Rechercher dans ce blog

vendredi 19 septembre 2025

Claire's le magasin préféré de mes petites filles. (FR, EN, ES). JBCH N° 413


L’article « New Owners Plot Comeback for Tween Retailer Claire’s » dévoile la stratégie qu’adopte Ames Watson pour redresser une enseigne iconique mais en difficulté. 


Claire’s, fondée il y a environ 64 ans, était longtemps le lieu de rendez-vous des « tweens » : percings d’oreille, collier BFF, accessoires colorés, etc. 


Mais l’entreprise a accumulé les failles : magasins vieillissants, merchandising peu attractif, marketing quasi absent, et modèle économique mal ajusté, surtout face à la concurrence de la vente en ligne et à la hausse des coûts d’immobilier ou d’exploitation. 

Ames Watson acquiert la chaîne pour 140 millions de dollars dans le cadre de la procédure de faillite.  Environ 1 000 magasins Claire’s restent acquis, tandis qu’une centaine (quelques 300) ont été fermés pendant la procédure.  Le deal comprend aussi l’achat de la propriété intellectuelle (IP) de Claire’s pour l’Amérique du Nord. 


Les nouveaux dirigeants veulent d’abord remédier aux signes matériels de déclin : nettoyer les tapis violets, rénover l’apparence des magasins, améliorer les sièges du service de perçage, réduire les temps d’attente les samedis, etc.  Ils envisagent aussi d’élever le niveau du produit : bijoux plus haut de gamme (titane, argent), collections exclusives, objets plus chers.  Enfin, la communication joue un rôle important dans leur stratégie : partager sur les réseaux sociaux des photos « avant-après » pour montrer la transformation en temps réel, reconnecter avec la communauté de clients fidèles. 


Tom Ripley : Co-fondateur (Co-Founder) d’Ames Watson. Il est aussi Président & CEO de Lids Sports Group. Lawrence Berger : Co-fondateur (Co-Founder) d’Ames Watson. Ancien Managing Director & Chief Investment Officer chez Blackstreet Capital. Il supervise les acquisitions et les transformations des entreprises du portefeuille. 


Ce sont donc ces deux figures qui pilotent la reprise, avec l’ambition de redonner vie à Claire’s en s’appuyant sur leur expérience dans le redressement d’entreprises de vente au détail et marques de consommation. 


Selon les sources récentes : Claire’s exploite plus de 2 300 magasins dans 17 pays en Amérique du Nord et Europe. Avant les fermetures, le groupe comptait environ 2 700 à 2 750 magasins dans 17 pays. 



La stratégie de reprise mise sur plusieurs piliers : rénovation physique, montée en gamme produit, engagement communautaire, et marketing plus visible. Ces axes répondent aux faiblesses identifiées : image vieillissante, manque d’innovation, perte de contact avec les attentes des jeunes générations.


Cependant, plusieurs défis restent à relever : Coût de transformation : rénover des centaines de magasins, moderniser les fauteuils de perçage, améliorer le merchandising, cela demande des investissements lourds. Le risque est que certains coûts fixes (loyer, personnel) restent trop élevés pour rentabiliser les magasins rénovés. Compétition du numérique : même si Claire’s renoue avec les boutiques physiques, la concurrence en ligne continue de grignoter les parts de marché, surtout dans les accessoires bon marché. 



Le succès dépendra aussi de l’omnicanalité : e-commerce, marketplaces, réseaux sociaux. Image de marque auprès des jeunes : il faudra renforcer non seulement le produit ou l’environnement du magasin, mais aussi la perception de la marque comme moderne, responsable, tendance — y compris en terme de durabilité, d’éthique, etc.



En conclusion, Claire’s reste une marque avec une forte place dans la culture « tween / teen » — ce que Ripley résume bien : « une entreprise troublée, pas une marque troublée ».  Ames Watson semble miser sur cette puissance affective et nostalgique pour relancer le modèle. Si les réformes sont bien exécutées, 


Claire’s peut retrouver une trajectoire positive. Mais il ne s’agit pas seulement de restaurer un charme passé : c’est un pari de régénération dans un monde retail qui a fortement évolué.


Pour moi  Claire's est un passage obligatoire, mes petites filles raffolent des gadgets et objets proposés, seraient-elles addictes ? 




Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


🇬🇧 English


The article “New Owners Plot Comeback for Tween Retailer Claire’s” unveils the strategy adopted by Ames Watson to revive an iconic but struggling brand.

Claire’s, founded about 64 years ago, was long the go-to place for “tweens”: ear piercings, BFF necklaces, colorful accessories, and more.

But the company accumulated weaknesses: outdated stores, uninspiring merchandising, almost non-existent marketing, and a poorly adjusted business model, especially against the rise of online sales and higher real estate and operating costs.

Ames Watson acquired the chain for $140 million during bankruptcy proceedings. Around 1,000 Claire’s stores remain, while roughly 300 were closed during the process. The deal also includes the acquisition of Claire’s intellectual property (IP) for North America.

The new leaders first want to tackle the visible signs of decline: cleaning purple carpets, renovating store appearances, improving piercing service chairs, reducing Saturday wait times, etc. They also plan to upgrade the product range: higher-end jewelry (titanium, silver), exclusive collections, more expensive items. Communication also plays a key role: sharing “before-and-after” photos on social media to showcase real-time transformation and reconnect with a loyal customer community.

Tom Ripley: Co-Founder of Ames Watson, also President & CEO of Lids Sports Group.

Lawrence Berger: Co-Founder of Ames Watson, former Managing Director & Chief Investment Officer at Blackstreet Capital. He oversees acquisitions and portfolio company transformations.

These two figures are therefore leading the revival, aiming to breathe new life into Claire’s by leveraging their experience in retail turnarounds and consumer brands.

Recent sources indicate that Claire’s operates more than 2,300 stores in 17 countries across North America and Europe. Before closures, the group had about 2,700 to 2,750 stores.

The recovery strategy is based on several pillars: physical renovation, product premiumization, community engagement, and more visible marketing. These address identified weaknesses: aging image, lack of innovation, and lost connection with younger generations.

However, challenges remain:

  • Transformation costs: renovating hundreds of stores, modernizing piercing chairs, improving merchandising — all require heavy investment. Fixed costs (rent, staff) may remain too high to make renovated stores profitable.

  • Digital competition: even if Claire’s revives its physical presence, online competitors continue to capture market share, especially in low-cost accessories.


Success will also depend on omnichannel strength: e-commerce, marketplaces, social media. Brand image among young consumers must improve too — not only in terms of products or store environment, but also in being seen as modern, responsible, trendy, and sustainable.

In conclusion, Claire’s still holds a strong place in “tween/teen” culture — as Ripley puts it well: “a troubled company, not a troubled brand.” Ames Watson seems to be betting on this emotional and nostalgic power to relaunch the model. If the reforms are properly executed, Claire’s could regain a positive trajectory.

But it’s not just about restoring past charm: it’s a bet on regeneration in a retail world that has dramatically evolved.

For me, Claire’s is a must-stop: my granddaughters love the gadgets and items offered — could they be addicted?


This article is personal, I do not claim to be a scientist, historian, or professional journalist… It is delicate to testify as a layperson, but in this blog, I generally express a heartfelt reaction to current events and my daily international press review.


Photos and videos are taken from the web, also for strictly personal, private use.


🇪🇸 Español


El artículo «New Owners Plot Comeback for Tween Retailer Claire’s» revela la estrategia adoptada por Ames Watson para relanzar una marca icónica pero en dificultades.

Claire’s, fundada hace unos 64 años, fue durante mucho tiempo el lugar de referencia de los “tweens”: piercings de oreja, collares BFF, accesorios coloridos, etc.

Pero la empresa acumuló debilidades: tiendas envejecidas, merchandising poco atractivo, marketing casi inexistente y un modelo de negocio mal ajustado, sobre todo frente al auge de las ventas en línea y al aumento de los costos inmobiliarios y operativos.

Ames Watson adquirió la cadena por 140 millones de dólares en el marco del procedimiento de quiebra. Aproximadamente 1.000 tiendas Claire’s siguen en funcionamiento, mientras que unas 300 fueron cerradas durante el proceso. El acuerdo también incluye la compra de la propiedad intelectual (IP) de Claire’s para Norteamérica.

Los nuevos dirigentes quieren primero remediar los signos visibles de declive: limpiar las alfombras violetas, renovar la apariencia de las tiendas, mejorar los sillones del servicio de piercings, reducir los tiempos de espera los sábados, etc. También prevén elevar el nivel del producto: joyas de mayor calidad (titanio, plata), colecciones exclusivas, objetos más caros. Finalmente, la comunicación ocupa un lugar clave en su estrategia: compartir fotos “antes y después” en redes sociales para mostrar la transformación en tiempo real y reconectar con la comunidad de clientes fieles.

Tom Ripley: Cofundador de Ames Watson, también Presidente & CEO de Lids Sports Group.

Lawrence Berger: Cofundador de Ames Watson, ex-Managing Director & Chief Investment Officer en Blackstreet Capital. Supervisa las adquisiciones y transformaciones de las empresas de la cartera.

Son estas dos figuras quienes dirigen la recuperación, con la ambición de devolverle la vida a Claire’s apoyándose en su experiencia en rescates de minoristas y marcas de consumo.

Según fuentes recientes, Claire’s explota más de 2.300 tiendas en 17 países de Norteamérica y Europa. Antes de los cierres, el grupo contaba con unas 2.700 a 2.750 tiendas.

La estrategia de recuperación se apoya en varios pilares: renovación física, subida de gama de producto, compromiso comunitario y marketing más visible. Estos ejes responden a las debilidades identificadas: imagen envejecida, falta de innovación, pérdida de conexión con las expectativas de las nuevas generaciones.

Sin embargo, persisten varios desafíos:

  • Coste de transformación: renovar cientos de tiendas, modernizar los sillones de piercings, mejorar el merchandising, requiere fuertes inversiones. Existe el riesgo de que algunos costos fijos (alquiler, personal) sigan siendo demasiado altos para rentabilizar las tiendas renovadas.

  • Competencia digital: aunque Claire’s recupere presencia física, la competencia en línea sigue ganando cuota de mercado, sobre todo en accesorios de bajo coste.

El éxito dependerá también de la omnicanalidad: comercio electrónico, marketplaces, redes sociales. La imagen de marca entre los jóvenes deberá reforzarse igualmente — no sólo en términos de producto o ambiente en tienda, sino también como una marca moderna, responsable, de tendencia, incluso en sostenibilidad y ética.

En conclusión, Claire’s sigue teniendo un lugar importante en la cultura “tween/teen” — como bien resume Ripley: «una empresa en problemas, no una marca en problemas». Ames Watson parece apostar por esta fuerza afectiva y nostálgica para relanzar el modelo. Si las reformas se ejecutan bien, Claire’s podría retomar una trayectoria positiva.

Pero no se trata solo de restaurar un encanto pasado: es una apuesta de regeneración en un mundo retail que ha cambiado profundamente.

Para mí, Claire’s es una parada obligada: a mis nietas les encantan los gadgets y objetos que ofrece — ¿serán adictas?


Este artículo es personal, no pretendo ser ni científico, ni historiador, ni profesional del periodismo… Es delicado testimoniar cuando se es profano, pero en este blog expreso en general un «coup de cœur» según la actualidad y mi lectura de prensa internacional diaria.


Las fotos y vídeos se toman de la web, también para un uso estrictamente personal y privado.

La Chine ... un adversaire ou un rival ? (FR, EN, ES) JBCH N° 412


La question du rôle de la Chine dans le nouvel ordre mondial est devenue centrale. Pékin, sous l’impulsion de Xi Jinping, ne cache plus son ambition : s’affirmer comme un pôle de puissance globale face à l’hégémonie américaine. 


Les événements récents : parade militaire du 3 septembre, démonstration de la triade nucléaire, mise en service du porte-avions Fujian, menaces réitérées sur Taïwan — traduisent une volonté claire de montrer les muscles. Les États-Unis, eux, oscillent entre dialogue et dissuasion, conscients que l’affrontement direct aurait des conséquences mondiales.


Pendant longtemps, la Chine a minimisé son arsenal et ses ambitions militaires, insistant sur la doctrine de “coexistence pacifique”. Or, la situation a changé. Pékin déploie désormais une communication martiale : le ministre de la Défense Dong Jun a averti Washington que toute tentative de “contenir ou dissuader la Chine” était vouée à l’échec. 


Les démonstrations militaires visent autant le public intérieur que les adversaires extérieurs. La multiplication des essais et des défilés illustre la confiance nouvelle d’un pays qui a doublé son stock d’ogives nucléaires depuis 2020 et modernisé ses moyens de projection (sous-marins, missiles mobiles, bombardiers stratégiques).


Dans le même temps, la diplomatie chinoise s’active pour remodeler les équilibres mondiaux : forum de Xiangshan avec plus de 100 pays invités, rapprochements stratégiques avec la Russie et la Corée du Nord, discours anti-hégémonique séduisant pour de nombreux pays émergents. Pékin se présente non pas comme un fauteur de guerre, mais comme une alternative stabilisatrice face aux interventions occidentales.



La question de Taïwan concentre les tensions. Pékin considère l’île comme une province sécessionniste et promet de la “réintégrer”, y compris par la force. Les passages du Fujian dans le détroit de Taïwan rappellent que la Chine est prête à tester la détermination américaine. Pour Washington, Taïwan est une ligne rouge : son rôle dans les chaînes d’approvisionnement technologiques mondiales, notamment pour les semi-conducteurs, est vital. Tout conflit dans cette zone aurait des répercussions économiques planétaires.


La Chine avertit qu’elle ne permettra jamais l’indépendance formelle de Taïwan. Les États-Unis, de leur côté, assurent qu’ils ne cherchent ni conflit ni changement de régime, mais qu’ils défendront leurs intérêts. On retrouve ici une situation de rivalité prolongée, où chaque camp teste les limites de l’autre.

Qualifier la Chine de “danger” pour l’Occident est réducteur. Il serait plus juste de parler d’une rivalité systémique. Pékin ne cherche pas à envahir l’Europe ou à affronter militairement les États-Unis hors de son environnement immédiat. Son ambition principale est régionale : sécuriser son espace en mer de Chine, contrôler Taïwan et étendre son influence économique et politique dans le Sud global.


Cependant, cette ambition a des conséquences directes pour l’Occident. Sur le plan militaire, l’intégration d’armes nucléaires plus diversifiées rend la dissuasion plus complexe. Sur le plan économique, la maîtrise des métaux rares, indispensables aux technologies occidentales, donne à Pékin un levier stratégique. Enfin, l’idée d’un “nouvel ordre mondial” dans lequel la Chine occuperait une place centrale remet en cause l’architecture internationale construite par les États-Unis depuis 1945.


Pour l’Occident, le danger n’est pas tant une attaque directe que le risque d’être marginalisé. Si Pékin parvient à rallier une partie du monde en développement autour d’un discours anti-hégémonique, il pourrait imposer ses normes économiques, technologiques et sécuritaires. La puissance militaire chinoise, en expansion rapide, agit comme un arrière-plan intimidant qui crédibilise cette stratégie.


La véritable menace réside donc dans l’érosion progressive de la centralité occidentale. Les alliances américaines en Asie (Japon, Corée du Sud, Philippines, Australie) seront mises à l’épreuve. L’Europe, déjà dépendante de Pékin pour son commerce et ses industries, pourrait se retrouver divisée entre alignement stratégique et pragmatisme économique.


La Chine est moins un danger immédiat qu’un défi structurel et durable. Sa montée en puissance militaire et sa posture vis-à-vis de Taïwan peuvent déboucher sur des crises graves, mais l’enjeu principal est ailleurs : Pékin veut réécrire les règles du jeu mondial et contraindre l’Occident à composer avec un centre de gravité nouveau.


Pour les États-Unis comme pour l’Europe, l’urgence n’est pas de diaboliser la Chine, mais de renforcer leur propre cohésion, d’investir dans leurs industries stratégiques et de consolider leurs alliances. Sinon, l’Occident risque de se réveiller dans un monde où la Chine n’est pas seulement un rival, mais l’architecte d’un ordre international post-occidental.




C
et article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


🇬🇧 English 


Is China Really a Danger for the West?

The question of China’s role in the new world order has become central. Under Xi Jinping’s leadership, Beijing no longer hides its ambition: to establish itself as a global power center against American hegemony. Recent events—the September 3rd military parade, the display of the nuclear triad, the commissioning of the aircraft carrier Fujian, repeated threats against Taiwan—clearly reflect a will to flex its muscles. The United States, for its part, wavers between dialogue and deterrence, aware that direct confrontation would have global consequences.

For a long time, China downplayed its arsenal and military ambitions, insisting on the doctrine of “peaceful coexistence.” But the situation has changed. Beijing now adopts martial rhetoric: Defense Minister Dong Jun warned Washington that any attempt to “contain or deter China” was doomed to fail.

These military demonstrations are aimed as much at the domestic audience as at external rivals. The multiplication of tests and parades illustrates the new confidence of a country that has doubled its nuclear stockpile since 2020 and modernized its power-projection capabilities (submarines, mobile missile launchers, strategic bombers).

At the same time, Chinese diplomacy is working to reshape global balances: the Xiangshan Forum with more than 100 countries invited, strategic ties with Russia and North Korea, and an anti-hegemonic discourse appealing to many emerging nations. Beijing presents itself not as a warmonger, but as a stabilizing alternative to Western interventions.

The question of Taiwan is at the heart of tensions. Beijing sees the island as a secessionist province and promises to “reintegrate” it, including by force. The passages of the Fujian through the Taiwan Strait show that China is willing to test American resolve. For Washington, Taiwan is a red line: its role in global technology supply chains, especially semiconductors, is vital. Any conflict in this area would have worldwide economic repercussions.

China warns it will never allow Taiwan’s formal independence. The United States, for its part, insists it does not seek conflict or regime change, but will defend its interests. This is a situation of prolonged rivalry, where each side tests the other’s limits.

Labeling China as a “danger” to the West is simplistic. It is more accurate to describe it as a systemic rivalry. Beijing does not seek to invade Europe or militarily confront the United States outside its immediate environment. Its main ambition is regional: securing the South China Sea, controlling Taiwan, and extending its economic and political influence in the Global South.

Yet this ambition has direct consequences for the West. Militarily, the diversification of nuclear weapons makes deterrence more complex. Economically, control of rare earths—crucial for Western technologies—gives Beijing strategic leverage. Finally, the idea of a “new world order” in which China occupies a central place challenges the international architecture built by the United States since 1945.

For the West, the danger lies less in direct attack than in the risk of marginalization. If Beijing manages to rally part of the developing world around its anti-hegemonic discourse, it could impose its economic, technological, and security standards. China’s rapidly expanding military power provides an intimidating backdrop that reinforces this strategy.

The real threat lies in the gradual erosion of Western centrality. American alliances in Asia (Japan, South Korea, the Philippines, Australia) will be tested. Europe, already dependent on Beijing for trade and industry, could find itself divided between strategic alignment and economic pragmatism.

China is less an immediate danger than a structural and lasting challenge. Its military buildup and stance on Taiwan could lead to serious crises, but the main issue lies elsewhere: Beijing wants to rewrite the rules of the global game and force the West to adapt to a new center of gravity.

For both the United States and Europe, the urgent task is not to demonize China, but to strengthen internal cohesion, invest in strategic industries, and consolidate alliances. Otherwise, the West risks waking up in a world where China is not merely a rival but the architect of a post-Western international order.


This article is personal. I do not claim to be a scientist, a historian, or a professional journalist. It is delicate to share an opinion as a layman, but in this blog I usually express a personal reaction, based on current events and my daily international press review. The photos and videos are taken from the web, strictly for personal and private use.


🇪🇸 Español


¿Es realmente China un peligro para Occidente?


La cuestión del papel de China en el nuevo orden mundial se ha vuelto central. Bajo el liderazgo de Xi Jinping, Pekín ya no oculta su ambición: afirmarse como un polo de poder global frente a la hegemonía estadounidense. Los acontecimientos recientes —el desfile militar del 3 de septiembre, la demostración de la tríada nuclear, la puesta en servicio del portaaviones Fujian, las amenazas reiteradas sobre Taiwán— reflejan claramente una voluntad de mostrar músculo. Estados Unidos, por su parte, oscila entre el diálogo y la disuasión, consciente de que un enfrentamiento directo tendría consecuencias mundiales.

Durante mucho tiempo, China minimizó su arsenal y sus ambiciones militares, insistiendo en la doctrina de la “coexistencia pacífica”. Sin embargo, la situación ha cambiado. Pekín despliega ahora un discurso marcial: el ministro de Defensa Dong Jun advirtió a Washington que todo intento de “contener o disuadir a China” estaba condenado al fracaso.

Las demostraciones militares apuntan tanto al público interno como a los adversarios externos. La multiplicación de pruebas y desfiles ilustra la nueva confianza de un país que ha duplicado su arsenal nuclear desde 2020 y modernizado sus capacidades de proyección (submarinos, misiles móviles, bombarderos estratégicos).

Al mismo tiempo, la diplomacia china se activa para remodelar los equilibrios mundiales: foro de Xiangshan con más de 100 países invitados, acercamientos estratégicos con Rusia y Corea del Norte, discurso antihegemónico que seduce a muchos países emergentes. Pekín se presenta no como un belicista, sino como una alternativa estabilizadora frente a las intervenciones occidentales.

La cuestión de Taiwán concentra las tensiones. Pekín considera la isla como una provincia separatista y promete “reintegrarla”, incluso por la fuerza. Los pasos del Fujian por el estrecho de Taiwán muestran que China está dispuesta a poner a prueba la determinación estadounidense. Para Washington, Taiwán es una línea roja: su papel en las cadenas mundiales de suministro tecnológico, especialmente en semiconductores, es vital. Cualquier conflicto en esta zona tendría repercusiones económicas globales.

China advierte que nunca permitirá la independencia formal de Taiwán. Estados Unidos, por su parte, asegura que no busca ni conflicto ni cambio de régimen, pero que defenderá sus intereses. Estamos ante una situación de rivalidad prolongada, en la que cada bando pone a prueba los límites del otro.

Calificar a China como un “peligro” para Occidente es simplista. Es más correcto hablar de una rivalidad sistémica. Pekín no busca invadir Europa ni enfrentarse militarmente a Estados Unidos fuera de su entorno inmediato. Su ambición principal es regional: asegurar su espacio en el mar de China, controlar Taiwán y extender su influencia económica y política en el Sur global.

Sin embargo, esta ambición tiene consecuencias directas para Occidente. En el plano militar, la diversificación de armas nucleares hace más compleja la disuasión. En el plano económico, el control de los metales raros, indispensables para las tecnologías occidentales, otorga a Pekín una palanca estratégica. Por último, la idea de un “nuevo orden mundial” en el que China ocupe un lugar central cuestiona la arquitectura internacional construida por Estados Unidos desde 1945.

Para Occidente, el peligro no es tanto un ataque directo como el riesgo de quedar marginado. Si Pekín logra atraer a una parte del mundo en desarrollo en torno a su discurso antihegemónico, podría imponer sus normas económicas, tecnológicas y de seguridad. La rápida expansión del poder militar chino actúa como un telón de fondo intimidante que da credibilidad a esta estrategia.

La verdadera amenaza reside en la erosión progresiva de la centralidad occidental. Las alianzas estadounidenses en Asia (Japón, Corea del Sur, Filipinas, Australia) serán puestas a prueba. Europa, ya dependiente de Pekín para su comercio e industrias, podría verse dividida entre el alineamiento estratégico y el pragmatismo económico.

China es menos un peligro inmediato que un desafío estructural y duradero. Su acumulación militar y su postura frente a Taiwán pueden desembocar en crisis graves, pero el problema principal está en otro lugar: Pekín quiere reescribir las reglas del juego mundial y obligar a Occidente a adaptarse a un nuevo centro de gravedad.

Para Estados Unidos y Europa, la urgencia no es demonizar a China, sino reforzar su propia cohesión, invertir en sus industrias estratégicas y consolidar sus alianzas. De lo contrario, Occidente corre el riesgo de despertarse en un mundo en el que China no sea sólo un rival, sino el arquitecto de un orden internacional posoccidental.

Este artículo es personal. No pretendo ser científico, ni historiador, ni periodista profesional. Es delicado dar testimonio como profano, pero en este blog suelo expresar una reacción personal, inspirada en la actualidad y en la lectura de mi revista de prensa internacional diaria. Las fotos y los vídeos están tomados de la web, también para un uso estrictamente personal y privado.

Les nouveaux avions furtifs. (FR, EN, ES). JBCH N° 411

Alors que tous les regards se tournent vers les drônes, que la grande partie des budgets militaires (mis à part la France qui n'y a pas cru en son temps) se tournent vers ces robots volants sans pilotes, qu'en est-il des avions ?  


L'histoire et l’avenir appartient à la furtivité, les USA sont les Maîtres absolus, mais des concurrents pourraient bientôt apparaître ... nous suivrons l’hypothèse d’une coopération indo-israélienne dans le développement d’un avion de sixième génération. Pourquoi pas !


Depuis cinquante ans, la technologie furtive (stealth) a offert aux États-Unis un avantage militaire décisif. Le F-117, le B-2, puis le F-22 et le F-35 ont démontré qu’un avion quasi-invisible pouvait neutraliser les systèmes de défense aérienne les plus sophistiqués. La Guerre du Golfe de 1991 en fut la démonstration éclatante : 2,5 % de la flotte aérienne — les F-117 — ont détruit 40 % des cibles stratégiques irakiennes. La guerre des 12 Jours a permis une victoire éclatante d'Israël contre l'Iran.


Ce succès reposait sur une logique simple : réduire les probabilités à chaque étape de la chaîne létale — être détecté, suivi, puis engagé. La furtivité n’a jamais été synonyme d’invisibilité totale, mais de réduction du risque à un niveau tel que l’adversaire perd l’avantage.




Pour Israël et l’Inde, qui affrontent des adversaires dotés de systèmes sol-air modernes (S-400 russes, radars chinois de nouvelle génération, missiles iraniens), la leçon américaine est claire : la suprématie aérienne du XXIe siècle exige la furtivité. d'atant plus que le Rafale acheté par l'Inde pour s'éloigner du joug russe n'est plus dans la course.




Israël maîtrise déjà cette logique avec ses F-35 Adir, adaptés à ses besoins spécifiques. L’Inde, elle, a investi dans un programme de cinquième génération avec la Russie (Su-57), mais les retards et doutes sur les performances l’ont poussée à explorer d’autres partenariats. Un rapprochement technologique entre Tel-Aviv et New Delhi pourrait donc constituer un nouveau pôle de l’innovation aéronautique.


Un avion furtif de sixième génération indo-israélien tirerait parti de plusieurs convergences Technologies israéliennes  avec la maîtrise de la cybersécurité et de l’intelligence artificielle pour la guerre en réseau,avec l'expérience opérationnelle unique dans des environnements saturés de menaces, avec la miniaturisation des capteurs, drones accompagnateurs et systèmes de brouillage.


Capacités indiennes : La base industrielle aéronautique importante (HAL, DRDO),le savoir-faire dans la propulsion et l’ingénierie lourde, et un marché intérieur colossal capable d’absorber des dizaines d’appareils.

Un tel appareil irait au-delà de la simple furtivité « passive » des années 1980. Il s’agirait d’un système complet intégrant  une furtivité adaptative, avec matériaux changeant leurs propriétés selon l’environnement (absorption radar, camouflage optique, gestion thermique), une coopération homme-machine, l’avion piloté étant accompagné par une nuée de drones d’attaque et de brouillage, des armes intelligentes à guidage autonome, réduisant le temps d’exposition,et une fusion de données permettant au pilote de disposer d’une vision globale du champ de bataille.

Si l’Inde apporte la masse industrielle et Israël l’innovation tactique et technologique, ce binôme pourrait rivaliser avec les projets américains (NGAD), européens (FCAS) et chinois (J-XX). La naissance d’un chasseur furtif indo-israélien aurait un impact majeur sur l’équilibre mondial :

  1. Face au Pakistan : l’Inde disposerait d’un outil de supériorité aérienne sans équivalent dans la région. La récente alliance militaire entre Islamabad et Riyad, assortie de l’ombre du parapluie nucléaire pakistanais, serait contrebalancée par un saut technologique de New Delhi. le pakistan a une aviation fabriquée en Chine, le J-10CE , conçu sur des plans du Lavi israélien

  2. Face à l’Iran : Israël renforcerait sa capacité de frappe préventive, notamment contre des sites nucléaires protégés par des défenses sophistiquées. La combinaison drones-furtivité permettrait de neutraliser rapidement des cibles critiques.

  3. Face à la Chine : Pékin développe activement ses propres chasseurs furtifs (J-20, J-31) et mise sur le quantique pour percer la furtivité. Une coopération israélo-indienne montrerait que la supériorité technologique n’est pas réservée aux seuls États-Unis et à la Chine.

  4. Vis-à-vis des États-Unis : Washington verrait d’un œil ambigu ce projet. D’un côté, un partenaire stratégique comme Israël renforcerait ses moyens face aux menaces régionales. De l’autre, l’émergence d’une nouvelle filière indépendante fragiliserait le monopole américain en matière d’avions furtifs.

En définitive, la furtivité reste un pari gagnant, mais elle doit évoluer. Un avion indo-israélien de sixième génération ne serait pas seulement un appareil difficile à détecter : ce serait un système de systèmes, associant discrétion, connectivité et intelligence artificielle.



                                        B21 Raider


Il marquerait une nouvelle étape dans la guerre aérienne, où l’Inde et Israël, deux pays en guerre, ensemble, pourraient « ouvrir les portes » de la supériorité technologique pour plusieurs décennies, pourquoi pas ? 




Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé


🇬🇧 English 


While all eyes are turning to drones, and most military budgets (except France, which failed to believe in them at the right time) are being directed toward these pilotless flying robots, what about aircraft?

History and the future belong to stealth. The United States remains the absolute Master, but competitors may soon emerge… We will follow the hypothesis of an Indo-Israeli cooperation in the development of a sixth-generation fighter jet. Why not?

For fifty years, stealth technology has given the United States a decisive military advantage. The F-117, the B-2, then the F-22 and the F-35 demonstrated that a nearly invisible aircraft could neutralize the most sophisticated air defense systems. The 1991 Gulf War was a spectacular demonstration: 2.5% of the air fleet — the F-117s — destroyed 40% of Iraq’s strategic targets. The 12-Day War brought Israel a resounding victory against Iran.

This success was based on a simple logic: reducing the probabilities at every stage of the lethal chain — being detected, tracked, and then engaged. Stealth never meant total invisibility, but rather reducing the risk to such a level that the adversary lost its advantage.

For Israel and India, facing adversaries equipped with modern surface-to-air systems (Russian S-400s, Chinese new-generation radars, Iranian missiles), the American lesson is clear: 21st-century air supremacy requires stealth. Even more so, as the Rafale purchased by India to move away from Russian dependence is no longer in the race.

Israel already masters this logic with its F-35 Adir, adapted to its specific needs. India, for its part, invested in a fifth-generation program with Russia (Su-57), but delays and doubts about performance have pushed it to explore other partnerships. A technological rapprochement between Tel Aviv and New Delhi could therefore constitute a new hub of aeronautical innovation.

An Indo-Israeli sixth-generation stealth aircraft would draw on several convergences: Israeli technologies in cybersecurity and artificial intelligence for networked warfare, unique operational experience in threat-saturated environments, miniaturization of sensors, accompanying drones, and jamming systems.

Indian capabilities: A strong aerospace industrial base (HAL, DRDO), know-how in propulsion and heavy engineering, and a vast domestic market able to absorb dozens of aircraft.

Such an aircraft would go beyond the “passive” stealth of the 1980s. It would be a complete system integrating adaptive stealth, with materials changing their properties depending on the environment (radar absorption, optical camouflage, thermal management), human-machine cooperation, the piloted aircraft being accompanied by a swarm of attack and jamming drones, autonomous precision weapons reducing exposure time, and data fusion providing the pilot with a global vision of the battlefield.

If India provides the industrial scale and Israel provides tactical and technological innovation, this duo could rival American (NGAD), European (FCAS), and Chinese (J-XX) projects. The birth of an Indo-Israeli stealth fighter would have a major impact on the global balance:

  • Against Pakistan: India would acquire an unmatched tool of air superiority in the region. The recent military alliance between Islamabad and Riyadh, along with the shadow of Pakistan’s nuclear umbrella, would be counterbalanced by New Delhi’s technological leap. Pakistan’s air force, built with Chinese-made J-10CE aircraft — designed on Israeli Lavi blueprints — would fall behind.

  • Against Iran: Israel would enhance its preemptive strike capabilities, especially against nuclear sites protected by sophisticated defenses. The drone-stealth combination would allow for rapid neutralization of critical targets.

  • Against China: Beijing is actively developing its own stealth fighters (J-20, J-31) and betting on quantum technologies to pierce stealth. An Indo-Israeli cooperation would show that technological superiority is not the exclusive domain of the U.S. and China.

  • With the United States: Washington would view such a project with mixed feelings. On the one hand, a strategic partner like Israel strengthening its capabilities against regional threats is positive. On the other hand, the emergence of a new independent line of development would weaken America’s monopoly on stealth aircraft.

Ultimately, stealth remains a winning bet, but it must evolve. An Indo-Israeli sixth-generation fighter would not just be hard to detect: it would be a “system of systems,” combining discretion, connectivity, and artificial intelligence.

It would mark a new stage in aerial warfare, where India and Israel, two nations at war, together could “open the doors” of technological superiority for decades. Why not?


🇪🇸 Español


Mientras todas las miradas se dirigen a los drones, y la mayor parte de los presupuestos militares (salvo Francia, que no supo creer en ellos a tiempo) se destinan a estos robots voladores sin piloto, ¿qué ocurre con los aviones?

La historia y el futuro pertenecen a la furtividad. Estados Unidos sigue siendo el Maestro absoluto, pero pronto podrían surgir competidores… Sigamos la hipótesis de una cooperación indo-israelí en el desarrollo de un avión de combate de sexta generación. ¿Por qué no?

Durante cincuenta años, la tecnología furtiva ha dado a Estados Unidos una ventaja militar decisiva. El F-117, el B-2, luego el F-22 y el F-35 demostraron que un avión casi invisible podía neutralizar los sistemas de defensa aérea más sofisticados. La Guerra del Golfo de 1991 fue una demostración espectacular: el 2,5 % de la flota aérea —los F-117— destruyeron el 40 % de los objetivos estratégicos iraquíes. La Guerra de los 12 Días trajo a Israel una victoria fulminante contra Irán.

Este éxito se basaba en una lógica simple: reducir las probabilidades en cada etapa de la cadena letal —ser detectado, seguido y luego atacado—. La furtividad nunca significó invisibilidad total, sino reducir el riesgo hasta tal punto que el adversario perdiera la ventaja.

Para Israel e India, que enfrentan adversarios equipados con sistemas modernos tierra-aire (S-400 rusos, radares chinos de nueva generación, misiles iraníes), la lección americana es clara: la supremacía aérea del siglo XXI exige la furtividad. Más aún cuando el Rafale comprado por India para alejarse de la dependencia rusa ya no está en la carrera.

Israel ya domina esta lógica con sus F-35 Adir, adaptados a sus necesidades específicas. India, por su parte, invirtió en un programa de quinta generación con Rusia (Su-57), pero los retrasos y las dudas sobre su rendimiento la han llevado a explorar otras asociaciones. Un acercamiento tecnológico entre Tel Aviv y Nueva Delhi podría así constituir un nuevo polo de innovación aeronáutica.

Un avión furtivo indo-israelí de sexta generación se beneficiaría de varias convergencias: tecnologías israelíes en ciberseguridad e inteligencia artificial para la guerra en red, experiencia operativa única en entornos saturados de amenazas, miniaturización de sensores, drones acompañantes y sistemas de interferencia.

Capacidades indias: una sólida base industrial aeronáutica (HAL, DRDO), conocimientos en propulsión e ingeniería pesada y un vasto mercado interior capaz de absorber decenas de aparatos.

Un avión de este tipo iría más allá de la furtividad “pasiva” de los años 80. Sería un sistema completo que integraría furtividad adaptativa, con materiales que cambian sus propiedades según el entorno (absorción de radar, camuflaje óptico, gestión térmica), cooperación hombre-máquina, el avión pilotado acompañado por un enjambre de drones de ataque e interferencia, armas inteligentes de guiado autónomo que reducen el tiempo de exposición, y fusión de datos que proporciona al piloto una visión global del campo de batalla.


Si India aporta la escala industrial e Israel la innovación táctica y tecnológica, este binomio podría rivalizar con los proyectos estadounidenses (NGAD), europeos (FCAS) y chinos (J-XX). El nacimiento de un caza furtivo indo-israelí tendría un impacto importante en el equilibrio mundial:

  • Frente a Pakistán: India dispondría de una herramienta de superioridad aérea sin equivalente en la región. La reciente alianza militar entre Islamabad y Riad, junto con la sombra del paraguas nuclear paquistaní, quedaría contrarrestada por el salto tecnológico de Nueva Delhi. La aviación pakistaní, equipada con los J-10CE chinos —diseñados a partir de planos del Lavi israelí—, quedaría en desventaja.

  • Frente a Irán: Israel reforzaría su capacidad de ataque preventivo, en particular contra sitios nucleares protegidos por defensas sofisticadas. La combinación drones-furtividad permitiría neutralizar rápidamente objetivos críticos.

  • Frente a China: Pekín desarrolla activamente sus propios cazas furtivos (J-20, J-31) y apuesta por la tecnología cuántica para penetrar la furtividad. Una cooperación indo-israelí demostraría que la superioridad tecnológica no es exclusiva de EE.UU. y China.

  • Con Estados Unidos: Washington vería este proyecto con sentimientos encontrados. Por un lado, que un socio estratégico como Israel refuerce sus capacidades frente a las amenazas regionales es positivo. Por otro, la aparición de una nueva línea de desarrollo independiente debilitaría el monopolio estadounidense en materia de aviones furtivos.


En definitiva, la furtividad sigue siendo una apuesta ganadora, pero debe evolucionar. Un caza indo-israelí de sexta generación no sería sólo un aparato difícil de detectar: sería un “sistema de sistemas”, que combine discreción, conectividad e inteligencia artificial.

Marcaría una nueva etapa en la guerra aérea, donde India e Israel, dos países en guerra, juntos podrían “abrir las puertas” de la superioridad tecnológica durante varias décadas. ¿Por qué no?

Nouvelle alliance Arabie/ Pakistan. (FR, EN, ES). JBCH N° 410


La réunion la semaine dernière des pays musulmans à Doha n'a rien donné, ces pays sont trop divisés, et ne se réunissent que pour former un front éphémère contre Israël.


Par contre, une alliance importante et significative s'est formée, Ayant raté l'occasion de s'allier avec Israël à cause du massacre du Hamas du 7 Octobre 2023, L'Arabie a trouvé un allié qui lui aussi possède la bombe atomique : Le Pakistan.




La signature d’un pacte de défense mutuelle entre l’Arabie saoudite et le Pakistan, annoncée le 17 septembre 2025, marque une étape majeure dans les alliances du Moyen-Orient. 


Cet accord, qui stipule qu’une agression contre l’un sera considérée comme une agression contre l’autre, va bien au-delà des coopérations ponctuelles : il institutionnalise une alliance de longue date fondée sur la religion, la dépendance économique et la convergence stratégique.



Le contexte est décisif : une semaine auparavant, Israël avait lancé des frappes aériennes sur Doha pour cibler des responsables du Hamas en négociation. Cet acte a provoqué la colère des capitales arabes et a ravivé la méfiance envers la fiabilité des États-Unis comme garant de sécurité. 

L’accord saoudo-pakistanais est donc à lire comme une reconfiguration défensive arabe, intégrant la seule puissance nucléaire du monde musulman dans la sphère de protection saoudienne.




Depuis plusieurs années, le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS) joue un équilibre délicat : renforcer les liens économiques avec l’Inde et, en parallèle, maintenir le partenariat historique avec le Pakistan;  chercher à apaiser les tensions régionales avec l’Iran, tout en explorant une normalisation avec Israël, encouragée par Washington et par les Accords d’Abraham;  consolider son rôle de leader du monde musulman, gardien des Lieux saints, sans apparaître comme cédant aux pressions occidentales.


L’accord militaire avec Islamabad répond à une double logique : Sécuritaire, en profitant du parapluie nucléaire implicite du Pakistan face à l’incertitude américaine et à l’expansion israélienne. Symbolique, en affichant une solidarité islamique renforcée à un moment où Israël est perçu comme ayant franchi une ligne rouge avec son attaque sur le Qatar.


Cette alliance complique clairement la perspective d’un rapprochement saoudo-israélien à court terme : 

Opinion publique arabe : La colère face aux frappes israéliennes au Qatar et la solidarité religieuse avec la Palestine rendent politiquement coûteux tout geste en direction d’Israël. Riyad, en s’affichant aux côtés d’Islamabad, envoie un signal aux opinions musulmanes : sa loyauté religieuse prime sur les compromis diplomatiques.

Dimension nucléaire : Israël, puissance nucléaire non déclarée, voit dans le resserrement des liens entre Riyad et Islamabad une menace indirecte : le spectre d’une dissuasion islamique élargie. Même si l’accord n’évoque pas explicitement un partage nucléaire, la proximité est stratégique. Cela risque d’augmenter la méfiance israélienne et de freiner tout processus de normalisation.

Méfiance stratégique : Pour Israël, une Arabie saoudite arrimée à un Pakistan nucléaire équivaut à une perte d’influence potentielle. Israël a jusqu’ici misé sur la crainte partagée de l’Iran pour se rapprocher des monarchies du Golfe. Si Riyad peut s’appuyer sur Islamabad, l’incitation à coopérer avec Tel-Aviv diminue.



Toutefois, il serait excessif d’affirmer que la porte est fermée. Plusieurs dynamiques poussent Riyad à maintenir un canal avec Israël : Intérêt technologique et sécuritaire : Israël reste un fournisseur clé de systèmes de défense avancés (cybersécurité, drones, antimissiles). L’Arabie saoudite, malgré son pacte avec le Pakistan, pourrait encore rechercher ces technologies.

Pression américaine : Washington continue de pousser pour une normalisation, voyant en elle une pièce maîtresse de sa stratégie régionale. MBS ne peut totalement ignorer cet agenda, au risque d’affaiblir son partenariat global avec les États-Unis.

Pragmatisme diplomatique : L’Arabie saoudite a montré sa capacité à “multivectorialiser” ses alliances (Iran, Chine, Inde, Russie). Elle pourrait maintenir une ouverture discrète avec Israël, en attendant un contexte plus favorable.


L’accord de défense entre Riyad et Islamabad ne ferme pas définitivement la voie à Israël, mais il en retarde clairement l’échéance. Pour l’instant, la priorité saoudienne est de réaffirmer sa légitimité islamique et de renforcer sa sécurité face à la volatilité régionale et à l’érosion de la confiance envers Washington.



La normalisation avec Israël reste un horizon possible, mais conditionné à une désescalade à Gaza et un geste visible envers la cause palestinienne à une garantie américaine plus solide, capable de compenser le risque politique enfin à un rééquilibrage qui permette à Riyad d’afficher qu’il ne sacrifie pas ses alliances musulmanes pour des gains diplomatiques.

L’alliance avec le Pakistan agit comme un contrepoids stratégique qui gèle, pour le moment, la dynamique de rapprochement israélo-saoudienne, sans l’enterrer définitivement. Heureusement, l'ennemi éternel  du Pakistan, l'Inde se trouve aux côtés de l'état hébreu, et le projet de la route Inde/Europe passant par l'Arabie se trouve retardé !




Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme... 

C'est  délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog j'exprime en général un coup de coeur 

d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne

les photos et films sont prises sur le web, là aussi pour une utilisation strictement personnelle, privé🇬🇧 English


The meeting of Muslim countries in Doha last week yielded nothing; these countries remain too divided and only gather to form a temporary front against Israel.

However, a significant and consequential alliance has now emerged. Having missed the opportunity to ally with Israel due to Hamas’s massacre on October 7, 2023, Saudi Arabia has found another partner that also possesses the atomic bomb: Pakistan.

The signing of a mutual defense pact between Saudi Arabia and Pakistan, announced on September 17, 2025, marks a major step in Middle Eastern alliances.

This agreement, which stipulates that an aggression against one will be considered an aggression against the other, goes far beyond ad hoc cooperation: it institutionalizes a longstanding alliance rooted in religion, economic dependence, and strategic convergence.

The timing is crucial: a week earlier, Israel had carried out airstrikes on Doha to target Hamas officials engaged in negotiations. This act sparked anger in Arab capitals and revived mistrust of the United States as a reliable security guarantor.

The Saudi-Pakistani agreement should therefore be read as an Arab defensive reconfiguration, integrating the only nuclear power in the Muslim world into the Saudi sphere of protection.

For years, Crown Prince Mohammed bin Salman (MBS) has pursued a delicate balancing act: strengthening economic ties with India while maintaining the historic partnership with Pakistan; seeking to ease tensions with Iran while exploring normalization with Israel, encouraged by Washington and the Abraham Accords; consolidating his role as leader of the Muslim world without appearing to yield to Western pressures.

The military pact with Islamabad serves a dual purpose:

  • Security: benefiting from Pakistan’s implicit nuclear umbrella amid American uncertainty and Israeli assertiveness.

  • Symbolism: projecting reinforced Islamic solidarity at a time when Israel is perceived to have crossed a red line with its strike on Qatar.

This alliance clearly complicates the prospects for Saudi-Israeli rapprochement in the short term:

  • Arab public opinion: Anger over Israeli strikes in Qatar and religious solidarity with Palestine make any move toward Israel politically costly. By standing with Islamabad, Riyadh signals to Muslim audiences that religious loyalty takes precedence over diplomatic compromise.

  • Nuclear dimension: Israel, a non-declared nuclear power, sees the tightening of Riyadh-Islamabad ties as an indirect threat: the specter of broader Islamic deterrence. Even if nuclear sharing is not mentioned, the proximity is strategic. This risks heightening Israeli mistrust and slowing normalization.

  • Strategic mistrust: For Israel, a Saudi Arabia anchored to nuclear Pakistan represents a potential loss of influence. Israel had banked on shared fears of Iran to bring Gulf monarchies closer. If Riyadh can lean on Islamabad, the incentive to cooperate with Tel Aviv diminishes.

Still, it would be excessive to claim the door is closed. Several dynamics push Riyadh to keep a channel with Israel:

  • Technological and security interests: Israel remains a key provider of advanced defense systems (cybersecurity, drones, antimissiles).

  • American pressure: Washington continues to push for normalization as a cornerstone of its regional strategy.

  • Diplomatic pragmatism: Saudi Arabia has shown capacity to diversify alliances (Iran, China, India, Russia) and may quietly keep an opening with Israel.

The defense pact with Islamabad does not definitively shut the door on Israel, but it clearly delays the process. For now, Saudi Arabia’s priority is to reaffirm Islamic legitimacy and strengthen its security amid regional volatility and waning trust in Washington.


Normalization with Israel remains a possible horizon—but conditioned on de-escalation in Gaza, a visible gesture toward the Palestinian cause, stronger U.S. guarantees, and a careful balance that allows Riyadh to show it is not sacrificing Muslim alliances for diplomatic gains.


The alliance with Pakistan acts as a strategic counterweight that freezes, for now, the momentum of Saudi-Israeli rapprochement, without burying it completely. Fortunately, Pakistan’s eternal enemy, India, stands alongside the Jewish state, and the India–Europe corridor project passing through Arabia has been delayed!


🇪🇸 Español


La reunión de países musulmanes en Doha la semana pasada no produjo resultados; estos países siguen demasiado divididos y solo se agrupan para formar un frente efímero contra Israel.

Sin embargo, ha surgido ahora una alianza significativa y trascendental. Al haber perdido la oportunidad de aliarse con Israel debido a la masacre de Hamás del 7 de octubre de 2023, Arabia Saudita ha encontrado otro socio que también posee la bomba atómica: Pakistán.

La firma de un pacto de defensa mutua entre Arabia Saudita y Pakistán, anunciada el 17 de septiembre de 2025, marca un paso importante en las alianzas de Oriente Medio.

Este acuerdo, que estipula que una agresión contra uno será considerada una agresión contra el otro, va mucho más allá de la cooperación puntual: institucionaliza una alianza de larga data basada en la religión, la dependencia económica y la convergencia estratégica.

El contexto es decisivo: una semana antes, Israel había lanzado ataques aéreos contra Doha para golpear a dirigentes de Hamás en negociaciones. Este acto provocó la ira de las capitales árabes y reavivó la desconfianza hacia Estados Unidos como garante de seguridad.

El acuerdo saudí-pakistaní debe leerse entonces como una reconfiguración defensiva árabe, integrando a la única potencia nuclear del mundo musulmán en la esfera de protección saudí.

Desde hace años, el príncipe heredero Mohammed bin Salman (MBS) ha jugado un delicado equilibrio: reforzar los vínculos económicos con India, manteniendo al mismo tiempo la alianza histórica con Pakistán; buscar calmar las tensiones con Irán mientras explora la normalización con Israel, alentada por Washington y los Acuerdos de Abraham; consolidar su papel de líder del mundo musulmán sin aparecer como sometido a presiones occidentales.

El pacto militar con Islamabad responde a una doble lógica:

  • Seguridad: aprovechar el paraguas nuclear implícito de Pakistán frente a la incertidumbre estadounidense y la expansión israelí.

  • Simbólica: mostrar una solidaridad islámica reforzada en un momento en que Israel es percibido como haber cruzado una línea roja con su ataque a Catar.

Esta alianza complica claramente la perspectiva de un acercamiento saudí-israelí a corto plazo:

  • Opinión pública árabe: La ira por los bombardeos israelíes en Catar y la solidaridad religiosa con Palestina hacen políticamente costoso cualquier gesto hacia Israel. Al alinearse con Islamabad, Riad envía a la opinión musulmana la señal de que la lealtad religiosa prima sobre el compromiso diplomático.

  • Dimensión nuclear: Israel, potencia nuclear no declarada, ve en el estrechamiento de lazos entre Riad e Islamabad una amenaza indirecta: el espectro de una disuasión islámica ampliada. Incluso si no se menciona un intercambio nuclear, la proximidad es estratégica. Esto aumenta la desconfianza israelí y frena la normalización.

  • Desconfianza estratégica: Para Israel, una Arabia Saudita ligada a un Pakistán nuclear equivale a una pérdida de influencia. Hasta ahora, Israel había apostado por el temor compartido hacia Irán para acercar a las monarquías del Golfo. Si Riad puede apoyarse en Islamabad, disminuye el incentivo de cooperar con Tel Aviv.

Sin embargo, sería exagerado afirmar que la puerta está cerrada. Varias dinámicas empujan a Riad a mantener un canal con Israel:

  • Interés tecnológico y de seguridad: Israel sigue siendo un proveedor clave de sistemas avanzados de defensa (ciberseguridad, drones, antimisiles).

  • Presión estadounidense: Washington sigue presionando para una normalización, considerándola pieza central de su estrategia regional.

  • Pragmatismo diplomático: Arabia Saudita ha mostrado su capacidad de “multivectorizar” sus alianzas (Irán, China, India, Rusia) y podría mantener discretamente una apertura con Israel.

El pacto de defensa con Islamabad no cierra definitivamente la puerta a Israel, pero sí retrasa claramente el proceso. Por ahora, la prioridad saudí es reafirmar su legitimidad islámica y reforzar su seguridad ante la volatilidad regional y la pérdida de confianza en Washington.

La normalización con Israel sigue siendo un horizonte posible, pero condicionada a una desescalada en Gaza, un gesto visible hacia la causa palestina, una garantía estadounidense más sólida y un reequilibrio que permita a Riad mostrar que no sacrifica sus alianzas musulmanas por beneficios diplomáticos.

La alianza con Pakistán actúa como un contrapeso estratégico que congela, por ahora, la dinámica de acercamiento saudí-israelí, sin enterrarla definitivamente. Afortunadamente, el enemigo eterno de Pakistán, la India, se encuentra del lado del Estado hebreo, y el proyecto de la ruta India–Europa que atraviesa Arabia se ha retrasado.