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mercredi 17 septembre 2025

Sur fond de musique mésentente sur l'antisémitisme (FR, EN, ES). JBCH N° 397

La crise diplomatique et culturelle qui a éclaté entre l’Allemagne et la Belgique à la suite de l’annulation du concert de l’Orchestre philharmonique de Munich dirigé par Lahav Shani révèle la profondeur des tensions actuelles autour du conflit au Moyen-Orient et leurs répercussions bien au-delà du champ politique. 



Les organisateurs du Festival de Gand ont invoqué des « raisons politiques », reprochant au chef israélien de ne pas avoir pris position contre son pays. Aberration !!  

Gent

Cette justification met en lumière une dérive inquiétante : la transformation d’un espace artistique, censé rester lieu de dialogue et d’universalité, en champ de bataille idéologique où les individus sont jugés non pas sur leur art mais sur leur nationalité et leurs opinions présumées.


La réaction de l’Allemagne, en rompant son partenariat et en dénonçant une rupture grave, manifeste une vigilance face à une dérive qui s’apparente à une forme de censure politique. 


L’intervention des autorités belges, et notamment la condamnation claire du Premier ministre Bart De Wever et du ministre Maxime Prévot, est tout aussi significative : qualifier cette exclusion d’antisémite rappelle que l’on ne peut pas dissimuler derrière le vocabulaire des droits humains ou de la « neutralité politique » ce qui relève en réalité d’une stigmatisation ciblée.


La décision de De Wever d’assister personnellement à un concert de l’orchestre en Allemagne est un geste fort : il exprime la solidarité avec les artistes et affirme un refus de céder à la logique de boycott qui, sous couvert de justice, tend à exclure et à discriminer. 



Cet épisode illustre bien la fragilité du monde de la culture face aux pressions politiques, mais aussi la possibilité d’une résistance par des prises de position courageuses. L’enjeu dépasse le simple cas d’un concert annulé : il s’agit de défendre la liberté artistique et de refuser l’importation de conflits au sein des espaces qui devraient, au contraire, servir de ponts entre les peuples. En ce sens, cette affaire marque un tournant : elle rappelle que l’antisémitisme peut se dissimuler sous des formes nouvelles, mais qu’il trouve encore des opposants déterminés.



Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.


🇬🇧 English


The diplomatic and cultural crisis that erupted between Germany and Belgium following the cancellation of the Munich Philharmonic concert conducted by Lahav Shani reveals the depth of current tensions surrounding the Middle East conflict and their repercussions far beyond the political sphere.

The organizers of the Ghent Festival invoked “political reasons,” reproaching the Israeli conductor for not taking a stance against his own country. An aberration!!

This justification highlights a troubling drift: the transformation of an artistic space—supposed to remain a place of dialogue and universality—into an ideological battlefield where individuals are judged not for their art but for their nationality and presumed opinions.

Germany’s reaction, breaking off its partnership and denouncing a serious breach, reflects vigilance against what amounts to a form of political censorship.

The intervention of the Belgian authorities, in particular the clear condemnation by Prime Minister Bart De Wever and Minister Maxime Prévot, is equally significant: by labeling this exclusion as antisemitic, they remind us that one cannot hide behind the vocabulary of human rights or “political neutrality” what in reality amounts to targeted stigmatization.

De Wever’s decision to personally attend a concert of the orchestra in Germany is a powerful gesture: it expresses solidarity with the artists and a refusal to yield to the logic of boycott which, under the guise of justice, tends to exclude and discriminate.

This episode illustrates both the fragility of the cultural world under political pressure and the possibility of resistance through courageous stances. The issue goes far beyond the cancellation of a single concert: it is about defending artistic freedom and refusing the importation of conflicts into spaces that should instead serve as bridges between peoples. In this sense, the case marks a turning point: it reminds us that antisemitism may disguise itself in new forms, yet still encounters determined opponents.


This article is personal. I do not claim to be a scientist, a historian, or a professional journalist… It is delicate to testify as a layman, but in this blog I generally express a personal “coup de cœur” inspired by current events and my daily international press review.


Photos and videos are taken from the web, also for strictly personal and private use.


🇪🇸 Español


La crisis diplomática y cultural que estalló entre Alemania y Bélgica tras la cancelación del concierto de la Orquesta Filarmónica de Múnich dirigida por Lahav Shani revela la profundidad de las tensiones actuales en torno al conflicto en Oriente Medio y sus repercusiones mucho más allá del ámbito político.


Los organizadores del Festival de Gante invocaron “razones políticas”, reprochando al director israelí no haberse pronunciado contra su país. ¡¡Una aberración!!

Esta justificación pone de relieve una deriva preocupante: la transformación de un espacio artístico—supuesto lugar de diálogo y universalidad—en un campo de batalla ideológico donde los individuos son juzgados no por su arte sino por su nacionalidad y opiniones presuntas.

La reacción de Alemania, rompiendo su asociación y denunciando una grave ruptura, manifiesta una vigilancia frente a lo que equivale a una forma de censura política.

La intervención de las autoridades belgas, en particular la clara condena del primer ministro Bart De Wever y del ministro Maxime Prévot, es igualmente significativa: calificar esta exclusión de antisemita recuerda que no se puede ocultar detrás del vocabulario de los derechos humanos o de la “neutralidad política” lo que en realidad constituye una estigmatización dirigida.

La decisión de De Wever de asistir personalmente a un concierto de la orquesta en Alemania es un gesto fuerte: expresa solidaridad con los artistas y afirma un rechazo a ceder a la lógica del boicot que, bajo la apariencia de justicia, tiende a excluir y discriminar.

Este episodio ilustra tanto la fragilidad del mundo cultural frente a las presiones políticas como la posibilidad de una resistencia mediante posturas valientes. El asunto va mucho más allá de la cancelación de un simple concierto: se trata de defender la libertad artística y de rechazar la importación de conflictos en espacios que deberían, por el contrario, servir de puentes entre los pueblos. En este sentido, este caso marca un punto de inflexión: recuerda que el antisemitismo puede disfrazarse bajo formas nuevas, pero que todavía encuentra opositores decididos.

Este artículo es personal. No pretendo ser ni científico, ni historiador, ni profesional del periodismo… Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog suelo expresar un “coup de cœur” personal inspirado en la actualidad y en la lectura de mi revista de prensa internacional diaria.

Las fotos y los vídeos provienen de la web, igualmente para un uso estrictamente personal y privado.


La Tapisserie de Bayeux en voyage à Londres. (FR, EN, ES). JBCH N° 396

L'histoire de la Tapisserie de Bayeux est originale, cette sorte de bande dessinée raconte l'histoire de Guillaume le Conquérant qui part à l'assat de l'Angleterre et bat les anglo saxons à la bataille d'Hastings. la voilà qui se prépare à aller rendre visite à Londres ... 




La Tapisserie de Bayeux, également appelée « Tapisserie de la Reine Mathilde », est une broderie monumentale de près de 70 mètres de long et 50 centimètres de haut. Réalisée au XIᵉ siècle, probablement dans un atelier du sud de l’Angleterre (Canterbury ou Winchester), elle a été commandée peu après la conquête de l’Angleterre par Guillaume le Conquérant, duc de Normandie. Conservée depuis le Moyen Âge dans la ville de Bayeux, en Normandie, elle est aujourd’hui classée au registre de la Mémoire du Monde de l’UNESCO.



Contrairement à son nom, il ne s’agit pas d’une tapisserie tissée, mais d’une broderie réalisée sur du lin avec des fils de laine teints. Sa taille et sa richesse narrative en font un document exceptionnel sur l’art, la politique et la culture du Moyen Âge. 


La tapisserie raconte, image après image, l’histoire qui a conduit à la célèbre bataille de Hastings en 1066, où les Normands de Guillaume vainquirent les Anglo-Saxons du roi Harold. Elle commence par la mort du roi Édouard le Confesseur et la mission d’Harold en Normandie. Elle met en scène le serment qu’Harold aurait prêté à Guillaume, promettant de le soutenir dans sa revendication au trône anglais. Elle montre ensuite la trahison d’Harold, couronné roi d’Angleterre après la mort d’Édouard. Enfin, elle culmine avec la bataille de Hastings, où Harold trouve la mort (légendairement atteint d’une flèche à l’œil).




Au-delà du récit militaire, la tapisserie illustre la vie quotidienne au XIᵉ siècle : armements, banquets, navires, chevaux, mais aussi gestes et costumes. Elle constitue donc une chronique à la fois historique et ethnographique.







Cette œuvre est profondément symbolique. Pour les Normands de Guillaume, elle était une justification politique de la conquête, légitimant leur domination sur l’Angleterre. Mais au fil des siècles, la tapisserie est devenue un patrimoine commun aux deux nations. Elle raconte à la fois une victoire française (normande) et le commencement d’une nouvelle Angleterre, marquée par la fusion entre Anglo-Saxons et Normands.



Pour les historiens britanniques, elle est une source essentielle sur l’un des tournants majeurs de l’histoire nationale. Pour les Français, elle est une pièce maîtresse de l’art médiéval, témoin de la grandeur normande. Cette ambivalence en fait un objet partagé, que ni la France ni l’Angleterre ne peuvent revendiquer exclusivement.


L’annonce du prêt exceptionnel de la Tapisserie de Bayeux au Royaume-Uni a une portée qui dépasse le seul domaine culturel. C’est un geste diplomatique rare, qui rappelle que la France et la Grande-Bretagne, malgré leurs rivalités passées, sont liées par une histoire commune et parfois douloureuse.


Ce prêt permet au public britannique de redécouvrir sur son sol un épisode fondateur de son identité nationale, raconté à travers une œuvre conçue par ses vainqueurs. C’est aussi un signe de confiance : confier une œuvre aussi fragile, vieille de près de mille ans, suppose une coopération scientifique et muséale étroite.



Dans un contexte où les relations franco-britanniques connaissent parfois des tensions (politiques (Brexit, économiques, diplomatiques), ce partage patrimonial apparaît comme une manière d’apaiser les divergences. La tapisserie devient alors un outil de rapprochement, rappelant qu’au-delà des frontières actuelles, les deux pays partagent un passé commun qui continue de les unir.




Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.



🇬🇧 English

The story of the Bayeux Tapestry is unique: this kind of comic strip tells the tale of William the Conqueror, who set out to attack England and defeated the Anglo-Saxons at the Battle of Hastings. And here it is, about to go and pay a visit to London…

The Bayeux Tapestry, also known as the “Tapestry of Queen Matilda,” is a monumental embroidery nearly 70 meters long and 50 centimeters high. Created in the 11th century, probably in a workshop in southern England (Canterbury or Winchester), it was commissioned shortly after the conquest of England by William the Conqueror, Duke of Normandy. Preserved since the Middle Ages in the town of Bayeux, in Normandy, it is now listed in UNESCO’s Memory of the World register.

Contrary to its name, it is not a woven tapestry but an embroidery made on linen with dyed wool threads. Its size and narrative richness make it an exceptional document on the art, politics, and culture of the Middle Ages.

The tapestry recounts, scene by scene, the story leading up to the famous Battle of Hastings in 1066, where William’s Normans defeated King Harold’s Anglo-Saxons. It begins with the death of King Edward the Confessor and Harold’s mission to Normandy. It depicts the oath Harold is said to have sworn to William, promising to support his claim to the English throne. It then shows Harold’s betrayal when he was crowned king of England after Edward’s death. Finally, it culminates in the Battle of Hastings, where Harold perished—legendarily struck in the eye by an arrow.

Beyond the military narrative, the tapestry illustrates daily life in the 11th century: weapons, banquets, ships, horses, as well as gestures and clothing. It is therefore both a historical and an ethnographic chronicle.

This work is deeply symbolic. For William’s Normans, it was a political justification of the conquest, legitimizing their domination over England. But over the centuries, the tapestry has become a shared heritage between the two nations. It tells both of a French (Norman) victory and of the beginning of a new England, marked by the fusion of Anglo-Saxons and Normans.

For British historians, it is a crucial source on one of the major turning points of national history. For the French, it is a masterpiece of medieval art, a testimony to Norman grandeur. This duality makes it a shared object, which neither France nor England can claim exclusively.

The announcement of the exceptional loan of the Bayeux Tapestry to the United Kingdom carries a significance that goes beyond the cultural sphere. It is a rare diplomatic gesture, reminding us that France and Britain, despite their past rivalries, are bound by a common and sometimes painful history.

This loan allows the British public to rediscover, on their own soil, a founding episode of their national identity, told through a work created by their conquerors. It is also a sign of trust: lending such a fragile object, nearly a thousand years old, requires close scientific and museum cooperation.

At a time when Franco-British relations sometimes face tensions (political—Brexit, economic, diplomatic), this sharing of heritage appears as a way to ease divisions. The tapestry then becomes a tool of rapprochement, reminding us that beyond current borders, the two countries share a common past that continues to unite them.

This article is personal: I do not claim to be a scientist, a historian, or a professional journalist… It is always delicate to bear witness as a layperson, but in this blog I usually express a heartfelt reaction inspired by current events and by reading my daily international press review.

The photos and videos are taken from the web, again for strictly personal and private use.


🇪🇸 Español


La historia del Tapiz de Bayeux es original: esta especie de cómic cuenta la historia de Guillermo el Conquistador, que partió al asalto de Inglaterra y venció a los anglosajones en la Batalla de Hastings. Y aquí lo tenemos, preparándose para ir a visitar Londres…

El Tapiz de Bayeux, también llamado «Tapiz de la Reina Matilde», es un bordado monumental de casi 70 metros de largo y 50 centímetros de alto. Realizado en el siglo XI, probablemente en un taller del sur de Inglaterra (Canterbury o Winchester), fue encargado poco después de la conquista de Inglaterra por Guillermo el Conquistador, duque de Normandía. Conservado desde la Edad Media en la ciudad de Bayeux, en Normandía, hoy está inscrito en el registro Memoria del Mundo de la UNESCO.

Contrariamente a lo que indica su nombre, no se trata de un tapiz tejido, sino de un bordado sobre lino con hilos de lana teñidos. Su tamaño y su riqueza narrativa lo convierten en un documento excepcional sobre el arte, la política y la cultura de la Edad Media.

El tapiz narra, escena tras escena, la historia que condujo a la célebre Batalla de Hastings en 1066, donde los normandos de Guillermo derrotaron a los anglosajones del rey Harold. Comienza con la muerte del rey Eduardo el Confesor y la misión de Harold en Normandía. Representa el juramento que Harold habría prestado a Guillermo, prometiendo apoyarle en su reclamación al trono inglés. Luego muestra la traición de Harold, coronado rey de Inglaterra tras la muerte de Eduardo. Finalmente, culmina con la batalla de Hastings, donde Harold murió—según la leyenda, alcanzado por una flecha en el ojo.

Más allá del relato militar, el tapiz ilustra la vida cotidiana del siglo XI: armamento, banquetes, barcos, caballos, así como gestos y vestimentas. Constituye, por lo tanto, una crónica tanto histórica como etnográfica.

Esta obra es profundamente simbólica. Para los normandos de Guillermo, era una justificación política de la conquista, que legitimaba su dominio sobre Inglaterra. Pero con el paso de los siglos, el tapiz se ha convertido en un patrimonio común de ambas naciones. Relata a la vez una victoria francesa (normanda) y el inicio de una nueva Inglaterra, marcada por la fusión entre anglosajones y normandos.

Para los historiadores británicos, es una fuente esencial sobre uno de los grandes puntos de inflexión de la historia nacional. Para los franceses, es una obra maestra del arte medieval, testimonio de la grandeza normanda. Esta ambivalencia lo convierte en un objeto compartido, que ni Francia ni Inglaterra pueden reivindicar exclusivamente.

El anuncio del préstamo excepcional del Tapiz de Bayeux al Reino Unido tiene un alcance que va más allá del ámbito cultural. Es un gesto diplomático poco común, que recuerda que Francia y Gran Bretaña, a pesar de sus rivalidades pasadas, están unidas por una historia común y a veces dolorosa.

Este préstamo permite al público británico redescubrir en su propio territorio un episodio fundacional de su identidad nacional, contado a través de una obra concebida por sus vencedores. Es también una muestra de confianza: confiar una obra tan frágil, de casi mil años de antigüedad, supone una estrecha cooperación científica y museística.

En un contexto en el que las relaciones franco-británicas conocen a veces tensiones (políticas—Brexit, económicas, diplomáticas), este compartir patrimonial aparece como una manera de suavizar las divergencias. El tapiz se convierte así en una herramienta de acercamiento, recordando que más allá de las fronteras actuales, ambos países comparten un pasado común que continúa uniéndolos.

Este artículo es personal: no pretendo ser ni científico, ni historiador, ni profesional del periodismo… Es delicado dar testimonio cuando uno es profano, pero en este blog expreso en general un «coup de cœur» inspirado por la actualidad y por la lectura de mi revista de prensa internacional diaria.

Las fotos y los vídeos han sido tomados de internet, también para un uso estrictamente personal y privado.

mardi 16 septembre 2025

L' Espagne retourne vers ses vieux démons antisémites (FR). JBCH N° 395

En 1969, j'ai participé à un mariage en Catalogne près de la ville de Lérida, Eglise, ambiance chaude avec guitares et chants modernes, puis on est allé déjeuner, et là, j'ai aperçu la grand mère de la mariée embrasser le côté droit de la porte d'entrée ... je pense tout de suite à la Mezouza que tout juif embrasse en entrant dans une maison ...


Je pose la question, la vieille dame qui portait une énorme croix me répond que c'est une habitude pour éloigner les démons... 


L’histoire des Juifs en Espagne remonte à l’Antiquité, bien avant l’ère vulgaire. Des communautés juives se sont établies dans les villes phéniciennes, comme Gadir (Cadix), Malaca (Malaga) et Carthago Nova (Cartagena), participant activement au commerce maritime et aux échanges culturels en Méditerranée. Ces Juifs étaient intégrés dans les réseaux économiques et apportaient leur savoir en navigation, commerce et artisanat, tout en pratiquant leur religion avec autonomie. le pays est appelé Séfarad, alors que la France était Tzarfat.


Avec l’arrivée des Romains puis des Wisigoths, les Juifs d’Espagne connaissent des périodes de tensions et de persécutions, mais certains réussissent à s’adapter et à maintenir leur culture. 


L’arrivée des Musulmans au VIIIe siècle ouvre une ère plus douce : sous Al-Andalus, les Juifs occupent des fonctions de médecins, philosophes, traducteurs et financiers. Les villes de Cordoue, Tolède et Séville deviennent des centres intellectuels où Juifs, Chrétiens et Musulmans coexistent et collaborent. Mais les juifs restent Dhimmis , et doivent payer l'impôt pour leur protection 


Cette période voit l’émergence de figures majeuresMaimonide (Moïse ben Maïmon, 1135-1204) : philosophe, médecin et théologien, né à Cordoue, dont les écrits sur la loi juive et la philosophie sont étudiés encore aujourd’hui. Abraham ibn Ezra (1089-1167) : poète, astronome et exégète de la Bible, célèbre pour ses commentaires bibliques et son influence sur la pensée médiévale. Nahmanide (Moïse ben Nahman, de Gérone   1194-1270) : érudit de Catalogne, défenseur du judaïsme face aux controverses religieuses et philosophiques. sans compter la renaissance de la Cabbale qui d'espagne a rejoint la terre Sainte à Sfat.  Abraham Aboulafia (1240-1291) : fondateur de la kabbale méditative, mettant l’accent sur la méditation, les lettres hébraïques et les permutations de lettres pour atteindre l’union avec Dieu.  : 

Ces figures témoignent d’une vitalité culturelle et intellectuelle du judaïsme espagnol, qui influence non seulement les communautés juives, mais aussi la pensée chrétienne et musulmane de l’époque.

Maimonide


Le 31 mars 1492, les Rois Catholiques Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon signent le décret de l’Alhambra, ordonnant l’expulsion de tous les Juifs refusant de se convertir. Cette mesure met fin à plus de mille ans de présence juive active sur la péninsule ibérique.


Les conséquences sont dramatiques : Exode massif vers le Maghreb, l’Empire ottoman et l’Europe occidentale. Perte culturelle et économique pour l’Espagne : artisans, médecins, commerçants et érudits quittent le pays. Création d’une diaspora séfarade qui conserve la langue judéo-espagnole (le ladino) et perpétue la mémoire de la culture espagnole dans de nouveaux territoires.


Malgré cette expulsion, l’influence des Juifs sur la culture, la médecine, la philosophie et la littérature espagnoles reste profonde et durable, et la mémoire de ces communautés traverse les siècles. On pense à Cervantes, marrane,  qui a écrit un des plus grand roman, Don Quichotte de la Mancha, roman qui était un véritable brûlot contre l'Inquisition.


Au XXe siècle, avec la fin du franquisme, et l'arrivée de juifs fuyant l'Algérie et le Maroc,  et l’avènement de la démocratie, les Juifs réinvestissent progressivement l’Espagne. La synagogue Beth Yaacov à Madrid, inaugurée en 1968, est le symbole de ce retour. 


En 1992, le roi Juan Carlos et la reine Sofia participent au 500e anniversaire de l’expulsion, marquant officiellement une reconnaissance de cette histoire tragique.


Mais l'histoire, comme un boomerang revient avec ses traditions maudites, En 2025, des manifestations propalestiniennes à Madrid ont interrompu la dernière étape de la Vuelta, ciblant l’équipe israélienne Israel–Premier Tech. 







Le 14 septembre, le Premier ministre Pedro Sánchez a exprimé sa “profonde admiration pour la société civile espagnole qui se mobilise contre l’injustice”, valorisant des actions perturbant un événement sportif international et directement liées à Israël. Sa politique est uniquement pro arabe et il ne cesse de condamner Israël.


Le 23 juillet 2025, des adolescents français juifs, âgés de 13 à 15 ans, ont été débarqués d’un vol Vueling à Valence. Vueling a invoqué un comportement “inapproprié”, tandis que l’association organisatrice, Club Kineret, conteste ces accusations, affirmant que les jeunes étaient respectueux et que l’incident aurait été déclenché par un chant en hébreu. Une plainte pour discrimination sur la base de la religion a été déposée. mais on observe qu une partie de la population sous l'égide du gouvernement socialiste retrouve l'antisémitisme du passé.




Ces événements révèlent un glissement du simple antisionisme vers un antisémitisme actif, où des Juifs sont ciblés en raison de leur identité ou de leurs symboles culturels.


L’histoire des Juifs en Espagne est une chronique de résilience et de créativité : des colonies phéniciennes à Al-Andalus, des grandes figures intellectuelles médiévales à la diaspora séfarade, l’influence juive a façonné la culture et la pensée espagnoles.


                                    

Aujourd’hui, des incidents comme l’expulsion des adolescents juifs par Vueling et les manifestations propalestiniennes encouragées par le gouvernement socialiste montrent que l’Espagne fait face à un antisémitisme exacerbé, qui s’exprime dans des contextes modernes : TV, media, sociaux,  sport, transport aérien, manifestations publiques.



Pour que l’Espagne assume pleinement son lourd héritage, elle doit reconnaître et sanctionner les discriminations contemporaines envers les Juifs ; Encadrer les manifestations et boycotts ciblés pour protéger les droits des citoyens juifs ; Promouvoir l’éducation historique, depuis les colonies phéniciennes jusqu’aux grands noms du judaïsme espagnol et aux communautés séfarades.


L’histoire longue des Juifs en Espagne rappelle que la mémoire et la vigilance sont indispensables pour prévenir la répétition des injustices, qu’elles soient anciennes ou modernes. Soyons vigilants 


Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

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Qui va controler TikTok (FR, EN, ES) JBCH N° 394


Je n'aime pas ce media, il montre les faiblesses d'une société qui cherche dans l'immédiateté le scoop, le challenge et l'obscénité d'une société qui guette des sensations malsaines... 

Ainsi en Juin 2023 le France a été mise à sac par des bandes de jeunes issus de l'immigration, qui ont brûlé des écoles, des crèches, des bibliothèques ... et le challenge était de savoir quelle ville ou village avait brûlé dans le minimum de temps des voitures etc ... 

Non il faut arrêter ces concours macabres, TikTok ne doit son succès qu'aux jeunes de moins de 15 ans ..


Les tractations entre Washington et Pékin autour de TikTok ont atteint un tournant décisif. Depuis plusieurs années, les États-Unis exigent que l’application de vidéos courtes, détenue par la société chinoise ByteDance, passe sous contrôle américain afin de protéger les données personnelles de ses 170 millions d’utilisateurs américains et d’éviter toute influence politique via son algorithme. La loi votée en 2024 fixait au 17 septembre 2025 la date butoir : vente ou interdiction.



Après d’âpres négociations à Madrid, un accord-cadre a été annoncé. Selon le secrétaire américain au Trésor Scott Bessent, TikTok devra désormais avoir un propriétaire américain. Les détails commerciaux restent flous, mais la perspective est claire : le réseau social ne sera autorisé à continuer d’opérer qu’à condition d’être placé sous un contrôle non chinois. ByteDance conserverait éventuellement une minorité symbolique, mais le capital majoritaire appartiendrait à des investisseurs américains, ce qui répondrait à l’exigence de Washington.


La Chine, prudente, n’a pas encore validé ce transfert. Pékin redoute qu’un précédent ne soit créé, ouvrant la voie à d’autres pressions américaines sur ses géants technologiques. Mais la volonté commune d’éviter un affrontement frontal et de maintenir des échanges commerciaux a poussé les deux puissances à trouver ce compromis fragile. 


ByteDance propriétaire de TikTok

TikTok appartiendra alors à Un consortium d’investisseurs américains est pressenti, présenté par Donald Trump comme « un groupe de gens très riches ». A La direction opérationnelle resterait sans doute aux États-Unis, dans une filiale juridiquement séparée de ByteDance. La validation finale devra passer par ByteDance et par les autorités chinoises, encore réticentes à céder une entreprise symbole de la réussite technologique chinoise.

Qui mettra au pas les excès de TikTok ? Les États-Unis, via leur contrôle actionnariat et réglementaire, auront la main sur la gouvernance et la sécurité des données, mais la méfiance demeure : ni l’algorithme ni les pratiques de collecte de données ne sont totalement transparents. En Europe, la France et d’autres pays appellent à une vigilance accrue, dénonçant les « liens persistants avec la Chine » et le risque de manipulation des opinions.


En réalité, la question n’est pas seulement de savoir qui possédera TikTok, mais surtout qui contrôlera ses usages : l’influence culturelle, politique et économique qu’il exerce sur des centaines de millions de jeunes reste immense. 

Même sous bannière américaine, la régulation de ses dérives – addiction, désinformation, collecte massive de données nécessitera un encadrement strict, à la fois national et international.



C
et article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privée.





🇬🇧 English 


I do not like this media. It reveals the weaknesses of a society that seeks immediacy, the scoop, the challenge, and the obscenity of a culture hungry for unhealthy thrills…


Thus, in June 2023, France was laid to waste by gangs of young people from immigrant backgrounds who burned schools, nurseries, libraries… The challenge was to see which city or village could burn cars, and more, in the shortest possible time.


No, these macabre contests must stop. TikTok owes its success only to teenagers under 15…


Negotiations between Washington and Beijing over TikTok have reached a decisive turning point. For several years, the United States has demanded that the short-video application, owned by the Chinese company ByteDance, be brought under American control in order to protect the personal data of its 170 million American users and to prevent any political influence through its algorithm. The law passed in 2024 set the deadline of September 17, 2025: sale or ban.


After tough negotiations in Madrid, a framework agreement was announced. According to U.S. Treasury Secretary Scott Bessent, TikTok will now have to have an American owner. The commercial details remain unclear, but the perspective is clear: the social network will only be allowed to continue operating if placed under non-Chinese control. ByteDance might eventually retain a symbolic minority stake, but the majority ownership would belong to American investors, thus meeting Washington’s demand.


China, cautious, has not yet approved this transfer. Beijing fears that this precedent could open the door to further American pressure on its technological giants. Yet, the shared will to avoid a direct confrontation and maintain commercial exchanges has pushed the two powers to reach this fragile compromise.


ByteDance, owner of TikTok


TikTok would then belong to a consortium of American investors, described by Donald Trump as “a group of very wealthy people.” The operational management would most likely remain in the United States, in a legally separate subsidiary of ByteDance. The final approval must still come from ByteDance and the Chinese authorities, both of which remain reluctant to give up a company that symbolizes China’s technological success.


Who will rein in TikTok’s excesses?


The United States, through shareholder and regulatory control, will have its hand on governance and data security. But mistrust remains: neither the algorithm nor the data-collection practices are fully transparent. In Europe, France and other countries are calling for greater vigilance, denouncing TikTok’s “persistent ties with China” and the risk of manipulation of public opinion.


In reality, the question is not only who will own TikTok, but above all who will control its uses: the cultural, political, and economic influence it exerts on hundreds of millions of young people remains immense.


Even under the American flag, regulating its excesses—addiction, disinformation, massive data collection—will require strict oversight, both national and international.


This article is personal. I do not claim to be a scientist, a historian, or a professional journalist…

It is delicate to testify as a layperson, but in this blog I usually share heartfelt reactions inspired by the news and my daily international press review.


The photos and videos are taken from the web, again for strictly personal and private use.


🇪🇸 Español


No me gusta este medio. Muestra las debilidades de una sociedad que busca en la inmediatez el scoop, el reto y la obscenidad de una cultura que acecha sensaciones malsanas…


Así, en junio de 2023, Francia fue saqueada por bandas de jóvenes de origen inmigrante que incendiaron escuelas, guarderías, bibliotecas… El reto consistía en ver qué ciudad o pueblo lograba quemar coches, y más, en el menor tiempo posible.


No, hay que detener estos concursos macabros. TikTok debe su éxito únicamente a los jóvenes menores de 15 años…


Las negociaciones entre Washington y Pekín en torno a TikTok han alcanzado un punto de inflexión decisivo. Desde hace varios años, Estados Unidos exige que la aplicación de vídeos cortos, propiedad de la empresa china ByteDance, pase a estar bajo control estadounidense con el fin de proteger los datos personales de sus 170 millones de usuarios y evitar cualquier influencia política a través de su algoritmo. La ley aprobada en 2024 fijaba como fecha límite el 17 de septiembre de 2025: venta o prohibición.


Tras arduas negociaciones en Madrid, se anunció un acuerdo marco. Según el secretario del Tesoro de EE. UU., Scott Bessent, TikTok deberá tener a partir de ahora un propietario estadounidense. Los detalles comerciales siguen siendo vagos, pero la perspectiva es clara: la red social solo podrá seguir operando si se coloca bajo control no chino. ByteDance conservaría eventualmente una participación minoritaria simbólica, pero la mayoría del capital pertenecería a inversores estadounidenses, lo que respondería a la exigencia de Washington.


China, cautelosa, aún no ha aprobado esta cesión. Pekín teme que se cree un precedente que abra la puerta a otras presiones estadounidenses sobre sus gigantes tecnológicos. Pero la voluntad común de evitar un enfrentamiento frontal y de mantener los intercambios comerciales ha llevado a las dos potencias a encontrar este frágil compromiso.


ByteDance, propietario de TikTok


TikTok pertenecería entonces a un consorcio de inversores estadounidenses, presentado por Donald Trump como “un grupo de gente muy rica.” La dirección operativa permanecería probablemente en Estados Unidos, en una filial jurídicamente separada de ByteDance. La validación final aún debe pasar por ByteDance y por las autoridades chinas, que siguen mostrándose reacias a ceder una empresa símbolo del éxito tecnológico chino.


¿Quién pondrá freno a los excesos de TikTok?


Estados Unidos, a través del control accionario y regulatorio, tendrá en sus manos la gobernanza y la seguridad de los datos. Pero la desconfianza persiste: ni el algoritmo ni las prácticas de recopilación de datos son totalmente transparentes. En Europa, Francia y otros países piden una vigilancia reforzada, denunciando los “lazos persistentes con China” y el riesgo de manipulación de la opinión pública.


En realidad, la cuestión no es solo quién será el dueño de TikTok, sino sobre todo quién controlará sus usos: la influencia cultural, política y económica que ejerce sobre cientos de millones de jóvenes sigue siendo inmensa.


Incluso bajo bandera estadounidense, la regulación de sus excesos —adicción, desinformación, recopilación masiva de datos— requerirá una supervisión estricta, tanto nacional como internacional.


Este artículo es personal. No pretendo ser científico, ni historiador, ni periodista profesional…

Es delicado testimoniar siendo profano, pero en este blog suelo expresar un golpe de corazón inspirado en la actualidad y en la lectura de mi revista de prensa internacional diaria.


Las fotos y vídeos se toman de la web, también aquí para un uso estrictamente personal y privado.