte à une stratégie de terreur.



Le comportement du CICR et de certaines ONG comme MSF n’est pas neutre : il est politique. En acceptant de se plier aux conditions du Hamas, en minimisant ou niant son infiltration dans les hôpitaux, en condamnant exclusivement Israël, ces organisations ont pris parti. Elles ont choisi de protéger leur légitimité auprès des opinions publiques occidentales et leur implantation dans les territoires palestiniens plutôt que d’assumer un discours de vérité.



Cette attitude nourrit une corruption morale : loin de défendre les civils, ces ONG protègent de facto une organisation terroriste qui instrumentalise la population comme bouclier humain. Elles deviennent les « idiots utiles » du Hamas, légitimant sa stratégie et contribuant à son impunité.



Les documents déclassifiés confirment ce que beaucoup soupçonnaient déjà : la Croix-Rouge n’a pas seulement été naïve ou dépassée, elle a activement couvert le Hamas. 


En acceptant de s’installer à côté de ses bureaux, en taisant l’usage militaire des hôpitaux, en ignorant le sort des otages, le CICR a trahi son mandat humanitaire. L’organisation, censée incarner la neutralité et la défense des plus faibles, est devenue complice d’un système terroriste qui piétine le droit international.


Cette faillite morale interroge : que vaut une institution humanitaire si, par peur de perdre son accès, elle accepte de collaborer avec ceux qui transforment les hôpitaux en prisons et les civils en boucliers ? En couvrant le Hamas, la Croix-Rouge a franchi la ligne rouge entre neutralité et collaboration. L’histoire retiendra qu’au lieu de défendre les victimes, elle a protégé leurs bourreaux.




Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.


🇬🇧 English 

My article No. 224 of last August 13 had already described it; now, at last, damning revelations have emerged about the Red Cross, an active accomplice — along with other NGOs — of Hamas.

Declassified Hamas documents, revealed by NGO Monitor, leave no room for doubt: the International Committee of the Red Cross (ICRC) knew perfectly well that Hamas was using Gaza hospitals as headquarters, weapons depots, and places for holding hostages.

Far from ignoring this reality, the Red Cross set up its offices inside Al-Shifa Hospital, right next to the premises of the terrorist movement. This logistical choice was no coincidence, but a decision that established a form of tacit cohabitation between a supposedly neutral humanitarian organization and an Islamist militia responsible for war crimes.

Under these conditions, the Red Cross can no longer hide behind the argument of humanitarian neutrality. Establishing itself in a hospital wing controlled by Hamas, under its authority, means accepting to work hand in hand with a terrorist organization. Complicity is no longer passive: it becomes institutionalized.

Obvious complicity!

The ICRC’s justification — that it does not conduct investigations but communicates “confidentially” with the parties to the conflict — appears as nothing more than a smokescreen. In reality, the Red Cross chose public silence to protect its presence in Gaza and maintain access to civilians, even if that meant serving Hamas propaganda. It condemned Israel every time a hospital was targeted, but never denounced Hamas’s systematic militarization of these structures.

This posture is profoundly hypocritical: the ICRC itself states on its website that hospitals lose their protection under international humanitarian law once they are used for military purposes. Yet it did not dare to recall this basic rule in the case of Gaza. This double standard is not a communication error but a strategic choice that concretely strengthened Hamas and weakened Israel on the diplomatic stage.

One of the central mandates of the Red Cross is to visit and protect prisoners and hostages. Yet testimonies from former captives, such as Ilana Gritzewsky before the UN Security Council, confirm that civilian hostages were moved and locked inside Gaza hospitals.

The Red Cross, though fully aware, never requested to see them nor publicly denounced their illegal detention. In practice, it covered for Hamas in one of the most blatant violations of contemporary humanitarian law.

This silence amounts to a betrayal of its founding mission. Not only were the hostages abandoned, but their invisibility allowed Hamas to deny their presence and prolong their ordeal. In this context, we can no longer speak only of passive complicity but of indirect participation in a strategy of terror.

The behavior of the ICRC and certain NGOs such as MSF is not neutral: it is political. By agreeing to submit to Hamas’s conditions, by downplaying or denying its infiltration of hospitals, and by exclusively condemning Israel, these organizations took sides. They chose to preserve their legitimacy with Western public opinion and their presence in the Palestinian territories rather than speak the truth.

This attitude fosters moral corruption: far from defending civilians, these NGOs in effect protect a terrorist organization that uses the population as human shields. They become Hamas’s “useful idiots,” legitimizing its strategy and contributing to its impunity.

The declassified documents confirm what many already suspected: the Red Cross was not merely naïve or overwhelmed — it actively covered for Hamas.

By choosing to set up next to its offices, by keeping silent about the military use of hospitals, and by ignoring the fate of hostages, the ICRC betrayed its humanitarian mandate. An organization that should embody neutrality and the defense of the weak has become complicit in a terrorist system trampling international law.

This moral collapse raises a crucial question: what is the value of a humanitarian institution if, out of fear of losing access, it accepts collaboration with those who turn hospitals into prisons and civilians into human shields? By covering for Hamas, the Red Cross crossed the red line between neutrality and collaboration. History will remember that instead of defending victims, it protected their executioners.

This article is personal. I do not claim to be a scholar, historian, or professional journalist… It is difficult to testify as a layman, but in this blog I usually express a heartfelt reaction to current events, based on my daily reading of the international press.


The photos and videos are taken from the web, also for strictly personal, private use.


🇪🇸 Español


Mi artículo N.º 224 del pasado 13 de agosto ya lo había descrito; ahora, por fin, salen a la luz revelaciones contundentes sobre la Cruz Roja, cómplice activa —junto con otras ONG— de Hamás.

Documentos desclasificados de Hamás, revelados por NGO Monitor, no dejan lugar a dudas: el Comité Internacional de la Cruz Roja (CICR) sabía perfectamente que Hamás utilizaba los hospitales de Gaza como cuarteles generales, depósitos de armas y lugares de retención de rehenes.

Lejos de ignorar esta realidad, la Cruz Roja instaló sus oficinas dentro del hospital Al-Shifa, precisamente al lado de los locales del movimiento terrorista. Esta elección logística no fue una simple coincidencia, sino una decisión que estableció una forma de convivencia tácita entre una organización humanitaria supuestamente neutral y una milicia islamista responsable de crímenes de guerra.

En estas condiciones, la Cruz Roja ya no puede refugiarse en el argumento de la neutralidad humanitaria. Instalarse en una ala hospitalaria controlada por Hamás, bajo su autoridad, significa aceptar trabajar codo a codo con una organización terrorista. La complicidad deja de ser pasiva: se institucionaliza.

¡Complicidad evidente!

La justificación del CICR —según la cual no realiza investigaciones sino que se dirige “confidencialmente” a las partes del conflicto— aparece como una cortina de humo. En realidad, la Cruz Roja eligió el silencio público para proteger su presencia en Gaza y mantener su acceso a los civiles, aunque eso significara servir a la propaganda de Hamás. Condenaba a Israel cada vez que un hospital era atacado, pero nunca denunció la sistematización de la militarización de estas estructuras por parte de Hamás.

Esta postura es profundamente hipócrita: el propio CICR señala en su sitio web que los hospitales pierden su protección en virtud del derecho internacional humanitario en cuanto se utilizan con fines militares. Sin embargo, no se atrevió a recordar esta regla básica en el caso de Gaza. Este doble lenguaje, lejos de ser un error de comunicación, fue una elección estratégica que en la práctica fortaleció a Hamás y debilitó a Israel en la escena diplomática.

Uno de los mandatos centrales de la Cruz Roja es la visita y protección de prisioneros y rehenes. Sin embargo, los testimonios de antiguos cautivos, como Ilana Gritzewsky ante el Consejo de Seguridad de la ONU, confirman que rehenes civiles fueron trasladados y encerrados en los hospitales de Gaza.

La Cruz Roja, aunque lo sabía, nunca pidió verlos ni denunció públicamente su detención ilegal. En la práctica, encubrió a Hamás en una de las violaciones más flagrantes del derecho humanitario contemporáneo.

Ese silencio equivale a una traición de su misión fundadora. No solo fueron abandonados los rehenes, sino que su invisibilización permitió a Hamás negar su presencia y prolongar su calvario. En este contexto, ya no se trata solo de complicidad pasiva, sino de participación indirecta en una estrategia de terror.

El comportamiento del CICR y de algunas ONG como MSF no es neutral: es político. Al aceptar someterse a las condiciones de Hamás, al minimizar o negar su infiltración en los hospitales, y al condenar exclusivamente a Israel, estas organizaciones tomaron partido. Eligieron preservar su legitimidad ante la opinión pública occidental y su presencia en los territorios palestinos antes que asumir un discurso de verdad.

Esta actitud alimenta una corrupción moral: lejos de defender a los civiles, estas ONG protegen de facto a una organización terrorista que instrumentaliza a la población como escudo humano. Se convierten en los “idiotas útiles” de Hamás, legitimando su estrategia y contribuyendo a su impunidad.

Los documentos desclasificados confirman lo que muchos ya sospechaban: la Cruz Roja no fue simplemente ingenua o superada por los acontecimientos, sino que encubrió activamente a Hamás.

Al aceptar instalarse junto a sus oficinas, al silenciar el uso militar de los hospitales y al ignorar el destino de los rehenes, el CICR traicionó su mandato humanitario. Una organización que debería encarnar la neutralidad y la defensa de los más débiles se convirtió en cómplice de un sistema terrorista que pisotea el derecho internacional.

Este derrumbe moral plantea una pregunta crucial: ¿qué valor tiene una institución humanitaria si, por miedo a perder su acceso, acepta colaborar con quienes convierten los hospitales en prisiones y a los civiles en escudos humanos? Al encubrir a Hamás, la Cruz Roja cruzó la línea roja entre la neutralidad y la colaboración. La historia recordará que, en lugar de defender a las víctimas, protegió a sus verdugos.

Este artículo es personal. No pretendo ser un erudito, ni un historiador, ni un profesional del periodismo… Es delicado testimoniar siendo profano, pero en este blog suelo expresar una reacción personal a la actualidad, inspirada en mi lectura diaria de la prensa internacional.

Las fotos y los vídeos se han tomado de la web, igualmente para un uso estrictamente personal y privado.


samedi 13 septembre 2025

de AA- à A+ qu'est ce qui fait baisser la France ? (FR). JBCH N° 385


Nous vivons encore sous le même régime administratif qui date de 1802, de Napoléon, qui avait créé les départements afin que chaque citoyen mette un jour pour rejoindre sa préfecture. 

Aujourd'hui en 2025, on n'a plus besoin de ces charges inutiles à l'heure de l'informatisation de l'état, et de l'intelligence artificielle, à l'heure ou unee toile d'araignée d'autoroute toise la France, les préfectures de région suffisent ...  

Une réforme, une révision totale et un toilettage de l'état s'impose et c'est urgent. 

La descente aux enfers de la côte de la France 


L’agence de notation Fitch a très récemment abaissé la note de crédit souverain de la France de AA- à A+, marquant le plus bas niveau historique pour le pays. 

Le Monde du 14/09/2025


Cette dégradation, annoncée le 12 septembre 2025, reflète l’instabilité politique et l’absence d’un « horizon clair » pour stabiliser la dette publique, qui devrait atteindre 121 % du PIB d’ici 2027, contre 113,2 % en 2024. 


Une armée de fonctionnaires qui vide les finances publiquesCette situation intervient dans un contexte de crise politique aiguë, illustrée par la chute de l’ancien Premier ministre François Bayrou, renversé par un vote de défiance parlementaire en raison de son projet de budget d’austérité.

Sébastien Lecornu 1er ministre

Sébastien Lecornu, nouvellement nommé Premier ministre, doit désormais composer avec un Parlement profondément divisé pour élaborer un budget 2026, alors que le déficit public s’élève à 5,4 % du PIB, le plus élevé de la zone euro. Cette dégradation accroît la pression sur la France, dont les coûts d’emprunt se rapprochent de ceux de l’Italie, fragilisant davantage la position d’Emmanuel Macron, déjà affaibli politiquement.


Le diagnostic de Fitch met en lumière une problématique structurelle : la dette publique française continue de croître en raison de déficits primaires persistants, aggravés par une fragmentation politique qui entrave les efforts de consolidation fiscale. 


La France a un historique de faible discipline budgétaire, avec des difficultés à respecter les règles fiscales européennes, notamment le seuil de déficit de 3 % du PIB. Cette situation limite la capacité du pays à absorber de nouveaux chocs économiques sans aggraver ses finances publiques.


Face à cette crise, une réforme structurelle de l’administration publique apparaît comme une solution pour réduire les dépenses de l’État et restaurer une trajectoire de croissance économique stable. Une mesure audacieuse consisterait à supprimer les préfectures et sous-préfectures, qui représentent un coût significatif pour les finances publiques tout en constituant un modèle administratif hérité d’une époque révolue. 

101 préfectures en Métropole, 5 hors Métropole

Ces institutions, créées sous Napoléon, centralisent une grande partie de la gestion administrative au niveau départemental, mais leur pertinence est remise en question dans un contexte où les régions gagnent en importance et où la décentralisation est un objectif affiché.

Réduction des coûts administratifs : Les préfectures et sous-préfectures emploient des milliers de fonctionnaires, incluant préfets, sous-préfets, chauffeurs et personnel administratif, avec des avantages associés (logements de fonction, véhicules, etc.). En 2023, le budget alloué aux préfectures représentait plusieurs centaines de millions d’euros par an, incluant salaires, frais de fonctionnement et investissements immobiliers. Supprimer ces structures permettrait de réallouer ces fonds à des priorités nationales, comme la réduction du déficit ou l’investissement dans l’éducation et l’innovation.

Simplification de l’organisation territoriale : La France compte 101 départements, chacun doté d’une préfecture, et environ 233 sous-préfectures. Ces entités dupliquent souvent les fonctions des conseils régionaux et départementaux, créant des inefficacités. En transférant les compétences des préfectures (comme la coordination de la sécurité ou la gestion des crises) aux régions, l’État pourrait rationaliser son administration, réduire les chevauchements bureaucratiques et renforcer l’autonomie des collectivités territoriales

Adaptation à la décentralisation : Depuis les lois de décentralisation des années 1980, les régions ont gagné en pouvoir, notamment dans les domaines de l’économie, des transports et de l’éducation. Renforcer leur rôle en leur confiant les responsabilités des préfectures permettrait de créer une administration plus proche des citoyens, tout en réduisant les coûts de fonctionnement de l’État central.

Signal fort pour les marchés financiers : Une réforme aussi ambitieuse enverrait un message clair aux agences de notation comme Fitch et aux investisseurs internationaux : la France est prête à prendre des mesures structurelles pour réduire son train de vie et stabiliser ses finances publiques. Cela pourrait contribuer à limiter l’augmentation des coûts d’emprunt et à restaurer la confiance dans la capacité du pays à gérer sa dette.

11 préfectures de Région en Métropole


Transfert des compétences : Les missions des préfectures (sécurité publique, gestion des crises, délivrance de titres administratifs) pourraient être transférées aux conseils régionaux, qui disposent déjà d’infrastructures administratives. Une coordination nationale serait maintenue via un ministère de l’Intérieur recentré sur les priorités stratégiques.

Plan social pour les fonctionnaires : La suppression des préfectures nécessiterait un plan de reclassement pour les préfets, sous-préfets et leur personnel. Une partie pourrait être intégrée aux administrations régionales, tandis que d’autres pourraient bénéficier de départs anticipés ou de formations pour des postes dans d’autres secteurs publics ou privés.

Transition progressive : Pour éviter une rupture brutale, la réforme pourrait être mise en œuvre sur une période de trois à cinq ans, avec une réduction graduelle des effectifs et des budgets alloués aux préfectures.

Économies budgétaires : La suppression des préfectures pourrait générer des économies annuelles estimées entre 500 millions et 1 milliard d’euros, contribuant à réduire le déficit public de 5,4 % à un niveau plus proche des 3 % requis par l’Union européenne.

Croissance économique : En renforçant les régions, la France pourrait encourager des politiques économiques plus adaptées aux spécificités locales, stimulant l’innovation et l’attractivité des territoires. Cela pourrait également favoriser une meilleure allocation des ressources publiques, soutenant des secteurs clés comme la transition énergétique ou les infrastructures

Stabilité politique : Bien que la réforme puisse rencontrer des résistances, notamment de la part des fonctionnaires concernés, elle pourrait être perçue comme une réponse concrète aux critiques sur le train de vie de l’État, apaisant les tensions sociales et politiques.



La mise en œuvre d’une telle réforme ne serait pas sans obstacles. Les préfectures jouent un rôle symbolique fort dans l’histoire administrative française, mais d'un coût exorbitant face à l'Allemagne avec ses Landers, et leur suppression ser difficile à accepter ... et pourtant ! 


La dégradation de la note de crédit de la France par Fitch est un avertissement, elle met en lumière l’urgence de réformer le train de vie de l’État pour réduire le déficit public et restaurer la confiance des investisseurs. 

La suppression des préfectures et sous-préfectures, au profit d’une administration régionale renforcée, constituerait une mesure audacieuse et structurante. 

En rationalisant l’organisation territoriale, cette réforme permettrait des économies significatives, tout en favorisant une gouvernance plus moderne et décentralisée. 

Pour réussir, et remonter la côte de la France, Sébastien Lecornu devra surmonter les défis politiques et administratifs, mais une telle initiative pourrait marquer un tournant vers une stabilité et une croissance économique réellement durables pour la France.



© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et la lecture de ma revue de presse internationale quotidienne


L'Histoire des Juifs de Corse. (FR). JBCH N° 384


Mon père grand reporter à la Presse de Tunisie, à l'Agence Reuter et à France Soir m'a donné deux parrains : Charles Carcopino et Jacques Andréani, deux journalistes corses de Tunisie.

Depuis, j'ai le sentiment que quelque chose de mémoriel m'a été transmis, et la Corse est toujours restée chère à mon coeur.


Mon souhait est que la Corse puisse être présente à Yad Vachem et nommée le plus rapidement comme territoire ayant sauvé des juifs des Nazis, "Justes parmi les Nations"



L’histoire des Juifs en Corse s’enracine dans l’Antiquité, avec une présence présumée dès l’époque romaine bien avant la destruction du Second Temple (70 de notre ère). Des exilés juifs, fuyant les persécutions romaines, s’installèrent dans le Sud, notamment près de Levie, à une vingtaine de kilomètres de Porto-Vecchio, où des traces d’écriture hébraïque et latine subsistent.


Les premiers juifs sont probablement arrivés en Corse Sardaigne qui ne fait qu’une seule région pour Rome sous Néron alors que des juifs sont envoyés en exil aux mines de sel en Sardaigne


Entre le VIIème et le IXème siècle alors que la Corse est sous influence musulmane comme la Sicile et que les juifs sont les commerçants de la méditerranée ils se sont installés dans l’île


Au IXe siècle, une immigration venue d’Égypte renforça cette communauté, intégrée à une population corse majoritairement issue de Ligure et de Toscane, régions marquées par une influence juive ancienne.


Au XVe siècle, des Juifs marranes, chassés par l’Inquisition ibérique, s’établirent dans les zones montagneuses centrales. Entre 1500 et 1530, sous la domination génoise, des migrants italiens, fuyant les persécutions, s’ajoutèrent.

En 1755, Pascal Paoli, proclamant l’indépendance corse, invita des Juifs d’Italie du Nord et d’Espagne, promettant des droits égaux pour stimuler l’économie, à l’image de leur prospérité à Livorno.


Jusqu'au XIXe siècle, des Juifs de Padoue (Padova) et d’Italie s’installèrent à Bastia et Ajaccio, fuyant les troubles européens.


En 1916, environ 800 Juifs, expulsés des provinces ottomanes de Syrie et Palestine durant la Première Guerre mondiale, trouvèrent refuge, notamment à Ajaccio, avec l’aide de l’Alliance Israélite Universelle.


En 1934, la synagogue Beth Meir fut inaugurée à Bastia, suivie en 1938 par l’ouverture d’un cimetière juif adjacent, témoignant de l’enracinement communautaire. Lors de la Seconde Guerre mondiale, en 1941, Vichy ordonna la déportation des Juifs étrangers. Paul Balley, préfet de 1940 à 1943, entrava ces ordres, et les villages montagnards (Asco, Haleva, Chera, Pie-trabugno) protégèrent des familles juives.


L’occupation italienne (1942-1943) freina les déportations avant l’arrivée allemande. Seule exception : Ignace Schréter, Juif polonais, arrêté à Ajaccio le 9 septembre 1942, déporté via Drancy. En mai 1943, 57 Juifs internés à Asco échappèrent au convoi, grâce à la résistance collective ancrée dans l’identité judéo-corse.


Après 1945, la communauté juive corse, estimée entre 400-600 personnes à Bastia et Ajaccio, déclina par assimilation, mais conserva des lieux symboliques comme la synagogue de Bastia et le cimetière juif.




Ninio, président de la communauté et originaire de Tibériade, joua un rôle clé dans les années 2000, organisant des offices, des commémorations et ravivant la mémoire juive corse.


En 2016, le mouvement Habad, sous l’impulsion du rabbin Levi Pinson, inaugura une synagogue permanente à Porto-Vecchio, soutenue par Chabad-Lubavitch de Nice, répondant aux besoins spirituels d’une communauté renaissante.


Depuis, Maxime Cohen, succédant à Ninio, milite pour la reconnaissance de la Corse comme « juste parmi les Nations », un projet débattu en 2025, reflétant son héritage de refuge. Aujourd’hui, avec les synagogues de Bastia et Porto-Vecchio, le cimetière juif et l’action de Ninio, l’île perpétue son histoire judéo-corse millénaire






Il existe de nombreux liens entre les patronymes corses et leurs origines juives, en particulier avec l’Italie du Nord (Ligurie, Lombardie), la Toscane, la Calabre et d’autres régions méditerranéennes.


Les noms de famille d'origine juive communs en Corse sont Angelini, Bianchi, Colombo (Colombani), Donati, Falco (Forconi), Giudici, Gentil, Cervi, Massa, Memmi, Mochi, Moro, Mori, Moretti,, Ventura, Santoni, Santelli, Sansoni, Sansonetti, Jacobi, Siméoni, Paccini, Les patronymes issus de la nature communs chez les marranes portugais : Figueras, Oliva, Spinoza (l’épine), Aguilar (l’aigle)… deviennent en Corse des Figari, Olivetti, Sitbon-Volerra, Spinozi, Forconi (les faucons)… suggérer une influence juive ancienne, renforcée par des migrations de marranes et d’Ashkénazes. Il faut relier ces patronymes à des contextes historiques et citer des sources comme Storia degli ebrei italiani de Riccardo Calimani et The Jews in Genoa de Rossana Urbani et Guido Nathan Zazzu.


On mentionne également des lieux (Rogliano, Tabarca) et des figures (Pascal Paoli, Samuel Aschkénazi) pour étayer une présence juive en Corse.


On établit une corrélation entre des noms corses (Angelini, Bianchi, Colombani, Forconi, Massa, Ventura) et des familles juives d’Italie du Nord, Toscane et Calabre. Par exemple, « Massa » (lié à Petro Massa, reconstructeur de Porto-Vecchio en 1569) apparaît aussi en Calabre sous « Mazza », suggérant une migration. « Ventura » (souhait de « bonne chance », équivalent hébreu « Mazel Tov ») est associé aux orphelins et aux Juifs séfarades.


Des noms liés à des villes (Pisa, Parma, Rogliano) indiquent une pratique marrane d’adopter des toponymes, courante pour masquer leur identité juive. Rogliano, avec une communauté juive en Calabre depuis le Xe siècle, est cité comme source probable de migration vers la Corse au XVIIe siècle.


La présence juive est tracée dès le Xe siècle à Naples, Salerne et en Calabre (Rossano, Cosenza, Rogliano), avec une extension naturelle vers les îles méditerranéennes comme la Corse. Les Juifs de Gênes ont accueilli en 1160 leurs frères, on note une arrivée « par milliers » après 1492, massacrés par l'Inquisition de la Péninsule ibérique


L’exemple de Samuel Aschkénazi (1592), promettant 210 doublons d’or à Scipione Luvico de Rogliano pour un voyage à Tabarca, illustre les liens commerciaux et migratoires entre Gênes, la Corse et la Méditerranée.



GiacobbiDu prénom hébraïque Yaakov (Jacques)Dérivé du prénom biblique Jacob, courant chez les Juifs italiens. Associé à une immigration juive du Moyen Âge.Refuté comme preuve d'origine juive massive ; plus souvent un patronyme chrétien issu de prénoms bibliques en Italie et Corse.
Simeoni (ou Siméoni)Du prénom hébraïque Shimon (Simon)Patronyme issu du prénom biblique Simon, répandu chez les Juifs séfarades d'Italie.Courant en Corse via influences italiennes ; pas nécessairement juif, mais des mariages mixtes ont pu diffuser des lignées juives.
Zuccarelli (ou Zucarelli)Du prénom hébraïque Zecharia (Zacharie)Dérivé de "Zaccaria" (Zacharie), prénom biblique juif adapté en italien.Toponyme corse (village de Zuccarello) ; d'origine juive démonté par les historiens, mais possible chez certaines familles.
PadovaniRéférence à Padoue (Italie), ghetto juifNom donné à des réfugiés juifs de Padoue (1684), signifiant "de Padoue". Très répandu en Corse.Juifs d'origine de Padoue ville avec une forte communauté juive persécutée.
Rossi (ou Rosso)Surnom pour "roux" (hébreu "adom" = rouge)Chez les Juifs italiens, lié à des traits physiques ou à Azaria di Rossi (érudit juif). Surnom pour des Juifs roux immigrés.Extrêmement courant en Italie/Corse ; lien juif ,présent dans les communautés séfarades.
Pace (ou Pacini)Du latin "pax" (paix), équivalent hébreu "shalom"Nom juif italien (Pacifici) Shalom ou Scialolm, traduit par "paix" ; possible chez des Juifs de Livourne en Corse.Double origine : aussi lié à des "paceri" (médiateurs de paix) dans la Constitution de Paoli (1755).
Santelli (ou Santoni)De l'hébreu "qadosh" (saint, sanctifié)Possible adaptation juive du prénom "Santo" ; hésitation juive à "sanctifier" hors de Dieu.Probablement Cohen et prêtres juifs, prénom Santo en Italie du Sud) ; origine juive
CostantiniDu prénom latin "Constantinus", mais lien bibliqueAssocié à des prénoms bibliques constants chez les Juifs ; courant en Corse via mariages mixtes.Pas spécifiquement juif ; dérivé de prénoms chrétiens stables.
DonatiPatronyme juif de Modène (Italie)Nom répandu chez les Juifs italiens du Nord (ex. : Donato Donati, marchand juif du XVIe siècle). Bien documenté comme juif en Italie ; présence en Corse via migrations.

© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction du texte interdite sans autorisation


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

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Fnac / Darty gros risque de passer sous le contôle des chinois ! (FR, EB, ES) JBCH N° 383

Les Chinois nous attaquent ... Ce n'est pas une guerre conventionnelle, mais une guerre hybride commerciale. Dans 5 ans, 30% des voitures européennes seront chinoises, les succès fulgurants des ventes de BYD, GEELY, GWM-VOLVO/LOTUS, SAIC-MG, CHERY, NIO, XPENG, LIAUTO, vont se ruer sur ce marché européen, trop ankylosé dans les normes et les incertitudes des recommandations écologiques européennes. 

Au tour du Commerce, les chinois sont déjà les maitres de la VPC avec Shein, AliExpress, Temu ... Ils s'attaquent maintenant à nos magasins de détail , proies faciles, qui feraient un débouché tout naturel pour les produits chinois, dans l'électroménager et bientôt dans tous les domaines.

Longtemps leaders mondiaux dans le domaine de la Distribution, face à AMAZON et aux Chinois, les français, n'ont pas vu venir le danger ... Ils risquent de le payer cher.

                                                                  Logo de JD.com


La tentative de prise de contrôle indirecte de Fnac Darty par JD.com, via le rachat de Ceconomy, n’est pas une simple opération financière. Elle s’inscrit dans une recomposition mondiale du commerce et soulève de profondes interrogations sur la souveraineté économique, le rôle des capitaux étrangers dans les entreprises stratégiques et l’avenir du commerce de détail européen.


JD.com, géant de l’e-commerce chinois avec un chiffre d’affaires colossal, cherche à diversifier ses relais de croissance hors de Chine, confrontée à un ralentissement de la consommation intérieure et à des tensions avec les États-Unis. 


L’Europe apparaît comme un terrain fertile : un marché fragmenté, où des distributeurs traditionnels peinent à rivaliser avec Amazon et où les consommateurs recherchent des alternatives crédibles. Contrairement à d’autres acteurs chinois comme Alibaba,  Temu ou Shein, JD.com ne veut pas rester cantonné au commerce en ligne. Son ambition est claire : établir une présence physique via un réseau de magasins et se positionner sur une offre plus haut de gamme.


En rachetant Ceconomy – propriétaire des enseignes MediaMarkt et Saturn et deuxième actionnaire de Fnac Darty – JD.com se rapproche mécaniquement du capital du distributeur français. Si l’opération aboutit, il deviendra le deuxième actionnaire derrière l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky. À terme, une OPA directe sur Fnac Darty n’est pas à exclure, ce qui ferait basculer une entreprise française emblématique sous pavillon chinois.

L’inquiétude exprimée par Bercy est compréhensible. L’arrivée de JD.com pourrait bouleverser l’écosystème industriel européen. Fnac Darty, acteur clé dans la distribution d’électroménager et de produits culturels, pourrait voir ses rayons se remplir de marques chinoises cherchant à écouler leur production hors de leur marché domestique. 


Cette évolution fragiliserait des champions européens comme SEB, Miele ou Bosch, déjà confrontés à une concurrence mondiale exacerbée. Le risque n’est pas seulement commercial : c’est toute une chaîne de valeur industrielle européenne qui pourrait être mise en péril. 


HAIER, INSENSE, MIDEA et GREE Electric prendraient une telle part de marché qu'aucun fabricant européen ne pourraient survivre ! 

Le cas Fnac Darty révèle un paradoxe. Juridiquement, la distribution non alimentaire n’est pas considérée comme un secteur stratégique, contrairement à la santé ou à la défense. Pourtant, la Fnac dépasse largement le simple statut de distributeur : elle incarne un pan de la culture française, un lieu de diffusion du savoir, de la musique, de la littérature et de l’innovation technologique et surtout un modèle social initié par ses créateurs Max Théret et André Essel et pour Darty : Nathan, Marcel et Bernard Darty.


Laisser un géant étranger en prendre le contrôle, même partiel, reviendrait à affaiblir un symbole national.


Le gouvernement français avait déjà bloqué en 2021 le rachat de Carrefour par le groupe canadien Couche-Tard au nom de la souveraineté alimentaire. Dans le cas de Fnac Darty, l’argument est plus complexe, mais non moins pertinent : la souveraineté ne se limite pas à l’alimentation ou à la défense. Elle englobe aussi la capacité d’un pays à protéger ses acteurs économiques et culturels de premier plan.



Cependant, il serait simpliste de ne voir dans JD.com qu’une menace. Son arrivée pourrait aussi constituer une opportunité pour Fnac Darty, un acteur fragilisé face à Amazon. Le soutien financier et technologique d’un géant mondial permettrait d’accélérer la transformation numérique de l’enseigne, de renforcer sa logistique et de consolider sa présence européenne. Dans un marché dominé par les mastodontes américains, un partenariat avec un acteur asiatique pourrait peut-être offrir une alternative et un équilibre.


Mais cette opportunité a un prix : celui de la dépendance. Une fois Fnac Darty intégrée dans l’écosystème de JD.com, la France perdrait toute maîtrise de sa stratégie à long terme. Les décisions clés ne seraient plus prises à Paris, mais à Pékin. Les marges de manœuvre pour préserver l’identité culturelle et industrielle de l’entreprise s’en trouveraient considérablement réduites. Quant aux 30 000 employés du groupe, on aurait raison d'être pessimistes et de s'inquiéter 



Après le rachat du géant allemand Media Markt, l’affaire Fnac Darty illustre un dilemme auquel l’Europe sera de plus en plus confrontée : faut-il accepter l’ouverture des capitaux étrangers pour renforcer la compétitivité de ses entreprises, ou bien instaurer une protection stricte au nom de la souveraineté économique et culturelle ? Le cas présent met en lumière l’urgence de définir une stratégie européenne cohérente face aux appétits des géants mondiaux, qu’ils soient américains ou chinois.

En définitive, la question dépasse le simple destin de Media-Markt, Fnac Darty. Elle touche à la capacité de la France et de l’Europe à défendre leurs champions économiques et culturels, à préserver leur autonomie industrielle et à choisir leur propre modèle de développement dans une mondialisation de plus en plus asymétrique.




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Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog,  j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et la lecture de ma revue de presse internationale quotidienne


English


The Chinese are attacking us… This is not a conventional war, but a hybrid commercial war. In five years, 30% of European cars will be Chinese. The meteoric sales successes of BYD, GEELY, GWM-VOLVO/LOTUS, SAIC-MG, CHERY, NIO, XPENG, and LIAUTO will flood the European market, which remains bogged down in regulations and uncertainties from European ecological recommendations.

In commerce, the Chinese already dominate e-commerce with Shein, AliExpress, Temu… They are now targeting our retail stores, easy prey, which would naturally become outlets for Chinese products in appliances and, soon, in all sectors.

Long leaders in global distribution, the French, facing AMAZON and the Chinese, did not anticipate the danger… and risk paying dearly.

JD.com’s attempt to take indirect control of Fnac Darty through the acquisition of Ceconomy is not a simple financial operation. It is part of a global reorganization of commerce and raises deep questions about economic sovereignty, the role of foreign capital in strategic companies, and the future of European retail.

JD.com, a Chinese e-commerce giant with colossal revenue, seeks to diversify its growth outside China, which faces a domestic consumption slowdown and tensions with the United States.

Europe appears as fertile ground: a fragmented market where traditional distributors struggle to compete with Amazon and consumers are looking for credible alternatives. Unlike other Chinese players such as Alibaba, Temu, or Shein, JD.com does not want to remain confined to online commerce. Its ambition is clear: to establish a physical presence through a network of stores and position itself in a higher-end segment.

By acquiring Ceconomy—owner of MediaMarkt and Saturn and second shareholder of Fnac Darty—JD.com moves mechanically closer to the capital of the French retailer. If the deal succeeds, it will become the second-largest shareholder behind Czech businessman Daniel Kretinsky. Eventually, a direct takeover of Fnac Darty cannot be ruled out, potentially bringing an iconic French company under Chinese control.

The concern expressed by Bercy is understandable. JD.com’s arrival could disrupt the European industrial ecosystem. Fnac Darty, a key player in appliance and cultural product distribution, could see its shelves filled with Chinese brands looking to sell their production outside their domestic market.

This development would weaken European champions like SEB, Miele, or Bosch, already facing fierce global competition. The risk is not only commercial: an entire European industrial value chain could be threatened.

HAIER, INSENSE, MIDEA, and GREE Electric could take such a market share that no European manufacturer could survive!

The Fnac Darty case reveals a paradox. Legally, non-food retail is not considered a strategic sector, unlike health or defense. Yet Fnac goes far beyond a simple distributor: it embodies a part of French culture, a place for knowledge, music, literature, technological innovation, and especially a social model initiated by its founders Max Théret and André Essel, and for Darty: Nathan, Marcel, and Bernard Darty.

Allowing a foreign giant to take control, even partially, would weaken a national symbol.

The French government already blocked in 2021 the acquisition of Carrefour by Canadian group Couche-Tard in the name of food sovereignty. In the case of Fnac Darty, the argument is more complex, but no less relevant: sovereignty is not limited to food or defense. It also encompasses the ability of a country to protect its leading economic and cultural actors.

However, it would be simplistic to view JD.com solely as a threat. Its arrival could also be an opportunity for Fnac Darty, a player weakened by Amazon. The financial and technological support of a global giant could accelerate the digital transformation of the retailer, strengthen logistics, and consolidate its European presence. In a market dominated by American giants, a partnership with an Asian player could offer an alternative and balance.

But this opportunity comes at a price: dependence. Once Fnac Darty is integrated into JD.com’s ecosystem, France would lose all control over its long-term strategy. Key decisions would no longer be made in Paris, but in Beijing. The leeway to preserve the company’s cultural and industrial identity would be greatly reduced. As for the 30,000 employees of the group, concern and pessimism are understandable.

After acquiring the German giant MediaMarkt, the Fnac Darty case illustrates a dilemma Europe will increasingly face: should foreign capital be allowed to strengthen company competitiveness, or should strict protection be enforced in the name of economic and cultural sovereignty? This case highlights the urgent need to define a coherent European strategy in the face of global giants’ appetites, whether American or Chinese.

Ultimately, the question goes beyond MediaMarkt or Fnac Darty. It concerns France’s and Europe’s ability to defend their economic and cultural champions, preserve industrial autonomy, and choose their own development model in an increasingly asymmetrical globalization.


Spanish 

Los chinos nos atacan… Esto no es una guerra convencional, sino una guerra híbrida comercial. En cinco años, el 30 % de los coches europeos serán chinos. Los éxitos fulgurantes en ventas de BYD, GEELY, GWM-VOLVO/LOTUS, SAIC-MG, CHERY, NIO, XPENG y LIAUTO inundarán el mercado europeo, demasiado rígido por las normas y las incertidumbres de las recomendaciones ecológicas europeas.

En el comercio, los chinos ya dominan el e-commerce con Shein, AliExpress, Temu… Ahora se están dirigiendo a nuestras tiendas minoristas, presas fáciles, que serían un canal natural para los productos chinos en electrodomésticos y, pronto, en todos los sectores

Durante mucho tiempo líderes mundiales en distribución, frente a AMAZON y los chinos, los franceses no vieron venir el peligro… y podrían pagarlo caro.

El intento de toma de control indirecta de Fnac Darty por JD.com, a través de la adquisición de Ceconomy, no es una simple operación financiera. Forma parte de una reorganización mundial del comercio y plantea profundas cuestiones sobre la soberanía económica, el papel del capital extranjero en empresas estratégicas y el futuro del comercio minorista europeo.

JD.com, gigante chino del comercio electrónico con ingresos colosales, busca diversificar sus fuentes de crecimiento fuera de China, que enfrenta una desaceleración del consumo interno y tensiones con Estados Unidos.

Europa se presenta como un terreno fértil: un mercado fragmentado donde los distribuidores tradicionales luchan por competir con Amazon y los consumidores buscan alternativas creíbles. A diferencia de otros actores chinos como Alibaba, Temu o Shein, JD.com no quiere limitarse al comercio online. Su ambición es clara: establecer presencia física mediante una red de tiendas y posicionarse en un segmento más alto.

Al adquirir Ceconomy, propietario de MediaMarkt y Saturn y segundo accionista de Fnac Darty, JD.com se acerca mecánicamente al capital del minorista francés. Si la operación tiene éxito, se convertirá en el segundo accionista detrás del empresario checo Daniel Kretinsky. A la larga, no se puede descartar una OPA directa sobre Fnac Darty, lo que pondría una empresa emblemática francesa bajo control chino.

La preocupación expresada por Bercy es comprensible. La llegada de JD.com podría alterar el ecosistema industrial europeo. Fnac Darty, actor clave en la distribución de electrodomésticos y productos culturales, podría ver sus estantes llenos de marcas chinas que buscan vender fuera de su mercado doméstico.

Esta evolución debilitaría a campeones europeos como SEB, Miele o Bosch, ya enfrentando fuerte competencia global. El riesgo no es solo comercial: toda una cadena de valor industrial europea podría estar en peligro.

HAIER, INSENSE, MIDEA y GREE Electric podrían tomar tal cuota de mercado que ningún fabricante europeo podría sobrevivir.

El caso Fnac Darty revela una paradoja. Legalmente, la distribución no alimentaria no se considera estratégica, a diferencia de la salud o la defensa. Sin embargo, Fnac va mucho más allá de un simple distribuidor: encarna parte de la cultura francesa, un lugar de difusión del conocimiento, la música, la literatura, la innovación tecnológica y, sobre todo, un modelo social iniciado por sus fundadores Max Théret y André Essel, y para Darty: Nathan, Marcel y Bernard Darty.

Permitir que un gigante extranjero tome el control, aunque sea parcial, equivaldría a debilitar un símbolo nacional.


El gobierno francés ya bloqueó en 2021 la adquisición de Carrefour por el grupo canadiense Couche-Tard en nombre de la soberanía alimentaria. En el caso de Fnac Darty, el argumento es más complejo, pero no menos relevante: la soberanía no se limita a la alimentación o la defensa. También abarca la capacidad de un país para proteger a sus actores económicos y culturales de primer nivel.

Sin embargo, sería simplista ver en JD.com solo una amenaza. Su llegada también podría ser una oportunidad para Fnac Darty, un actor debilitado frente a Amazon. El apoyo financiero y tecnológico de un gigante mundial podría acelerar la transformación digital del minorista, fortalecer la logística y consolidar su presencia europea. En un mercado dominado por gigantes estadounidenses, una asociación con un actor asiático podría ofrecer una alternativa y equilibrio.

Pero esta oportunidad tiene un precio: la dependencia. Una vez que Fnac Darty esté integrada en el ecosistema de JD.com, Francia perdería todo control sobre su estrategia a largo plazo. Las decisiones clave ya no se tomarían en París, sino en Pekín. El margen para preservar la identidad cultural e industrial de la empresa se reduciría considerablemente. En cuanto a los 30.000 empleados del grupo, es comprensible preocuparse y ser pesimista.

Tras la adquisición del gigante alemán MediaMarkt, el caso Fnac Darty ilustra un dilema al que Europa se enfrentará cada vez más: ¿debería permitir la entrada de capital extranjero para reforzar la competitividad de sus empresas, o imponer una protección estricta en nombre de la soberanía económica y cultural? Este caso destaca la urgencia de definir una estrategia europea coherente frente al apetito de los gigantes mundiales, sean estadounidenses o chinos.

En definitiva, la cuestión va más allá de MediaMarkt o Fnac Darty. Toca la capacidad de Francia y Europa de defender a sus campeones económicos y culturales, preservar la autonomía industrial y elegir su propio modelo de desarrollo en una globalización cada vez más asimétrica.

Les Papyrus d'Herculanum enfins decryptés (FR). JBCH N° 382

 

Le Calife Omar a fait détruire la grande bibliothèque d'Alexandrie, faisant disparaitre à tout jamais au nom de l'Islam la mémoire du monde antique ... en l'an 642. 

Mais un miracle vient de se passer : Des scientifiques ont percé les secrets de l’unique bibliothèque du monde romain parvenue jusqu’à nous par le biais de l'intelligence artificielle, grâce à l’analyse inespérée de papyrus carbonisés par l’éruption du Vésuve la bibliothèque de Lucius Calpurnius Piso Caesoninus, écrite en grec, la seule du monde romain connue à ce jour était ensevelie carbonisée sous des dizaines de mètres de cendres. 

Vous serez surpris comme moi de connaître les sujets traités et appréciés dans ces textes ... Philosophie, plaisirs, émotions, des textes qui parlent aussi de la vérité, de la justice ...


La renaissance des papyrus d’Herculanum ou  quand la science redonne voix à l’Antiquité, L’histoire des papyrus d’Herculanum est d’abord celle d’une tragédie et d’un miracle. Tragédie, parce qu’ils furent ensevelis et carbonisés par l’éruption cataclysmique du Vésuve en 79 après J.-C., qui anéantit Pompéi et Herculanum. 


Miracle, parce qu’ils constituent la seule bibliothèque complète de l’Antiquité parvenue jusqu’à nous, un trésor intellectuel enfoui sous des mètres de cendres, silencieux pendant près de deux millénaires, avant que les technologies modernes ne leur rendent enfin la parole.



Découverts au milieu du XVIIIᵉ siècle, lors de fouilles menées dans la villa dite « des papyrus », une somptueuse demeure de 20 000 m² appartenant à un notable romain — probablement Lucius Calpurnius Pison, beau-père de Jules César et protecteur des philosophes épicuriens — ces rouleaux avaient été pris à l’époque pour de simples morceaux de bois carbonisé. Certains paysans les brûlaient même dans leur cheminée ! Pourtant, derrière cette apparente banalité se cachait un patrimoine d’une valeur inestimable : plus de 1 800 rouleaux philosophiques et littéraires, soigneusement conservés par la famille de Pison, protégés dans les galeries et bibliothèques de la villa.


Pendant longtemps, les tentatives de lecture furent vaines, car dérouler ces rouleaux les réduisait en poussière. Quelques fragments purent être déchiffrés, mais la masse restait illisible. Le rêve d’accéder à ce « temps figé » semblait hors de portée.




Le tournant s’opère au XXIᵉ siècle, avec l’apport de l’imagerie 3D, du rayonnement électromagnétique et plus récemment de l’intelligence artificielle. Grâce à des scanners de haute précision et à des algorithmes capables de distinguer les minuscules variations d’encre et de fibres végétales, il devient possible de « dérouler virtuellement » les rouleaux, sans les endommager physiquement. C’est une véritable résurrection scientifique : l’alliance entre les sciences exactes et les sciences humaines ouvre un champ inédit.


En Grande-Bretagne, une équipe de chercheurs a ainsi réussi à décrypter plusieurs centaines de mots, révélant notamment un traité sur la notion de plaisir dans la philosophie épicurienne. Ces premiers résultats confirment que les rouleaux ne sont pas de simples documents administratifs, mais des textes philosophiques d’un très haut niveau, susceptibles de bouleverser notre connaissance de l’Antiquité. Déjà, les spécialistes imaginent que d’autres textes perdus — d’Aristote, de Sophocle, de Sénèque, voire de penseurs encore inconnus — pourraient ressurgir, changeant radicalement notre perception du patrimoine intellectuel antique.


Les textes identifiés jusqu’ici appartiennent à la tradition épicurienne, protégée et encouragée par Lucius Calpurnius Pison et ses descendants. Dans le cadre luxueux de cette villa dominant la baie de Naples, les penseurs méditaient sur la recherche du plaisir mesuré, la maîtrise des passions et l’art de vivre en accord avec la nature. Les papyrus révèlent ainsi un mode de vie où l’étude et la réflexion philosophique étaient au cœur de l’existence des élites cultivées.

La Villa Papyrus

Cette découverte est d’autant plus importante qu’une grande partie de la philosophie antique nous est parvenue de façon lacunaire. Redonner chair à ces débats, c’est retrouver une mémoire perdue : un témoignage direct de la pensée romaine et grecque, avant qu’elle ne soit filtrée, résumée ou déformée par des siècles de transmission.


L’impact culturel de cette redécouverte est considérable. Les papyrus d’Herculanum ne sont plus seulement des témoins muets d’une catastrophe, mais une source vivante qui enrichit notre compréhension des fondements de la pensée occidentale. Ils offrent aux chercheurs la possibilité de revisiter l’histoire intellectuelle de l’Europe, en intégrant des fragments oubliés dans le grand récit des idées.


Au-delà du monde académique, cette aventure illustre un message plus large : la puissance de la science moderne, lorsqu’elle s’allie à la mémoire des civilisations, peut redonner vie au passé et renouveler notre rapport au temps. De la catastrophe naturelle la plus destructrice peut surgir un trésor pour l’humanité.

Ainsi, les rouleaux d’Herculanum incarnent un paradoxe : nés du feu et de la mort, ils portent aujourd’hui un souffle de vie et d’espérance. En retrouvant la voix des anciens, nous redécouvrons aussi la nôtre.




Le reportage intégral sur France 5. ... Cliquez :

https://www.france.tv/documentaires/documentaires-science/7458158-herculanum-les-papyrus-decodes.html


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