- La 2ème guerre d’Irak engagée par les États-Unis et le Royaume-Uni, sans aval du conseil de sécurité, sous des prétextes fallacieux
- L’invasion de l’Ukraine par la Russie alors qu’aux termes du mémorandum signé à Budapest le 5 décembre 1994, Moscou s’était engagé à garantir la sécurité et l’intégrité territoriale de son voisin qui, en contrepartie avait remis au « grand frère » les armes nucléaires stationnées sur son territoire
- La Chine n’est pas en reste avec la remise en cause unilatérale de l’accord de rétrocession de Hong Kong, les violations répétées de la souveraineté de Taïwan et surtout les nombreuses tentatives d’appropriation des îles de la mer de Chine…
- La France aussi a sa part de responsabilité avec ses interventions africaines sans validation onusienne.
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jeudi 25 septembre 2025
Dov Zerah sur Atlantico (FR) JBCH N° 435
mercredi 24 septembre 2025
Des Emirats pour les arabes de palestine (FR, EN) JBCH N° 434
C'est le journal Marianne qui paraitra le 1er Octobre qui confirme que ce projet lancé par des sheiks arabes d'Hébron il y a deux mois pourrait être pris au sérieux.
Le débat sur un second État pour les arabes de palestine » est souvent présenté comme allant de soi, mais l’histoire juridique est plus nuancée.
Le traité de San Remo (1920) conclu le 25 avril 1920 confia le mandat sur la Palestine à la Grande-Bretagne pour mettre en œuvre la Déclaration Balfour et établir un « foyer national juif ». Le texte ne prévoyait pas la création d’un État arabe sur ce territoire.
C’est Londres qui, en 1921-1922, scinda unilatéralement la zone à l’est du Jourdain pour créer l’Émirat de Transjordanie (devenu Jordanie), amputant ainsi 75 % de la Palestine mandataire initiale.
Beaucoup d’historiens voient dans cette manœuvre une trahison du mandat, car elle créa un État arabe de toutes pièces, rompant l’équilibre voulu par San Remo.
Dès lors, l’idée d’un État palestinien unique en Judée-Samarie et à Gaza n’est pas issue du droit international de l’époque mais d’une évolution politique postérieure (résolutions onusiennes, accords d’Oslo). Cela explique pourquoi certains acteurs israéliens et arabes contestent la pertinence du paradigme « deux États ».
Un nouveau projet pourrait se réaliser : : la fédération d’émirats sur le territoire de la palestine mandataire . Face à l’impasse actuelle — Autorité palestinienne discréditée, corruption, absence de succession claire après Mahmoud Abbas (89 ans), économie asphyxiée, appui aux terroristes, certains chefs tribaux proposent une alternative : des mini-émirats autonomes, sur le modèle des Émirats arabes unis (EAU).
Le cheikh Wadee al-Jaabari, figure puissante de Hébron, propose que sa ville rompe avec l’Autorité palestinienne et s’intègre aux accords d’Abraham. Son idée : créer un émirat de Hébron reconnu par Israël, en paix avec lui ; développer l’économie locale grâce à des permis de travail et des investissements du Golfe ; étendre ensuite ce modèle à Bethléem, Jéricho, Naplouse, Tulkarem, Jénine, Ramallah… enfin bâtir une fédération tribale palestinienne plutôt qu’un État terroriste, centralisé et corrompu.
Le projet bénéficie d’une écoute bienveillante en Israël (notamment Nir Barkat, ministre de l’Économie) et d’un intérêt potentiel des EAU. Les chefs promettent : la reconnaissance d’Israël comme État-nation du peuple juif, la sécurité totale (tolérance zéro pour le terrorisme) une large coopération économique .
En retour, ils demandent une reconnaissance mutuelle et un calendrier pour remplacer les accords d’Oslo.
Pragmatisme local : chaque région est gérée par ses chefs traditionnels, souvent plus légitimes que l’AP. Elle implique une stabilité sécuritaire : fin de l’incitation financière au terrorisme, engagement à protéger les échanges avec Israël, une ouverture économique : ouverture du marché du travail en Israël, gros investissements des pays du Golfe et un désenclavement progressif. Pour enfin terminer avec l'idée d’un projet étatique irréaliste : 30 ans après Oslo, l’AP est perçue comme inefficace butée et corrompue.
Pour les arabes, il y a un risque de fragmentation extrême : vingt entités sans coordination pourraient devenir des fiefs rivaux. Il faudra créer des institutions: police, justice, éducation, finances , enfin, beaucoup y voient une trahison nationale et un instrument israélien pour empêcher un État souverain. : la diplomatie occidentale et l’ONU restent attachées au schéma « deux États » entrahissant les accords passés avec la signature de la SDN, jamais dénoncés.
Pour Israël, ce scénario permet : d’affaiblir l’AP et de créer des partenaires locaux fiables ; d’intégrer les zones arabes dans une économie régionale alignée avec les accords d’Abraham ; de réduire les pressions internationales en présentant un cadre de paix concret.
Pour les Palestiniens, il ouvre un choix difficile : préférer des paix locales et un développement concret, ou maintenir le rêve d’un État unique, mais qui reste bloqué et irréalisable depuis 75 ans.
L’initiative des émirats pour les arabes de palestine unie illustre une réalité : l’option des « deux États » s’est enlisée. Sur le plan juridique (héritage de San Remo et du mandat britannique) et politique (affaiblissement de l’AP), l’idée d’une fédération d’entités locales soutenues par Israël et le Golfe gagne du terrain.
Elle pourrait répondre aux besoins économiques et sécuritaires immédiats mais au prix d’une déconstruction définitive du projet national palestinien.
Reste à savoir si ce pragmatisme tribal et économique peut réellement remplacer une identité nationale forgée autour d’un État rêvé depuis un siècle. C'est une bonne idée.
the French weekly Marianne, in its issue to be published on October 1st, that confirms this project — launched two months ago by Arab sheikhs from Hebron — could now be taken seriously.
The debate on creating a second state for the Arabs of Palestine is often presented as self-evident, but the legal and historical reality is far more complex.
The San Remo Treaty (1920) — signed on April 25, 1920 — entrusted the Mandate for Palestine to Great Britain, with the task of implementing the Balfour Declaration and establishing a “national home for the Jewish people.”
The text did not provide for the creation of an Arab state in this territory.
The Mandate map as drawn at San Remo
It was Britain, in 1921–1922, that unilaterally carved out the land east of the Jordan River to create the Emirate of Transjordan (later Jordan), thereby amputating 75% of the original Mandate for Palestine.
Many historians consider this move a betrayal of the Mandate, since it created an entirely new Arab state and broke the balance intended at San Remo.
The same map after the British betrayal
From that point on, the idea of a single Palestinian state in Judea–Samaria and Gaza did not originate in the international law of the period but rather from later political developments (UN resolutions, the Oslo Accords).
This explains why some Israeli and Arab actors today question the validity of the “two-state” paradigm.
A new possible path: a federation of emirates within the Mandate territory
Faced with the current stalemate — a discredited Palestinian Authority, corruption, no clear succession after Mahmoud Abbas (89 years old), an asphyxiated economy, and continued support for terrorists — several tribal leaders are proposing an alternative: autonomous mini-emirates, modeled after the United Arab Emirates (UAE).
Sheikh Wadee al-Jaabari, a powerful figure in Hebron, proposes that his city break away from the Palestinian Authority and join the Abraham Accords.
His idea is to:
-
create an Emirate of Hebron, recognized by Israel and at peace with it;
-
boost the local economy through Israeli work permits and Gulf investments;
-
later extend the model to Bethlehem, Jericho, Nablus, Tulkarem, Jenin, Ramallah…;
-
and ultimately build a tribal Palestinian federation rather than a centralized, corrupt, and terror-supporting state.
The plan is receiving a receptive ear in Israel (notably from Nir Barkat, Minister of Economy) and shows potential interest from the UAE.
The tribal leaders pledge:
-
to recognize Israel as the nation-state of the Jewish people,
-
to guarantee total security (zero tolerance for terrorism),
-
and to enable broad economic cooperation.
In return, they ask for mutual recognition and a new negotiated framework to replace the Oslo Accords.
Each region would be governed by its traditional tribal leadership, often more legitimate than the Palestinian Authority.
The concept promises:
-
Security stability — an end to financial incentives for terrorism and a commitment to safe trade with Israel;
-
Economic opening — access to the Israeli labor market, major Gulf investments, and gradual economic integration;
-
Realism — abandoning an unrealistic state project: thirty years after Oslo, the Palestinian Authority is widely seen as ineffective, obstinate, and corrupt.
For the Arabs of Palestine, there is a serious risk of extreme fragmentation: twenty uncoordinated entities could become rival fiefdoms.
New institutions would have to be built — police, justice, education, finance.
Many already view the initiative as a national betrayal and an Israeli tool to prevent a sovereign state.
Western diplomacy and the UN still cling to the two-state model, despite the historic League of Nations mandate agreements — never formally revoked.
For Israel, this scenario offers:
-
the weakening of the Palestinian Authority and the creation of reliable local partners;
-
the integration of Arab areas into a regional economy tied to the Abraham Accords;
-
reduced international pressure by presenting a practical peace framework.
For the Palestinians, it presents a hard choice:
-
opt for local peace and concrete development,
-
or cling to the dream of a single sovereign state — blocked and unattainable for the past 75 years.
The initiative of united Palestinian emirates reveals a key reality: the two-state solution has stalled.
Legally (through the legacy of San Remo and the British Mandate) and politically (through the weakening of the Palestinian Authority), the idea of a federation of locally governed entities supported by Israel and the Gulf is gaining momentum.
It could address immediate economic and security needs, but at the cost of a definitive dismantling of the traditional Palestinian national project.
The real question is whether this tribal and pragmatic approach can truly replace a national identity built for over a century around the dream of a single state.
It might, indeed, be a realistic and workable idea.
Les Animaux - soldats ... un exemple : Tzahal (FR) JBCH N° 433
J'ai toujours admiré la fidélité de ces animaux, utilisés par les armées; ils sont dréssés et portent à leur maîtres une dévotion et un amour incroyable : j ai assisté à Eilat à un exercice avec des dauphins, et j'ai été surpris par la facilité avec laquelle ils obéissent.
Les armées modernes continuent d’utiliser les animaux comme de véritables auxiliaires de guerre, malgré les progrès technologiques dans les domaines des drones, des radars et de la cyberdéfense.
Ces animaux-soldats, longtemps oubliés, offrent toujours des capacités uniques et parfois irremplaçables dans certaines missions. Les Animaux-soldats, sont les oubliés de la guerre, montre bien que chevaux, rats, pigeons ou encore dauphins remplissent des rôles cruciaux, aussi bien sur terre que sous la mer.
L’armée israélienne, quant à elle, mobilise ses propres ressources animales dans son combat contre le terrorisme, en particulier au sein de Tsahal, en complément des technologies les … Les animaux-soldats dans les armées modernes :
Les rats, experts du déminage, les rats géants de Gambie, sont entraînés à détecter les mines antipersonnel. Leur poids très léger (moins de 2 kg) leur permet de marcher sans risque sur les explosifs. Leur efficacité est telle qu’un rat peut sécuriser en 30 minutes la surface d’un court de tennis, là où un humain mettrait quatre jours. Leur odorat surpasse celui des détecteurs de métaux, ce qui les rend indispensables dans le déminage humanitaire et militaire.
Les pigeons, garants des communications et bien que les réseaux numériques dominent aujourd’hui, certains pays comme la France conservent des colombiers militaires. Les pigeons voyageurs, capables de voler sur 300 à 1 000 km, représentent une alternative non piratable en cas de panne totale des systèmes de communication. Ils rappellent le rôle historique de ces messagers ailés durant les conflits du XXᵉ siècle.
Les dauphins et bélugas, sont des sentinelles des océans utilisés par a marine américaine qui entraîne des dauphins à identifier les mines sous-marines grâce à leur sonar naturel, bien plus performant que n’importe quelle machine. Ils marquent ensuite leur position par une bouée afin que les navires n’avancent pas à l’aveugle. Ils participent aussi à la sécurité navale, empêchant les intrusions de plongeurs ennemis et récupérant des équipements perdus. De leur côté, certains bélugas auraient été utilisés par la Russie pour des missions d’espionnage maritime.
Les chiens, sont des compagnons et des soutiens psychologiques. Au-delà de leurs capacités de flair pour la détection d’explosifs ou la recherche depersonnes, les chiens jouent un rôle humain fondamental. En Ukraine comme ailleurs, leur présence apporte réconfort et réduit le stress post-traumatique.
En thérapie militaire, l’équitation ou les animaux de compagnie sont utilisés pour favoriser le rétablissement des blessés.
Des ânes et chevaux servent encore dans le transport de matériels et vivres dans des terrains montagneux ou difficiles d’accès. Leur fiabilité reste supérieure aux engins motorisés dans certaines zones escarpées, comme en Ukraine, au Ladakh ou encore dans le désert indien avec l’utilisation des chameaux, ils peuvent encore être utilisés dans certaines zones accidentées, mais leur rôle reste secondaire par rapport aux unités technologiques
Les animaux et Tsahal : L’armée israélienne, Tsahal, utilise également les animaux comme alliés dans sa lutte contre le terrorisme. Les chiens de l’unité Oketz sont spécialement dressés pour la détection d’explosifs, de tunnels et pour la neutralisation de combattants ennemis.
Ces chiens participent à de nombreuses opérations de terrain, souvent en zones urbaines denses.
Les oiseaux et rapaces ont été testés comme moyens d’observation en milieu ouvert, bien que les drones aient progressivement pris le relais.
Les chevaux et ânes. Dans le domaine maritime, Israël s’intéresse particulièrement aux mammifères marins comme les dauphins. Plusieurs sources indiquent qu’ils sont employés pour protéger les ports militaires (notamment Haïfa et à Eilat) contre les infiltrations de plongeurs ennemis et pour la surveillance sous-marine.
Malgré l’omniprésence de la haute technologie militaire, les animaux-soldats restent des acteurs décisifs, notamment pour le déminage, la reconnaissance ou encore le soutien psychologique aux troupes.
Leur instinct, leur sensorialité et leur adaptabilité surpassent encore les machines dans certaines missions critiques. En Israël comme ailleurs, leur rôle témoigne de la persistance d’une alliance millénaire entre l’homme et l’animal dans le champ de bataille moderne.
C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur
d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne
les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé
NB : Le statut de prisonnier de guerre est-il adapté pour les animaux ?
I have always admired the loyalty of these animals used by armies; they are trained and show their handlers extraordinary devotion and love. I once attended an exercise with dolphins in Eilat and was amazed at how easily they obeyed.
Modern armies continue to use animals as true auxiliaries of war, despite technological advances in drones, radars, and cyber defense.
These soldier-animals, long forgotten, still offer unique and sometimes irreplaceable capabilities in certain missions. Soldier-animals — often overlooked — show that horses, rats, pigeons, and even dolphins play crucial roles, both on land and under the sea.
Animals in modern armies
The Israeli army, for its part, mobilizes its own animal resources in the fight against terrorism, particularly within the IDF (Tsahal), alongside advanced technologies.
Rats – experts in mine clearance: Giant Gambian rats are trained to detect anti-personnel mines. Their very light weight (less than 2 kg) allows them to walk safely over explosives. Their efficiency is remarkable: a single rat can clear the surface of a tennis court in 30 minutes, while a human would need four days. Their sense of smell surpasses metal detectors, making them indispensable in humanitarian and military demining.
Pigeons – guardians of communication: Even though digital networks dominate today, some countries such as France still maintain military dovecotes. Homing pigeons, capable of flying 300 to 1,000 km, offer an unhackable alternative in the event of a total communication system failure. They recall the historic role of these winged messengers during 20th-century conflicts.
Dolphins and belugas – ocean sentinels: The U.S. Navy trains dolphins to locate underwater mines using their natural sonar, far more effective than any machine. Once they find a mine, they mark its position with a buoy so ships don’t advance blindly. Dolphins also help secure naval bases by preventing enemy diver intrusions and recovering lost equipment. Some belugas are believed to have been used by Russia for maritime espionage missions.
Dogs – companions and psychological support: Beyond their exceptional sense of smell for detecting explosives or searching for people, dogs play a vital human role. In Ukraine and elsewhere, their presence brings comfort and reduces post-traumatic stress. In military therapy, horseback riding or companion animals help wounded soldiers recover.
Donkeys and horses: These animals are still used to transport equipment and supplies in mountainous or hard-to-reach areas. Their reliability remains superior to motorized vehicles in rugged terrain such as Ukraine, Ladakh, or the Indian desert (where camels are still used). Their role is secondary compared to technological units, but they remain essential in certain contexts.
Animals and the IDF
The Israeli army (IDF/Tsahal) also uses animals as allies in its fight against terrorism.
The Oketz K9 Unit trains dogs specifically for detecting explosives, tunnels, and neutralizing enemy combatants. These dogs take part in many field operations, often in dense urban areas.
Birds and raptors have been tested as observation tools in open terrain, although drones have gradually replaced them.
In the maritime field, Israel has shown special interest in marine mammals such as dolphins. Several sources indicate they are used to protect military ports (notably Haifa and Eilat) against enemy diver infiltration and for underwater surveillance.
Despite the omnipresence of high-tech military systems, soldier-animals remain decisive players — especially for mine clearance, reconnaissance, and psychological support for troops.
Their instinct, sensory abilities, and adaptability still surpass machines in certain critical missions. In Israel, as elsewhere, their role demonstrates the enduring alliance between humans and animals on the modern battlefield.
This article is personal. I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist.
It is delicate to give testimony as a layperson, but on this blog I usually share heartfelt reactions inspired by current events and my daily international press review.
The photos and videos are taken from the web, also strictly for personal, private use.
Note: Is the status of prisoner of war applicable to animals?
mardi 23 septembre 2025
Le jet de sixieme génération sera-t -il indo-israelien ? (FR, EN). JBCH N° 432
Passionné d'aviation, je passais des après midi entières sur l'aéroport de ort Bouet à Abidjan, , fasciné par les pouesses des pilotes pour atterire sur une piste courte située entre la mer et la lagune. les paris avec mes collègues étaient de savoir qui allait toucher l'eau soit au début, soit à la fin de l'atterrissage.
Aujourd'hui, l'aviation militaire me surprend par ses progrès, surtout en furtivité, et j'ai voulu savoir ce qu il se passait à l'heure ou les budgets étaient plus attribués au drônes qu'a l'aviation classique. Les projets de chasseur de sixième génération sont à l'étude en on les compare : entre ambitions européennes et concurrence internationale
Le SCAF (Système de Combat Aérien du Futur) devait être le grand projet industriel de défense européen, fruit de la coopération franco-allemande, rejoint par l’Espagne en 2019. Conçu comme une réponse à la montée en puissance des États-Unis (F-35, NGAD) et de la Chine (J-20, J-31), ce programme visait à doter l’Europe d’un chasseur de 6e génération, intégré dans un système global de combat connecté, associant drones, satellites et systèmes de guerre électronique.
Pourtant, ce projet se trouve aujourd’hui au bord de l’implosion. Les tensions entre Dassault Aviation et Airbus révèlent un problème structurel : absence de leadership clair, gouvernance tripartite lourde et rapports de force asymétriques. Dassault, à l’origine reconnu pour son savoir-faire en aviation de combat (Mirage, Rafale), se considère marginalisé face au poids industriel d’Airbus. L’Allemagne, irritée par les exigences françaises, envisage désormais de poursuivre le programme sans Paris, avec l’Espagne, voire d’ouvrir la porte à la Suède et Saab et son Gripen.
La France, plongée dans une crise politique et institutionnelle, peine à défendre ses positions. Le ministère des Armées, privé de ministre, tente de rassurer ses partenaires en affichant une volonté de compromis. Mais la décision attendue fin 2025 sera cruciale : ou bien le SCAF se relance dans une gouvernance rééquilibrée, ou bien il rejoindra la longue liste des coopérations européennes avortées. Technologiques : un chasseur de 6e génération implique des avancées majeures — furtivité adaptative, hyperconnectivité, intelligence artificielle embarquée, propulsion hybride ou à cycle variable, armes à énergie dirigée. Or, la coopération reste bloquée sur des éléments aussi fondamentaux que la cellule et les commandes de vol, alors que les États-Unis testent déjà des prototypes avancés.
Industriels : Dassault réclame un leadership fort sur la cellule, Airbus sur les systèmes. Ce bras de fer ralentit l’ensemble du programme, déjà en retard face aux concurrents mondiaux. Politiques : l’avenir du SCAF dépendra de la capacité des dirigeants européens à dépasser leurs querelles de souveraineté et à imposer une vision stratégique commune. Sans cela, chaque pays risque de chercher des alternatives nationales ou extra-européennes, comme l’achat de F-35 américains.
Face aux hésitations européennes, d’autres puissances avancent à grands pas. Le programme GCAP (Global Combat Air Programme) réunit le Royaume-Uni, l’Italie et le Japon autour d’un chasseur de 6e génération prévu pour 2035. Ce projet bénéficie d’une coopération plus fluide et d’un fort soutien politique.
GCAP : GB:JAP/ITA
Surtout, un projet indo-israélien émerge comme une alternative crédible. Israël, fort de son expertise en technologies de pointe (avionique, guerre électronique, drones, cyberdéfense), s’associe à l’Inde, puissance militaire en pleine expansion. L’objectif est de développer un avion capable de rivaliser avec le NGAD américain et le GCAP, en combinant furtivité, autonomie décisionnelle via IA et interopérabilité avec les systèmes de défense multi-domaine.
Ce partenariat présente plusieurs atouts : Israël apporte son savoir-faire en intégration technologique et en combat aérien asymétrique. L’Inde fournit une base industrielle et un financement conséquent, motivée par sa rivalité stratégique avec la Chine et le Pakistan. Les deux pays échappent aux lourdeurs bureaucratiques européennes, ce qui pourrait accélérer le développement.
Le projet indo-israélien, bien qu’encore jeune, illustre une dynamique différente : clarté des objectifs, complémentarité des partenaires, forte motivation stratégique. Il pourrait, à terme, représenter une alternative attractive pour d’autres pays, y compris européens, à la recherche d’un avion de nouvelle génération hors tutelle américaine.
La viabilité du SCAF repose sur un compromis rapide entre Dassault et Airbus, mais surtout sur une volonté politique ferme de sauver l’autonomie stratégique européenne. À défaut, l’avenir de l’aviation de combat pourrait bien se jouer ailleurs à Tel-Aviv, à New Delhi plutôt qu’à Paris, Berlin ou Madrid.
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Passionate about aviation, I used to spend entire afternoons at Port Bouet Airport in Abidjan, fascinated by the skill of pilots landing on a short runway located between the sea and the lagoon. With my colleagues, we would bet on who was going to touch the water — either at the beginning or at the end of the landing.
Today, military aviation continues to surprise me with its progress, especially in stealth, and I wanted to understand what is happening at a time when budgets are being shifted more toward drones than toward conventional aviation. Projects for sixth-generation fighter jets are currently under study, and comparisons are already being made between European ambitions and international competition.
The SCAF (Future Combat Air System)
The SCAF was supposed to be Europe’s flagship defense industrial project, born from Franco-German cooperation and later joined by Spain in 2019. Conceived as a response to the growing power of the United States (F-35, NGAD) and China (J-20, J-31), this program aimed to provide Europe with a sixth-generation fighter integrated into a global connected combat system, bringing together drones, satellites, and electronic warfare assets.
Yet today the project stands on the verge of collapse. Tensions between Dassault Aviation and Airbus highlight a structural issue: the absence of clear leadership, a cumbersome tripartite governance model, and asymmetric power relations. Dassault, historically recognized for its expertise in combat aviation (Mirage, Rafale), feels sidelined compared to Airbus’s industrial weight. Germany, increasingly irritated by French demands, is now considering pursuing the program without Paris, in partnership with Spain, and possibly even bringing in Sweden and Saab.
France in Turmoil
France, mired in political and institutional crisis, is struggling to defend its position. The Ministry of the Armed Forces — currently without a minister — is trying to reassure partners by projecting a willingness to compromise. But the decision expected at the end of 2025 will be crucial: either SCAF is relaunched under a rebalanced governance, or it will join the long list of aborted European defense collaborations.
Technological challenges: A sixth-generation fighter requires major breakthroughs — adaptive stealth, hyperconnectivity, embedded artificial intelligence, hybrid or variable cycle propulsion, and directed-energy weapons. Yet cooperation is stuck on fundamentals such as the airframe and flight controls, while the United States is already testing advanced prototypes.
Industrial tensions: Dassault demands leadership on the airframe, while Airbus claims the systems. This tug-of-war is slowing the entire program, already lagging behind global competitors.
Political stakes: The future of SCAF depends on European leaders’ ability to overcome sovereignty disputes and impose a shared strategic vision. Without this, each country risks turning to national or external alternatives, such as purchasing American F-35s.
International Competition: GCAP and Beyond
While Europe hesitates, others are moving forward quickly. The Global Combat Air Programme (GCAP) unites the United Kingdom, Italy, and Japan around a sixth-generation fighter planned for 2035. This project benefits from smoother cooperation and strong political backing.
The Indo-Israeli Project
More importantly, an Indo-Israeli project is emerging as a credible alternative. Israel, with its expertise in cutting-edge technologies (avionics, electronic warfare, drones, cyber defense), has teamed up with India, a rapidly expanding military power. Their goal is to develop an aircraft capable of rivaling the American NGAD and the GCAP, combining stealth, AI-driven decision-making autonomy, and interoperability with multi-domain defense systems.
This partnership offers several advantages: Israel brings its know-how in technological integration and asymmetric aerial warfare, while India provides an industrial base and substantial funding, driven by its strategic rivalry with China and Pakistan. Unlike Europe, these two partners are free from bureaucratic heaviness, which could accelerate development.
Though still at an early stage, the Indo-Israeli project demonstrates a different dynamic: clarity of objectives, complementary partners, and strong strategic motivation. Over time, it could even become an attractive alternative for other countries — including European ones — seeking a next-generation fighter outside of American tutelage.
Europe at a Crossroads
The comparison highlights Europe’s major risk: being sidelined in the global race for sixth-generation combat aircraft. If the SCAF fails, Europe will either depend on the American F-35 or be forced to align with an external program.
Ultimately, the viability of the SCAF hinges on a swift compromise between Dassault and Airbus, but more importantly on a firm political will to preserve Europe’s strategic autonomy. Without this, the future of combat aviation may well be decided elsewhere — in Tel Aviv or New Delhi — rather than in Paris, Berlin, or Madrid.
This article is personal; I do not claim to be a scientist, a historian, or a professional journalist… It is always delicate to give testimony as a layman, but on this blog I usually share a heartfelt reaction inspired by current events and by reading my daily international press review.
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C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur
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