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dimanche 19 octobre 2025

Le Hamas tue ... le Monde se tait !!! JBCH N° 530



 A l'heurre ou j'écris ces quelques lignes , ce dimanche matin, les combats ont repris dans la bande de Gaza, à Rafah, les terroristes n'ayant pas respecté leurs engagements, ont repris leurs tirs contre l'armée israélienne qui a riposté.


Les exécutions commises par les terroristes sous un silence complice du monde, des médias, des intellectuels  ... où sont passés les manifestants ?



Depuis plusieurs jours, les images qui nous parviennent de Gaza sont insoutenables. Des hommes palestiniens, mains liées et yeux bandés, exécutés publiquement par des miliciens du Hamas dans les rues de Gaza City. Le groupe terroriste, qui prétend défendre la « cause palestinienne », massacre aujourd’hui ses propres frères, accusés de « trahison » ou de « collaboration » avec Israël. Et pourtant, le monde, si prompt à s’indigner contre Israël, garde un silence assourdissant.






Où sont passés les manifestants ? Où sont ces foules d’étudiants américains, européens ou arabes, vêtus du keffieh, qui défilaient dans les campus ou les rues de New York, Londres, Paris ou Madrid, en criant « Free Palestine » ? Pourquoi n’entend-on plus leurs voix aujourd’hui, alors que les Palestiniens tombent sous les balles du Hamas ?



 

C’est la question posée, non sans ironie, par le célèbre animateur américain Bill Maher sur son plateau de télévision :

 

« Where are the protesters ? Suddenly, the keffiyeh-wearing college kids are very quiet. »

 


Face à lui, l’homme d’affaires Mark Cuban ne peut que répondre :

 

« They can’t be found anywhere. »


 

Leur échange met en lumière une réalité troublante : le mouvement pro-palestinien qui, pendant des mois, s’est présenté comme un combat pour les droits humains, se révèle aujourd’hui sélectif dans son indignation. Lorsque les victimes sont israéliennes, les rues s’embrasent ; lorsque les victimes sont palestiniennes, assassinées par le Hamas, le silence est total.





 

Les universités américaines ont été le théâtre de manifestations violentes, souvent marquées par des slogans ouvertement antisémites et anti-israéliens. Sous couvert d’idéalisme, ces mobilisations ont souvent dérivé vers une propagande politique soutenant de fait le Hamas. Plusieurs enquêtes fédérales ont d’ailleurs révélé des liens entre certains organisateurs et des mouvements proches du terrorisme islamiste.

 

Mais depuis que le Hamas tourne ses armes contre les siens, exécutant des Gazaouis qui osent contester son autorité, ces mêmes militants se taisent. Ce silence n’est pas anodin : il révèle que la plupart de ces activistes n’étaient pas mus par un véritable souci humanitaire, mais par une haine idéologique d’Israël. Le « soutien au peuple palestinien » n’était qu’un prétexte commode.


 

Les images diffusées par CNN et Reuters sont pour la première fois accablantes : des combattants masqués, armés, exécutant sommairement au moins trente-trois civils palestiniens depuis la signature d’un cessez-le-feu. Ces atrocités, commises au cœur de Gaza, démontrent que le Hamas n’est pas seulement l’ennemi d’Israë,  il est l’oppresseur du peuple palestinien lui-même.


 

Depuis sa prise de pouvoir en 2007, le Hamas a transformé Gaza en prison à ciel ouvert, non pas à cause du « blocus israélien » qu’il dénonce, mais à cause de sa propre tyrannie. Il détourne les aides humanitaires, recrute des enfants soldats, cache ses arsenaux dans les hôpitaux et les écoles, et élimine quiconque conteste son autorité. Ses soit-disants journalistes-combattants  fabriquent des fausses images, inversent les faits au détriment d'Israël, propagent des fake news et vulgarisent des mots : apartheid, génocide, famine etc ... et ca marche !!!! 





Les Palestiniens de Gaza vivent sous une dictature islamiste impitoyable, fondée sur la terreur et la propagande. L’idéologie du Hamas ne repose pas sur la liberté du peuple palestinien, mais sur la destruction d’Israël et la haine des Juifs. Ce fanatisme, hérité des Frères musulmans, s’oppose frontalement à toute paix durable. Il met en avant non pas un nouvel état pour les arabes, mais l'Islamisme.


 

Et pourtant, les défenseurs autoproclamés des droits humains n’osent pas dénoncer ce régime barbare. Ils préfèrent détourner le regard plutôt que d’admettre que leur héros révolutionnaire n’est qu’un bourreau.




Cette situation met à nu le double standard de la conscience occidentale. En Europe comme aux États-Unis, des élites intellectuelles, des universitaires, des artistes et même des responsables politiques se sont alignés sur une vision binaire : Israël est le coupable, la Palestine est la victime. Ce récit simpliste, nourri par l’idéologie postcoloniale et la culpabilité historique de l’Occident, empêche toute analyse lucide.





Mais quand le Hamas massacre des Palestiniens, ce récit s’effondre. Il ne reste que le silence. Pas de manifestations, pas de tribunes, pas de hashtags. Rien.



Exécutions sommaires

 

Ce mutisme révèle une vérité dérangeante : pour beaucoup, la cause palestinienne n’a jamais été qu’un instrument politique contre Israël, et non une lutte sincère pour la liberté et la dignité du peuple palestinien.


 

Bill Maher et Mark Cuban ont mis le doigt sur l’essentiel : ceux qui prétendaient se battre pour la justice ont disparu dès que la vérité est devenue trop dérangeante. Leur silence face aux crimes du Hamas est une trahison morale.


 

En refusant de dénoncer ces massacres, le mouvement pro-palestinien dévoile sa véritable nature : une croisade idéologique, dénuée d’humanité, où la haine d’Israël prime sur la compassion envers les Palestiniens.

 


Le peuple de Gaza, pris en otage par le Hamas, n’a pas besoin de drapeaux brandis dans les campus ni de slogans hypocrites. Il a besoin de liberté — et du courage du monde pour la défendre.

 

Tant que l’on criera « Free Palestine » sans exiger d’abord « Free Gaza from Hamas », toute indignation restera une imposture. La guerre ne se terminera que quand le dernier combattant aura disparu, et que l'éducation efface les appels aux meurtres ... 


 

 

 




L'Heure d'Hiver : pratique obsolète JBCH. N° 529


Les méfaits du changement d’heure. C 'est encore une décision de Giscard d'Estaing, le président qui n'a laissé aucune trace ; ni muséee, ni monuments .. mais des annecdotes comme la création de la TVA, les diamants de Bokassa, les avions reniffleurs et le changement d'horaire qui malheureusement perdure.


Ce rituel conçu par des technocrates obtus est devenu anachronique



Dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2025, la France reculera ses horloges d’une heure pour passer à l’heure d’hiver. Si ce rituel permet de « gagner » soixante minutes de sommeil, ses effets négatifs sur la santé, l’économie et l’environnement sont de plus en plus contestés.






Le principal effet du changement d’heure est la désynchronisation de l’horloge interne. Ce léger décalage, équivalent à un mini décalage horaire, dérègle les cycles du sommeil et de la vigilance. 


Les médecins du sommeil constatent chaque année une hausse des troubles du rythme circadien : insomnie, fatigue, irritabilité, baisse de concentration, voire risques accrus d’accidents de la route dans les jours qui suivent. Les enfants, les personnes âgées et les travailleurs de nuit sont les plus vulnérables.



L’un des objectifs initiaux du changement d’heure, instauré après le choc pétrolier de 1973, était de réduire la consommation d’électricité en profitant davantage de la lumière naturelle. Mais cet argument ne tient plus. Les appareils électroniques, l’éclairage LED et le chauffage hivernal ont rendu ces économies quasi nulles. Selon l’Ademe, le gain énergétique ne dépasse plus 0,1 % par an, soit une économie dérisoire face aux désagréments provoqués.




Ce décalage biannuel perturbe aussi la synchronisation des activités économiques : transports, systèmes informatiques, chaînes de production ou marchés financiers doivent être ajustés. Dans les secteurs internationaux, les entreprises doivent gérer temporairement des différences d’heure avec des partenaires étrangers n’ayant pas encore changé d’heure, générant erreurs, retards et surcoûts.



Plusieurs études européennes montrent un pic d’accidents cardiovasculaires et de dépressions saisonnières dans les jours suivant le passage à l’heure d’hiver. La réduction précoce de la lumière du jour accentue la fatigue et la baisse de moral, surtout chez les personnes sujettes au trouble affectif saisonnier. En outre, la perte de repères temporels peut aggraver les troubles cognitifs chez les personnes âgées.





L’Union européenne avait envisagé la suppression du double changement d’heure en 2019, après une vaste consultation publique où plus de 80 % des Européens s’étaient prononcés pour sa fin. 




Mais les États membres ne se sont pas accordés sur le choix d’une heure permanente été ou hiver. Depuis, le dossier est resté en suspens, malgré des appels réguliers à y mettre fin.




En somme, le changement d’heure, hérité d’un autre temps, provoque aujourd’hui plus de désagréments que de bénéfices. Ses effets sur le sommeil, la santé et l’organisation collective dépassent largement les économies d’énergie minimes qu’il engendre. 


Pour beaucoup, il est devenu un symbole d’un système européen incapable d’adapter ses règles à la réalité moderne.








Le Juif errant ... en région parisienne JBCH N° 528

De Sarcelles à Courcelles : la nouvelle géographie juive de Paris La migration des Juifs des banlieues populaires vers l’ouest parisien, conséquence directe de l’antisémitisme arabo-musulman croissant dans le 93 et le 95.


Depuis une vingtaine d’années, un phénomène massif mais silencieux redessine la carte juive de l’Île-de-France.


Les Juifs, longtemps installés dans des villes de banlieue comme Sarcelles, La Courneuve, Saint-Denis ou Créteil, quittent progressivement ces territoires, jadis symboles de mixité et de vitalité communautaire. Ce mouvement n’a rien d’un simple déménagement : il s’agit d’un exil intérieur, dicté par un sentiment profond d’insécurité.




Les témoignages recueillis par le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) sont explicites : insultes quotidiennes, pressions, menaces, agressions physiques et ce jusque dans les écoles.

Dans les départements de Seine-Saint-Denis (93) et du Val-d’Oise (95), des synagogues ferment faute de fidèles, les écoles juives se vident, et les familles partent.


Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que des Juifs doivent se regrouper pour survivre : autrefois persécutés par les pouvoirs politiques, ils le sont aujourd’hui par une partie de la population issue de l’immigration musulmane, où se mêlent frustration sociale, antisionisme militant et haine du Juif en tant que symbole.


Ce nouvel antisémitisme, non plus d’État mais de voisinage, s’est enraciné dans les banlieues françaises au fil des intifadas, des attentats islamistes et de la radicalisation communautaire, et de l'appui du parti politique d'extrême gauche : LFI en quête d'un nouvel électorat.

Le 17e arrondissement : un nouvel espace de refuge et de renaissance : Face à cette pression, les familles juives se tournent vers l’ouest parisien — le 17e arrondissement, Neuilly, Boulogne, Levallois, Issy-les-Moulineaux.

Ce déplacement géographique est aussi un déplacement symbolique : on quitte la périphérie pour le cœur battant de la capitale, là où sécurité, prospérité et cohésion se conjuguent.







Dans le seul 17e arrondissement, près de 40 000 Juifs vivent aujourd’hui — un chiffre équivalent à celui de certaines grandes villes israéliennes. Synagogues, écoles, restaurants, librairies, boucheries casher, associations culturelles : tout un écosystème communautaire s’est reconstitué, dans un environnement apaisé et bienveillant.


Cette vitalité ne tient pas seulement à la sécurité : elle s’explique aussi par l’ascension sociale spectaculaire de la communauté séfarade depuis les années 1960.


Nombreux sont ceux qui, expulsés  d’Algérie, du Maroc ou de Tunisie après les indépendances, ont travaillé dur, investi dans l’éducation, la médecine, la finance, la publicité et accèdent aujourd’hui à la prospérité.


Ce mouvement a transformé le visage de quartiers entiers : le 17e et Neuilly, autrefois bastions bourgeois discrets, sont devenus des centres de vie juive modernes et dynamiques, comparables au Marais d’avant-guerre.


Le Centre Européen du Judaïsme (CEJ), inauguré en 2017 Place de Jérusalem  incarne cette réussite : un complexe de 5 000 m²,  rassemblant synagogue, musée, médiathèque, salle de conférences et mikvé.

Ce projet, salué à l'époque par François Hollande devrait  symboliser la résilience et la confiance dans l’avenir d’un judaïsme français enraciné, confiant et créatif.


Une migration contrainte : du rêve républicain à la réalité communautaire : Pourtant, cette réussite cache une blessure : ces familles ne sont pas parties par choix mais par nécessité. Elles ont fui la peur. Le rêve républicain de la cohabitation harmonieuse s’est effondré là où l’antisémitisme islamisé a pris le relais de l’antisémitisme traditionnel.




Ce que les Juifs du 93 ont vécu, c’est l’expérience d’un recul de l’État, incapable d’assurer la sécurité des citoyens juifs dans certaines zones de non-droit. À Saint-Denis, Aulnay, Bagnolet ou Sarcelles, la police décourage les dépôts de plainte, les écoles juives sont menacées, les commerces vandalisés. Le simple port d’une kippa, d’un pendentif, ou même un nom à consonance sémitique peuvent déclencher insultes ou agressions.


Ainsi, le repli vers le 17e arrondissement — protégé par l’opération Sentinelle, où les écoles juives sont surveillées jour et nuit — apparaît comme une réédition contemporaine du ghetto, mais volontaire : un lieu de repli pour continuer à vivre, prier, éduquer ses enfants, et ne plus avoir peur.


La solidarité communautaire s’y exprime pleinement : commerces tenus par des familles séfarades, écoles pleines, vie associative intense, proximité avec Israël assumée.


Une question politique et morale : que devient la République ? : Cette nouvelle géographie juive interroge la France elle-mêmePeut-on encore parler de « vivre ensemble » quand une partie des citoyens juifs doit fuir les territoires perdus de la République ?

https://www.youtube.com/watch?v=e6hG20bpbVg

Ce déplacement ne traduit pas seulement une peur, mais un désenchantement : celui d’avoir cru à l’intégration universelle dans une société qui, face à l’islamisme et à la haine, a choisi la passivité.


Les pouvoirs publics, souvent paralysés par la peur d’être accusés d’islamophobie, ont laissé se développer un antisémitisme arabo-musulman banalisé, nié, relativisé, souvent excusé par le contexte géopolitique. Or, les Juifs de France, eux, ont compris que leur survie passait par la lucidité.

Leur migration vers le 17e arrondissement n’est pas un renoncement, mais une affirmation de vie : rester juif, libre, visible, et debout.

L’histoire des Juifs de France est jalonnée d’exils : celui de 1394, celui d’Espagne en 1492, celui d’Algérie en 1962.




Aujourd’hui, un nouvel exil se joue, non pas hors de France, mais à l’intérieur de ses frontières, dans une recomposition urbaine et identitaire.


L’Ouest parisien devient le refuge d’une communauté blessée mais vivante, fière mais lucide, après les déclarations troublantes d'un Président de la République  en fin de course qui a choisi son camp, et favorise par son attitude souvent incompréhensive le clan des islamistes


Le 17e arrondissement, avec son Centre Européen du Judaïsme, ses synagogues et ses écoles, est la preuve éclatante que le judaïsme français, malgré les menaces, n’a pas dit son dernier mot.


La République, réinvente par sa passivité les ghettos, elle, devra répondre à cette question simple : comment prétendre à l’universalisme, quand ceux qui l’ont le plus incarné doivent vivre retranchés pour exister ?



samedi 18 octobre 2025

Les Agences déclassent une économie française qui résiste JBCH N° 527


Dette souveraine : Double déclassement des agences de notation et fragilité persistante de la France Une saison de résultats encourageante pour les entreprises françaises, au milieu d'un climat macroéconomique tendu

Pourtant, les premières publications trimestrielles du troisième trimestre 2025 ont surpris agréablement les marchés pour plusieurs fleurons du CAC 40, générant des rebonds spectaculaires malgré un contexte global marqué par l'incertitude politique et les tensions budgétaires en France.


Ce dynamisme sectoriel contraste avec la dégradation récente de la note souveraine du pays, soulignant une résilience microéconomique qui ne compense pas encore les faiblesses structurelles au niveau national




LVMH a enregistré une hausse organique de ses ventes de 1 % au troisième trimestre, après un recul au premier semestre, propulsant son titre à +12,2 %. Cette amélioration, généralisée hors Europe, reflète une reprise en Asie et aux États-Unis, où la demande de luxe reste robuste malgré les pressions inflationnistes.


EssilorLuxottica a quant à lui doublé sa croissance organique, dopée par le succès des lunettes connectées et une dynamique américaine forte, atteignant un plus-haut historique. Publicis a surpassé les attentes avec une croissance organique solide, bien que les marchés aient initialement sanctionné le titre, sceptiques quant à l'impact tangible de l'intelligence artificielle sur ses marges. Pernod Ricard, en revanche, continue de pâtir de la faiblesse aux États-Unis (surstockage) et en Chine (prudence des consommateurs), limitant ses gains malgré des efforts d'optimisation.


Michelin, pour sa part, a révisé à la baisse ses prévisions annuelles en raison des coûts liés aux changes et aux droits de douane, même avec une production localisée aux États-Unis. Ces performances illustrent la capacité d'adaptation des entreprises françaises à un environnement mondial complexe, portée par l'innovation et l'efficacité opérationnelle. Cependant, elles masquent une sensibilité accrue aux chocs exogènes, comme les fluctuations monétaires et les barrières commerciales, qui amputent mécaniquement les résultats.


Une récurrence domine ces rapports trimestriels : l'impact négatif des variations de change et des droits de douane, qui pèsent sur la rentabilité et alimentent la volatilité des cours. Publicis a ainsi perdu 169 millions d'euros au troisième trimestre en raison de la vigueur de l'euro face au dollar, tandis que Pernod Ricard a vu ses bénéfices rognés de 143 millions, aggravés par le ralentissement chinois et les surstocks américains. Michelin souligne que, malgré une implantation locale, ces facteurs critiques persistent, forçant une vigilance accrue sur les chaînes d'approvisionnement.


Pour contrebalancer ces vents contraires, les groupes accélèrent leurs mesures d'efficacité : révision des supply chains, hausses sélectives de prix et coupes budgétaires ciblées. L'intégration de l'IA émerge comme un levier clé, avec Publicis et EssilorLuxottica citant des gains de productivité naissants, bien que leur traduction en bénéfices nets reste incertaine. Cette résilience opérationnelle permet aux entreprises de générer de la valeur, mais elle ne saurait pallier indéfiniment les distorsions macroéconomiques. Dans ce contexte, la perception des investisseurs oscille entre optimisme sectoriel et prudence systémique, amplifiée par les signaux alarmants des finances publiques françaises.



Le ratio impôts/PIB français, déjà le plus élevé de l'UE à 45,6 %, limite les marges de manœuvre fiscales, rendant les hausses d'impôts (comme la "taxe Zucman" évoquée par les socialistes) peu attractives pour les agences. Cette fragmentation politique affaiblit non seulement la crédibilité souveraine, mais aussi la confiance des investisseurs dans la capacité du pays à amortir les chocs externes affectant ses champions exportateurs.



La France traverse une période critique avec deux déclassements majeurs de sa note souveraine en un mois, confirmant l'entrée du pays dans le "club des simples A" et accentuant les risques macroéconomiques. Le 13 septembre 2025, Fitch Ratings a abaissé la notation de AA- à A+ (perspective stable), motivé par l'incapacité des quatre gouvernements successifs à juguler un déficit public creusé à 5,8 % du PIB en 2024.


L'agence juge "inenvisageable" un plan de réduction ambitieux, prévoyant un déficit à -5,4 % en 2025 et un endettement à 121 % du PIB en 2027, sans horizon clair de stabilisation. Cette décision, alignée sur les marchés qui financent déjà la dette française à des taux supérieurs à ceux de l'Espagne ou de la Grèce (OAT 10 ans à 3,44 % contre 3,23 % pour Madrid), reflète une "incongruité" persistante : la France emprunte plus cher que des pairs mieux consolidés comme l'Italie (déficit réduit de 7,2 % à 3,4 %).







Moody's et S&P devaient initialement se prononcer en octobre et novembre, mais S&P a avancé son calendrier, dégradant la France le 17 octobre 2025 de AA- à A+ en urgence, invoquant une "incertitude persistante" sur les finances publiques et une consolidation budgétaire trop lente.


L'agence prévoit un déficit à 5,4 % en 2025 – objectif gouvernemental maintenu – mais doute d'un retour sous 3 % d'ici 2029, citant la suspension de la réforme des retraites et les motions de censure récentes contre Lecornu. Le ministre des Finances sortant Éric Lombard, puis son successeur Roland Lescure, ont minimisé l'impact immédiat, soulignant la "solidité" de l'économie réelle et l'engagement pour un budget 2026 à -4,7 % du PIB.


Pourtant, ces déclassements entraînent des conséquences tangibles : ventes forcées de dette par des fonds étrangers (54 % de la dette détenue par des non-résidents), hausse des taux d'intérêt et prime de risque accrue, potentiellement spill-over sur les prêts immobiliers et l'investissement privé.


Intégrant l'analyse de Boutin, ce double coup (Fitch puis S&P) n'est pas une surprise pour les marchés, qui digèrent depuis des mois la trajectoire budgétaire défaillante. Fitch refuse le "bénéfice du doute" à Lecornu, dont les négociations avec les partenaires sociaux et l'opposition risquent de diluer l'effort à 22 milliards d'euros au lieu des 44 promis.


La charge d'intérêts de la dette, passant de 58,8 milliards en 2024 à 107 milliards en 2029 selon la Cour des comptes, alourdit le fardeau, rendant improbable un reflux sans compromis politique fort. L'article met en lumière un risque systémique : l'envie de dissolution chez certains partis pourrait plomber la croissance (prévue à 0,8 % en 2025 par l'INSEE), creuser le déficit et accélérer l'endettement à 3 345 milliards d'euros.




En synthèse, la saison des résultats Q3 2025 met en lumière une vitalité entrepreneuriale remarquable : LVMH et EssilorLuxottica tirent le CAC 40 vers le haut grâce à l'innovation et à la diversification géographique, tandis que Publicis et Pernod Ricard naviguent entre opportunités (IA, premiumisation) et pièges (changes, tariffs). Ces succès, générant de la valeur dans un monde complexe, contrastent avec les facteurs exogènes persistants qui érodent les marges et la confiance.


La situation macroéconomique, exacerbée par les déclassements de Fitch et S&P, révèle un déséquilibre profond : une dette à 114 % du PIB, des déficits chroniques et une polarisation politique qui entrave la réforme. Comme l'analyse Boutin, cette "chute dans le club des simples A" n'est pas pyromane mais lucide, alignant la notation sur une réalité digérée par les marchés – des taux plus élevés que les pairs mieux gérés. Le gouvernement Lecornu-Lescure doit transformer ce signal en catalyseur : adopter un budget 2026 crédible avant fin 2025, mobiliser un consensus sur la fiscalité et les coupes, pour éviter que la fragilité souveraine n'étouffe la dynamique des entreprises.


Si les entreprises françaises brillent par leur agilité – comme en attestent les hausses post-résultats du CAC 40 –, le double déclassement souligne un paradoxe intenable : une économie solide aux bases fissurées.


L'article de Boutin, en détaillant la paralysie post-Bayrou et les limites fiscales, complète le tableau en avertissant d'un cercle vicieux : instabilité politique alimentant dette et taux, qui à leur tour freinent croissance et investissement. Pour 2026, la clé réside dans un compromis multipartite, évitant dissolution et relançant la consolidation.


Sans cela, les gains trimestriels risquent d'être effacés par une prime de risque croissante, rappelant que la souveraineté financière française dépend autant des conseils d'Élysée que des conseils d'administration du CAC 40.


À l'approche de 2027, ce "réveil" des agences pourrait forcer une refondation budgétaire, transformant la crise en opportunité de convergence eurozone.




Vers la fin de l'AFP : L'Agence France Presse. JBCH N° 526

La situation financière et éditoriale actuelle de l’Agence France-Presse (AFP), est réelle, l’État français et notamment au Quai d’Orsay vont-ils perdre leur outil de propagande ? 


Outil qui n'a pas été sérieux dans la couverture du conflit à Gaza, surtout en relayant les mensonges du Hamas et en couvrant l'UNWRA, les prétendus délégués de l'ONU et les journalistes-soldats armés de l'enclave.


L'agence a perdu des relais, des clients et du chiffre d'affaire.


L’AFP, institution historique du journalisme français fondée en 1944, vit aujourd’hui une crise de modèle sans précédent.

Entre désendettement forcé, réduction d’effectifs (jusqu’à 70 postes supprimés d’ici 2026) et recours massif aux aides publiques, elle se trouve dans une situation de dépendance financière qui compromet inévitablement son indépendance éditoriale.


Le contrat d’objectifs et de moyens (COM) 2024-2028, signé avec l’État, prévoit 149 millions d’euros de subventions annuelles et une remise à zéro de la dette d’ici 2028. L’agence doit générer 9 millions d’euros d’économies, tout en absorbant la hausse des coûts liés à la couverture de plusieurs conflits simultanés (Ukraine, Gaza, Afrique de l’Ouest).




Mais cette situation place l’AFP dans une contradiction structurelle : elle est censée incarner la neutralité journalistique, alors même qu’elle dépend financièrement d’un État dont la diplomatie — en particulier celle du Quai d’Orsay — adopte une ligne souvent ambiguë, voire critique à l’égard d’Israël.


En clair, l’AFP, tout en se présentant comme un « rempart contre la désinformation », ne peut se couper de la ligne diplomatique française, qui depuis plusieurs années prône un équilibre artificiel entre Israël et ses agresseurs, et minimise la nature terroriste du Hamas. Cette dépendance économique se traduit, dans les faits, par une dépendance narrative.


Le siège régional de l’AFP pour le Moyen-Orient, situé à Nicosie (Chypre), est emblématique de cette dérive. De nombreux correspondants y travaillent à partir de sources palestiniennes quasi exclusives, souvent relayées par des réseaux affiliés au Hamas. Les informations venues de Gaza passent par un filtre imposé par les autorités locales — ce que reconnaissent même d’autres médias occidentaux —, mais l’AFP, au lieu de dénoncer ces contraintes, en a accepté les conditions, pour préserver son accès au terrain.


Résultat : la majorité des dépêches émises depuis Gaza reprennent le récit victimaire du Hamas, occultant les manipulations, les exécutions d’opposants gazaouis, et le rôle de l’UNRWA, cette agence onusienne accusée d’avoir recruté des membres du Hamas et d’avoir caché des tunnels sous ses écoles.






L’AFP, loin de relayer les enquêtes accablantes sur ces collusions, a systématiquement défendu l’UNRWA, prétendant qu’il s’agissait de « cas isolés », malgré les preuves fournies par Israël et corroborées par des inspections indépendantes.


Plus grave encore, les sources visuelles de l’AFP — photos et vidéos — proviennent souvent de collaborateurs locaux non identifiés, dont plusieurs ont été liés au Hamas ou à des groupes islamistes. Or, ces images circulent ensuite dans le monde entier, reprises par les grandes agences internationales et les médias occidentaux, façonnant une perception biaisée du conflit : Israël apparaît comme agresseur, Gaza comme victime. C’est un cas typique de désinformation institutionnelle sous couverture humanitaire.




Cette dépendance à l’État et aux subventions se traduit par une logique de survie : pour conserver son statut d’agence d’intérêt général, l’AFP doit démontrer qu’elle sert la « voix de la France » à l’international.

Or, la voix du Quai d’Orsay, aujourd’hui, est hésitante, frileuse, souvent marquée par une culture tiers-mondiste héritée des années 1970 et par une hostilité larvée envers Israël, perçu comme puissance occidentale coloniale au Proche-Orient.


En se pliant à cette orientation, l’AFP a perdu de vue sa mission première : informer sans idéologie.

Ses dépêches ne sont plus des descriptions neutres, mais des messages diplomatiques masqués : on y lit davantage la prudence d’un ministère que la plume d’un journaliste. Les mots « terroristes du Hamas » deviennent « combattants », les victimes israéliennes sont « mortes », les victimes gazaouies sont « tuées ». La grammaire devient une arme politique.


Le problème n’est donc pas seulement moral, mais structurel : une agence subventionnée par l’État français, qui dépend de la diplomatie pour exister, ne peut pas traiter Israël avec équité dès lors que cette diplomatie est biaisée. Ce n’est pas une question d’opinion, mais de logique institutionnelle.




L’AFP traverse aujourd’hui une double crise : financière, parce qu’elle survit sous perfusion publique ; morale et éditoriale, parce qu’elle a cessé d’être indépendante.

Son antenne de Nicosie, censée informer, désinforme par alignement idéologique. Son lien avec le Quai d’Orsay contamine son objectivité. Et son soutien implicite à l’UNRWA et au récit du Hamas mine sa crédibilité internationale.


La conséquence est claire : le monde entier reçoit une image falsifiée du conflit, produite par une agence autrefois respectée, aujourd’hui compromise.

Ce n’est plus du journalisme ; c’est une diplomatie maquillée en dépêche.

Et tant que cette confusion perdurera, la vérité sur Israël et le terrorisme islamiste restera déformée par les mots d’une France qui doute d’elle-même — et qui, ce faisant, trahit ceux qui combattent pour la liberté.







VIGINUM ... Notre surveillance numérique ... JBCH N° 525

En 2021, nos dirigeants ont créé un organisme qui devrait nous protéger des ingérences étrangeres ur notre souveraineté numérique : Viginum 



La création, le fonctionnement et les missions du Service de Vigilance et de Protection contre les Ingérences Numériques Étrangères (Viginum), créé le 13 juillet 2021 et rattaché au Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN).


Ce service s’inscrit dans un contexte international où plusieurs pays, comme l’Union européenne avec l’East StratCom Task Force (2015) ou les États-Unis avec le Global Engagement Center, développent des structures pour contrer les manipulations numériques, en particulier celles attribuées à des acteurs étatiques comme la Russie.


En France, des événements marquants, tels que les MacronLeaks de 2017 ou la campagne de désinformation post-assassinat de Samuel Paty en 2020 (attribuée à la Turquie), ont motivé la création de Viginum.

Viginum a pour mission de détecter les campagnes de désinformation étrangères visant à « déstabiliser l’État » à travers la diffusion massive et automatisée de contenus trompeurs. Le service utilise des outils automatisés pour collecter des données sur les plateformes publiques avec plus de cinq millions de visiteurs mensuels en France, tout en évitant les messageries privées.


Les données sont conservées pour un maximum de six mois, et Viginum transmet ses conclusions à la justice, à la diplomatie ou à d’autres instances, sans juger de la véracité des informations, tâche réservée aux médias, aux politiques et à la justice. Dirigé initialement par Gabriel Ferriol, puis par intérim par Marc-Antoine Brillant après le départ de Ferriol en 2023, Viginum surveille des événements clés comme le référendum néo-calédonien de 2021, le Brexit ou l’élection présidentielle de 2022.


L’approche technique et non intrusive de Viginum, mais aussi les défis éthiques liés à la surveillance numérique. Il souligne également le contexte géopolitique, où des acteurs comme la Russie sont perçus comme des menaces majeures en raison de leurs stratégies de désinformation.


Les efforts de l’État français pour contrer la désinformation étrangère via Viginum, créé en 2021 sous l’égide du SGDSN commence cinq ans après à fonctionner. Ce service, supervisé par un comité éthique présidé par Jean-Luc Sauron, utilise des outils comme le webscraping et l’intelligence artificielle pour détecter les ingérences numériques.




Cependant, la CNIL alerte sur les risques pour les libertés publiques, notamment la liberté d’expression, en raison de la collecte massive de données. Le report du Conseil de Défense sur la guerre informationnelle, prévu en septembre 2025, reflète des divergences stratégiques entre une approche offensive (Élysée) et une coordination prudente (Matignon). Le texte explicatif complète cette analyse en détaillant l’historique de Viginum, son contexte international (comparaison avec l’UE, les États-Unis, etc.), et ses missions, centrées sur la détection des manipulations étrangères sans juger du contenu. Des cas comme les MacronLeaks ou la campagne post-assassinat de Samuel Paty illustrent la nécessité de ce service, qui a surveillé des événements sensibles comme l’élection de 2022.


La requête initiale accuse Vladimir Poutine et ses services d’orchestrer une guerre hybride contre l’Occident, combinant désinformation sur les réseaux sociaux, provocations communautaires (tags antisémites à Paris) et soutien à des partis politiques français (RN et LFI). Ces actions visent à polariser les sociétés et à affaiblir les démocraties.


Les actions attribuées à la Russie, telles que décrites dans la requête constituent une attaque systématique contre les démocraties occidentales. La désinformation massive, orchestrée via des fermes à bots ou à trolls, vise à manipuler l’opinion publique, comme illustré par les 400 000 tweets recensés. Les provocations communautaires, comme les tags antisémites, exacerbent les tensions sociales, tandis que le soutien présumé à des partis extrêmes comme le RN et LFI cherche à déstabiliser le paysage politique français. Ces tactiques, relevant d’une guerre hybride, exploitent les libertés démocratiques pour semer la discorde, menaçant la cohésion nationale et la souveraineté.


Les soutiens pro-Poutine, qu’ils soient acteurs politiques, influenceurs ou relais inconscients de désinformation, portent une lourde responsabilité. En relayant des narratifs trompeurs ou en tolérant des ingérences, ils contribuent à éroder la confiance dans les institutions et à polariser la société.


Les partis politiques accusés de bénéficier de ces influences, si ces allégations sont vérifiées, trahissent les intérêts nationaux en s’alignant, même indirectement, sur une puissance étrangère. Ces comportements sont inacceptables et doivent être condamnés avec fermeté, car ils mettent en péril les libertés fondamentales, notamment la liberté d’opinion, en la noyant dans un flot de manipulations.


La réponse française via Viginum est essentielle, mais elle doit rester transparente et respectueuse des droits fondamentaux, comme le souligne la CNIL. Les carences en matière de publication des rapports annuels (2023-2025) signalées dans le texte initial doivent être corrigées pour garantir la légitimité de l’action de Viginum.


En conclusion, les agissements attribués à Poutine et à ses soutiens représentent une menace existentielle pour la démocratie, et leur condamnation sans équivoque est nécessaire pour protéger les valeurs de liberté, de vérité et de cohésion sociale.