cyberattaque criminelle présumée en Espagne,
Lundi 28 avril 2025 , un incident de type blackout survient sur la péninsule Ibérique : à 12 h 33, deux incidents comparables à une perte de production surviennent en quelques secondes, conduisant à la déconnexion de 15 GW de production électrique. La péninsule Ibérique se déconnecte du réseau européen, à 12 h 38.
🇫🇷 Cyberattaque en Espagne :
une panne géante cache-t-elle un sabotage numérique ?
Une intrusion criminelle ? La gigantesque coupure de courant d'Avril 2025 inquiète
La panne électrique qui a plongé une large partie de l’Espagne dans le noir en juin 2025, quelques semaines seulement après une autre défaillance massive en avril, a semé le doute dans les esprits. S’agit-il d’un simple incident technique ?
Ou bien sommes-nous face à un acte de sabotage numérique, voire à une cyberattaque criminelle délibérée ? La question est désormais sur toutes les lèvres, en Espagne comme en Europe.
Ce qui choque, au-delà de la brutalité du black-out, c’est l’opacité de la situation. Deux mois après les faits, aucune explication officielle n’a été fournie.
Des millions d’Espagnols privés d’électricité, des hôpitaux, transports, entreprises et services publics paralysés, sans qu’aucune cause définitive n’ait été confirmée. Pour un pays membre de l’Union européenne, doté d’infrastructures modernes, c’est une situation inédite — et profondément inquiétante.
Le black-out du 28 avril : 15 gigawatts évaporés en 5 secondes
Le 28 avril 2025, la perte brutale de 15 gigawatts de puissance électrique en seulement cinq secondes a provoqué une réaction en chaîne dans le réseau espagnol. Cela représentait environ 60 % de la capacité nationale. La chute soudaine a conduit à la déconnexion automatique de plusieurs centrales, entraînant une défaillance généralisée.
L’INCIBE (Institut national de cybersécurité), rattaché au ministère de l’Économie et de la Transformation numérique, a immédiatement ouvert une enquête. L’organisme s’est notamment tourné vers les exploitants d’installations d’énergies renouvelables — parcs solaires et éoliens — afin de vérifier l’état de leur cybersécurité : mises à jour logicielles, accès à distance, protections des réseaux, etc.
Les autorités soupçonnent que des failles dans ces installations, souvent de petite taille, auraient pu être exploitées par des acteurs malveillants pour provoquer cette panne.
Une transition énergétique vulnérable ?
L’Espagne est un leader européen des énergies renouvelables. En 2023, plus de 50 % de l’électricité du pays provenait de sources vertes. Mais cette transition s’est accompagnée d’une forte décentralisation du réseau : des milliers de petites unités de production, souvent autonomes, se sont connectées au système national.
Le gestionnaire du réseau, Red Eléctrica, déclare surveiller environ 4 000 de ces installations en temps réel. Toutefois, Redeia, sa maison mère, reconnaît que de nombreuses unités de petite taille (moins de 1 MW) ne transmettent pas assez de données pour une supervision efficace.
Or, dans un réseau numérique, chaque maillon faible peut devenir un point d’entrée pour une attaque. Une seule faille dans une petite centrale solaire peut provoquer un effet domino sur l’ensemble du système. Et si c’est ce qui s’est passé en avril, cela signifie que la résilience de l’infrastructure énergétique espagnole est gravement compromise.
Avril 2025 : nouvelle panne, nouveau doute
Le black-out de juin, survenu dans un contexte encore plus tendu, a renforcé la suspicion d’un acte coordonné. Le fait qu’aucune hypothèse ne soit exclue par le gouvernement laisse entendre que la piste cybercriminelle est bien prise au sérieux.
Officiellement, les autorités espagnoles se veulent prudentes. Un porte-parole du gouvernement a affirmé que « toutes les hypothèses restent sur la table ». Pourtant, certains hauts responsables s’inquiètent ouvertement de la faiblesse de la cybersécurité dans les installations d’énergies renouvelables.
S’agit-il d’une attaque test en avril, suivie d’une attaque généralisée en juin ? Ou de deux incidents sans lien ? Le manque de communication officielle entretient le doute, et laisse la place à toutes les spéculations.
Sécurité nationale et européenne en jeu
Si les incidents d’avril et de juin sont bien le fruit d’une cyberattaque, alors les conséquences sont lourdes. Il ne s’agit plus simplement d’un problème technique espagnol, mais d’un enjeu stratégique européen. Car ce qui est arrivé à Madrid pourrait arriver demain à Paris, Berlin ou Rome.
L’Espagne est une plaque tournante énergétique, et sa vulnérabilité pourrait fragiliser l’ensemble du système interconnecté européen. Les États doivent désormais renforcer d’urgence la cybersécurité de leurs réseaux énergétiques, en particulier ceux qui intègrent massivement des sources renouvelables.
Urgence, transparence et mesures concrètes
L’heure est à la clarté. Le gouvernement espagnol doit communiquer les résultats de l’enquête en toute transparence. L’INCIBE doit renforcer ses capacités de contrôle, notamment sur les installations de moins de 1 MW. Et des audits de cybersécurité obligatoires doivent être instaurés pour tous les producteurs d’électricité, quel que soit leur niveau de production.
Le Premier ministre Pedro Sánchez a déclaré que les énergies renouvelables n’étaient pas responsables de la panne. Mais cette déclaration ne suffit pas. Ce ne sont pas les sources d’énergie qui sont en cause, mais leur intégration dans un système numérique exposé, hétérogène, et mal sécurisé.
La confiance du public est fragilisée. Le blackout de 2025 peut devenir un tournant décisif — à condition que les leçons soient tirées et que les mesures soient prises rapidement.
© 2025 JBCH. Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation.
🇬🇧
Suspected Cyberattack in Spain: A Nation Brought to a Standstill – The Urgent Need for Clarity
A Criminal Intrusion? The June 2025 Outage Raises Alarm
The unprecedented blackout that paralyzed much of Spain in June 2025, following a massive electrical failure in April, has raised serious concerns. Could it be a case of a sophisticated cyberattack? For many observers, the signs are troubling. Spain — a modern European democracy — was plunged into near-total darkness, and yet months later, the authorities still haven’t disclosed a clear cause.
The situation is alarming: an entire country brought to a standstill in seconds, disrupting businesses, hospitals, transportation, and even communication networks. This level of vulnerability prompts an urgent question: has there been a coordinated criminal intrusion, possibly through unsecured renewable energy infrastructure?
The April 28 Blackout: 15 Gigawatts Lost in Five Seconds
On April 28, 2025, Spain lost 15 gigawatts of electrical capacity in just five seconds — a staggering 60% of its national supply. This triggered the disconnection of several other plants, causing a chain reaction that destabilized the national grid. Though power was eventually restored, the suddenness and scale of the event alarmed cybersecurity experts and government officials alike.
The National Institute for Cybersecurity (INCIBE) — the country’s leading cyber agency under the Ministry of Economy and Digital Transformation — launched a series of inquiries into the incident. Focused particularly on renewable energy companies, INCIBE sent detailed questionnaires to operators of wind and solar farms to assess if their infrastructure could have been remotely accessed, tampered with, or lacked critical software updates.
Renewable Energy: A Cybersecurity Blind Spot?
Spain’s energetic transition is one of the most ambitious in Europe. In 2023, over 50% of its electricity came from renewables. This transformation has led to a highly decentralized grid, made up of thousands of small and medium-sized installations. While beneficial for environmental goals, this decentralization presents new risks. Each installation, especially those under 1 MW, could represent a potential point of entry for hackers.
The operator Red Eléctrica monitors around 4,000 renewable installations in real time, but its parent company Redeia admitted in its annual report that small installations may not always provide sufficient data for effective monitoring.
The concern is not abstract. As energy systems become more digital, they become more exposed. A cyberattack on a weak link — even a small solar farm — could ripple across the entire network, as possibly seen in the April blackout.
An Investigation Still in Progress
So far, no official cause of the April blackout has been confirmed. A government spokesperson emphasized that “no hypothesis is excluded” and that all avenues — from technical malfunction to criminal intrusion — remain under investigation. Nevertheless, high-ranking officials have expressed concern over the cybersecurity standards of smaller renewable energy providers.
Could the June blackout be linked to the April incident? Was it a test of Spain’s defenses, followed by a coordinated strike? The absence of clear answers deepens suspicion and frustration. If this was a cyberattack, the implications for national security and European energy policy are profound.
The Need for Urgency and Transparency
Spain must act fast. As the world shifts toward decentralized, renewable energy, the need to reinforce digital defenses becomes paramount. Delays in investigation or reluctance to address the possibility of criminal sabotage can only embolden malicious actors.
While Prime Minister Pedro Sánchez has dismissed claims that renewables are to blame, public trust in the system is waning. The INCIBE investigation is a critical step, but the government must ensure transparency, share findings, and take decisive actions to secure all levels of the grid — especially its most vulnerable nodes.
The blackout of 2025 may be a turning point — but only if its causes are fully understood and its lessons are heeded.
🇪🇸
Intrusión Criminal en España: ¿Sabotaje Digital a Gran Escala? Un País Paralizado y Preguntas sin Respuesta
¿Un Ataque Criminal? La Crisis Eléctrica del Mes de Junio Alerta a Todos
La gran caída del sistema eléctrico que afectó a España en junio de 2025, tras un apagón igualmente alarmante en abril, ha hecho sonar todas las alarmas. ¿Estamos ante un ciberataque? Para muchos expertos y ciudadanos, la magnitud del evento y la falta de explicaciones convincentes sugieren que sí.
Es difícil minimizar lo sucedido: un país entero paralizado, sin electricidad, comunicaciones ni servicios básicos. La sospecha de una intrusión cibernética criminal — quizás a través de instalaciones renovables mal protegidas — gana fuerza con el paso de los días.
El Apagón del 28 de Abril: 15 Gigavatios Perdidos en 5 Segundos
El 28 de abril, España perdió 15 gigavatios de electricidad en solo cinco segundos, es decir, el 60% de su suministro nacional. Esta pérdida repentina desestabilizó la red, desconectando otras plantas y provocando un colapso en cascada del sistema.
Aunque la electricidad fue restablecida, el Instituto Nacional de Ciberseguridad (INCIBE), dependiente del Ministerio de Economía y Transformación Digital, lanzó una investigación a fondo. Tres empresas operadoras de parques solares y eólicos recibieron cuestionarios detallados sobre la seguridad de sus instalaciones, actualizaciones de software y posibles accesos remotos sospechosos.
Energía Renovable: ¿Un Punto Débil Cibernético?
España lidera en energías renovables, alcanzando en 2023 el 50,4% de generación eléctrica mediante fuentes limpias. Sin embargo, esta transición ha implicado una fuerte descentralización del sistema, con miles de pequeñas instalaciones de menos de 1 MW.
Según la operadora Red Eléctrica, se reciben datos en tiempo real de unas 4.000 instalaciones renovables. Pero su empresa matriz, Redeia, ha advertido en su último informe que muchas instalaciones pequeñas no ofrecen datos suficientes para garantizar un control eficaz.
Esto plantea un grave problema de seguridad: cada instalación vulnerable podría ser un punto de entrada para un ciberataque. El apagón de abril podría haber sido resultado de una intrusión digital iniciada en una planta aparentemente insignificante.
Una Investigación sin Conclusiones
Hasta la fecha, el gobierno español no ha identificado una causa oficial del apagón. Un portavoz ha declarado que “todas las hipótesis siguen sobre la mesa”. Sin embargo, hay preocupación entre altos funcionarios sobre las “debilidades en la ciberseguridad” de muchas instalaciones pequeñas.
¿Está conectado el apagón de junio con el de abril? ¿Fue el primero un ensayo? Las autoridades no lo descartan, pero el silencio oficial genera incertidumbre y preocupación. Si fue un ciberataque, el impacto no es solo español: toda Europa debe tomar nota.
Urgencia, Transparencia y Acción
España debe actuar sin demora. La transición energética no puede ir por delante de la seguridad digital. Cada instalación renovable debe contar con sistemas robustos de defensa cibernética.
La investigación del INCIBE es esencial, pero también lo es que el gobierno informe con claridad. La ciudadanía necesita respuestas. No basta con promesas ni con minimizar el problema. Se trata de seguridad nacional.
Pedro Sánchez ha negado que el modelo renovable sea el culpable, pero la confianza pública está en juego. El apagón de 2025 puede marcar un antes y un después — si se entiende su origen y se aplican las lecciones que nos deja.




Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire