Un fait étonnant et une équipe gouvernementale détestable et hors normes, l’administration Trump, vient de couper toute aide sur la recherche et le développement de l’ARN messager.
les implications de cette décision, les positions négationnistes de Robert Kennedy Jr., et les conséquences potentielles pour la position des États-Unis dans ce domaine scientifique.
Contexte : Pourquoi l’administration Trump freine la recherche scientifique, notamment dans le domaine pharmaceutique
Depuis la seconde investiture de Donald Trump le 20 janvier 2025, l’administration a adopté des mesures qui affectent profondément le paysage scientifique américain.
Ces mesures s’inscrivent dans une logique idéologique visant à réorienter les priorités de recherche et à réduire l’influence de l’État fédéral dans certains domaines jugés controversés ou non alignés avec les valeurs de l’administration.
Selon plusieurs sources, cette politique se traduit par des coupes budgétaires, des licenciements massifs dans les institutions scientifiques (comme les NIH ou la NASA), et des pressions idéologiques sur les universités et les organismes privés.
Dans le domaine pharmaceutique, l’administration Trump, sous l’influence du ministre de la Santé Robert Kennedy Jr., a ciblé spécifiquement la recherche sur les vaccins à ARNm.
Le 5 août 2025, Kennedy a annoncé la suppression de 22 investissements fédéraux, représentant environ 500 millions de dollars, destinés au développement de vaccins à ARNm contre des maladies comme la grippe aviaire et la grippe porcine.
Ces financements étaient attribués à des géants pharmaceutiques tels que Moderna, Pfizer, et Sanofi, via la Biomedical Advanced Research and Development Authority (BARDA).
Les raisons de cette politique semblent multiples :
• Motivations idéologiques : L’administration s’appuie sur une vision libertarienne, promue par certains entrepreneurs technologiques proches de Trump, qui privilégie l’innovation privée et cherche à réduire le rôle de l’État dans la recherche scientifique. Les thématiques scientifiques jugées « indésirables » (comme celles liées au climat, à la santé publique ou à l’ARNm) sont particulièrement visées pour des raisons idéologiques, souvent qualifiées de « wokisme » ou de non-conformité aux priorités du gouvernement.
• Scepticisme antivaccins : Robert Kennedy Jr., connu pour ses positions antivaccins, joue un rôle central dans cette réorientation. Ses déclarations remettent en question l’efficacité et la sécurité des vaccins à ARNm, malgré leur succès prouvé lors de la pandémie de Covid-19.
• Réduction des dépenses publiques : L’administration cherche à « dégraisser » l’État fédéral, ce qui inclut la réduction des subventions à la recherche scientifique, perçue comme un domaine coûteux et parfois en décalage avec les priorités politiques.
Cette politique contraste fortement avec les approches d’autres régions du monde, comme l’Europe et Israël, qui continuent d’investir massivement dans la recherche sur l’ARNm.
Les implications de l’arrêt des subventions pour la recherche sur l’ARN messager
L’arrêt des subventions fédérales pour la recherche sur l’ARNm aux États-Unis a des conséquences significatives, tant sur le plan scientifique
La technologie de l’ARNm, qui a permis le développement rapide de vaccins efficaces contre le Covid-19, est considérée comme une avancée majeure en biotechnologie. Elle offre des perspectives prometteuses non seulement pour les vaccins (contre des virus comme la grippe ou le VIH), mais aussi pour des traitements contre le cancer et d’autres maladies complexes.
En coupant les financements de BARDA, l’administration Trump prive des projets cruciaux de ressources nécessaires, ce qui pourrait :
• Retarder ou arrêter des projets en cours : Les 500 millions de dollars retirés concernaient des recherches sur la grippe aviaire et porcine, des menaces sanitaires majeures. Sans ces fonds, des entreprises comme Moderna ou Pfizer pourraient réduire leurs efforts ou déplacer leurs recherches à l’étranger.
• Freiner l’innovation : La recherche sur l’ARNm nécessite des investissements continus pour optimiser la sécurité, l’efficacité et les applications de cette technologie. L’arrêt des subventions risque de ralentir les progrès dans des domaines où les États-Unis étaient
L’administration Trump exerce également des pressions sur la coopération scientifique internationale, en limitant les financements pour des projets impliquant des thématiques jugées indésirables. Cela affecte les collaborations avec des partenaires étrangers, y compris en Europe, où les investissements dans l’ARNm sont en forte augmentation. Par exemple :
• L’Europe, via des initiatives comme Horizon Europe, consacre des budgets importants à la recherche biomédicale, y compris l’ARNm, pour renforcer son autonomie stratégique en santé.
• Israël, un acteur clé en biotechnologie, investit également dans des projets d’ARNm, notamment pour des applications thérapeutiques contre le cancer.
Cette divergence de priorités pourrait marginaliser les États-Unis dans les réseaux scientifiques mondiaux, réduisant leur influence dans des domaines
L’industrie pharmaceutique américaine, qui a bénéficié de décennies de financements publics pour catalyser l’innovation, risque de perdre du terrain.
Les coupes budgétaires pourraient pousser des entreprises comme Moderna ou Pfizer à délocaliser leurs activités de recherche vers des pays offrant un soutien financier plus robuste, comme l’Europe ou Israël. Cela pourrait entraîner une perte d’emplois qualifiés et une diminution de la compétitivité économique des États-Unis dans le secteur pharmaceutique.
Robert Kennedy Jr., nommé ministre de la Santé par Trump, est une figure controversée connue pour ses positions antivaccins et son scepticisme envers la science établie. Ses théories, souvent qualifiées de négationnistes par la communauté scientifique, incluent les points suivants :
• Mise en doute de l’efficacité des vaccins à ARNm : Kennedy a déclaré que les vaccins à ARNm « ne protègent pas efficacement contre les infections des voies respiratoires supérieures comme le Covid-19 et la grippe », une affirmation contredite par de nombreuses études démontrant leur efficacité pendant la pandémie. Il a également suggéré que ces vaccins ne sont pas sûrs, sans fournir de données probantes.
• Promotion de traitements alternatifs non validés : Kennedy a publiquement soutenu des remèdes non scientifiques, comme l’huile de foie de morue pour lutter contre la rougeole, au lieu de vaccins éprouvés. Ces positions reflètent une méfiance envers les institutions scientifiques comme la FDA ou les NIH.
• Critique du « complexe agroalimentaire et pharmaceutique » : Kennedy accuse l’industrie pharmaceutique de désinformation et de pratiques nuisibles à la santé publique, plaidant pour une réorientation des financements vers des approches non médicamenteuses ou des technologies qu’il juge « plus sûres ».
• Relativisation des consensus scientifiques : Ses prises de position s’appuient souvent sur des théories du complot ou des interprétations biaisées des données, ce qui alimente la méfiance du public envers les vaccins et la recherche scientifique en général.
Ces théories, bien que largement critiquées par les experts, ont un impact significatif en raison de la position influente de Kennedy au sein de l’administration. Elles contribuent à légitimer des politiques de réduction des financements et à polariser le débat public sur la science.
Alors que les États-Unis réduisent leurs investissements dans l’ARNm, l’Europe et Israël adoptent une approche radicalement différente :
• Europe : L’Union européenne, consciente de l’importance stratégique de la biotechnologie, a renforcé ses investissements dans l’ARNm à travers des programmes comme Horizon Europe.
Des pays comme la France et l’Allemagne soutiennent activement des projets visant à développer des vaccins et des thérapies à ARNm. De plus, face aux restrictions américaines, plusieurs ministres européens de la Recherche ont proposé une politique d’accueil pour les scientifiques fuyant les États-Unis, ce qui pourrait attirer des talents et renforcer la position européenne. L’université d’Aix en Provence vient d’en intégrer 35.
• Israël : Ce pays, déjà un leader en biotechnologie, investit massivement dans l’ARNm, notamment pour des applications oncologiques. Des entreprises comme BioNTech (partenaire de Pfizer) collaborent activement avec des institutions israéliennes, renforçant la position du pays dans ce domaine.
Cette divergence risque de créer un déséquilibre, où l’Europe et Israël pourraient surpasser les États-Unis dans des domaines où ces derniers étaient historiquement dominants.
Les États-Unis ont longtemps été un leader mondial en recherche biomédicale, grâce à des institutions comme les NIH, des universités prestigieuses, et un secteur pharmaceutique dynamique soutenu par des subventions publiques. Cependant, les récentes décisions de l’administration Trump pourraient compromettre cet avantage :
• Perte de talents : Les restrictions imposées aux chercheurs étrangers (expulsions, interdictions d’entrée) et les pressions sur les libertés académiques incitent de nombreux scientifiques à quitter les États-Unis pour des environnements plus favorables, comme l’Europe. Par exemple, des cas d’expulsion de chercheurs indiens, palestiniens ou libanais ont été signalés, ce qui nuit à la diversité et à la qualité de la recherche.
• Retard technologique : En freinant la recherche sur l’ARNm, les États-Unis risquent de céder du terrain à des concurrents qui continuent d’innover. L’ARNm est un domaine en rapide évolution, et un ralentissement des investissements pourrait empêcher les États-Unis de rester à la pointe des nouvelles applications thérapeutiques.
• Impact économique : La recherche biomédicale est un moteur économique majeur, générant des brevets, des emplois et des exportations. Si des entreprises comme Moderna ou Pfizer délocalisent leurs activités, cela pourrait affaiblir l’économie américaine à long terme.
• Perte d’influence mondiale : La recherche scientifique est un outil de soft power. En se désengageant de domaines stratégiques comme l’ARNm, les États-Unis pourraient perdre leur rôle de leader dans les collaborations scientifiques internationales, au profit de l’Europe, d’Israël, ou même de la Chine.
Cependant, certains facteurs pourraient atténuer ces effets. Les grandes entreprises pharmaceutiques américaines, bien que privées de subventions fédérales, disposent de ressources propres et pourraient continuer à investir dans l’ARNm.
De plus, des États comme la Californie ou des universités privées pourraient compenser partiellement les coupes fédérales en finançant des projets localement.
L’arrêt des subventions pour la recherche sur l’ARN messager par l’administration Trump, sous l’impulsion de Robert Kennedy Jr., reflète une combinaison de motivations idéologiques, de scepticisme antivaccins, et d’une volonté de réduire les dépenses publiques.
Cette politique, qui s’inscrit dans une offensive plus large contre la recherche scientifique, contraste avec les investissements massifs de l’Europe et d’Israël dans l’ARNm, un domaine stratégique pour la santé publique et l’innovation biomédicale.
Les théories négationnistes de Kennedy, qui remettent en question l’efficacité et la sécurité des vaccins à ARNm, risquent d’alimenter la méfiance du public et de freiner les progrès scientifiques.
À long terme, ces décisions coutera aux États-Unis leur position de leader dans la recherche sur l’ARNm, avec des conséquences scientifiques, économiques et géopolitiques.
Alors que l’Europe et Israël saisissent l’opportunité de renforcer leur autonomie stratégique, les États-Unis devront peut-être repenser leur approche pour éviter un déclin dans ce domaine crucial.
Pour l’heure, la communauté scientifique internationale observe avec inquiétude cette rupture, qui menace non seulement l’innovation, mais aussi la capacité des États-Unis à répondre aux futures crises sanitaires.
Je pense que ce Kennedy n’a d’honorable que son nom, le reste est sans intérêt
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