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mardi 30 septembre 2025

Duplicité des agents consulaires à Jérusalem (FR, EN, ES). JBCH N° 455


Je n'ai jamais eu confiance dans la pseudo-politique de la France à Jérusalem. Nous ne sommes plus à l'époque des croisades, bien que Sarkozy ait voulu se faire adobé "Chevalier de l'Ordre de Jérusalen " au saint Sépulcre, après avoir fait libérer Sinwar dans le cas de Gilad Shalid. 


Il y a des terrains que les Ottomans avaient donné en gestion à la France, possessions françaises que la France voudrait garder parceque  liée au rôle de “protecteur des Lieux Saints”qu'elle se donne :  L'Église Sainte-Anne,  l'Abbaye bénédictine d’Abu Ghosh,  l'église Éléona , les Tombeaux des Rois. 


Il serait temps qu'Israël retrouva la propriété de ce qui se trouve sur sa terre, et ce au grand dam des Présidents français !


Dans le Wall Street Journal du 30 Septembre, Ran Ichay explique que la plupart des consulats des pays européens en Israël et particulièrement à Jérusalem, se comportent d'une façon équivoques, voire ennemies par rapport à Israël ... 


LAmbassade de France pour les arabes de palestine !


L’article de Ran Ichay met en lumière un problème structurel : certains consulats étrangers, notamment ceux de la France et du Royaume-Uni à Jérusalem, fonctionnent de fait comme des représentations auprès de l’Autorité palestinienne, tout en bénéficiant des privilèges diplomatiques d’une implantation en Israël. Cette situation ambiguë s’est transformée en véritable outil de pression politique.



Or, l’histoire montre que ces consulats ne se sont pas contentés de jouer un rôle diplomatique : ils ont parfois été au cœur de scandales liés au trafic d’armes, au trafic de stupéfiant, au soutien au terrorisme ou même à des réseaux de drogue, notamment du Captagon et de l'héroine.


Dans les années 1970, Mgr Hilarion Capucci, vicaire patriarcal grec-melkite à Jérusalem, fut arrêté pour avoir acheminé des armes au terroristes du Fatah, dissimulées sous sa soutane et dans sa voiture diplomatique. Condamné à 12 ans de prison, il fut libéré au bout de 3 ans sous pression du Vatican. Cet épisode illustre l’usage abusif d’un statut protégé au profit du terrorisme.



En 2018, un chauffeur du consulat de France à Jérusalem fut arrêté pour avoir transporté plus de 70 armes à feu vers Gaza, utilisant les véhicules diplomatiques comme couverture.  Ce scandale confirma la fragilité du système d’immunité diplomatique lorsqu’il est détourné.



Ces exemples s’ajoutent à d’autres cas de soutien logistique, de transferts de fonds ou de trafics de drogue opérés sous couvert consulaire. Israël considère ces pratiques comme une atteinte directe à sa souveraineté, il faudrait transformer les consulats en simples annexes d’ambassades à Tel-Aviv ; Supprimer les privilèges injustifiés (plaques diplomatiques, stationnement, exonérations fiscales) ; Limiter la liberté de mouvement des diplomates non accrédités ; Fermer les consulats en cas de refus.





L’affaire Capucci, le scandale du chauffeur français et d’autres trafics de drogue démontrent qu’Israël ne peut plus tolérer des zones grises diplomatiques. 


Fermer ou réorganiser ces consulats serait un message clair : la souveraineté israélienne et la sécurité de Jérusalem ne sont pas négociables.











C
et article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


🇬🇧 English




Analysis: Foreign Consulates in Jerusalem—Diplomacy or Duplicity?

Ran Ichay’s article highlights a structural problem: some foreign consulates, notably those of France and the United Kingdom in Jerusalem, act as de facto representations to the Palestinian Authority while enjoying diplomatic privileges granted by Israel. This ambiguity has turned into a tool of political pressure.

History shows that these consulates have not only played a diplomatic role but have also been involved in scandals linked to arms trafficking, support for terrorism, and even drug networks.

The Case of Archbishop Capucci

In the 1970s, Archbishop Hilarion Capucci, Greek-Melkite vicar in Jerusalem, was arrested for smuggling weapons to Fatah, hidden under his cassock and in his diplomatic car. Sentenced to 12 years, he was released after 3 under Vatican pressure. This case symbolized the abuse of religious and diplomatic cover in favor of terrorism.

The French Consulate Driver

In 2018, a driver for the French consulate in Jerusalem was arrested for smuggling over 70 firearms to Gaza using diplomatic vehicles. This scandal confirmed how fragile diplomatic immunity becomes when misused.

Diplomacy and Trafficking

These cases join others involving logistical support, money transfers, or drug smuggling under diplomatic cover. For Israel, such practices are direct violations of sovereignty.

Ichay’s Proposed Response

  • Reduce consulates to mere annexes of embassies in Tel Aviv;
  • Revoke unjustified privileges (diplomatic plates, parking, tax exemptions);
  • Restrict movement of diplomats not accredited to Israel;
  • Close the consulates if they refuse.

The Capucci affair, the French driver scandal, and other trafficking episodes prove that Israel can no longer tolerate diplomatic gray zones. Closing or restructuring these consulates would send a clear message: Israeli sovereignty and Jerusalem’s security are not negotiable.





🇪🇸 Español




Análisis: ¿Consulados extranjeros en Jerusalén, diplomacia o duplicidad?

El artículo de Ran Ichay señala un problema estructural: algunos consulados extranjeros, en particular los de Francia y el Reino Unido en Jerusalén, funcionan en la práctica como representaciones ante la Autoridad Palestina, mientras disfrutan de privilegios diplomáticos otorgados por Israel. Esta ambigüedad se ha convertido en un instrumento de presión política.


La historia demuestra que estos consulados no se han limitado a un papel diplomático, sino que han estado implicados en escándalos de tráfico de armas, apoyo al terrorismo e incluso redes de drogas.



El precedente de Monseñor Capucci

En los años 70, Monseñor Hilarion Capucci, vicario patriarcal greco-melquita en Jerusalén, fue detenido por introducir armas al Fatah, escondidas bajo su sotana y en su coche diplomático. Condenado a 12 años, fue liberado tras 3 bajo presión del Vaticano. Este episodio mostró el abuso del estatus religioso y diplomático al servicio del terrorismo.

El chófer del consulado francés

En 2018, un chófer del consulado de Francia en Jerusalén fue detenido por transportar más de 70 armas de fuego hacia Gaza utilizando vehículos diplomáticos. Este escándalo confirmó la vulnerabilidad de la inmunidad diplomática cuando se desvía de su finalidad.

Diplomacia y tráficos

A estos ejemplos se suman otros casos de apoyo logístico, transferencias de fondos o contrabando de drogas bajo cobertura consular. Para Israel, estas prácticas constituyen violaciones directas de su soberanía.

La respuesta propuesta por Ichay

Convertir los consulados en simples anexos de embajadas en Tel Aviv Eliminar privilegios injustificados (placas diplomáticas, estacionamiento, exenciones fiscales);  Restringir la movilidad de diplomáticos no acreditados en Israel;  Cerrar los consulados en caso de negativa

El caso Capucci, el escándalo del chófer francés y otros episodios de tráfico muestran que Israel no puede seguir tolerando estas zonas grises diplomáticas. Cerrar o reorganizar dichos consulados enviaría un mensaje claro: la soberanía israelí y la seguridad de Jerusalén no son negociables.


dimanche 28 septembre 2025

Poutine et le psychiatre (FR, EN, ES). JBCH N° 454

Je suis d'accord sur ce sujet depuis le 24 Février 2022, quand le dictateur fou a attaqué l'Ukraine. 


Vladimir Poutine : une psyché au service de la cruauté et de l’idéologie impériale, 


(Analyse à partir des travaux du Pr Marc Hayat, psychiatre et psychanalyste)



L’examen psychologique d’un dirigeant politique n’est jamais neutre : il s’agit d’une tentative de mettre des mots sur des comportements collectifs qui bouleversent l’histoire. Dans le cas de Vladimir Poutine, l’invasion de l’Ukraine et la rhétorique qui l’accompagne ont réactivé les interrogations sur l’état mental d’un homme dont les choix façonnent la vie et la mort de millions d’êtres humains. 




Le Pr Marc Hayat, psychiatre et psychanalyste, voit dans la personnalité du président russe non seulement une dimension paranoïaque, mais surtout une perversité inquiétante, marquée par une jouissance pathologique du malheur des autres.


Depuis février 2022, Poutine répète à son peuple et au monde que la Russie n’a pas envahi l’Ukraine mais qu’elle se défend d’une menace occidentale. Cette inversion du réel est un trait classique de la dynamique paranoïaque : sentiment de persécution, conviction d’être dans son droit absolu, incapacité à reconnaître l’évidence des faits.



Le Pr Hayat souligne que Poutine évolue dans un univers parallèle, presque une construction délirante, où les frontières entre réalité et fiction idéologique se brouillent. Cette logique paranoïaque lui permet de justifier les pires violences en les présentant comme de simples « réponses » à des agressions imaginaires. L’histoire russe est ainsi convoquée à répétition : le sacrifice face au nazisme, la grandeur impériale des tsars, la survie face aux invasions. Tout cela nourrit un récit où l’Occident est éternellement l’ennemi.


L’aspect le plus troublant, selon Hayat, est la dimension perverse de Poutine : un assèchement de l’affectivité, une froideur totale vis-à-vis de la souffrance humaine, combinée à une forme de plaisir malsain devant le malheur infligé. C’est ici que se dessine une rupture : il ne s’agit plus seulement d’un paranoïaque enfermé dans sa bulle, mais d’un homme qui jouit activement de la destruction.




Ce constat explique la stratégie militaire russe : bombarder les infrastructures civiles, plonger des populations entières dans le froid et la faim, utiliser la peur comme arme psychologique. La guerre n’est pas seulement un instrument politique, elle devient un espace de jouissance sadique. Cette logique rappelle les grands dictateurs du XXe siècle, pour lesquels la domination n’était pas uniquement une nécessité géopolitique mais une source d’extase morbide.

Un autre point relevé par le psychiatre concerne la relation de Poutine avec la société russe. Il cultive une fusion narcissique en exaltant la grandeur historique et spirituelle de la Russie. Le message est clair : « Vous êtes un peuple extraordinaire, hors du commun ». À travers cette flatterie, il lie son destin personnel à celui de la nation. Sa survie politique devient celle de la Russie tout entière.


Ce mécanisme psychologique est redoutable : toute contestation de Poutine peut alors être présentée comme une trahison de l’âme russe. Ainsi, l’adhésion du peuple n’est pas seulement politique mais affective, quasi mystique. Le chef devient le miroir du peuple, et le peuple le miroir du chef. Une telle fusion rend l’opposition intérieure difficile, presque impensable.




Ce mélange de paranoïa, de perversité et de narcissisme fusionnel explique pourquoi Poutine demeure imprévisible et dangereux. Contrairement à l’image d’un stratège froid et rationnel, il agit aussi sous l’emprise d’un imaginaire délirant où la cruauté a une valeur en soi. Pour l’Occident, cela implique un défi : il ne suffit pas de le dissuader par des calculs rationnels, car sa jouissance passe par la souffrance qu’il inflige.


D’où l’importance, comme le suggère Marc Hayat, de parler directement au peuple russe, afin de briser la fusion hypnotique avec son chef. Il ne s’agit pas de diaboliser toute la Russie mais de distinguer le dictateur de la société, d’ouvrir des brèches dans le récit paranoïaque.


Cinq traits dominent dans cette analyse : une paranoïa qui reconstruit le réel, une perversité qui prend plaisir à détruire, un narcissisme fusionnel qui enferme le peuple dans un miroir déformant, une froideur affective qui exclut toute empathie, une intelligence instrumentale qui met ces traits au service d’un projet impérial.


La figure de Vladimir Poutine apparaît ainsi comme un mélange toxique : à la fois héritier de l’autocratie tsariste et avatar des dictateurs modernes, obsédé par la grandeur passée et incapable de concevoir un avenir partagé avec les autres nations.


Plus qu’un dirigeant autoritaire, il incarne une pathologie politique où le pouvoir devient jouissance et où la destruction des autres est la condition même de son existence. C’est pourquoi l’Occident ne peut se contenter d’une lecture réaliste classique. Face à Poutine, il faut aussi comprendre la psychologie d’un homme qui rêve de grandeur mais s’enferme dans la haine, et qui, pour exister, doit sans cesse raviver les flammes de la guerre.









Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


English Translation


I have agreed on this subject since February 24, 2022, when the mad dictator attacked Ukraine.


Vladimir Putin: A psyche at the service of cruelty and imperial ideology

(Analysis based on the work of Prof. Marc Hayat, psychiatrist and psychoanalyst)


The psychological examination of a political leader is never neutral: it is an attempt to put words to collective behaviors that shake history. In the case of Vladimir Putin, the invasion of Ukraine and the rhetoric surrounding it have rekindled questions about the mental state of a man whose choices shape the life and death of millions of human beings.

Prof. Marc Hayat, psychiatrist and psychoanalyst, sees in the Russian president’s personality not only a paranoid dimension but above all a disturbing perversity, marked by a pathological enjoyment of the suffering of others.

Since February 2022, Putin has repeated to his people and to the world that Russia has not invaded Ukraine but is defending itself against a Western threat. This inversion of reality is a classic trait of paranoid dynamics: a sense of persecution, the conviction of being in absolute right, and the inability to recognize the obvious facts.

Prof. Hayat emphasizes that Putin evolves in a parallel universe, almost a delusional construction, where the boundaries between reality and ideological fiction blur. This paranoid logic allows him to justify the worst violence by presenting it as mere “responses” to imaginary aggressions. Russian history is repeatedly invoked: sacrifice against Nazism, the imperial greatness of the tsars, survival against invasions. All of this feeds a narrative in which the West is eternally the enemy.

The most troubling aspect, according to Hayat, is Putin’s perverse dimension: a drying up of affectivity, a total coldness toward human suffering, combined with a form of unhealthy pleasure in the inflicted misery. Here a rupture emerges: he is no longer just a paranoid man locked in his bubble, but a man who actively enjoys destruction.

This observation explains the Russian military strategy: bombing civilian infrastructures, plunging entire populations into cold and hunger, using fear as a psychological weapon. War is not only a political instrument; it becomes a space of sadistic enjoyment. This logic recalls the great dictators of the 20th century, for whom domination was not only a geopolitical necessity but also a source of morbid ecstasy.

Another point highlighted by the psychiatrist concerns Putin’s relationship with Russian society. He cultivates a narcissistic fusion by exalting Russia’s historical and spiritual greatness. The message is clear: “You are an extraordinary people, beyond the ordinary.” Through this flattery, he ties his personal destiny to that of the nation. His political survival becomes that of Russia as a whole.

This psychological mechanism is formidable: any contestation of Putin can then be presented as a betrayal of the Russian soul. Thus, the people’s allegiance is not only political but affective, almost mystical. The leader becomes the mirror of the people, and the people the mirror of the leader. Such fusion makes internal opposition difficult, almost unthinkable.

This blend of paranoia, perversity, and fusionary narcissism explains why Putin remains unpredictable and dangerous. Contrary to the image of a cold and rational strategist, he also acts under the sway of a delusional imagination in which cruelty has value in itself. For the West, this implies a challenge: it is not enough to dissuade him with rational calculations, because his enjoyment comes from the suffering he inflicts.

Hence the importance, as Marc Hayat suggests, of speaking directly to the Russian people in order to break the hypnotic fusion with their leader. It is not a matter of demonizing all of Russia but of distinguishing the dictator from society, of opening breaches in the paranoid narrative.

Five traits dominate in this analysis: paranoia that reconstructs reality, perversity that takes pleasure in destruction, fusionary narcissism that imprisons the people in a distorted mirror, emotional coldness that excludes all empathy, and instrumental intelligence that places these traits at the service of an imperial project.

The figure of Vladimir Putin thus appears as a toxic mixture: at once heir of tsarist autocracy and avatar of modern dictators, obsessed with past grandeur and incapable of conceiving a shared future with other nations.


More than an authoritarian leader, he embodies a political pathology in which power becomes enjoyment and the destruction of others the very condition of his existence. This is why the West cannot be content with a classical realist reading. Faced with Putin, one must also understand the psychology of a man who dreams of grandeur but locks himself in hatred, and who, in order to exist, must constantly rekindle the flames of war.


Español


Estoy de acuerdo en este tema desde el 24 de febrero de 2022, cuando el dictador loco atacó a Ucrania.


Vladimir Putin: una psique al servicio de la crueldad y de la ideología imperial

(Análisis a partir de los trabajos del Prof. Marc Hayat, psiquiatra y psicoanalista)


El examen psicológico de un dirigente político nunca es neutral: se trata de un intento de poner palabras a comportamientos colectivos que sacuden la historia. En el caso de Vladimir Putin, la invasión de Ucrania y la retórica que la acompaña han reactivado las interrogantes sobre el estado mental de un hombre cuyas decisiones moldean la vida y la muerte de millones de seres humanos.

El Prof. Marc Hayat, psiquiatra y psicoanalista, ve en la personalidad del presidente ruso no solo una dimensión paranoica, sino sobre todo una perversidad inquietante, marcada por un goce patológico ante la desgracia ajena.

Desde febrero de 2022, Putin repite a su pueblo y al mundo que Rusia no ha invadido Ucrania, sino que se defiende de una amenaza occidental. Esta inversión de la realidad es un rasgo clásico de la dinámica paranoica: sentimiento de persecución, convicción de tener una razón absoluta, incapacidad de reconocer la evidencia de los hechos.

El Prof. Hayat subraya que Putin se mueve en un universo paralelo, casi una construcción delirante, donde los límites entre realidad y ficción ideológica se difuminan. Esta lógica paranoica le permite justificar las peores violencias presentándolas como simples «respuestas» a agresiones imaginarias. La historia rusa es invocada repetidamente: el sacrificio frente al nazismo, la grandeza imperial de los zares, la supervivencia ante las invasiones. Todo ello alimenta un relato en el que Occidente es eternamente el enemigo.

El aspecto más inquietante, según Hayat, es la dimensión perversa de Putin: un vaciamiento de la afectividad, una frialdad total frente al sufrimiento humano, combinada con una forma de placer malsano ante la desgracia infligida. Aquí se perfila una ruptura: ya no se trata solo de un paranoico encerrado en su burbuja, sino de un hombre que goza activamente con la destrucción.

Esta constatación explica la estrategia militar rusa: bombardear infraestructuras civiles, sumir a poblaciones enteras en el frío y el hambre, utilizar el miedo como arma psicológica. La guerra no es solo un instrumento político, se convierte en un espacio de goce sádico. Esta lógica recuerda a los grandes dictadores del siglo XX, para quienes la dominación no era únicamente una necesidad geopolítica, sino también una fuente de éxtasis mórbido.

Otro punto señalado por el psiquiatra concierne a la relación de Putin con la sociedad rusa. Cultiva una fusión narcisista exaltando la grandeza histórica y espiritual de Rusia. El mensaje es claro: «Ustedes son un pueblo extraordinario, fuera de lo común». A través de esta adulación, ata su destino personal al de la nación. Su supervivencia política se convierte en la de toda Rusia.

Este mecanismo psicológico es formidable: cualquier contestación a Putin puede entonces presentarse como una traición al alma rusa. Así, la adhesión del pueblo no es solo política sino afectiva, casi mística. El jefe se convierte en espejo del pueblo, y el pueblo en espejo del jefe. Tal fusión hace que la oposición interna sea difícil, casi impensable.

Esta mezcla de paranoia, perversidad y narcisismo fusionado explica por qué Putin sigue siendo imprevisible y peligroso. Contrariamente a la imagen de un estratega frío y racional, también actúa bajo la influencia de un imaginario delirante en el que la crueldad tiene un valor en sí misma. Para Occidente, esto implica un desafío: no basta con disuadirlo mediante cálculos racionales, porque su goce proviene del sufrimiento que inflige.

De ahí la importancia, como sugiere Marc Hayat, de dirigirse directamente al pueblo ruso, para romper la fusión hipnótica con su líder. No se trata de demonizar a toda Rusia, sino de distinguir al dictador de la sociedad, de abrir grietas en el relato paranoico.

Cinco rasgos dominan en este análisis: una paranoia que reconstruye la realidad, una perversidad que disfruta de la destrucción, un narcisismo fusionado que encierra al pueblo en un espejo deformante, una frialdad afectiva que excluye toda empatía y una inteligencia instrumental que pone estos rasgos al servicio de un proyecto imperial.

La figura de Vladimir Putin aparece así como una mezcla tóxica: a la vez heredero de la autocracia zarista y avatar de los dictadores modernos, obsesionado con la grandeza pasada e incapaz de concebir un futuro compartido con otras naciones.


Más que un dirigente autoritario, encarna una patología política en la que el poder se convierte en goce y la destrucción de los demás en la condición misma de su existencia. Por eso Occidente no puede contentarse con una lectura realista clásica. Frente a Putin, también es necesario comprender la psicología de un hombre que sueña con la grandeza pero se encierra en el odio, y que, para existir, debe reavivar constantemente las llamas de la guerra.

Rabbi Jonathan Sacks est mort il y a cinq ans (FR, EN, ES) JBCH N° 453

Le jour de son décès, j'ai appris que nous avions perdu un grand Homme, un sage, un visionnaire, Cinq ans ont passé, le monde aurait eu besoin de sa sagesse ... le Monde ne va pas bien !


Rabbi Jonathan Sacks est mort il y a cinq ans, mais son empreinte spirituelle et intellectuelle n’a jamais été aussi présente qu’aujourd’hui en Israël, où la publication récente du Koren Sacks Houmach suscite un engouement rare. Ancien grand rabbin du Royaume-Uni, penseur universel et maître de l’éloquence, Sacks avait su marier fidélité à la Torah et ouverture aux débats contemporains, touchant autant les religieux que les laïcs, les croyants que les sceptiques. 

Rabbi Jonathan Sacks


Ses écrits, traduits désormais en hébreu et diffusés massivement, s’installent dans le paysage israélien comme une référence incontournable, au point de concurrencer les éditions ArtScroll, longtemps hégémoniques dans le monde orthodoxe. La force de sa traduction tient dans son style limpide et moderne, débarrassé des archaïsmes, mais sans rien perdre de la précision ni de la profondeur du texte biblique. Plus qu’un simple commentaire, l’œuvre constitue une rencontre entre l’héritage millénaire et la conscience universelle, une passerelle entre Jérusalem et le monde.



Lors de sa mort en 2020, des voix politiques de tous horizons, de Keir Starmer à des chefs d’État, avaient salué sa stature exceptionnelle, rappelant qu’il était l’un des rares intellectuels juifs capables d’influencer les grands débats de société et de parler à l’humanité entière. Aujourd’hui, en Israël, son héritage prend une dimension nouvelle. 


Son essai Why I Am a Jew a été distribué à des dizaines de milliers de soldats de Tsahal en pleine guerre, comme un viatique moral, preuve que ses mots continuent d’inspirer au cœur même des épreuves nationales. Le phénomène a surpris les éditeurs et les libraires, qui ont constaté que ses livres devenaient pour beaucoup de lecteurs israéliens la première et la plus intense immersion dans l’univers juif. Pour certains, il est une porte d’entrée dans la tradition, pour d’autres une respiration spirituelle au milieu des fractures de la société.



À travers son commentaire du Houmach, ses prières annotées et ses réflexions philosophiques, Sacks s’adresse à la fois au monde juif et au monde tout court. Il a montré qu’il était possible de rester fidèle à la halakha tout en parlant au langage universel, en puisant dans la Torah des principes capables d’éclairer l’humanité entière. Cette capacité à dialoguer avec les laïcs, les athées, les croyants d’autres traditions, tout en ne cédant rien à la rigueur de la loi juive, fait de lui une figure unique. En Israël, au moins trois présidents et autant de premiers ministres l’ont cité avec admiration. Yair Lapid, pourtant laïc, affirmait qu’il était « le seul homme qu’il accepterait comme rabbin ». Ses livres, comme The Dignity of Difference, circulent jusque dans les ministères, servant de guide intellectuel et éthique.


La fondation Rabbi Sacks Legacy poursuit son œuvre : traductions, diffusion dans les écoles, les académies pré-militaires, les universités, les cercles citoyens. Seize de ses ouvrages existent déjà en hébreu, traduits avec soin pour préserver l’émotion et la puissance de son style. Le Houmach, cœur de ce travail, se décline en éditions de poche, en versions adaptées aux synagogues, et même bientôt en roman graphique, signe que son message trouve de nouvelles formes pour atteindre de nouveaux publics. Ce déploiement témoigne d’un phénomène rare : la pensée d’un rabbin britannique qui, partie de Londres, a gagné Jérusalem, et de là irrigue la conscience du peuple d’Israël et au-delà.


Jonathan Sacks n’était pas seulement un érudit ou un leader communautaire, il fut un maître de sagesse, un passeur entre les générations et les cultures. Son héritage, cinq ans après sa mort, ne se réduit pas à des livres savants : il est devenu une force vivante qui nourrit les soldats au combat, éclaire les débats politiques, inspire les chercheurs et réchauffe les âmes en quête de sens. Plus qu’un intellectuel, il est désormais perçu par beaucoup comme un véritable saint moderne, un homme dont la voix résonne par-delà le temps, et dont la mission — redonner à la Torah sa dimension universelle — continue de porter ses fruits en Israël comme dans le reste du monde.



Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


🇬🇧 English


The day he passed away, I realized we had lost a great man, a sage, a visionary. Five years have gone by, and the world could have used his wisdom… the world is not well! Rabbi Jonathan Sacks died five years ago, but his spiritual and intellectual legacy has never been more present than it is today in Israel, where the recent publication of the Koren Sacks Humash has sparked rare enthusiasm. Former Chief Rabbi of the United Kingdom, a universal thinker and master of eloquence, Sacks had skillfully combined fidelity to the Torah with openness to contemporary debates, reaching both religious and secular audiences, believers and skeptics alike. His writings, now translated into Hebrew and widely distributed, have established themselves in the Israeli landscape as an indispensable reference, even competing with ArtScroll editions, long dominant in the Orthodox world. The strength of his translation lies in its clear and modern style, free from archaisms, yet without losing any of the biblical text’s precision or depth. More than a mere commentary, the work represents a meeting point between millennia-old heritage and universal consciousness, a bridge between Jerusalem and the world. At the time of his death in 2020, political voices from all horizons, from Keir Starmer to heads of state, praised his exceptional stature, highlighting that he was one of the few Jewish intellectuals capable of influencing major societal debates and speaking to all humanity. Today, in Israel, his legacy has taken on a new dimension. His essay Why I Am a Jew was distributed to tens of thousands of IDF soldiers during wartime as a moral guide, a testament that his words continue to inspire at the heart of national trials. The phenomenon surprised publishers and booksellers, who observed that for many Israeli readers his books provided their first and most profound immersion into the Jewish world. For some, he is a gateway to tradition; for others, a spiritual breath amid societal fractures. Through his Humash commentary, annotated prayers, and philosophical reflections, Sacks addressed both the Jewish world and the world at large. He demonstrated that one could remain faithful to halakha while speaking a universal language, drawing from the Torah principles capable of enlightening all humanity. This ability to engage with secularists, atheists, and adherents of other faiths, without compromising Jewish law, makes him a unique figure. In Israel, at least three presidents and as many prime ministers have cited him with admiration. Yair Lapid, though secular, said he was “the only man he would accept as his rabbi.” His books, such as The Dignity of Difference, circulate even within ministries, serving as intellectual and ethical guides. The Rabbi Sacks Legacy foundation continues his work: translations, dissemination in schools, pre-military academies, universities, and civic circles. Sixteen of his works already exist in Hebrew, carefully translated to preserve the emotion and power of his style. The Humash, the centerpiece of this work, is available in pocket editions, synagogue-adapted versions, and soon even as a graphic novel, showing that his message is finding new forms to reach new audiences. This deployment reflects a rare phenomenon: the thought of a British rabbi who, starting from London, reached Jerusalem, and from there flows into the consciousness of the people of Israel and beyond. Jonathan Sacks was not only a scholar or community leader; he was a master of wisdom, a bridge between generations and cultures. Five years after his death, his legacy is not limited to scholarly books: it has become a living force that nourishes soldiers in combat, illuminates political debates, inspires researchers, and warms souls seeking meaning. More than an intellectual, he is now regarded by many as a true modern saint, a man whose voice resonates beyond time, and whose mission—to restore the Torah’s universal dimension—continues to bear fruit in Israel and around the world. This article is personal; I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist… It is delicate to testify as a layperson, but in this blog I usually share a heartfelt reflection based on current events and my daily international press review. Photos and videos are sourced from the web, also strictly for personal, private use.


🇪🇸 Español


El día de su fallecimiento, comprendí que habíamos perdido a un gran Hombre, un sabio, un visionario. Han pasado cinco años y el mundo hubiera necesitado su sabiduría… ¡el mundo no va bien! El rabino Jonathan Sacks murió hace cinco años, pero su legado espiritual e intelectual nunca ha estado tan presente como hoy en Israel, donde la reciente publicación del Koren Sacks Humash ha suscitado un entusiasmo inusual. Antiguo Gran Rabino del Reino Unido, pensador universal y maestro de la elocuencia, Sacks supo combinar la fidelidad a la Torá con la apertura a los debates contemporáneos, alcanzando tanto a religiosos como a laicos, creyentes y escépticos por igual. Sus escritos, ahora traducidos al hebreo y ampliamente distribuidos, se han consolidado en el panorama israelí como una referencia indispensable, llegando incluso a competir con las ediciones de ArtScroll, durante mucho tiempo dominantes en el mundo ortodoxo. La fuerza de su traducción reside en su estilo claro y moderno, libre de arcaísmos, pero sin perder precisión ni profundidad del texto bíblico. Más que un simple comentario, la obra constituye un encuentro entre la herencia milenaria y la conciencia universal, un puente entre Jerusalén y el mundo. Tras su muerte en 2020, voces políticas de todos los ámbitos, desde Keir Starmer hasta jefes de Estado, elogiaron su estatura excepcional, recordando que era uno de los pocos intelectuales judíos capaces de influir en los grandes debates sociales y de hablar a toda la humanidad. Hoy, en Israel, su legado adquiere una nueva dimensión. Su ensayo Why I Am a Jew fue distribuido a decenas de miles de soldados de las FDI en plena guerra, como guía moral, prueba de que sus palabras continúan inspirando en el corazón de las pruebas nacionales. El fenómeno sorprendió a editores y libreros, quienes observaron que para muchos lectores israelíes sus libros representaban la primera y más intensa inmersión en el mundo judío. Para algunos, es una puerta de entrada a la tradición; para otros, un respiro espiritual en medio de las fracturas de la sociedad. A través de su comentario del Humash, sus oraciones anotadas y sus reflexiones filosóficas, Sacks se dirige tanto al mundo judío como al mundo en general. Demostró que es posible permanecer fiel a la halajá mientras se habla un lenguaje universal, extrayendo de la Torá principios capaces de iluminar a toda la humanidad. Esta capacidad de dialogar con laicos, ateos y creyentes de otras tradiciones, sin ceder nada a la rigidez de la ley judía, lo convierte en una figura única. En Israel, al menos tres presidentes y tantos primeros ministros lo han citado con admiración. Yair Lapid, aunque laico, afirmó que era “el único hombre que aceptaría como su rabino”. Sus libros, como The Dignity of Difference, circulan incluso en los ministerios, sirviendo como guía intelectual y ética. La fundación Rabbi Sacks Legacy continúa su obra: traducciones, difusión en escuelas, academias pre-militares, universidades y círculos ciudadanos. Dieciséis de sus obras ya existen en hebreo, cuidadosamente traducidas para preservar la emoción y la fuerza de su estilo. El Humash, corazón de este trabajo, se presenta en ediciones de bolsillo, versiones adaptadas a sinagogas y próximamente incluso en novela gráfica, demostrando que su mensaje encuentra nuevas formas de llegar a nuevos públicos. Este despliegue refleja un fenómeno raro: el pensamiento de un rabino británico que, partiendo de Londres, llegó a Jerusalén y desde allí irriga la conciencia del pueblo de Israel y más allá. Jonathan Sacks no fue solo un erudito o líder comunitario; fue un maestro de sabiduría, un puente entre generaciones y culturas. Cinco años después de su muerte, su legado no se limita a libros eruditos: se ha convertido en una fuerza viva que nutre a los soldados en combate, ilumina debates políticos, inspira a investigadores y reconforta a las almas en busca de sentido. Más que un intelectual, ahora se le percibe como un verdadero santo moderno, un hombre cuya voz resuena más allá del tiempo y cuya misión —de devolver a la Torá su dimensión universal— continúa dando frutos en Israel y en todo el mundo. Este artículo es personal; no pretendo ser científico, historiador ni periodista profesional… Es delicado dar testimonio siendo un profano, pero en este blog generalmente comparto un golpe de corazón basado en la actualidad y en la lectura de mi revisión diaria de prensa internacional. Las fotos y videos se han tomado de la web, también para un uso estrictamente personal y privado.