J'ai de la peine à voir notre Europe divisée , déchirée par une guerre qui approche à l'Est, la Présidente Ursula Van Der Leyen pliant devant la grosse voix d'un Trump, Président des Etats Unis assoiffés de pouvoir, et de puissance économique ne fait décidémént pas le poids. ...
Je dis, Non, l'Europe n'est pas un nain, c'es l'Europe qui est la grande Puissance, elle a près de 500 000 habitants qui sont d'autant de consommateurs...
Attention aux partis politiques à l'extrême droite et à l'extrême gauche qui ne veulent pas d'Europe, ils travaillent pour des tyrans qui veulent abolir nos libertés individuelles.
Depuis six ans à la tête de la Commission, Ursula von der Leyen s’efforce d’incarner l’Union européenne sur la scène internationale. Mais son rôle est ambigu : les traités ne confèrent pas à la Commission un pouvoir exécutif comparable à celui d’un État, et encore moins une légitimité militaire ou diplomatique. Chaque fois qu’elle tente de se présenter comme « la voix de l’Europe », elle prend le risque de se heurter aux divisions entre États membres. L’épisode avec Donald Trump en est l’illustration parfaite.
Face à un dirigeant américain charismatique, brutal et imprévisible, Ursula von der Leyen a paru en retrait, presque complaisante. Ses "flatteries" à l’égard de Trump, qu’elle a qualifié de « redoutable négociateur », et sa mise en scène médiatique lors de la signature de l’accord commercial ont accentué le sentiment qu’elle ne s’était pas battue, mais plutôt résignée. Cette attitude nourrit la perception d’une Europe soumise, manquant d’assurance et de cohérence, à l’image de sa présidente.
Le cœur des critiques tient au déséquilibre de l’accord commercial signé fin juillet. Alors que les États-Unis ont imposé des droits de douane de 15 % sur cla majorité de produits européens, les Européens ont supprimé leurs taxes sur les biens industriels américains. Autrement dit, Bruxelles a cédé plus qu’elle n’a obtenu. Mario Draghi, ancien président de la BCE, l’a dit sans détour : cet accord met fin à « l’illusion » que la puissance économique seule permettrait à l’UE d’exister géopolitiquement.
Ursula von der Leyen justifie ce compromis en invoquant la « stabilité » et la volonté d’éviter une escalade avec Washington. Mais là encore, cette posture prudente est perçue comme de la faiblesse. Dans une logique de rapport de force, Trump impose ses conditions et teste les limites. La présidente de la Commission a préféré préserver la relation plutôt que d’affirmer une fermeté. Résultat : elle perd en crédibilité, et l’UE apparaît comme un partenaire subordonné, non comme une puissance.
Au-delà des dossiers techniques, Ursula von der Leyen souffre d’un déficit d’incarnation. Elle n’a pas le charisme d’un Emmanuel Macron ni la force rhétorique d’une Angela Merkel à ses grandes heures. Son style technocratique, très vertical, crée un décalage avec la communication émotionnelle et offensive d’un Trump. Là où l’ancien président américain galvanise son camp et impose son rythme médiatique, von der Leyen peine à marquer les esprits.
C'est une Présidente prudente, hésitante, refusant de trancher, alors que des commissaires de son propre collège dénonçaient l’inaction européenne. De même sur l’Ukraine, où elle cherche à s’imposer comme interlocutrice incontournable, mais où elle ne dispose en réalité d’aucune compétence institutionnelle. Ces écarts entre son ambition personnelle et les limites de son mandat la rendent vulnérable aux critiques et donnent l’image d’une présidente qui force sa légitimité sans la consolider.
Ursula von der Leyen incarne aujourd’hui l’Europe telle qu’elle est perçue : divisée, prudente, dépendante des grandes puissances. Son visage est celui des failles structurelles de l’UE : dépendance sécuritaire vis-à-vis de l’OTAN, vulnérabilité économique face aux États-Unis et à la Chine, divisions internes entre États membres. En cherchant à être « la voix de l’Europe », elle a mis en lumière ses limites plutôt que sa force.
Pour Emmanuel Macron, « pour être libre, il faut être craint ». Or, Ursula von der Leyen, malgré ses efforts, n’a pas su inspirer le respect ni la crainte : ni aux yeux de Trump, ni aux yeux de Poutine, ni même à ceux de ses propres collègues européens. Elle est devenue, comme le disait Giuliano da Empoli, le symbole paradoxal de la soumission européenne.
Ursula von der Leyen avait l’occasion de donner une image d’Europe forte et unie face aux défis américains, russes et chinois. Mais son manque de charisme, son style trop technocratique et son absence de fermeté face à Donald Trump ont au contraire renforcé l’impression d’une Europe affaiblie, dépendante et marginalisée. Elle a certes gagné en visibilité, mais au prix d’une crédibilité amoindrie.
En cherchant à incarner l’Europe sans en avoir les outils ni l’assise politique, elle s’expose désormais à devenir le bouc émissaire d’un projet communautaire en crise. Pour moi, elle n'est pas à la hauteur, elle manque de punch, ce poste mérite un second Jacques Delors ...
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Cet article est personnel, je ne prétends pas être ni un scientifique, ni un historien, ni un professionnel du journalisme...
C'est délicat de témoigner quand on est un profane, mais dans ce blog, j'exprime en général un coup de coeur
d'après l'actualité , et le lecture de ma revue de presse internationale quotidienne
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